OG Chapitre 742

Bonsoir tout le monde !

Voici la suite de l’arc Champ de Bataille (sans les copyrights, on aurait pu appeler ça PUBG mais restons prudents :p)

Bonne lecture à tous et profitez bien de votre week-end prolongé !

 

 

Chapitre 743

 

« On récolte ce que l’on sème… »

Grid se souvint qu’il avait payé une portion de jjampong à Hao lors de sa venue en Corée du Sud, et elle était même 1,000 wons plus cher qu’une portion de jjampong ordinaire.

« Je te revaudrai ça. » Jura-t’il en voyant Hao disparaitre en particules grises.

Il allait survivre en tuant bien des gens à l’avenir. Il n’allait pas se sacrifier comme le chinois, mais il réalisa tout de même qu’il valait mieux aider les gens dans la mesure du possible.

J’assisterai ceux qui m’ont aidé, comme Hao !

Sa motivation n’était pas pure, mais cela étant il changeait petit à petit. Il était au départ quelqu’un qui haïssait l’idée même d’aider les autres, mais ça n’était plus le cas. Graduellement, en se faisant des amis, en partageant des moments avec ses collègues, de l’affection avec sa famille, il se reconstruisait…

« … Merci encore, Hao. »

Le jeune homme jeta un œil au livret bleu que l’artiste martial lui avait donné : c’était un texte sacré. Il s’était arrêté à un sanctuaire au début du jeu.

« La prochaine fois que tu passes en Corée du Sud, je te paierai un jjampong de meilleure qualité… »

Il rangea le livret dans son inventaire et approcha de l’endroit où Hao et l’australien était mort, dans l’espoir qu’ils aient laissé tomber des objets. Malheureusement, il ne trouva que 5 flèches.

On ne lâche pas tous les objets qu’on possède à sa mort. Le taux d’obtention d’objet est le même que dans Satisfy.

Un prêtre ne pouvait pas utiliser d’arc, donc il rangea les flèches et se rendit à l’arrière de la cabine, qui était située au bord d’une falaise sous laquelle se trouvait un petit village, en bout de forêt.

Je devrais y faire un saut pour obtenir quelques épées de plus.

Les objets de Champ de Bataille avait une durabilité, comme dans Satisfy. La barre rouge sur l’arme se réduisait légèrement à chaque utilisation. Le forgeron supposa qu’un objet se brisait une fois la jauge vide. Il avait besoin d’autres armes, vu que son épée avait perdu la moitié de sa jauge durant son combat contre Hao.

Il descendit donc vers le village avec prudence et furtivité afin de ne pas être vu par d’éventuels joueurs postés dans le village.

***

On trouvait sur la minicarte un petit village du nom de ‘Caroline’. Il se situait sous une forêt à l’altitude élevée, en périphérie de Champ de Bataille et comptait neuf petites maisons.

« Aaah… Aaah… »

L’athlète brésilienne Jishuka se retrouvée isolée dans ce village, après avoir commis l’erreur d’y passer dans le but d’obtenir un objet.

Je ne pensais pas qu’une équipe s’y cacherait !

Elle s’était faite attaquée par 3 personnes une fois entrée dans le hameau, et elle avait à peine survécu. Elle n’avait plus que 7 points de vie et son arme était sur le point de se briser.

Si seulement j’avais un arc…

Jishuka était louée pour ses compétences divine d’archère, par conséquent c’était au travers de l’arc qu’elle pouvait démontrer ses capacités réelles. Malheureusement, elle n’avait pas eu la chance d’en trouver un depuis le début du jeu. La maison dans laquelle elle se cachait était encerclée par trois hommes.

« Tu vas mourir quoi qu’il arrive, meuf, alors ne nous fais pas perdre notre temps. »

« Qu’est-ce que tu fais ? Tu représentes ton pays aussi, alors n’as-tu pas honte de te planquer comme un rat ? »

« Ou peut-être n’as-tu aucun honneur parce que tu viens d’un pays de clodos ? Kékéké. »

Afin de chasser plus sereinement, les athlètes français provoquaient leurs proies avant de les attaquer. Ils s’étaient mis d’accord sur un signe de reconnaissance afin de se reconnaitre les uns les autres avant d’entrer dans Champ de Bataille, et ils avaient eu la chance de se retrouver en jeu. Depuis, ils chassaient ensemble en équipe de 3, et ils avaient déjà tué 40 personnes dans ce petit village de Caroline.

