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Et un grand merci à Yannick pour ses mots de soutien 🙂

Ce chapitre, il est pour toi.

 

Chapitre 26

L’alcoolique incompris

 

Le patriarche Destinée se rendit en méditation recluse, enfermé dans une salle spécialement conçue pour une méditation idéale, permettant au cultivateur de ne pas être dérangé par le monde extérieur. Même s’il souhaitait étendre ses sens spirituels, il ne pourrait pas aller plus loin que les quatre murs entre lesquels il se trouvait.

Il avait au moins besoin de ça afin d’apaiser son cœur, de mettre ses sentiments à plat et enfin décider la façon dont il devait se positionner par rapport à ce nouveau disciple au Dao légendaire.

Un siècle auparavant, il avait déjà été témoin de la création d’un Dao légendaire et alors qu’il n’était qu’un patriarche peu expérimenté, il avait décidé de prendre ce disciple sous son aile, de lui permettre de cultiver, de lui apprendre qu’il fallait toujours suivre ses principes.

Et ce disciple avait fini par trahir la secte, le patriarche, et la confiance de tout le monde. Pourquoi ? Parce que mes principes me poussent à devenir le plus puissant et il n’y a qu’un seul moyen en ce monde qui puisse me permettre de suivre cet idéal. Voilà les mots qui résonnaient encore dans la tête du patriarche, plus de cent ans plus tard.

Bien sûr, son Dao était exceptionnel. Bai Liuxiang avait créé le Dao de la plénitude céleste spirituelle. Ce nom promettait un avenir sans précédent, la poursuite d’une toute-puissance qui allait faire honneur à la secte et la reconnaissance du monde entier. Malheureusement, ce même Dao poursuivait une puissance qui ne faisait pas partie de ce monde et afin de le suivre jusqu’à son paroxysme, Bai Liuxiang avait choisi de trahir son monde, mortels et cultivateurs réunis.

« Aujourd’hui, je suis face à un nouveau Dao légendaire. Pouvoir être témoin de la création de deux Daos légendaires au cours d’une même vie est extraordinaire… Je ne pense pas en voir un troisième un jour. Bai Liuxiang reviendra un jour. »

Durant les vingt années qui avaient suivi la trahison et le départ de Bai Liuxiang, le patriarche Destinée avait tenté à de nombreuses reprises, par dépit, puis par espoir et enfin même par désespoir, de chercher à savoir quel allait être le destin du monde, celui de ce Dao légendaire et de ce disciple ainsi que le sien et celui de sa secte. Et la réponse avait toujours été la même, quelle que fût la méthode utilisée : un Dao légendaire s’opposera au Dao légendaire.

« Je m’étais promis de ne plus jamais intervenir dans la cultivation d’un disciple. Je ne peux, encore aujourd’hui, pas être certain que mes enseignements n’étaient pas à la base de ses actes et de son mode de pensée. »

Le patriarche avait réellement prêté serment devant les cieux. Il ne s’immiscerait plus jamais dans le parcours d’un disciple. Après tout, la chance de voir apparaître le Dao légendaire qui devait vaincre celui de Bai Liuxiang était à peu près aussi élevée que celle de trouver un bœuf en train de se noyer au milieu d’un océan.

Mais voilà. Alors qu’il désirait simplement enrôler un disciple possédant un corps un peu particulier, il était tombé sur le bœuf en question et avait déjà orienté ses choix sans trop y réfléchir. Il l’avait forcé à créer son Dao. Il l’avait forcé à accepter une mission.

« Cette mission… J’ai entendu les rumeurs, moi aussi. Ces disciples lui en veulent parce qu’il est la cause de ce que j’ai fait. Je les ai forcés à accepter une mission… Ils ont évidemment choisi la même que lui dans le seul but de le retrouver pour lui donner une leçon. Hmm… J’espère que mon choix ne sera pas stupide. Les combattre lui ouvrira peut-être les yeux sur la nécessité de cultiver. Après tout, ce ne sont tous que des disciples du 1er et du 2ème niveau de la maîtrise du qi, ils n’iront pas jusqu’à vouloir le tuer. Une fois le 3ème niveau atteint, leurs griefs devraient disparaitre petit à petit. »

Concernant le fait d’avoir volontairement fermé les yeux sur ce qu’il s’était passé dans le Hall des missions, le patriarche hocha la tête. Même si Shi Kun devait échouer cette mission, il en reprendrait une autre ; et le fait de se faire donner une bonne leçon par d’autres disciples lui permettrait peut-être enfin de comprendre qu’il ne pouvait pas conserver sa mentalité actuelle. Cultiver était une nécessité pour un cultivateur. Il s’agissait par obligation de l’un de ses buts principaux dans la vie et c’était encore plus vrai pour Shi Kun qui devait représenter la secte par son Dao.

