OG Chapitre 813
OG Chapitre 815

Bonsoir tout le monde !

On continue avec le chapitre du mercredi =)

Bonne lecture à tous !

 

 

Chapitre 814

 

Après la création de l’ordre de Mercedes.

« C’est bien de mon armure que vous parlez ? Votre Majesté va créer une armure pour moi ? » Demanda une Mercedes confuse, qui répondait à l’appel de Grid.

« C’est ça. »

La jeune femme répondit aussitôt : « Mais c’est ridicule, Votre Majesté ne peut pas travailler pour vos sujets ! »

Elle savait évidemment qu’il était un forgeron avant tout, mais elle laissait son bon sens parler. Quel roi au monde travaillait manuellement pour ses sujets ? Un roi ne pouvait pas faire passer ses sujets avant son propre confort.

« Revenez sur votre décision, s’il vous plait. »

Le forgeron secoua la tête. « C’est pour moi que je le fais, au final. Plus tu es forte, et plus je suis puissant. Ne t’angoisse pas pour ça. »

La chevalière portait principalement des armures lourdes, aussi pouvait-on dire qu’elle n’était pas en possession de tous ses moyens dans une armure de cuir. Ça ne l’avait cependant pas empêché de se battre un temps contre Piaro dans les champs. Elle était vraiment adorable et le jeune roi voulait lui faire une armure digne de ce nom aussi vite que possible. « Allons-y, j’ai plein de choses à faire en plus de ton armure.

« … Soit. » Au final, Mercedes fut incapable de le faire revenir sur sa décision et s’inclina bien bas. Elle appréciait son roi davantage au fil des jours.

*********

« Crois-tu que tes parents seraient heureux si tu devais mourir dans un endroit pareil ? »

« Espèce de… Ne parle pas de mes parents ! »

« Je les plains sincèrement. Ils seraient accablés par le chagrin d’apprendre que leur enfant a commis un crime et a fini en prison. »

Un terrible criminel était enfermé dans le donjon de Reinhardt.

Reidorn était un horrible criminel qui avait tenté d’assassiner Grid durant la cérémonie de fondation du Royaume Surstuffé. Afin de trouver qui avait commandité ce meurtre, Huroi fut chargé des interrogations. Sa routine quotidienne commençait par un simple questionnement du prisonnier.

« Si tu veux revoir tes parents un jour, alors avoue ! Comment un enfant sans mère comme toi ose tenter d’assassiner le roi Grid ?! »

« Kuk ! Kukuk ! Imbécile. Combien de fois dois-je te le dire ? C’était mon idée. Je n’ai reçu d’instructions de personne. »

« C’était ta propre idée de tenter d’assassiner le roi d’une nation… De tuer un roi le jour de la cérémonie de fondation ? Qui croirait un mensonge aussi évident ? Même tes parents ne le croiraient pas ! »

« Enculé ! » Reidorn voulait reprendre son calme, mais il finit à nouveau agité. « Je t’ai dit d’arrêter de parler de mes parents ! »

« Pourquoi t’énerves-tu chaque fois que je mentionne tes parents ? Ce n’est pas comme si je les injuriais. »

Eh oui, Huroi n’injuriait pas les parents de Reidorn, il les mentionnait juste fréquemment. Étrangement, le prisonnier ruait dans les brancards à chaque mention de ses parents… C’était le pouvoir de la compétence de provocation de Huroi. Mais pourquoi utilisait-il Provocation chaque fois qu’il parlait des parents du prisonnier ? Par soucis d’efficacité ? Non, c’était juste ses préférences personnelles.

« Hrmm… » Le mongol fit face à Reidorn, attaché et grognant. Il devait bien reconnaitre sa bravoure : ça faisait plus de six mois qu’il était emprisonné, et il n’avait pas pipé mot.

« Je ne voulais pas faire ça… Tsk. » Huroi s’embrunit. Il semblait réticent.

Son expression rendit Reidorn anxieux. A-t’il préparé une horrible torture ?