« … Elle ne sort pas, au final. »

« Bon sang, nous devons être prudents ; cette femme doit être une joueuse classée. »

Les joueurs français tremblèrent en regardant leurs blessures. Ils avaient essayé de tuer la femme planquée dans la maison et avaient subi de gros dégâts se faisant. Ils étaient nerveux de devoir affronter cette bête féroce avant d’entamer la prochaine traque. Drain, le meneur de la bande, calma ses collègues.

« Il est l’heure du largage de ravitaillements. Nous allons pouvoir récupérer avec les potions, mais pas elle. Attendons calmement ; au final, elle commettra une erreur. »

Le temps était de leur côté. La carte allait finir par se réduire et ils allaient devoir affronter plus de concurrents, mais ils étaient trois.

« Nous serons les trois derniers survivants. »

« Ouais ! »

« Oui, attendons. »

Les deux autres français se fiaient à Drain, qui gardait toujours son sang-froid face à un ennemi, et qui était 10,000 au Classement Global. Il était donc très fort. Et au moment où les athlètes français s’imaginaient l’emporter ensemble…

Flap.

Un parachute s’ouvrit dans le ciel, freinant la descente d’une boite de ravitaillement.

« La voilà ! »

« Les potions sont là ! »

Les athlètes français tournèrent simultanément leurs regards vers le ciel. Par chance, le parachute tombait près d’eux, à 40 mètres de là.

« Gardez vos positions, je vais aller chercher les potions. »

« Ça marche. »

« Restez sur vos gardes, elle est dangereuse. »

Face aux réponses fiables de ses collègues, Drain se mit en route vers le coffre de ravitaillement tombé dans Caroline. Il jugea qu’il y avait peu de risques vu qu’ils occupaient le village depuis plus d’une heure.

Et de fait.

La voilà !

La boite était toujours là, fermée. Drain sourit et sortit en courant d’une allée formée par quatre maisons. Il tendit alors la main vers la boite, et…

« Liens. »

Pipit !

« Kuk… ! »

Quelque chose de tranchant le frappa deux fois de suite à la main. Le français, choqué d’avoir subi deux dégâts, rata la boite.

« Quelle espèce d’enfoiré… ? »

Quelqu’un s’était introduit dans le village sans qu’ils s’en rendent compte ? Merde, ils s’étaient trop focalisés sur la joueuse haut classée ! Ils n’avaient pas surveillé les bordures. Furieux, Drain dégaina précipitamment son arme et la brandit dans la direction de l’attaque.

Jjejeong !

Deux épées s’entrechoquèrent dans les airs dans un bruit tonitruant. Drain menaça l’intrus.

« Je suis un guerrier… Je suis différent de toi, qui ne peut infliger qu’un dégât ! »

Teong !

Drain utilisa toutes ses forces pour repousser l’épée de son adversaire, puis il poussa vers son épaule afin de le déséquilibrer et d’en profiter pour frapper. Il avait un excellent sens du combat en tant que joueur du top 10,000 du Classement Global, mais les spectateurs observant la scène ne l’admirèrent pas pour autant.

Drain était banal comparé à Hao, qui était le personnage principal du jeu il y a quelques minutes encore. L’intrus qu’il affrontait à présent était 2ème au Classement Global, et il avait même vaincu le chinois.

« Riposte Fleurie. »

Kwakakakang !

« Quoi ? »

Son adversaire pivota naturellement après avoir été déséquilibré, et il avait contre-attaqué en même temps ! Non seulement le français avait échoué à infliger un coup, mais il avait également subi un point de dégât. Il réalisa alors…

Ce type est un joueur haut classé… !

Son adversaire était d’un tout autre niveau. Il faisait partie du top 5,000 ; non, peut-être était-il dans le top 1,000.

Je n’ai aucune chance !

Drain jugea qu’il devait rejoindre ses collègues et se mit à courir sans regarder en arrière. Il abandonna sans regrets la boite de ravitaillement, ce qui permit à Grid de mettre aisément la main dessus.

[Vous avez obtenu une potion de soin.]
[Vous avez obtenu deux potions de mana.]

« Il y a trois potions ? »

Le jeune homme était particulièrement content de voir une potion de mana, qui lui permettrait d’utiliser quelques textes sacrés en plus à l’avenir.

« Quelle putain d’aubaine. »

Il avait pu obtenir ce butin sans la moindre égratignure ! Il voulut fredonner mais il craignait d’être découvert par quelqu’un. Il s’apprêtait à fouiller les maisons quand il s’arrêta à cause d’un cri de femme.