« Ai-je fait le bon choix ? Je me suis mêlé de sa cultivation, chose que j’avais juré de ne plus jamais faire, tout ça parce qu’il a créé ce Dao légendaire. Au-delà de l’honneur de la secte, il faut qu’il se prépare pour l’affrontement final. Je suis persuadé que la prophétie du destin parlait de lui. Il ne peut pas y en avoir de troisième en si peu de temps. »

Persuadé qu’il ne verrait jamais d’autre Dao légendaire de son vivant, il ne pouvait que parier sur celui de Shi Kun. Mais faisait-il bien de revenir sur sa décision de ne plus jamais se mêler de la cultivation d’un disciple ? Ne risquait-il pas, s’il s’impliquait trop à nouveau, de refaire les mêmes erreurs et de pousser Shi Kun sur un chemin qu’il ne devrait pas emprunter ?

Le patriarche soupira. Il avait trois jours pour trouver une réponse à cette question.

De retour chez Shi Kun, on pouvait l’observer admirant les nuages, allongé dans l’herbe. Il soupirait, lui aussi. Sa vie de rêve n’avait duré que deux semaines et déjà, c’en était fini. Il avait beau tourner et retourner le problème dans sa tête, il était réellement coincé.

« Je ne pourrai jamais échapper au patriarche. Il a décidé que je devais participer à cette mission… Mais je vais me faire tuer, c’est sûr ! » Shi Kun avait décidé de cultiver, juste ce qu’il fallait pour finalement vivre une belle vie au pic de la maîtrise du qi puisqu’il ne pouvait pas le faire au 1er niveau. Mais il fut rapidement obligé de redescendre sur terre. Suivre son Dao ne lui permettait pas de cultiver, et l’alcool qui l’avait propulsé jusque là où il était ne fonctionnait plus non plus.

« C’est fou ! Je veux cultiver, et je ne peux pas ! Les cieux se moquent-ils de moi ? »

Il invoqua la Paresse, qui lui fit l’honneur de sa présence.

« Oh, Shi Kun. Après les étoiles, nous allons admirer les nuages ? Ha ha ! Encore une excellente idée ! » La tortue s’allongea de côté, un sourire béat sur le visage.

« Dis. Tu es puissant, n’est-ce pas ? » Shi Kun n’hésita pas et entra dans le vif du sujet.

« Hm ? Bien sûr. J’ai envoyé la volonté des cieux se faire voir, tu ne te souviens pas ? Tu crois que ce n’est pas être puissant, ça ? » Fière d’elle, la Paresse bomba le torse – enfin, la carapace.

« Alors tu sais des choses, Paresse. »

« Oui ? Naturellement. » La Paresse ne comprenait pas vraiment où Shi Kun voulait en venir. Mais il avait l’air si morose, et elle avait tellement la flemme de discuter qu’elle se contenta de le regarder en attendant la suite.

« Je possède un corps spécial. Le patriarche l’a confirmé, et je suppose qu’il sait ce qu’il dit. Je ne peux pas cultiver en suivant mon Dao, je l’ai compris moi-même. Mais je pensais pouvoir le faire en buvant de l’alcool. Or… » Shi Kun haussa les épaules sans terminer sa phrase. Il avait l’air si concerné que la Paresse soupira et s’avoua vaincue.

« Pff.. Ok, ok. L’alcool ne fonctionne plus, c’est ça ? Je ne connais pas du tout ce genre de dantian qui pourrait cultiver en absorbant de l’alcool, je te l’avoue tout de suite. Alors ma connaissance s’arrête là. »

Shi Kun baissa la tête, une lueur triste dans le regard.

