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Salut tout le monde !

Désolé de vous avoir inquiété hier aprem ^^ Rassurez-vous, ça va. En fait, je bouquinais sur le trajet en allant faire des courses et un type a grillé un stop… Moralité, même si vous avez une bonne vision périphérique, faites très attention si vous lisez/regardez votre portable en marchant :p

Voici donc votre TDG régulier ! Bonne lecture !

 

 

Chapitre 273 – Empoisonnée

 

Hall de Culture

Nie Li et Lu Piao dirent au revoir à Gu Bei, se baladèrent à travers l’Institut Esprit Céleste et arrivèrent au Hall de Culture.

C’était l’endroit où les missions étaient attribuées aux étudiants et où, une fois celles-ci accomplies, ils revenaient pour recevoir leurs pierres spirituelles, leurs joyaux et autres récompenses diverses.

Leur argent de poche mensuel ne leur permettrait jamais d’avoir assez de pierres, aussi les deux jeunes hommes furent forcés de trouver d’autres façons d’en obtenir.

Le Domaine des Ruines Draconiques était un endroit extrêmement cruel où d’innombrables experts concourraient pour des ressources limitées. Il était difficile d’augmenter sa culture sans pierre spirituelle, indépendamment du niveau de culture d’un individu… Une des meilleures façons d’en obtenir était de rejoindre une faction : une fois qu’on prêtait allégeance à une d’entre elles, celle-ci fournissait à ses subalternes de grandes quantités de pierres. Cela étant, ce n’était pas une option pour nos deux amis.

Outre cette possibilité, une autre bonne méthode consistait à en gagner au travers des missions du Hall de Culture. Ce dernier était d’ailleurs rempli d’étudiants de toutes les branches de l’Institut, et de nombreux murs étaient couverts d’offres d’emploi.

Le jeune prodige vérifia rapidement quelles étaient les missions disponibles : nombre d’entre elles demandaient de chasser toutes sortes de bêtes démons pour en tirer des esprits démons. Ces derniers devaient au moins avoir une vitesse de croissance extraordinaires pour être échangeables contre des pierres spirituelles, et par conséquent ces missions étaient assez difficiles à accomplir. Il y avait aussi demandant de forger des armes, d’aller chercher des matériaux, etc… Cependant, aucune ne pouvait être considérée comme facile.

Le benêt balaya les affiches du regard et soupira en n’en trouvant aucune de son niveau. « On dirait que c’est sacrément difficile d’obtenir des pierres spirituelles. »

« C’est sûr. La Secte des Plumes Divines ne contrôle qu’un nombre limité de Lacs Divins, (NdT : Je vais conserver « lacs » plutôt qu’ ‘étangs’ parce que le mot chinois peut signifier lac également, parfois) et chaque lac produit plusieurs dizaines de milliers de pierres spirituelles pour ses disciples internes. Du coup, une fois qu’ils ont prélevé leur part, il ne nous en reste plus beaucoup » expliqua son camarade.

« C’est vraiment difficile d’obtenir de ces cailloux ! Que fait-on à présent, du coup ? » demanda Lu Piao.

Nie Li montra une affichette accrochée au mur du doigt et lui dit : « On peut essayer de faire cette mission-là ! »

« Quelle mission ? » demanda le benêt en regardant l’annonce qu’il pointait du doigt.

« La jeune demoiselle du Clan Gu, Gu Lan, a rencontré un problème dans sa culture qui l’oblige à rester alitée. Si quelqu’un ayant de grandes connaissance en médecine peut soigner son affliction, il sera récompensé d’un millier de pierres spirituelles » marmonna-t’il en lisant à voix haute. « Un millier de pierre… Le Clan Gu doit vraiment être riche. Gu Bei semble en faire partie, d’ailleurs… Mais Nie Li, tu prends cette mission pour guérir la fille ou pour la draguer ? Le texte dit qu’ils ont déjà fait appel à des docteurs célèbres, mais sans succès ! »

Le génie roula des yeux en le regardant. « Bien sûr que je vais la guérir ! Sauver la vie d’une personne est mieux que de construire une pagode de sept étages ! (NdT proverbe signifiant qu’on gagne davantage de respect en sauvant une vie qu’en construisant de gros bâtiments pour démontrer son pouvoir et sa richesse.) Tu comprends ? »

Il avait confiance en sa Technique Daoyin.

« Si tu peux vraiment la soigner et gagner autant de cailloux en même temps, alors ça n’est pas une mauvaise idée » dit le nigaud en se frottant le menton de la main droite. Il poursuivit : « Ce Gu Bei a l’air d’être un mec très sympa, il nous a même proposé de nous payer un restau ! »

Le petit prodige avait entendu parler de Gu Lan dans sa vie passée. Elle était la grande sœur de Papi Bei et une femme mystérieuse ; la rumeur disait qu’elle avait eu un accident de culture dans sa jeunesse et s’était retrouvée paralysée sous la taille, la laissant en chaise roulante. Elle ne pouvait plus cultiver à cause de son handicap, mais parvint cependant à vivre deux cent ans. La rumeur disait également qu’elle était celle qui avait permis à Gu Bei d’atteindre le pinacle du maniement de l’épée.

