Bonsoir tout le monde !
Voici un p’tit chap’ bonus pour remercier Samuel et Dylan pour leur générosité !
Merci pour votre soutien vous deux !
Je vous rappelle à l’occasion que demain est un jour férié, donc pour moi aussi (y’a pas d’raisons !)
Bonne lecture à tous et merci encore, Samuel et Dylan !
Chapitre 812
Certaines personnes étaient qualifiées de ‘piliers’ parce qu’ils soutenaient l’empire, mais la majorité des citoyens -tout comme Mercedes- refusaient de les reconnaitre à ce titre. Ils étaient certes puissants, mais ils n’avaient rien accompli de louable.
Bon, on pouvait considérer qu’ils renforçaient la faction de l’empereur en protégeant ce dernier, ce qui permettait de maintenir un équilibre politique dans l’empire, mais… Qu’en était-il des précédents piliers, Piaro et Asmophel ? Ils avaient vaincu d’innombrables ennemis, protégés un nombre incalculable de gens et étaient devenus des modèles pour la populace comme la noblesse. Ils avaient sauvé l’empire chaque fois qu’il était en danger, et ils donnaient du baume au cœur aux citoyens.
Piaro et Asmophel étaient des hommes formidables.
« … Un fermier. »
Ne vous foutez pas de moi ! Mercedes ne put mentionner ses espoirs ou ses souhaits, car sa perspicacité lui indiquait que c’était la pure vérité. Le pouvoir de fermier de Piaro avait effectivement créé un nouveau domaine en un instant.
« Pourquoi… » Dit-elle, livid et en se mordant ses lèvres tremblantes. Elle aurait voulu que tout ça ne soit qu’un cauchemar, mais c’était bien la terrible réalité.
« Pourquoi êtes-vous un fermier ! »
Seuls les paysans étaient des fermiers.
Mercedes se souciait du petit peuple, mais elle restait une noble. On lui avait appris que tous les métiers avaient de la dignité et elle l’acceptait sans problème. Cependant, étant plus noble que n’importe qui d’autre, elle ne pouvait pas comprendre ou accepter que le Piaro qu’elle ait admiré si longtemps soit maintenant un humble fermier.
Piaro la comprenait vu qu’il était lui aussi issu de la noblesse. Cela étant, il avait réalisé que… « J’aime davantage être un fermier qu’un grand épéiste. »
Il tint une fourche et sortit un fléau. « Il n’y a pas de métier meilleur qu’un autre. Si on doit en débattre, un fermier a plus de noblesse qu’un grand épéiste ou qu’un Saint Épéiste. Sans fermier, il n’y aurait rien à manger et sans nourriture délicieuse, l’humanité n’aurait pas pu autant se développer et être heureuse. »
« … »
Après tout, s’il n’y avait pas de chasseur, on ne pouvait pas récupérer de viande ou de cuir. Mercedes rejeta ces remarques extrêmes et éprouva à la place le devoir d’aider son mentor ‘brisé’ à se sortir de cette vie infernale.
« Ce n’est plus le temps des questions ou des réponses. »
Ses ailes argentées déchirées brillèrent glorieusement à nouveau.
Kuooooh !
Les deux épées de la jeune femme commencèrent à luire. Leur éclat illumina les ténèbres au point d’éclipser la lune.
« Piaro ! Reprenez vos esprits ! »
Ses attaques exceptionnelles laissèrent de nombreuses plaies sur Piaro, qui ne portaient que des vêtements en tissu et ne pouvait donc résister aux attaques précises de son élève. Cependant, il y avait un plus gros problème : la chevalière commença à changer d’armes pour ne pas le laisser souffler et continuer de l’acculer.
Le fermier n’allait bien sûr pas se laisser faire. Il utilisa sa compétence de croissance rapide pour créer une barrière de plantes et lancer une attaque à distance. Du riz, du blé, des patates et des choux volèrent dans les airs.
« … ! » Mercedes recula en voyant les plantes volant vers elle se contracter comme s’ils s’apprêtaient à exploser. Cependant, ils la frappèrent au lieu d’exploser, cette fois. Piaro enchaina ensuite avec le 6e Style de l’Agriculture Libre, créant un véritable déluge d’attaques !
