ICDS - Chapitre 81
ICDS - Chapitre 83

Bonjour à tous. Voici le chapitre régulier d’ICDS. Je m’excuse du fait qu’il y ait un bonus en attente, mais je suis en arrêt maladie (toujours pour la même chose) depuis hier et donc ma tête était plutôt pour une explosion spontanée que pour une traduction de chapitre.

Je vous ferais donc parvenir ce petit bonus soit jeudi soit vendredi, selon l’état de la caboche.

En attendant, enjoy the show !

 

Chapitre 82 – Au Clair des Deux Lunes (5)

Elle n’est pas si spéciale que ça cette soirée !’ C’était mon ressenti. J’avais juste écouté quelques professeurs ennuyés et ennuyant et les 400 élèves étaient séparés en 20 groupes. Ces groupes étaient appelés des classes, et il semblait que ces classes s’étaient formées à la journée d’intégration.

« Tu étais au courant ? »

« Non. »

Ça m’emmerdait de découvrir qu’une communauté de ce genre s’était formée dès le début… Voyant les gens se séparer pour rejoindre leur classe, nous avions tous les deux l’air pitoyable. Bien sûr, nous n’étions pas les seuls délaissés, donc avec l’aide des habitués, nous avions pu trouver chaussures à nos pieds. Sur les vingt classes, Su Ye-Eun et moi-même étions dans la même.

« …Hehe, on est dans la même classe. »

« Ah, Kang Shin est dans cette classe. »

« Merde. »

« …Su Ye-Eun l’a suivi jusqu’ici. »

Nous avions ensuite commencé un barbecue tout en regardant les spectacles que les autres avaient préparés. Moi, bien entendu, j’avais continué à faire circuler le Circuit Peruta tout en réalisant que je n’étais pas fait pour la vie sur le campus. Vingt personnes s’agitant autour avec seulement deux grills, tout en regardant des danses d’amateurs me donnait envie de les faire danser à coups de pied au cul.

Après ça, les gens s’étaient dirigés vers les salles qui leurs étaient assignées pour boire. Les gens des autres classes débarquaient de temps en temps pour participer à des jeux à boire, mais j’en avais eu assez au bout de très exactement 17 minutes. Je ne comprenais pas leur besoin de jouer à des jeux pour boire de l’alcool. S’ils voulaient se noyer à l’éthanol aussi violemment, pourquoi ne pas boire directement au goulot ?!

Comme je m’y étais attendu, la vie sociale universitaire ne me correspondait pas. Bien qu’il y ait surement plus de choses que ça, j’avais la nette impression que ce que je ratais ne me manquerais de toute façon pas.

« La prochaine fois, je ne viendrais pas. »

« Pourquoi ?! Allons à une soirée avec juste notre classe. Ça sera marrant ! »

Une fille buvant à côté de moi s’était approchée. Soirée de classe ? J’avais jeté un œil aux 18 personnes autour de moi autres que Su Ye-Eun et moi-même. Il y avait deux chinois en échange. C’étaient tous les deux des hommes, et ils parlaient aux filles avec des intentions peu cachées. Su Ye-Eun avait ensuite crié avant de se cacher dans mon dos, attirant le regard de tout le monde.

Autre que nous, il y avait un étudiant et une étudiante qui se regardaient étrangement, comme s’ils venaient de se séparer, un groupe de mecs qui avaient prévu de changer de classe pour draguer les filles d’à côté et des filles qui étrangement aimaient beaucoup me donner toujours plus à boire. Me demandant si elles connaissaient mon identité et essayaient de me menacer, j’étais devenu nerveux. Aller à une autre soirée avec ces gens ? Je préfèrerais mourir.

Après avoir perdu quelques tours à des jeux à boire, Su Ye-Eun s’était collé à mon dos en fronçant des sourcils. Bien sûr, à cause de ça j’avais reçu les regards mauvais de quelques étudiants mâles. Même si elle couvrait tout le temps son visage avec sa capuche, il semblait que certains avaient remarqué à quel point elle était mignonne en-dessous.

« Hey, Shin. »

« Uh, oui… Ina ? »

Me souvenant à peine du nom de la fille qui m’avait interpellé, nous avions échangé quelques verres. Après que Su Ye-Eun ait commencé à devenir pompette, les jeux à boire avaient cessé, et tout le monde s’était assis en cercle avant de parler des choses intéressantes qui s’étaient passées durant le semestre, comme des rumeurs ou des histoires avec les célèbres Gardiens et Ailes de la Liberté.

Les membres jeunes et sexys des Gardiens et des Ailes de la Liberté étaient devenus célèbres grâce à leurs apparitions à la télé, sans vraiment prendre en compte leurs capacités. C’était une tentative du gouvernement pour familiariser les citoyens ordinaires avec les Eveillés. Je soupçonnais le gouvernement de ne pas tarder à réaliser une émission télé avec des Manieurs de Talents jeunes et talentueux chassant des monstres.