« Kyaaaak ! »

Ce cri provenait de la même direction vers où l’homme avait fui.

Allons y jeter un œil.

Il n’avait évidemment pas l’intention de sauver la femme en question. Il voulait regarder des gens se battre et tirer parti de la situation.

***

« Merde ! On doit l’achever rapidement ! »

Drain était empressé après avoir été frappé par le joueur classé inconnu et avoir perdu le ravitaillement. Ses collègues trouvèrent son comportement étrange vu qu’il gardait toujours son calme.

« Pourquoi ? Que se passe-t’il ? »

Le voir revenir blessé plutôt que les mains pleines de potions rendirent ses camarades mal à l’aise. Ils voulaient savoir ce qu’il se passait. Drain brandit son épée vers la porte de la main où Jishuka était barricadée et expliqua : « Un autre joueur haut classé est apparu, et il va évidemment nous prendre pour cible. Nous devons nous débarrasser de cette nana avant qu’il arrive. »

Ils pouvaient abandonner le village et s’enfuir, mais ça représentait un trop grand risque. Drain ne voulait pas quitter cet endroit. Ses compagnons saisirent le fond de sa pensée et dégainèrent leurs armes : l’un une massue et l’autre une hache. Ils attaquèrent la porte simultanément.

« Espèce d’enfoirés… ! »

Jishuka sortit rapidement son épée depuis sa cachette. Elle avait bien l’intention de se défendre, mais ça n’allait pas être facile.

Jjang ! Jjejejeok !

Puk !

« Ohh ! »

C’était un combat difficile, car elle était attaquée par trois personnes dans un espace réduit. Le combat rapproché n’était pas sa spécialité, elle n’avait aucune chance de subjuguer le trio de français au bon contrôle. Au final…

« Kyaaaaak ! »

La brésilienne souffrit d’une série de coups critiques et cria sous la douleur et la terreur psychologique provoquées par les coups, d’autant plus que les français étaient tous des guerriers. Elle avait bu toutes les potions qu’elle avait obtenu jusque-là, mais elle n’avait plus que 3 points de vie.

« C’est vraiment terrible. »

« Ouais, mais c’est fini. »

Jishuka avait également choisi guerrier, et elle avait blessé les athlètes français dans sa résistance féroce, mais… C’était fini. Les français avaient réussi à la subjuguer, et il ne restait plus à Drain qu’à l’achever. Et au moment où celui-ci allait la frapper d’estoc en pleine poitrine…

« Vagues. »

Tong !

Teteteteng !

Une voix étrange retentit tout à coup derrière eux, et le trio fut frappé de concert.

Une attaque de zone ?

Les français eurent des expressions incrédules. Il n’y avait pas de techniques offensives dans Champ de Bataille, non ? Alors pourquoi avaient-ils été soudainement touché en même temps ? Et alors qu’ils tournèrent la tête avec des regards tremblants, Grid présenta son épée.

« Des hommes ne devraient pas être assez mauvais pour attaquer une femme seule. Venez par ici. »

« … »

Il croisa le regard de Jishuka, de l’autre côté du trio, et ils se reconnurent aussitôt l’un l’autre. La brésilienne le reconnut grâce à la danse du sabre de Pagma, et le coréen… grâce às a poitrine.

Grid… !

Un bonnet E…

Le forgeron était convaincu que la femme masquée était Jishuka, car la taille et la forme de sa poitrine correspondait. Il n’y avait qu’une seule femme au monde à avoir cette silhouette idéale.

Chaaeng !

Le jeune roi frappa Drain de son épée à nouveau avant de sortir l’arc et les flèches de son inventaire, et de les lancer à Jishuka.

« Tiens, attrape ! »

« Oui… ! »

Le retour de l’archère divine.

« Un arc dans un espace aussi réduit… ! Keok ! »

Les flèches volèrent à la suite vers les athlètes français, et Grid put les achever aisément. Et alors que ces deux amis purent se retrouver…

-Il est totalement un prince sur son cheval blanc.

-Il protège sa nana.

-Jishuka est vraiment belle et sexy… J’envie vraiment Grid.

Le club des détracteurs de Grid commença à rattraper le club de ses fans. Ça arrivait chaque année à cause de la jalousie masculine.

Champ de Bataille entra enfin dans sa seconde partie. Il ne restait plus que 166 survivants.

 

Un p’tit café pour cette belle lecture ? C’est beaucoup de boulot, et j’apprécie toujours votre soutien =)

Wazouille
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