La chevalière trembla en se prenant le fléau dans le dos. Elle n’avait que peu de défense vue qu’elle ne portait qu’une vieille armure en cuir, aussi le fléau lui fit bien mal. C’était plus douloureux que de se prendre un coup d’épée ou de lance. Une noble chevalière se faisait tabasser par un fermier… Elle souffrait plus encore mentalement que physiquement.
« QU’en dis-tu ? C’est le pouvoir d’un fermier ! Je suis en bien meilleure santé et bien plus fort que quand j’étais un grand épéiste ! Je peux apporter de la joie à davantage de personnes ! »
« Kuk… ! »
« C’est la nouvelle voie que j’ai choisie ! »
Le combat des deux légendes était suffisamment impressionnant pour être comparé au raid d’un grand démon. Les champs sur leur passage disparurent. Grid, qui les regardait se battre depuis une certaine distance, se mit à déglutir. « C’est un combat entre un tigre et un dragon… ! »
Un itgre et un dragon…
Cela dit, ça n’était pas son problème dans l’immédiat. Il était trop émerveillé par leur combat.
Piaro a-t’il toujours été aussi fort ?
Les graines explosaient sans cesse, tandis que des plantes sortant en permanence s’enroulaient autour de ses membres, limitant fortement ses mouvements. Elle ne put plus utiliser toutes sortes d’armes au cas par cas comme avant.
Est-ce que la chevalière avait été affaiblie en le rejoignant ? Non, du tout. Elle était encore puissante, mais Piaro était plus forte qu’elle.
Le forgeron remarqua alors tardivement quelque chose.
Ces champs sur lesquels Piaro travaillait depuis des années étaient…
« C’est le domain de Piaro… ! »
Le fermier surpassait déjà les standards d’un PNJ. Il était même à présent une sorte de boss. Le jeune roi sentit son cœur battre la chamade devant le chevalier champêtre qui démontrait toujours une force écrasante. Il sentait qu’il pouvait lui accorder une confiance infinie.
Regrettait-il encore qu’il soit devenu un fermier ? Plus du tout. Le cas contraire aurait même été étrange car après tout, il se battait actuellement bien mieux que Kraugel le Saint Épéiste !
« Piaro ! » Cria-t’il, sa voix résonnant à travers les champs. « Montre-moi ce dont le plus puissant est capable ! »
Son cri surmonta le bruit de collision de la binette et de l’épée, et Piaro l’entendit. Ses mains tremblèrent alors. « Si c’est ce que Votre Majesté désire… ! »
Une bourrasque souffla avec violence et les ailes argentées de Mercedes claquèrent au vent comme sous une tempête. Le fermier fit tournoyer ses mains. « Agriculture Libre ! »
« … !! » La jeune femme écarquilla les yeux en sentant ses deux épées être aspirées vers les mains tournoyantes de son héros.
Le 4e Style de l’Épée Suprême… !
« Moulin à Eau ! »
L’ancienne technique à l’épée de Piaro, qui avait grandement aidé à abattre Astaroth, fut sublimé et exprimé au travers d’une méthode agricole plus puissante. Ça suffit à neutraliser les armes de Mercedes et à faire trembler le sol. Ensuite, un pilier d’eau jaillit du sol et frappa la jeune femme.
« Ah… » Et tandis que celle-ci s’envola dans les airs, elle réalisa qu’il n’y avait pas de métier plus noble qu’un autre.
Ses horizons s’élargirent et à ce moment, la 1ère Chevalière fonda son premier code de chevalerie.
N’ai pas d’idées préconçues…
À ce moment…
[Mercedes la Chevalière Légendaire a créé un nouveau code chevaleresque.]
[Toutes les stats de Mercedes vont augmenter de 10% et ses chances de montrer une faille dans sa défense diminuent de 80%.]
