EER Chapitre 48
EER Chapitre 50

Chapitre 49 : Partenaires 2/5

 

Dès leur arrivée à l’aéroport d’Incheon, dans leur pays natal, Kang Hajin et Na Yuna furent accueillis par une horde de fans, à la vérité surtout là pour apprécier la beauté de la jeune femme.

– Par ici ! les appela un homme.

– Oh, Fred, tu es venu pour nouuuus ! s’extasia Na Yuna.

Ils le suivirent alors, sous les applaudissements, jusqu’à une limousine de couleur noire. L’une des vitres arrière se baissa aussitôt qu’ils furent dans son périmètre.

– Vous avez tout ? leur demanda directement une autre jeune femme, à la beauté plus froide.

C’était Kang Mirae. Son visage n’était cette fois que partiellement masqué, car comptant sur les vitres teintées du véhicule, elle ne portait que des lunettes de soleil.

– Oui, évidemment, répondit Kang Hajin, avec une pointe de fierté.

– Il se la pète, mais il s’est fait défoncer Hajinouuuu ! le nargua sa comparse.

– Na Yuna ! s’offusqua-t-il.

Trop tard, la mèche avait déjà été vendue… Kang Mirae, les sourcils légèrement froncés, les invita enfin à venir s’installer.

– Alors, c’est quoi cette histoire ? Vous avez réussi, mais tu as pris une correction ? demanda-t-elle à son frère.

– Je…

– Je raconte ! l’interrompit Yuna. Alors, écoute bien, parce qu’il y a pas mal de choses à dire…

Elle fit avec soin le récit de chaque détail, de leur rencontre à Los Angeles avec l’étrange chevalier noir, jusqu’à l’assistance mutuelle qu’ils s’étaient portés lors du combat contre la faucheuse. Kang Hajin se morfondait à voir passées en revue toutes ses humiliations… mais se contenta d’écouter, sans jamais oser interrompre celle qui les avait traversées avec lui.

– Un lancier coréen, tu dis… la relança Kang Mirae.

– Oui. Il avait une espèce de canon à lances assez bizarre… Enfin, même Feyta pense qu’il est le meilleur initié mondial. Et ça risque de durer.

– Si l’ange le dit…

Elle réajusta ses lunettes sur l’arête de son nez et se perdit quelques secondes durant dans ses pensées, le regard rivé sur le paysage citadin qui se dessinait aux fenêtres.

– Bon, en tous cas, merci beaucoup. Je vais enfin pouvoir obtenir ma deuxième classe, ajouta-t-elle finalement.

– Ça, ça veut dire que t’as eu le reste des ingrédients ! Tu m’écoutes ?

– Oui, oui… Je regarde juste le paysage.

– Il se passe quoi dehoooooors ?

Et ce fut dans cet instant de totale innocence que la déception abattit son couperet glacial sur Na Yuna. Il n’y avait que la route… Son frère comprit immédiatement qu’elle était préoccupée, et il pensait savoir à quoi.

– Tu le connais ? lui demanda-t-il.

– Non… C’est la première fois que j’en entends parler, de votre, comment vous dites, déjà ? You Halen ?

– Hmm…

– C’est juste que l’idée qu’il soit plus fort que moi m’interpelle. Enfin, je vais de toute façon le dépasser, tenta-t-elle de se justifier.

– T’es toujours aussi bornée…

– Vous êtes tellement mignons ! s’amusa Na Yuna.

– Ne commence pas… la remit en place Kang Mirae.

Peu avant d’éclater de rire. En vérité, Mirae était plus qu’heureuse d’enfin la retrouver. Elles avaient passé presque toute leur enfance ensemble, aux côtés du malheureux Hajin qui devait les supporter, ou peut-être était-ce l’inverse ? En tous les cas, les dix années passées dans les autres mondes leur avaient à tous trois été douloureuses.

– Je te taquine, va ! Moi aussi, je suis curieuse à son sujet. J’ai tout fait pour obtenir son numéro, mais… s’interrompit Na Yuna.

– Il te l’a pas donné ? Haha !

– Ouais… Je peux savoir pourquoi ça te fait rire, Mirae ?

– Je ne ris pas. Pas du tout.

– Mouaiiiis… Bon, on va boire un coup ?