« Tu ne sors vraiment pas avec Su Ye-Eun ? »

La fille pointait Su Ye-Eun collée dans mon dos comme un paresseux, les bras ballants, en train de roupiller. Elle n’avait vraiment honte de rien.

« Oui. Nous sommes juste amis. »

« Mais Ye-Eun t’aime bien. »

« Elle n’a juste pas le courage de se faire d’autres amis que moi. »

« C’est définitivement plus profond que ça… »

La fille avait soupiré en regardant mon sac à dos vivant avec pitié. Cette fille, que je ne connaissais que sous le nom d’Ina, avait ensuite demandé.

« D-Donc… Tu n’as pas de petite-amie ? »

« Oooh ! »

« Elle fonce ! »

« Go, Go ! » (NdT : c’est un choix délibéré de laisser l’anglais ici, parce que personnellement je l’utiliserais à ce moment-là.)

Les autres filles autour de moi avaient commencé à s’exciter. Peika et Ruyue, qui étaient toutes les deux assises sur mes épaules, avaient commencés à faire des bruits de grognements. Pensant que cette soirée allait encore continuer pour un moment, je les avais rappelées. J’avais ensuite demandé. (NdT : rappelées pour désinvoquées.)

« Non. »

« Oooooh ! »

« Il a dit qu’il n’en avait pas ! »

Alors que les autres s’excitaient dans leur coin, j’avais soudainement senti quelque chose d’étrange. Quelque chose qui n’allait pas. J’avais mis mon nez au-dessus de mon verre, c’était un whisky parfaitement normal. Dans ce cas, d’où venait l’odeur étrange ? Ça sentait un peu comme du fer. J’étais vraiment familier avait celle-ci. C’était…

L’odeur du sang.

Je m’étais lentement levé. Les autres m’avaient regardé, mais je m’en fichais. Su Ye-Eun s’était aussi levée en frottant ses yeux ensommeillés.

« Hm, qu’est ce qui ne va pas ? Shin ? Je suis à la maison ? »

« Pourquoi serais-je chez toi ? Si tu es réveillée, va te rafraichir le visage. »

Comme elle ne voulait pas se séparer de moi, je l’avais portée sur mon dos vers la fenêtre la plus proche et l’avait ouverte pour qu’elle puisse prendre l’air. L’extérieur était silencieux et immobile. Non, le silence avait été brisé par l’odeur des réactions chimiques alors que des petits feux d’artifices s’élevaient dans les airs. Apparemment, c’était l’œuvre de certains étudiants d’autres classes. En tout cas, ça me confirmait qu’un monstre n’était pas apparu à l’extérieur. M’étais-je trompé ?

A ce moment, la porte s’était ouverte. Lorsque je m’étais retourné, il y avait quelqu’un à qui je ne m’attendais pas se tenant dans l’encadrure de la porte. C’était l’étudiante française et quelques étudiants mâles qui la suivaient.

« Huk, c’est Chloé. »

« C’est Chloé Blanc. » (NdT : oui, les auteurs asiatiques n’ont pas beaucoup d’imagination pour les noms de famille française.)

Les étudiants de ma classe qui avaient décidé d’étendre leur terrain de chasse à côté avaient subitement stoppé leur action en se rasseyant. La fille nommé Chloé Blanc était ensuite entrée dans la pièce avec un sourire.

« Les gens dans ma classe se sont déjà évanouis. Ça vous gêne si je me joins à vous ? »

Son Coréen était parfait. Bien sûr, personne n’avait osé refuser sa demande. Au même moment, Su Ye-Eun avait commencé à trembler et m’avait murmuré à l’oreille.

« Je, Je ne l’aime pas. »

« Que tu es grossière. On ne s’est jamais rencontré avant. En plus tu ne devrais pas dire ça en monopolisant un gars aussi sexy. »

Elle avait l’ouïe fine, cette Chloé. Su Ye-Eun était étonné et s’était encore plus collée à moi. Les autres gars avaient commencé à se plaindre et Blanc avait secoué l’épaule.

« Je suis Chloé Blanc. Quels sont vos noms ? »

Les gens dans la salle avaient commencé à se présenter. Après avoir attendu qu’ils aient fini, elle m’avait jeté un coup d’œil. Je lui avais répondu rapidement.

« Kang Shin. »

« Shin ! Quel nom classe. Il s’accorde bien avec ton beau visage. »

« Je peux dire la même chose à ton propos. »

« Un compliment vide de sens, mais je l’accepte volontiers. »

Les boissons avaient recommencées à couler à flots. Sa simple présence semblait avoir adouci l’atmosphère. Les gars qui avaient des vues sur Su Ye-Eun avaient changé de cible, me rendant ma soirée plus facile. Cependant, comme son regard était fixé sur moi, je ne me sentais pas à l’aise. Les autres filles avaient aussi l’air irritées.