« Alors tu ne sais pas… Je ne vais pas pouvoir cultiver et je vais sans doute mourir face à une horde de disciples qui m’en veulent pour une raison que j’ignore… »

« …Je n’avais pas fini de parler. » La Paresse secoua la tête, désemparée par la facilité avec laquelle Shi Kun parlait de sa propre mort potentielle. « Si l’alcool ne fonctionne plus, pourquoi ne pas essayer avec de l’alcool spirituel ? Après tou… »

« De l’alcool spirituel ?! » Shi Kun bondit en entendant ce que la tortue venait de proposer. Enfin… Dans sa tête, il avait bondi et à plusieurs reprises même. Mais en réalité, il n’avait pas du tout envie de consacrer la moindre once de force à ça et se contenta de lever les sourcils, le regard curieux. « Mais ça n’exist… »

« Hah ! Ça t’apprendra à me couper la parole quand je parle ! Ça fait du bien ? J’ai presque envie de ne rien te dire sur l’alcool spirituel, tiens. » La Paresse ne lui laissa pas finir sa phrase et cria avant de se retourner pour faire mine de bouder en observant la course des nuages dans le ciel.

« Eh ? » Shi Kun ne comprit pas sa réaction. N’était-ce pas un puissant démon ? Pourquoi agissait-elle comme un enfant ?

De son côté, la Paresse ricanait tout bas.

« Hé hé hé. Avec un peu de chance, il me laisse tranquille pour un moment et je peux me prélasser là à regarder le ciel. »

Mais c’était sans compter sur la situation désespérée de Shi Kun.

« L’alcool spirituel ? Tu en sais quelque chose ? »

Aucune réponse.

« Tu en as déjà bu ? Je pensais que ça n’existait pas. »

Niveau de réaction : zéro.

« Hmm… Après tout, tu n’es qu’un démon. » Shi Kun haussa les épaules. « C’est vrai. Comment pourrais-tu y connaître quoi que ce soit sur l’alcool spirituel… Ce n’est pas comme si… »

Une fois de plus, la tortue lui coupa la parole. Mais cette fois, elle s’était retournée brusquement, irritée, avec un petit sourire blasé au coin des lèvres.

« Et que sais-tu de moi ? Que sais-tu de l’endroit d’où je viens ? Oh, et puis tu sais quoi ? Peu importe. Je m’en fiche, tu peux bien penser ce que tu veux. Argumenter… Oui, c’est bien trop de travail. » Visiblement, c’était un sujet qui lui tenait à cœur et Shi Kun avait mis le doigt dessus sans le vouloir. Malgré tout, le caractère naturel de la Paresse avait rapidement repris le dessus.

Mais elle finit rapidement par reprendre la parole.

« Si je te dis que l’alcool spirituel peut potentiellement résoudre ton problème, c’est que c’est peut-être le cas ! Pourquoi ne peux-tu pas simplement dire merci et me demander comment distiller un tel alcool ? Aaaah… Je ne comprendrai jamais les gens comme toi. Et puis, je n’ai pas envie de les comprendre, de toute façon… » La Paresse leva une patte comme pour balancer le problème par-dessus son épaule et pointa à nouveau son nez vers le ciel. « Hm hm, c’est vrai qu’on est terriblement bien, ici. À force de venir sur ce plan de cultivateurs, je vais finir par développer des goûts de luxe, ha ha. »

« Eh… Eh ?! Mais oui… Ça vaut sûrement le coup d’essayer, mais… nous n’avons que moins de trois jours. Tu veux distiller un alcool en trois jours ? N’est-ce pas un peu présomptueux ?  Tout le monde sait que les fruits mettent des semaines à fermenter lorsque… »

« Hah ! C’est bien plus qu’il n’en faut ! Tu vas faire ce que je te dis et ton alcool spirituel sera prêt dans moins de trois jours ! » La tortue était désormais plus fière que revancharde. Après tout, elle venait de trouver une nouvelle excuse pour rester un peu plus longtemps aux côtés de Shi Kun sur ce plan qu’elle commençait à vraiment apprécier.

« Mais d’abord… Je vais faire une sieste. Invoque-moi dans quelques heures. »

« Qu… Quoi ? Mais… N’ai-je pas besoin d’ingrédients, de matériel ? Je dois m’en procurer, n’est-ce pas ? » Shi Kun était un peu perplexe.

« Hm ? Oh… Trouve un alambic. N’importe lequel, même un tout à fait banal. Je m’occuperai du reste. »

La Paresse disparut alors, laissant Shi Kun seul avec ses instructions.