– D’accord, mais d’abord, on file à la maison. J’aimerais obtenir cette nouvelle classe au plus vite, lui répondit la principale intéressée.

Car Kang Hajin, lui, bougonnait en soufflant. Il pensait encore à Yu Ilhan, qui avait disparu sans crier gare peu avant le décollage de l’avion. À bien y réfléchir, toutes ses aptitudes semblaient sortir de la norme.

De toute façon, je ne compte pas que sur ma force… Oh et puis, pourquoi je me compare à lui ? Ça ne t’amènera nulle part, la jalousie. Contente-toi de faire ce que tu sais faire, s’ordonna-t-il à lui-même.

Malgré tout, il entretenait le désir secret de pouvoir le dépasser un jour. Caressant ces douces pensées, il finit par s’endormir…

Pendant que Yu Ilhan courait tranquillement le long de la limousine, afin de ne rien rater de la discussion. Puis, il décida de la dépasser et courut à une vitesse à peine croyable jusque chez lui.

– Je suis rentré ! lança-t-il à peine la porte ouverte.

Les chaussons de son père étaient soigneusement rangés sur le côté du tapis de l’entrée, et ses chaussures absentes. Tout comme lui, sans doute. Quant à sa mère, comme il s’en rendit compte sur la table du séjour, elle lui avait laissé un petit mot avant de s’éclipser.

¤Il y a une nouvelle quête sur Yomin, je vais en profiter pour ramener du poisson frais. Attends-moi pour manger !

Il eût pu croire qu’elle était simplement partie faire des courses, sinon pour la référence au monde Yomin…

Maman doit être sacrément balaise… se surprit-il à penser.

À l’inverse, son père passait son temps à se plaindre. Les monstres étaient trop ceci, trop cela, lui pas assez… À l’évidence, sa mère s’adaptait très bien au nouveau monde. Un peu l’eau à la bouche dans l’expectative du repas à venir, Yu Ilhan prit rapidement une douche puis partit pour son atelier, où la flamme éternelle l’accueillit en dansant.

Bon, par contre, qu’est-ce que je vais foutre de toute cette viande maintenant ?

Elle se dégradait certes moins vite que celle des autres animaux, en raison du mana qui y résidait, mais il y en avait bien trop pour qu’il puisse seulement espérer la consommer un jour.

Je devrais peut-être leur demander une fonction de conservation pour la besace magique… À moins que…

Peut-être pouvait-il faire ça tout seul ? Après un moment de réflexion, il lui sembla évident que cette entreprise était vouée à l’échec. Il avait fallu le concours de plusieurs anges pour en augmenter seulement la taille, alors une fonction aussi complexe que celle-ci ne pouvait aucunement être à sa portée. En tous les cas, sans mana…

Alors il s’affaira à une tâche bien plus en accord avec ses capacités : le dépeçage des nombreuses carcasses. Lézards, trolls et scorpions passèrent tous sous le fil de sa lame, dont il sépara les différentes composantes dans des sacs, aussitôt replacés dans sa besace. Il garda un peu de viande pour chez lui, mais il le savait, le reste devait partir…

– Ça m’ennuie, de jeter tout ça… lâcha-t-il à haute voix, le regard perdu dans le feu éternel.

Lequel se mit à réagir… De petites flammèches se mirent à couler, comme si la flamme bavait.

– Tu manges aussi de la viande ?!

La flamme lui sembla se courber légèrement, comme pour confirmer ses soupçons. Enfin, qu’elle l’eût ou non fait lui importait peu. L’occasion était trop belle. Il sortit une poêle de sa besace et la plaça tant bien que mal au sein du foyer, avant d’y jeter un gros steak de troll. La flamme l’aurait sûrement dévoré tel quel, mais s’il pouvait profiter aussi de l’occasion pour améliorer sa compétence de cuisine, pourquoi s’en priver ? Il cuisina ainsi pendant 3 heures et gagna 2 niveaux de compétence, tandis que la flamme avalait le fruit de son travail patiemment, sans rien dire.