« Elle a des tonnes d’autres mecs… Pourquoi ? »

« Arg, c’est chiant. »

Apparemment, les autres classes avaient eu vent de sa présence ici alors que plusieurs autres personnes entraient dans la salle. Comme il y avait une limite au  nombre de personnes pouvant se tenir dans la pièce, nous avions dû les refuser. Ils avaient proposé d’échanger des gens mais personne n’avait accepté. Moi, de mon côté, j’avais envie de prendre l’air. Je m’étais alors levé et Chloé m’avait soudainement arrêté.

« Où est-ce que tu vas, Shin ? Amène-moi avec toi. Je veux te parler un peu plus. »

Je m’étais rassis. Les regards des autres étudiants étaient devenus encore plus hostile. Qu’est-ce que cette étudiante française me voulait ? Alors que je me demandais ça, Su Ye-Eun tremblait de plus en plus. Après quelques verres de plus, je lui avais demandé directement.

« Chloé, qu’est-ce que tu veux ? »

Elle avait légèrement hésité, puis avait jeté un œil autour de la salle. Suivant son regard, j’avais vu que la plupart des étudiants étaient allongés sur le sol, les yeux hagards. Comme s’ils étaient des zombies. Comme si quelqu’un les avait mis dans cet état.

Elle avait alors répondu honnêtement.

« Je veux te tuer et prendre ton énergie vitale, Shin. »

Elle avait alors fermé les yeux et les avait rouverts. Des pupilles verticales étaient apparues, indiquant qu’elle n’était pas humaine.

Merde !’ Je savais qu’elle préparait quelque chose mais je n’avais pas pensé qu’elle serait un monstre ! Su Ye-Eun avait tiré sur mon T-shirt encore plus fort. Réalisant qu’en face d’elle se trouvait un monstre, elle avait activé son mode super-vibration. (NdT : très utile en soirée échangiste)

« Tu ne peux pas courir. Tu ne penses quand même pas que je buvais ici pour le plaisir ? J’ai déjà capturé tout le monde dans cette pièce. »

Avec ça, elle avait gracieusement levé sa main. Une des filles-zombie lui avait naturellement apporté un gobelet jusque dans sa main. Elle l’avait fait respectueusement, avec les deux mains.

« C’est trop tard pour toi, Shin. »

Elle avait souri avec charme. J’avais alors entendu le bruit du tissu qui se déchirait alors qu’une paire d’ailes noires était sortie de son dos. Elles avaient l’air d’ailes de chauve-souris. Elle avait alors ouvert sa bouche en libérant une lueur dorée de ses yeux.

« Je vais me présenter à nouveau. Mon nom n’est pas Chloé Blanc, bien que je vienne du pays que vous appelez France. Je suis la ‘Succube de Sang’, propriétaire du donjon apparu en France. » (NdT : et voilà, pour tous ceux qui se demandaient pourquoi j’avais appelé Su Ye-Eun la succube de patates, c’était uniquement pour ce moment-là. Je vous avais dit que c’était prémonitoire^^).

[Un Raid Évènementiel est apparu ! Raid de 20 personnes de Rang B, ‘Succube de Sang’. Comme vous vous trouvez dans la zone du raid, vous êtes forcé de participer.]

[Vous avez la priorité du Raid Évènementiel. A moins que vous ne souhaitiez révéler son existence, les autres Explorateurs de donjon ne seront prévenus qu’une heure plus tard !]

Je serrais les dents. Pour une raison inconnue, elle avait l’air incroyablement charmante. Succube. Un monstre qui était supposé apparaître dans les rêves des hommes pour se nourrir de leur énergie vitale. La succube en face de moi avait la capacité terrifiante de pouvoir charmer les hommes comme les femmes dans la réalité.

Bien qu’elle ne soit qu’un Rang B pour 20 personnes, sa capacité était sans conteste effrayante. J’étais prisonnier de son changement de statut. Avant qu’il ne soit trop tard, il fallait que j’utilise Cri de Guerre… !

« Kuk, je l’ai déjà utilisé… ! »

Je l’avais déjà utilisé dans ma bataille avec Dullahan dans la matinée. Non seulement ça, mais j’avais aussi utilisé Explosion de Sombre-Tonnerre,  Peau de Dragon et Irréductible ! Si je ne pouvais pas me débarrasser de cet effet de statut, j’allais vraiment mourir !

Il fallait que je m’échappe. C’était ma seule solution pour vivre ! J’avais essayé d’utiliser Retour, mais ça n’avait pas fonctionné. Mon instinct refusait de me laisser faire. Je ne voulais pas me séparer d’elle. Je ne voulais pas m’éloigner d’elle. Même si je savais que j’allais mourir ! Avec le même raisonnement, je ne pouvais pas laisser les autres Explorateurs savoir pour le raid. Retour, Invocation Élémentaire, Manifestation Divine et même aller dans le donjon, son charme était tellement puissant que je ne pouvais rien faire de cela.