« Un alambic ? Mais où pourrai-je me trouver ça ? » Shi Kun réfléchit à la question quelques temps avant de prendre la direction de la ville. Il lui fallut moins de temps qu’il ne faut pour brûler à un bâton d’encens ; Shi Kun, qui connaissait relativement bien la rue, n’eut aucun mal à trouver un magasin de spiritueux et d’alcools en tout genre. Lorsqu’il entra, la clochette de la porte tinta au-dessus de sa tête. Aussitôt, un homme leva la tête du livre qu’il lisait derrière son comptoir et lui accorda un regard légèrement surpris.

« Oh, bonjour, cher client. Tiens donc, un cultivateur ? Venez-vous donc acheter de l’alcool pour votre secte ? Vous êtes au bon endroit ! Que désirez-vous ? Avez-vous une idée du genre de… »

« Eh… Désolé, mais… » Shi Kun ne le laissa pas finir son introduction. Il était déjà venu à une ou deux reprises dans ce genre de boutique même si elles étaient moins bon marché que les simples tavernes. Après tout, elles vendaient vraiment toutes sortes d’alcools et un amateur n’avait que l’embarras du choix face aux conseils avisés du propriétaire des lieux. « …Je ne viens pas acheter d’alcool. Je voudrais acheter un alambic. »

L’homme le regarda en haussant les sourcils, visiblement pris au dépourvu par cette demande peu banale.

« Un alambic ? »

« Oui. Un alambic afin de distiller mon propre alcool. » Shi Kun ne pensait pas qu’il aurait besoin de préciser ce genre de chose face à un tel homme. Mais visiblement, personne ne lui avait jamais demandé ce genre de produit. N’en vendait-il pas ?

« Cher client… » Il hésita mais finit par répondre en souriant amèrement. « Le principe de ce commerce est de vendre de l’alcool. Vous comprenez, je l’espère, que vendre l’outil qui me permet de faire tourner mon commerce est un peu… Comment dire… ridicule ? »

Shi Kun comprit évidemment cette logique. Mais il avait déjà prévu le coup et haussa les épaules.

« Vous savez, je ne compte pas acheter d’alcool, de toute façon. Et je ne compte pas en produire pour le vendre. Donc quoi qu’il arrive, je ne vous ferai pas concurrence et vous ne gagnerez rien de moi. Je ne suis pas votre client. Alors pourquoi ne pas en profiter pour me vendre un alambic ? Je suis certain que vous devez en posséder plusieurs, n’est-ce pas ? Ainsi, au lieu de ne rien gagner grâce à moi, vous ferez un petit profit. »

Le marchand réfléchit un moment en fronçant les sourcils. Il cherchait à la fois à juger l’honnêteté de ce disciple de secte, à savoir s’il disait vrai et à estimer les gains potentiels qu’il pourrait réaliser. Il s’agissait d’un disciple de secte, et si ses yeux ne le trompaient pas, on parlait de la secte de la Porte Azure. Il n’avait aucun contact avec cette secte et celle-ci ne faisait pas partie de ses clients. S’il pouvait simplement se créer une opportunité…

« Bien, bien, bien, cher client. Je vois. Je comprends. Je pourrais en effet vous vendre un alambic, consentir à me séparer de l’un de mes précieux outils. Cela me ferait grand mal mais pour le disciple venant d’une grande secte comme la vôtre, un tel sacrifice est envisageable. »

Shi Kun savait que les alambics n’étaient pas communs et que le marchand allait devoir en faire fabriquer sur mesure s’il voulait combler la perte de celui qu’il s’apprêtait à vendre. Cela dit, il s’en moquait. Il n’avait pas la patience nécessaire pour argumenter.

« Voici ce que je vous propose cher client. Vous semblez vraiment désirer cet alambic, et je puis consentir à vous le céder, pour le bien de notre relation avec votre grande secte. Mais après réflexion, je ne pense pas pouvoir descendre en-dessous de 500.000 pierres spirituelles. Vous payez en pierres spirituelles, n’est-ce pas ? » Tout en se frottant les mains, le marchand comptait déjà les bénéfices potentiels. N’ayant pas vraiment de contact avec une quelconque secte, il n’en connaissait absolument pas l’étendue des richesses et estimait que des sectes de cette envergure étaient opulentes au possible. Un bénéfice lui permettant de vivre des années sans travailler : l’occasion était trop belle. Qu’était cette somme pour une grande secte ? Sans doute pas plus qu’une goutte d’eau dans l’océan. La verraient-ils seulement passer ? Rien que ce disciple pouvait sans doute payer une telle somme. Il s’agissait après tout d’une secte ! Une des quatre sectes de la ville, rien de moins.