L’ahurissant tas de viande consumé, il ressortit l’intégralité des tendons, tout en se faisant la remarque à lui-même qu’il devrait peut-être en prendre un peu moins la prochaine fois… Il commença par ceux des lézards de feu. Ceux-ci, avant même d’atteindre une température satisfaisante, prirent feu et se consumèrent rapidement. Quant à ceux des trolls… Le résultat ne fut pas aussi dramatique, mais certainement loin d’être satisfaisant. Il parvint à acquérir un semblant d’élasticité, mais bien loin d’être comparable à celui obtenu avec ceux de la panthère noire, à laquelle il devait ses élastiques géants. Un peu frustré, il tenta d’augmenter légèrement la température, mais ils prirent aussitôt feu, malgré toutes ses tentatives pour ajuster la chaleur.

– Bon, ça sert à rien… Au tour de leur chef. Tu te souviens de la température qu’on vient d’atteindre, petite flamme ?

Elle se gonfla soudainement, comme sous l’impulsion d’un mouvement de fierté. Il plaça alors avec une excessive délicatesse les tendons du troll des hautes-terres au sein du feu, et se concentra de tout son possible pour voir de par-delà les flammes. Concentré, il fallait véritablement l’être, sous peine de voir tant son travail que ses matériaux ruinés. C’était pour ça que depuis quelque temps, il entretenait une sainte passion pour la cuisine.

Enfin, sous l’effet de la source de chaleur, les tendons se mirent à rougeoyer. Allaient-ils cette fois tenir et changer de nature, alors que ceux des autres trolls s’étaient contentés de brûler ? Son rythme cardiaque s’emballa un peu sous l’effet de la tension, mais… Les tendons continuèrent à prendre en coloration, avant de progressivement la perdre, le rouge tirant vers l’orange. Ça fonctionnait.

– Et maintenant… dit-il d’une voix faible, absorbé dans ses pensées.

La différence entre un monstre de seconde et de troisième classe se tenait là, juste devant ses yeux, si leurs différences au combat ne suffisaient pas. Hélas, les tendons bloquaient sur l’orange. Il eut beau essayer de commander à la flamme d’augmenter la température, il ne parvenait pas à les faire tirer vers le blanc, signe caractéristique de sa réussite.

– Hmm… Pas assez de puissance…

Tout comme pour la cuisine, il se rendit compte qu’à ne jamais procéder qu’avec une seule méthode, il se trouvait vite limité dans ses possibilités de travail. La flamme, tout éternelle soit-elle, ne resterait jamais qu’une flamme.

Je pourrais peut-être lui donner un autre truc… La dernière fois, ça avait fait son effet, pensa-t-il soudainement.

À cet effet, il lui offrit plusieurs pierres magiques de deuxième classe, sur lesquelles elle se jeta comme un lion. Puis, elle s’affaira de nouveau aux tendons. L’orange commença enfin à s’éclaircir.

– Je le savais ! T’es la meilleure, petite flamme ! cria-t-il, le poing levé.

Ils virèrent au jaune, puis progressivement au blanc, du même temps que leur taille diminuait. Lorsqu’ils atteignirent le blanc, il les sortit aussitôt du feu. Une fois refroidis, il leur découvrit une élasticité bien plus importante que ceux de la panthère noire. C’était ça, un véritable élastique géant.

Si elle avait été là, elle m’aurait sûrement engueulé… s’amusa-t-il à penser.

Mais ni Herta, ni Lita n’étaient là pour lui. Il s’efforça dès lors de penser à autre chose.

Bon, il faudra quand même que je lui demande d’ajouter des options à la besace !

Avec ses exploits, il aurait bien pu en demander 100 qu’elle n’aurait eu d’autre choix que d’accéder à sa requête. Enfin, tout du moins l’espérait-il… Il avait en tous les cas bien du mal à penser à autre chose qu’aux anges. Lesquelles étaient d’ailleurs réunies, en un endroit fort éloigné…

– Les conclusions de notre enquête sont claires : Reta Kar’iha est une elfe. Elle vient d’un monde nommé Daréhu, annonça l’ange en armure.

– J’ai été placé en charge de ce monde, se souvint tout à coup l’un des intervenants de cette réunion qui, au fur et à mesure du temps, prenait des allures de procès. Reta Kar’iha… Elle n’était alors qu’une enfant, très douée, du reste. Quelle tristesse… Son monde a dû bien changer, en 500 ans.