« … ? » Grid regarda les deux combattant d’un air incrédule. Mercedes, projetée au sol, baissa la tête devant Piaro. « Nous sommes réunis après 12 ans, mais je n’ai pas pu montrer ce dont j’étais capable. Au lieu de ça, j’ai encore appris de vous. Je suis honteuse et reconnaissante. »
« J’ai également appris beaucoup. Je n’aurais pas été sûr de gagner si tu t’étais battue de toutes tes forces. »
« Non, j’aurais perdu même ainsi. »
« Huhu, tu es trop modeste. »
La nuit se poursuivit sur cette scène chaleureuse.
***
« Tu t’en vas déjà ? »
Après que leur combat prit fin, Mercedes et Piaro discutèrent à cœur ouvert toute la nuit et vinrent trouver leur souverain le matin venu. Le fermier annonça son départ pour les cités vampiriques. « Oui, maintenant que je sais que la meilleure chevalière est aux côtés de Votre Majesté, je peux partir rassuré. »
« Pourquoi un tel empressement ? N’as-tu pas vu Mercedes pendant de très longues années ? Pourquoi ne pas rester quelques jours de plus ? »
Le fermier était important à ses yeux et il ne voulait pas qu’il soit stressé.
« J’ai été ébranlé en apprenant ce qui est arrivé à Khan. Si j’avais réussi à faire pousser les noix dorées plus tôt… Khan aurait peut-être pu vivre un peu plus longtemps. »
Le chagrin et la souffrance de son seigneur à la mort soudaine de Khan l’avaient marqué et il vivant à présent avec un regret.
« Je vais être plus assidu à l’avenir, Votre Majesté. »
« … »
En entendant ses raisons, Grid ne put insister davantage. Il prit ses mains dans les siennes, plein de reconnaissance : « Merci beaucoup, mais souviens-toi de ne pas trop en faire. Je ne te le pardonnerais jamais si tu devais partir comme Khan. »
« … À vos ordres. »
Mercedes sourit devant cette scène touchante, où un seigneur et son chevalier se souciaient l’un de l’autre.
« Piaro, attendez ! » Cria quelqu’un. C’était l’administrateur Lapin, qui salua poliment d’abord le forgeron avant de remettre un bout de papier à Piaro. « C’est le montant des dégâts causés aux champs hier ! Je le soustrairai de votre paie ! »
« … »
Si le Royaume Surstuffé avait pu faire des progrès constants en l’absence de son Roi, c’était grâce à tous ceux qui travaillaient si dur.
***
« Quels enfants incroyables. » Sticks le sage était à présent le principal de l’Académie Surstuffé, et il ne pouvait s’empêchait de sourire. « Ils ont tous appris lentement au départ mais une fois qu’ils ont appris les bases du bon sens, ils ont évolué de façon remarquable. Ces 23 enfants vont sûrement devenir de grands magiciens et de grands érudits. »
Ils discutaient des enfants que Grid avait ramené de la Tour d’Éternité. Ces enfants, pris pour les enfants illégitimes du jeune roi, étaient au cœur de toutes les discussions du royaume à cause de leur génie.
Le forgeron sourit. « C’est une bonne nouvelle. Sont-ils en bonne santé ? »
« Oui, les ombres résidant dans leurs cœurs ont disparu. Je pense que l’affection que vous leur avez démontré durant votre voyage les a beaucoup aidés. Vous avez bien fait. Vraiment. » Dit l’elfe en contemplant le jeune homme d’un regard chaleureux.
La noble espèce des elfes n’aimait pas les tendances violentes et égoïstes des humains. Y’avait-il un seul elfe à travers l’histoire qui avait démontré une grande affection envers un humain ? Non. Et pourtant, Sticks aimait beaucoup Grid, qui lui faisait éprouver de nouvelles choses. Grâce à lui, Sticks s’était débarrassé de ses préjudices envers les humains.
Dans le même temps…
« Je l’ai enfin trouvé. » Kir le Roi des Marchands était le premier jouer à découvrir la Forêt de l’Arbre Monde. Une quête d’espèce allait être débloquée par un joueur, et de la pire des façons.
Un p’tit café pour cette belle lecture ? C’est beaucoup de boulot, et j’apprécie toujours votre soutien =)
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Merci pour le chapitre.