Les préjugés avaient la vie dure chez les mortels qui ignoraient presque tout de la cultivation.

Shi Kun réagit d’abord par la surprise. Il ouvrit grand les yeux et repensa aux quelques pierres qu’il recevait chaque semaine. Il manquait de motivation pour calculer combien de dizaines d’années il lui faudrait pour assembler ces pierres mais ne connaissant pas les tarifs réels d’un alambic et sachant qu’il s’agissait malgré tout d’un ustensile assez rare, il ne se douta pas une seconde que le marchand tentait une escroquerie des plus flagrantes.

« Hmm… J’ai besoin de cet alambic. Mon bon marchand, ma secte paiera pour ça. Envoyez la facture directement à l’ancien Xiao Jie. Il s’occupe des recrutements, il saura donc gérer les affaires de la ville… Je suppose. Sinon, il la transmettra à un ancien habilité à s’en occuper. » Après tout, Shi Kun en était arrivé à la même conclusion : la secte était sans doute très riche, et ne refuserait pas une facture d’à peine 500.000 pierres spirituelles pour un objet destiné à la cultivation d’un disciple, surtout le créateur d’un Dao légendaire. Un ancien se contenterait sans doute de voir la facture passer, de la valider et de la renvoyer sans se poser de questions.

Il avait accepté… Il avait accepté ! Ce disciple avait accepté ! Le vendeur ne put réfléchir correctement face à la réponse positive de Shi Kun. Non pas qu’il s’attendait à ce qu’il refuse, mais bien parce que le fait d’avoir accepté allait le rendre riche de 500.000 pierres spirituelles ! Pour lui, c’était une somme faramineuse, capable de lui faire tourner la tête.

« Oui… oui, oui, cher client, bien sûr ! Je vous demanderai simplement d’apposer une empreinte digitale imprégnée de votre énergie spirituelle sur ce document, afin de valider l’achat, et que je puisse justifier l’envoi d’une telle facture. Voici, regardez : votre secte de la Porte Azure doit payer la somme de 500.000 pierres spirituelles pour l’achat d’un alambic. Tout est écrit. »

Il ignorait beaucoup du monde de la cultivation mais savait tout de même ce qu’il fallait faire afin de sceller un contrat de vente avec un cultivateur…

 

 

Raka
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21 thoughts on “TheDAB : Chapitre 26 BONUS

  1. Punaise quand le patriarche va voir sa, il peut oublier sa séance de méditation de 3j il va péter les boulons mdrrr. Merci pour le chapitre

  2. Merci pour me chapitre
    il peut definitivement dire au revoir a sa vie tranquille il va trimer comme un dingue pour remnourser la secte

  3. Je trouve ça un peu abuzay de lui faire avoir une réaction aussi stupide. Ça semble clairement pas être un génie mais quand même faut avouer que là… M’enfin sinon encore un super chapitre ^^

        1. En même temps, demander à Shi Kun de réfléchir, c’est déjà trop pour lui. Alors qu’il réfléchisse par lui-même, c’est mission impossible :p.

  4. Merci à vous pour ma drog… euh pour ce chapitre je voulais dire ^^. Vous êtes généreux :p !

    Comme tout le monde l’a si bien dit, si Shi Kun réussit à survivre à sa mission et aux disciples enragés, il y aura toujours le patriarche derrière ^^ »… Enfin, ce serait dans le pire des cas. Au mieux, il ne pourra plus jamais paresser de se vie vu la dette qu’il va devoir rembourser à la secte. Bref, le gros boulet de service XD !!!

  5. Merci pour le chapitre ^^
    PS : au fond il l’a fait un peu par revanche :3
    PPS : c’est mon anniversaire donc répond à ma question s’il te plaît : pourquoi il y a pas de cultivatrice ? Peut être aura t on la réponse plus tard alors plutôt : pourquoi y a t il si peu de femmes dans tes livres ? Même DMS, à part l’héroïne il y en a presque pas… Bien sûr je continue à les apprécier au plus haut point !

      1. Il y en.
        Après, dans la culti en général il n’y en. Amas énormément ou alors elles ne sont pas mises au premier plan. C’est la culture locale qui veut ça. 

        Mais il y en a.

        Et joyeux anniversaire. 

        1. Merci pour la réponse mais certaines ont aussi des bons dantians non ? Il y a des sectes féminines comme dans tdg ?

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