– Vous ne croyez pas si bien dire, cher confrère. Daréhu est un monde abandonné. La véritable question à se poser, toutefois, est de savoir comment s’y est-elle prise pour arriver sur Terre ? Ou, comment la Terre s’est-elle liée à un monde abandonné ?

– Peut-être à cause des pièges de la destruction…

– Vous n’êtes pas dans une cour de récréation, cessez vos digressions céans ! tonna la voix d’un ange plus gradé encore que ces deux derniers. Vos questions sont néanmoins pertinentes, et je crois l’hypothèse d’un souci vis-à-vis des pièges plus qu’envisageable. Cependant, je ne comprends pas en quoi ces deux phénomènes peuvent être liés…

– En d’autres termes, vous doutez de nous, s’indigna l’ange dépêché sur Terre.

– Simple mesure de précaution, lui confirma-t-il. Dois-je vous rappeler que sans l’intervention de cet être humain, Reta Kar’iha aurait tué Herta et Feyta ?

– Pardonnez-moi mais… quel humain ? s’étonna un autre ange.

– Son nom est Yu Ilhan, lui expliqua le doyen de cette assemblée.

– Un terrien ? Et il l’a tuée tout seul ? s’étonna-t-il à nouveau.

– Pas exactement, parvint à intervenir Feyta. Na Yuna était là, elle aussi.

– J’ai peine à y croire… L’apocalypse s’est produit il y a seulement deux mois sur Terre, et vous voudriez me faire croire qu’un humain a réussi à tuer seul un tyran de troisième classe ?

– Il n’était pas tout seul ! Na Yuna l’a aidé ! insista Feyta.

Mais une nouvelle fois, on l’ignora… Elle finit par s’en tenir au silence.

– C’est peut-être cet humain, la source du problème…

– Comment pouvez-vous oser dire une chose pareille ? Mon Ilhan n’est devenu fort que grâce à votre incompétence, mais c’est un bon garçon ! explosa tout à coup Lita.

– Lita, veuillez vous maîtriser, ou vous me verrez dans l’obligation de vous faire évacuer. Messieurs, mesdames, si les présentations n’ont pas encore été faites… Voici Lita et Herta, les anges qui ont assisté Yu Ilhan, lança le doyen. Sachez que je ne tolérerai aucune dérive à leur égard, au regard des services qu’elles ont rendus. Quant à ce Yu Ilhan, ce n’est certainement pas votre paranoïa qu’il doit subir, mais votre générosité. Il devra être récompensé.

– Je vous en remercie, lui répondit Herta. Il est vrai qu’il nous a sauvées, Feyta et moi. Il est tout aussi vrai qu’il a vaincu le tyran avec une adresse telle que je vais devoir me désolidariser de Lita. Elle aurait dû nous faire un rapport sur ses capacités réelles, et ne l’a pas fait pour une raison qui m’échappe. Ceci constitue une faute.

– Mais vous allez pas un peu vous aimer les uns les autres, bordel de merde ? Peu importe à qui incombe la faute, si tant est qu’il y en ait seulement une commise. Nous n’avons pas assez d’éléments pour comprendre toute cette affaire. À ce titre, j’aimerais augmenter les effectifs des anges sur Terre, disons, par quatre fois, trancha le doyen.

– Comment ça, quatre fois ?! La Terre n’est qu’un tout petit monde, et ce n’est que sa première apocalypse ! s’offusqua un ange.

– J’ajouterais même que la situation est trop risquée. L’armée des anges n’est pas infinie, vous le savez mieux que personne, cher doyen. Abandonnons la Terre.

– La Terre est liée à bien trop de mondes pour ça. Il faut la garder sous contrôle. Doyen, vous avez tout mon soutien.

– Et n’oublions pas que nous ne pouvons pas abandonner un monde simplement par inquiétude pour nous-mêmes. Les terriens ont au moins autant le droit d’exister que nous.

– Silence ! Nous allons procéder à un vote, décida le doyen.

Les avis étant assez tranchés sur la question, le vote fut terminé en seulement deux minutes. Par chance, la suggestion du président de cette réunion obtint assez largement la majorité. La Terre vivrait.