Le jeune homme avait, dans sa vie passée, entendu de nombreuses légendes quant à cette femme dans les Ruines Draconiques. Aujourd’hui, le hasard avait fait qu’il était tombé sur cette annonce, aussi ce n’était probablement pas un piège. Du coup, il n’y avait pas de mal à essayer de la sauver.

Lu Piao montra plusieurs autres annonces sur un autre mur du doigt et dit : « Nie Li, si tu as une telle confiance dans tes techniques médicales, alors regarde ça. Il y a quelques centaines d’autres affiches de gens dans la même situation. Si tu arrives à tous les guérir, ça ne voudrait pas dire qu’on aurait alors au moins plusieurs dizaines de milliers de pierres ? »

Son ami sourit amèrement et dit : « Tu veux me tuer à la tâche ? En plus, la situation politique au sein de la Secte est très complexe et nous devons être prudents à chaque décision que nous prenons ! Si Papi Bei n’avait pas l’air aussi honnête, je ne prendrais pas le risque de montrer mes capacités et d’attirer une attention non désirée. »

« On en parlera après que tu ais guéri la jeune demoiselle du Clan Gu alors » dit le benêt en souriant.

Ainsi, les deux gens se rendirent à l’adresse indiquée sur l’annonce.

Nie Li se remémora avec attention toutes les informations quant à la Secte des Plumes Divines qu’il avait obtenues dans sa vie passée. Il y avait trois factions majeures au sein de la secte : la Famille Sceau du Dragon, le Clan Gu et la Famille des Flammes Cendrées, à qui le Clan Jin de Jin Yan appartenait. Le Clan Yan de Yan Hao était loin d’être assez puissant pour être comparé aux trois groupes majeurs.

L’adolescent avait l’intention de soigner Gu Lan car, en plus de la récompense d’un millier de pierres spirituelles, la guérison de l’importante jeune maîtresse du clan Gu leur permettrait d’établir une relation cordiale avec ce clan, ou du moins avec Gu Bei. Dans tous les cas, c’était bon pour leur avenir.

Ils arrivèrent à l’adresse indiquée et tombèrent sur une grande cour dans le quartier Sud de l’Institut.

C’était là que Papi Bei et Gu Lan résidaient, mais ce n’était qu’une des nombreuses propriétés de leur clan. Le grand portail était verrouillé et ils durent, du coup, passer par la petite porte latérale1)Il y a, dans l’architecture traditionnelle chinoise, toujours deux entrées : un gros portail et une petite porte à côté. Deux serviteurs y montaient la garde.

« Que voulez-vous ? » demanda l’un d’entre eux.

« Eh bien, nous avons vu l’offre d’emploi au Hall de Culture et sommes venus ici tenter de guérir la jeune maîtresse » dit le jeune homme.

Le garde le balaya du regard, puis fit un geste de la main et dit : « Il vaut mieux que vous partiez d’ici rapidement. »

« Se peut-il que la jeune maîtresse ait déjà était guérie de son mal ? » demanda le petit génie avec curiosité.

« La jeune maîtresse a déjà été examinée par bien des docteurs extrêmement compétents, mais même eux ne purent rien pour elle. Tu crois vraiment pouvoir la guérir ? Dépêche-toi de filer ! » Plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de docteurs étaient déjà venus l’ausculter, sans résultat. Quel âge avait ce gamin ? Comment pourrait-il avoir des connaissances solides en médecine ?

Nie Li fronça les sourcils. « Votre jeune maîtresse a besoin d’assistance médicale. Comment pourriez-vous savoir si je suis capable ou non de m’occuper d’elle si vous ne me laissez même pas voir de quoi il retourne ? Pourrez-vous assumer la responsabilité d’avoir empêché son rétablissement ? »

Le serviteur ne s’attendait pas à ce qu’il soit autoritaire, aussi hésita-t’il un moment, ne sachant plus s’il devait le faire entrer ou non.

Tout d’un cas, quelqu’un arriva de la résidence. C’était Gu Bei.