Le chevalier déglutit et se mit en trembler. Cependant, sa résolution devint plus solide que jamais. Je ne céderai pas. Jamais.

Il n’avait aucune intention de révéler qu’il était non seulement un Chevalier Rouge, mais en plus un chevalier à chiffre unique. Non, c’était plutôt qu’il ne pouvait pas le dire. Il avait pris la décision d’assassiner Grid, de crainte qu’il devienne dangereux plus tard. Si jamais son identité devait être révélé, ça allait causer un accident diplomatique qui pourrait causer du tort à l’empire.

Je préfère encore mourir ! Se jura Reidorn en gardant le silence.

Duguen ! Duguen ! Son cœur battit de plus en plus fort, et au milieu de son anxiété croissante…

« Amenez-le. » Ordonna Huroi.

Les gardes entrèrent alors en portant une petite boite.

Gulp !

Qu’y avait-il dans cette boite ? Était-ce un instrument pour l’énucler ? L’imagination du chevalier envisagea le pire. Il pâlit tandis que son gardien mongol ouvrit la boite, et dedans…

Piou ! Piou !

Il y avait un poussin. Un adorable petit poussin jaune.

« … ? » Reidorn devint confus. Comment se faisait-il qu’un poussin soit sorti d’une boite qu’il pensait pleine d’instruments de torture ?  Le poussin approcha de lui pendant sa perplexité.

Piou piou ! Les petits yeux noirs du poussin se rivèrent sur le chevalier, qu’il semblait prendre pour sa mère. Reidorn avait été torturé quotidiennement pendant longtemps, aussi ne put-il s’empêcher de sourire devant cet animal adorable.

Il entendit alors Huroi lui dire froidement : « Je dois régler un imprévu. Je ne reviendrai pas pendant un moment. Profite de tes quelques journées de paix. »

« Eh enfoiré, quel est ton plan ? Que fait ce poussin ici ? »

« Tu l’ignores ? »

Le mongol ne répondit pas et sortit avec les gardes.

Piou piou !

Reidorn se retrouva seul avec le poussin et se sentit en paix pour la première fois depuis longtemps. L’animal réchauffa son cœur. Pendant ce temps, les gardes interrogèrent Huroi.

« Puis-je vous demander à quoi sert ce poussin ? »

« Pourquoi donnez-vous à ce salop de criminel le temps de se remettre émotionnellement ? »

Huroi voulait fumer une cigarette, aussi poussa-t’il un gros soupir avant de répondre. « Soupir… Je vais bouffer ce poussin une fois qu’il sera un peu plus vieux. »

« Pardon… ? »

« Et je vais le bouffer devant Reidorn. »

« Le poussin avec qui il partage un lien… ! »

« … Je vais le fourrer avec des légumes et le faire bouillir.

« C-c’est… ! »

« Vous êtes pire qu’un grand démon ! »

Les gardes eurent la chair de poule. La méthode de torture psychologique que Huroi avait mise au point était si horrifiante qu’elle en était épouvantable. Le mongol n’était évidemment pas heureux de devoir en arriver là, mais que pouvait-il faire d’autre ?

« C’est lui qui m’a rendu mauvais… »

« Ahhh… »

C’eut été une scène parfaite avec un coup de tonnerre en fond, mais malheureusement le ciel était dégagé dans le moindre nuage à l’horizon ce jour-là.

*********

« Où allez-vous ? » Demanda Mercedes en suivant Grid. Elle pensait qu’il se rendrait à la forge, mais au lieu de ça il sortait du château.

Y-a-t’il une forge hors de l’enceinte du château ?

« Je vais faire le travail de forgeron plus efficacement à partir d’aujourd’hui. » Expliqua le jeune homme.