Serrant les dents, j’avais posé cette question tant que je pouvais parler librement.

« Le Portail de France devrait avoir disparu ! »

« C’est vrai, mais je me demande pourquoi ? Lorsque je me suis réveillée, j’étais dans Paris. Hélas, une vieille nommée Michelle n’arrêtait pas de me pourchasser, donc je me suis mise à courir. J’ai finalement réussi à atteindre l’aéroport Charles De Gaulle et à me glisser dans un avion. Il s’est avéré qu’il se dirigeait vers Seoul. C’est en errant sans but que j’ai rencontré Chloé. Elle m’a transmis son savoir, son corps et même son existence. C’était une enfant si serviable. » (NdT : C’est le comble pour une succube que de se rendre à Charles DE GAULE ! (la faute est volontaire^^) )

Chances augmentées de voir apparaître un Raid Évènementiel lorsqu’un Donjon Évènementiel disparait. J’avais finalement compris ce que ça voulait dire.

Actuellement, le monde était  rempli de boss qui s’étaient échappés de leur donjon lorsque celui-ci avait disparu ! C’était juste leurs caractéristiques qui déterminaient s’ils pouvaient ou pas se cacher parmi la foule et apparaître plus tard.

« Je ne savais pas que tu étais un monstre ! »

« Qu’est-ce que tu entends par monstre, grossier personnage. Regarde-moi, ne suis-je pas magnifique ? Quelle partie de moi correspond à un monstre ? »

« La partie où tu tues des humains. Tu as déjà tué aujourd’hui, n’est-ce pas ? »

« Oh ? Mais les humains tuent d’autres humains aussi. Tu ne devrais pas m’appeler monstre à cause de ça. Quel homme sans manières. Mais tu n’as pas tout à fait tort. Je me suis effectivement déjà occupée de cinq pièces. Après tout, aujourd’hui sera mon dernier jour dans cette université. J’ai donc voulu consommer autant d’énergie vitale que possible. Pour tout te dire, tu es le plat de résistance de la soirée. »

Elle s’était alors levée, jetant son verre au loin, tout en se dirigeant vers moi. Ses longues pupilles brillaient d’un charme diabolique.

« Le mana pure et sans limite que tu as, il est trop tentant. Savais-tu que j’étais celle qui a prévu cette soirée ? »

Lorsque mes yeux avaient rencontré les siens, j’étais alors incapable de bouger. Sans le Cri de Guerre, j’étais sans défense contre les effets de statut. J’aurais dû le réaliser plus tôt, et ainsi me préparer en conséquence ! Je m’étais trop reposé sur les sorts des Maitres d’Etage, et c’était le résultat. J’avais honte de moi-même.

C’était à ce moment-là que je m’étais rendu compte que les tremblement de Su Ye-Eun avaient cessés. Elle se murmurait à elle-même.

« J’ai peur… mais… »

« Ne bouge pas. Je te mangerais aussi, après en avoir fini avec Shin. »

« S-Si je ne le fais pas… il va mourir… Shin va… mourir… »

Pour protéger Su Ye-Eun, j’avais frénétiquement essayé de penser à une solution. Comment pouvais-je sortir de cet envoutement ? Si je pouvais en sortir, juste pour un instant, je pourrais exploser cette femme en un rien de temps !

Mais hélas, une sorte de bruit blanc continuait à bourdonner dans ma tête. Une irrésistible attraction pour elle me happait les sens. Toute méthode à laquelle je pouvais penser pour me séparer d’elle, mon cerveau les refusait instantanément.

Oui, elle était tout pour moi. Me séparer d’elle n’avait que peu d’intérêt. Si elle le voulait, je pouvais lui donner ma vie, donc pourquoi résister ?

J’avais souri. La Succube de Sang avait elle-aussi sourie. Ses yeux s’étaient ouverts en grand, laissant voir une lueur dorée intense. J’avais l’impression de m’oublier dans son regard.

A ce moment, Su Ye-Eun s’était mise entre elle et moi et avait levé ses mains tremblantes. Elle avait même enlevé sa capuche, sans laquelle je ne l’avais jamais vu. Ses longs, magnifiques, sombres et intenses cheveux noirs flottaient dans son dos.

Puis l’œil gauche de la Succube de Sang avait été arrachée.

AlthanMaiel
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23 thoughts on “ICDS – Chapitre 82

  1. Merci pour le chap et :O cliffhanger a la fin, la succube de patate capable de battre un boss de raid de rang B ? whatttt tu peu pas nous laisser sur une tel fin :'( :'(

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