« Que se passe-t-il ? » demanda-t’il d’un ton solennel. Il leva la tête, vit les deux compères et resta stupéfait un instant. « Que faites-vous là, les gars ? Vous me cherchiez ? »

Lu Piao gloussa et répondit : « On est pas là pour toi, on a entendu que Mademoiselle Gu Lan du Clan Gu était malade, alors on est venus voir si on pouvait la guérir. »

Les sourcils de Papi Bei tressaillirent tandis qu’il observa ses deux amis d’un air abasourdi ; il demanda : « Vous vous y connaissez en médecine ? »

Le jeune prodige hocha la tête : « Plus ou moins. »

Le jeune maître du clan resta silencieux un instant et bien qu’il ait l’air un peu sceptique, il hocha la tête et dit : « Alors entrez. »

Guidés par ce dernier, les deux jeunes gens du Petit Monde entrèrent dans une cour extrêmement grande, qui s’ouvrait sur un énorme jardin parsemé de pavillons. Il y avait même un petit pont sous lequel coulait de l’eau ! On aurait dit une vision du paradis… Même l’air avait une divine odeur de fleurs.

« Ma sœur et moi sommes des descendants directs du clan. Elle était autrefois considérée comme la plus remarquable des membres de la jeune génération ! Cependant, elle rencontra un problème pendant sa culture qui paralysa tout le bas de son corps. Personne ne sait comment ou pourquoi c’est arrivé. » Le regard de Gu Bei fut traversé par une lueur glaciale, une fois qu’il eut terminé de parler.

Le génie comprit ce qu’il voulait dire : Gu Lan avait probablement été victime des conflits internes du clan.

Le benêt réfléchit en son for intérieur. Alors Papi Bei et sa sœur n’étaient que deux des nombreux descendants directs du Clan Gu… Ce devait vraiment être une grande faction.

Les deux amis suivirent leur camarade le long d’un petit chemin et arrivèrent dans une petite cour. À l’intérieur résidait une jeune femme vêtue de blanc, calmement assise sur une chaise. Ses pupilles claires étaient aussi limpides que l’eau d’automne, deux gemmes enchâssées dans son beau visage délicat. Elle fixait silencieusement une fleur violette sur un talus artificiel d’un air calme et serein. Ses lèvres étaient aussi pâles que de l’eau et on apercevait sous ses vêtements une peau blanche comme neige. Des teintes cendrées couvraient ça et là son visage, qui donnait l’impression d’être une fleur prête à se faner à tout moment.

« La beauté d’une jeune femme disparaît du jour au lendemain, les fleurs se fanent et les gens meurent sans savoir pourquoi… » (NdT j’ai traduit le poème de mon mieux ._.) murmura la jeune femme avec une pointe de tristesse entre les sourcils.

« Grande-sœur. » Les yeux de Papi Bei s’embuèrent ; son cœur se déchirait en voyant sa sœur jadis optimiste être réduite à cet état…

« Gu Bei, tu es de retour ? » Elle sourit légèrement et son regard tomba ensuite sur les deux adolescents derrière lui. Elle demanda : « Ces personnes sont… ? »

« Ils sont tous deux mes amis. » Le jeune maître n’osa pas dire à sa sœur que Nie Li était là pour l’ausculter, car à chaque fois qu’un médecin venait la voir, elle le renvoyait en souriant.

« Oh. » Elle sourit calmement et hocha la tête vers les deux arrivants.

Lu Piao ne put s’empêcher de se demander de quoi cette belle femme pouvait souffrir. C’était une cruelle blague des cieux que de laisser une beauté dans la fleur de l’âge en fauteuil roulant.

Le prodige de Bourg-Triomphe fixait Gu Lan d’un air pensif.

Celle-ci remarqua son regard soutenu et fronça les sourcils, mais puisqu’il était l’ami de son petit-frère, elle ne dit rien.

« T’as trouvé quelque chose, Nie Li ? » demanda le nigaud à voix basse.

« Elle n’est pas malade et elle n’a pas non plus eu de problème dans sa culture. Elle a été empoisonnée » répondit-il. Sa voix était juste assez forte pour que le frère comme la sœur l’entendent.

Papi Bei s’agita immédiatement et regarda le jeune homme en lui demandant : « Empoisonnée ? Tu dis que ma sœur a été empoisonnée ? »

Nie Lie hocha la tête : « C’est exact. »

Le jeune maître en fut perplexe : « Mais c’est impossible ! De nombreux médecins ont ausculté ma sœur auparavant alors si c’est vrai, pourquoi n’ont-ils rien remarqué ? »

La jeune femme, assise à côté de lui, ne put s’empêcher de fixer l’adolescent. Il semblait plus jeune que Gu Bei mais était médecin ? Elle l’aurait remarqué si elle avait été empoisonnée, alors pourquoi n’a-t-elle pas pu le sentir ?

 

Wazouille
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1 Il y a, dans l’architecture traditionnelle chinoise, toujours deux entrées : un gros portail et une petite porte à côté

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19 thoughts on “TDG Chapitre 273

  1. Merci pour le chapitre.
    PS:Toujours regarder des deux côté (ou plus) avant de traverser !

  2. waza eu sa vision cinetique entrainé par les comparaisons entre les chaps anglais et fraancais et la traduction simultané empoisonné!!!!! merci pour le chap applique les conseills de nie li 2 fois par jour et ca devrait aller mieux

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