Chaque objet qu’il créait lui demandait beaucoup de temps et d’efforts et de plus, il devait maintenir sa concentration plusieurs jours durant. Certes, il obtenait de bons résultats se faisant, mais il y avait un gros problème dans cette histoire : il n’avait pas le temps de chasser. Il avait stagné ces derniers mois et à ce rythme, il allait bientôt se faire sortir du top 10 du Classement Global.

C’était la limite d’une classe de production. Contrairement aux classes de combat qui pouvaient se dévouer à chasser, le jeune roi devait remplir ses fonctions de forgerons et n’avait pas le temps de se concentrer sur la chasse. Et il avait réfléchi à la solution de ce problème : créer un fourneau portable. Grâce au bois de phosphore blanc, il avait un feu assez puissant pour faire ce qu’il voulait où il voulait.

« Je vais produire des objets sur les terrains de chasse à l’avenir. »

Grid avait déjà tenté de relever ce défi par le passé. Il produisait des trucs de son côté pendant que Noé, Randy et les Mains Divines chassaient. Ça n’était pas cependant pas très efficace : à l’époque il n’avait pas le bois de phosphore blanc, aussi la chaleur que le fourneau pouvait produire était limitée. Il n’avait pu créer que des objets de bas rang.

Mais c’est différent à présent.

Grid sourit avec assurance et sortit une carte. Sa destination était le nouveau terrain de chasse dont Kraugel lui avait parlé : la Forêt Frontière. La rumeur disait que des sorts empêchaient de s’enfoncer dans les profondeurs de la forêt.

« Une forêt aux fruits inhabituellement sucrés… »

D’après que ce Kraugel avait dit, s’il sortait sur place du ‘Miel des Montagnes Media’, un monstre du nom de ‘loup-ours’ allait apparaitre. C’était un monstre très puissant, que même des joueurs de bon niveau mettaient longtemps à chasser. Cependant, ils donnaient une quantité d’expérience similaire à celle d’un boss local.

« Est-ce que cette information est fiable ? Comment Kraugel a-t’il appris la méthode pour invoquer les loups-ours ? »

« Il faisait une pause et mangeait du pain au miel. »

C’était une information de valeur que le russe lui avait donné en échange de l’Épée du Tigre Blanc.

« Quoi qu’il en soit, c’est un bon ami. » Le forgeron éprouvait toujours de la fierté en pensant à Kraugel.

Devant son grand sourire, Mercedes éprouva une étrange jalousie. « J’ai entendu parler de ces animaux. Ce sont des monstres combinant la puissance destructrice des ours et l’agilité des loups. Ils sont plus puissants que vous ne le pensez, Votre Majesté. »

Et malgré ça, il voulait chasser ces monstres en créant son armure ? C’était impossible. Grid la couvrit d’un regard confiant. « Tu es à mes côtés, alors pourquoi devrais-je m’inquiéter ? »

« Mais n’avez-vous pas besoin d’expérience ? Comment allez-vous progresser si vous ne chassez pas les loups-ours vous-même ?

« Non, je ne vais pas les chasser. J’ai juste besoin que tu me les attendrisses. »

« Que je les attendrisse… Que voulez-vous dire ? »

Pourquoi employait-il tout à coup des termes culinaires ? Le jeune roi expliqua à la chevalière déconcertée : « Tu vas frapper le loup-ours aussi fort que possible quand il se montrera. Il t’en voudra beaucoup, non ? »

« Oui, certes. »

« Et de là, tu dois juste l’occuper et encaisser ses coups. Je le finirais pendant ce temps avec mes familiers, les Mains Divines et les Squelettes Surstuffés. Je pourrais ainsi gagner de l’expérience tout en créant ton armure, et mes familiers comme les squelettes progresseront également. »

« Je comprends maintenant. Je vais faire ça ! » Répondit énergiquement la chevalière. Elle avait beau être la plus forte, elle allait occuper un rôle de soutien. C’était le bus de la chevalière légendaire, et Grid était son unique passager.

 

Un p’tit café pour cette belle lecture ? C’est beaucoup de boulot, et j’apprécie toujours votre soutien =)

Wazouille
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