OG Chapitre 43
OG Chapitre 45

Et voilà le deuxième OG ! J’ai eu une journée chargée mais je tâcherai de faire les DNC asap !

Bonne lecture !

 

 

Chapitre 44

 

Érina était aussi belle et gentille qu’un ange.

Quelle bonne petite.

Tandis que l’enthousiasme me gagnait, elle me dit : « J’ai une condition, par contre. »

Je le savais, rares sont les jolies filles qui ont bon coeur.

« Ompf ! Oooompf ! »

Cette petite garce ! Comment osait-elle me soumettre une condition dans une telle situation ? Si elle était venue pour me sauver, qu’elle me sauve et puis merde ! Érina interpréta mon expression en riant.

« Tu vas accepter n’importe quelle condition, alors je dois abréger ? J’apprécie ta franchise. Tu devras me faire un orbe contenant autant de magie que possible, et elle devra avoir au minimum les mêmes performances que cette dague. Tu peux faire ça avec tes capacités de forgeron, pas vrai ? »

Un orbe ? Je n’en ai encore jamais créé. Ce n’est pas un objet magique ? Pourquoi me demander ça à moi, et pas à un magicien… ? Non, ce n’est pas le moment d’y penser.

Je hochai la tête.

Érina fit une moue satisfaite. « Bien. L’autre condition est que tu ne m’appelles plus jamais gamine. Je m’appelle Euphémina, alors appelle-moi juste Euphémina. C’est compris ? »

Avait-elle bu avant de venir ? Tout à l’heure c’était Érina, et à présent c’était Euphémina ? Avait-elle oublié son nom… ? Ou n’était-ce qu’un pseudonyme dès le départ ?

Quoiqu’il en fût, les conditions me convenaient. Je hochai à nouveau la tête et Éri- non, Euphémina, sortit une clef de sa poche et ouvrit la porte de ma cellule. Elle m’enleva ensuite mon bâillon.

« Puah ! »

Je me sentis enfin revivre. J’essuyai la salive autour de ma bouche et demandai à Euphémina de me délier.

« Que se passe-t-il ? Pourquoi es-tu venue ici me sauver ?

Elle lança une dague dans ma direction.

« On en discutera une fois qu’on se sera échappée ! » À peine eut-elle fini de parler qu’on entendit des douzaines de soldats descendre les escaliers, à mon grand désarroi.

« Hé gam-… Non, Euphémina, c’est quoi ça ? Tu n’as pas éliminé tous les soldats pour arriver ici ? »

« Les soldats sont très nombreux. J’en ai vaincu une centaine, mais il en reste encore beaucoup. Tu auras du mal à t’échapper.

« Pfff ! » Fis-je en me retenant de rire devant le ridicule de ses déclarations. Elle me fusilla du regard : « Qu’est-ce qui te fait rire ? »

« Je ris parce que tu as dit t’être occupée d’une centaine de soldats. Comment un forgeron pourrait aussi bien se battre ? Hein ? Tu devrais bluffer avec modération… »

Je ne suis pas forgeronne. »

« Hein ? »

La jeune femme me fit face et me fixa de ses grands yeux bleus aussi beaux que des saphirs. Bon, elle n’en était pas moins une môme, mais si elle se mettait à manger beaucoup de riz et que ses seins grossissaient, elle pourrait me plaire.

Euphémina se couvrit la poitrine et me demanda en fronçant les sourcils : « Qu’est-ce que tu regardes ?! »

« Les petits seins ne m’intéressent pas, ne t’inquiète pas. Que veux-tu dire par ‘je ne suis pas forgeronne’ ? »

« Je hais vraiment les gens comme toi. » Elle avait beau grommeler, elle m’expliqua quand même : « J’ai une classe spéciale, nommée Réplicatrice. J’ai pu prétendre être une forgeronne en copiant les techniques de Khan. Tu es comme moi, non ? Tu n’es pas un forgeron ordinaire. »

Réplicatrice ? C’est la première fois que j’entends parler de cette classe. Peut-être que…

« C’est une classe rare ? »

La demoiselle poussa un cri d’indignation : « Ce n’est pas une classe rare ! C’est une classe épique ! »

« Heok !”

Une des trois classes épiques de Satisfy appartenait à cette gamine ? Elle n’avait aucune raison de bluffer dans cette situation, alors si c’était vrai…

« N’as-tu pas consciencieusement camouflé ton identité ? Pourquoi t’emmerdes-tu à tout me raconter ? Et pourquoi dans cette situation ? »

« Je te le dis parce qu’on est justement dans cette situation. Et de toute façon, tu as également une classe secrète, non ? Je sais tout, alors par besoin de prétendre être un forgeron ordinaire. Bats-toi de toutes tes forces, ou tu mourras ici. »

« C’était ce que j’avais l’intention de faire ! » Dis-je en opinant du chef avec une expression convaincue. Je me saisis de la dague.

 

[Vous vous êtes équipé de la Dague Idéale grâce aux caractéristiques de votre classe.]
[C’est un objet que vous avez créé, aussi en avez-vous une compréhension totale.]
[Si vous ne remplissez pas les critères, une pénalité sera appliquée même si vous avec une compréhension de 100% de l’objet que vous avez créé.]
[La puissance d’attaque de la Dague Idéale a diminué de 20%. Seule la moitié des effets de ses options seront appliqués.]