– Bien, ceci étant acté, je dois vous annoncer autre chose. Dieu a pris la décision d’offrir à quelques êtres humains talentueux des avantages qui les aideront à rétablir l’équilibre sur Terre. De ce fait, certains anges vont devoir se porter volontaires pour les assister, comme l’ont fait Feyta, Herta et Lita.

– Sage décision. Nous en découvrirons plus en étant au cœur du problème.

– En ce qui me concerne, je refuse de me mélanger à des êtres inférieurs !

Le doyen leur rappela alors que ceci ne pouvait s’effectuer que sur la base du volontariat, aussi, les clameurs finirent rapidement par se confondre avec le silence. Le lieu fut ainsi vidé de ses occupants, où ne restèrent plus que quatre personnes.

– Je vous conseille à toutes les trois de prendre grand soin de la Terre, leur lança le doyen. Si un autre monde abandonné se relie à la Terre, je préfère ne même pas imaginer ce qu’il va se passer.

– J’aimerais quand même comprendre, moi aussi, comment ça a pu se passer… Nous avons pourtant pris toutes les précautions, se plaignit Herta.

– Oui, on en parle, des liens ! Ils sont beaucoup trop puissants, on ne peut même plus les couper maintenant… grommela à son tour Feyta.

— Eh bien moi, je me demande ce qui ferait le plus plaisir à mon Ilhan… lâcha Lita, un sourire béat au visage.

– Je crois que le rendre heureux importe moins que de lui rendre service, tint à lui rappeler Herta.

– N’oubliez pas Yuna ! Elle a beaucoup travaillé, elle aussi ! grogna Feyta.

L’ange qui avait dirigé cette assemblée ne put s’empêcher d’éclater de rire face à la scène. Ce crêpage de chignons avait au moins eu l’avantage de faire retomber la tension.

– Qu’il ne soit pas dit que Myuta ne sait pas remercier. Lita ! Ton obstination a fini par payer. Tu vas pouvoir le retrouver, lui annonça le doyen.

– Vraiment ? Oh, merci ! Merci mille fois, Myuta ! s’extasia Lita, au point de tomber à genoux.

– … Sans déconner ? souffla Herta.

Myuta était parmi les anges les plus vieux et les plus sages. Il était connu pour ne jamais se laisser dépasser par ses sentiments et toujours agir avec une sagesse et un recul que d’aucuns, tout en étant parfaitement incapables de le souffrir, lui enviaient. Sa réaction sembla dès lors pour le moins étrange à Herta…

– Je ne fais qu’exécuter ses ordres, tu le sais. Il faut rétablir l’équilibre, et ça passe aussi par ça. Par ailleurs… commença Myuta.

– Oui ?

– À titre personnel, je ne pense pas qu’il faille compter sur les terriens pour comprendre quoi que ce soit. Qui de mieux placé qu’un spécialiste de l’abandon pour comprendre les rouages des mondes abandonnés ? Je crois que Dieu le sait aussi, et c’est pour ça qu’il vous veut toutes deux en soutien. Aidez Yu Ilhan. Tout repose sur lui.

Quoique pour des raisons différentes, les anges s’en tinrent toutes trois au silence, incapables de formuler ne serait-ce qu’une pensée. Yu Ilhan, lui, aurait bien pu… mais il était pour l’heure dans son atelier, à des lieues d’ici.

C’est toujours pour ma gueule ! pensa Herta, en se remémorant la douce sonorité de sa voix.

Nostra
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22 thoughts on “EER Chapitre 49

    1. Je crois que c’est possible…

      Je viens de remarquer que les noms anges finissent en -ta : Lita, Herta, Feyta, Myuta etc… Lol

  1. Merci pour ce chapitre 

    Il va avoir le droit à deux jolies filles, foĺles de lui, perché sur sa tête.

    Plus sérieusement, un seul humain va être épaulé par deux anges, ce mec est pas normal.

  2. merci pour le chapitre !
    ps : ce qui me choque le plus c’est de les entendre jurer (mdr, on est loin des modèles de pureté décrit dans la bible)

    1. Comme le disait l’auteur dans une des notes, c’est pas vraiment le cas dans cette LN ^^ Après c’est surtout ceux au contact des humains qui finissent par devenir vulgaires, comme Lita et Herta.

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