[Dague Idéale]
[Rang : Unique.]
[Durabilité : 168/168.  Puissance d’attaque : 242-264.  +11% de vitesse d’attaque.]
[ * Vous avez une rare chance de tuer instantanément la cible.]
[ * +20 Agilité]
[ * Le sort ‘Coup de vent’ est généré.]
[ * Le sort ‘Mouvements rapides’ est généré.]
[Une dague produite par un artisan de grand talent et avec du potentiel, mais qui manque d’expérience et de renommée. Le forgeron renommé Khan a participé à sa production.]
[Les matériaux et la méthode avec lesquelles elle a été faite n’ont rien de remarquable, mais la technique de l’artisan et la coopération du forgeron Khan ont donné naissance à une dague idéale.]
[Conditions d’utilisation : niveau 180 ou plus, plus de 450 points d’agilité, maîtrise avancés de la dague.]

 

Bordel, il était vraiment déplorable que je me tape encore des pénalités même avec un objet de ma production.

Mais les pénalités sur un objet unique ne sont que de 20% ? C’est plutôt cool.

Euphémina fut stupéfaite de me voir m’équiper de la dague.

« Ta vraie classe est un genre d’assassin ? Il faut avoir 450 points d’agilité pour s’en équiper, ainsi que maîtrise avancée de la dague… Mais c’est bizarre non ? Comment peux-tu avoir les techniques de production de forgerons ? »

J’avais remarqué, lorsqu’elle m’a parlé de l’orbe, qu’elle avait dû lire les informations de la dague mais malgré tout, elle ne s’est pas montrée avide et me l’a rendue. En y réfléchissant, elle était vraiment quelqu’un de bien.

À sa place, je ne l’aurais pas rendue… Elle est stupide, c’est vraiment une gamine qui ignore encore tout du monde. Non, elle veut que je lui fasse un orbe aussi bon que cette dague ? Attends… Va-t-elle payer pour le coût des matériaux pour son orbe ? E-elle ne s’attend quand même pas à ce que je la lui fasse à l’oeil ? Q-quelle sorcière…

Non, il était encore trop tôt pour se prononcer. J’avais encore le temps d’en discuter avec Euphémina.

J’utilisai le sort de la dague vers les soldats accourant vers nous. « Coup de vent. » Un vent acéré sortit de l’arme et fit saigner les péons.

Euphémina confirma que les dix soldats étaient bien grièvement blessés et siffla : « C’est incroyable qu’un sort attaché à un objet ait une telle puissance destructrice. »

De base, sa puissance destructrice était toutes autres. Si les conditions d’utilisation avaient été remplies, sa force aurait été doublée.

Quel dommage que seule la moitié des effets soient appliqués.

Je me lamentai encore avant de m’adresser à la jeune femme : « Hé Euphémina, je dois aller sauver quelqu’un. »

« Hein ? Quelqu’un ? Ah, tu parles de Khan ? Je l’ai déjà sauvé avant d’arriver ici… »

« Khan a également été capturé ? Je suis heureux qu’il soit sain et sauf, mais je ne parle pas de lui. Je parle de Huroi. »

« … « C’est qui ça ? »

Je lui expliquai brièvement la situation, et elle grimaça d’agacement. « Je ne connais pas ce nom. »

…”

Je pouvais clairement voir d’après son expression qu’elle avait l’impression d’être dans la merde. Bah, peu m’importait ses sentiments. Je n’avais qu’une heure et cinquante minutes pour sauver Huroi !

Je passerai un savon à ce bâtard une fois que je l’aurais sauvé.

Il était le responsable de tout ce merdier et moi, j’étais furieux.

Wahhhhh !” (NdT Petit jeu : je suis un personnage nintendo en salopette bleu nuit et à la veste et casquette violette…)

Une trentaine de soldats nous foncèrent dessus à l’unisson. J’étais nerveux, mais Euphémina elle ne montra pas le moindre signe d’agitation. Elle tendit la main d’un air impassible : « Lance de destruction ! »

Pachichik !

Une étincelle rouge sombre bondit de la pointe du doigt de la demoiselle. Une lance en naquit et elle frappa les soldats.

Bam bam bam ! Kwang !

La lance transperça les soldats et explosa, transformant la trentaine de péons en lueur grise. Elle l’avait lancé doucement, mais c’était un sort d’une puissance incroyable. Peut-être qu’elle était aussi puissante que cette sorcière de Yura en fait ? Comment avait-elle pu lancer ce sortilège si facilement ?

« Hic ! » Je hoquetai de surprise.

Qu’est-ce que j’ai dit tout à l’heure ? Trop de choses non ? Je l’ai fâchée ?

« Quoi ? Tu n’es pas censé aller sauver Huroi ? »

« … O-ou… i… » Je faillis lui répondre familièrement, mais tout à coup l’idée de m’adresser impoliment à elle me parut maladroite.

Je ne dois plus jamais l’appeler gamin. Je dois lui faire son orbe. Elle m’a supporté jusque là, je ne dois pas l’offenser davantage. 

C’est ce que je décidai en m’enfonçant plus profondément encore dans les geôles.

Wazouille
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15 thoughts on “OG Chapitre 44

  1. Merci pour ce chapitre 

    Julien Lepers:Je suis, je suis, je suis…
    Higanbana : Walugi.
    Julien Lepers : Et c’est gagné. (en articulant)

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