Bonsoir tout le monde !
J’espère que vous avez passé un bon week-end pour affronter cette courte semaine qui nous attend !
D’ici là, voici votre OG du lundi !
Bonne lecture !
Chapitre 817
Noircissement avait été renforcé par l’augmentation rapide du pouvoir démoniaque de Grid depuis la Guerre d’Éternel. Après maints efforts, il avait réussi à créer Pinacle de Vagues de Tueries Liées sous le regard des dieux et de plus, son énergie combative avait commencé à s’accumuler dès que les elfes avaient montré le bout de leur nez. Enfin, il avait le pouvoir affaibli du grand démon Astaroth.
« Urghh ! »
Beniyaru se retrouva à hésiter sous la pluie battante et la foudre démoniaque. Ses pupilles tremblaient derrière ses cheveux blancs ébouriffés.
Comment en est-on arrivé là ?
C’était terrible à vivre. Un membre d’une des 12 familles d’elfes nobles était forcé de s’agenouiller devant un humain… ? C’était une tache indélébile sur le nom des ‘Te’, qui signifiait ‘protecteur’.
Elle fusilla le jeune homme du regard avec hostilité : « As-tu vendu ton âme aux grands démons ? »
Son problème n’était pas son énergie démoniaque, vu que ça pouvait s’obtenir avec de vieux artéfacts ou de la magie noire. Le domaine était, par contre, une tout autre histoire : c’était une compétence invoquant une tempête d’énergie démoniaque de foudre, rappelant les monarques des enfers !
« Horrible humain… ! Tu as pactisé avec un grand démon dans le but d’envahir le territoire des elfes ! Ta cupidité n’a-t’elle donc aucune limite ? » Cria Beniyaru d’une voix aigüe, amplifiée par le mana afin de pénétrer la tempête. Si le forgeron avait été un joueur ordinaire, le flot de son mana aurait probablement été perturbé et il aurait subi toutes sortes de conditions de statut.
Cependant, il resta fermement sur place. « Pourquoi sautes-tu toujours aux conclusions ? »
La pluie cessa et le ciel s’éclaircit. Le jeune roi avait cessé d’utiliser le domaine parce qu’il ne pouvait pas supporter la consommation de mana, mais l’elfe le comprit différemment. Il conserve ses forces ? Mais ne voulait-il pas tous nous tuer ?
Ce n’était pas bon signe. Beniyaru plongea dans le désespoir : « Tu… Tu as l’intention de nous vendre à des esclavagistes ! »
« … »
Les elfes étaient vraiment étroits d’esprits envers les humains. Ils avaient un biais négatif solide à leur égard. Beniyaru, malgré sa puissance, semblait être lâche.
Grid la regarda avec pitié. Il ne lui reprochait pas de croire ce qu’elle pensait ; il avait pitié d’elle parce qu’elle lui rappelait la personne qu’il avait été autrefois.
« Ce n’est pas seulement de ta faute si ta personnalité est si pervertie. Je pense que tu as été grandement blessé par des humains. »
Beniyaru trembla en entendant sa voix douce. « … » Sa déclaration la laissa interloquée un moment, puis elle secoua à nouveau la tête et reprit avec hostilité : « Ne me dis pas que tu comprends quand tu ne sais rien de nous. Je n’ai pas besoin de gentillesses ou de doux murmures. Tu ne parviendras jamais à me tromper, peu importe à quel point tu essais ! »
« Ah, quel merdier. »
Il était quasi-impossible de discuter avec les elfes ; autant parler à un mur. Cette réalité allait décevoir bien des joueurs rêvant de rencontrer une belle elfe. Cependant, Grid ne fut pas déçu vu que de toute façon, il n’était pas venu ici pour les elfes.
« Bon, faisons court : écoutez-moi bien, je vais vous dire qui je suis. »
Beniyaru et ses consœurs déglutirent devant son ton autoritaire. Elles craignaient la sentence que l’humain allait asséner.
« Je vais commencer par me présenter. Je suis Grid, le Roi Surstuffé, descendant du légendaire Pagma et roi d’un royaume humain. Je n’ai évidemment pas signé de contrat avec un grand démon, j’ai utilisé un pouvoir que j’ai obtenu après en avoir en tué un. »
« … ! »
Le jeune homme avança alors et dit : « Si je suis venu ici, c’est pour chasser les loups-ours. Je ne savais absolument pas que c’était votre territoire, et je m’excuse si je vous ai effrayé. »
« … »
« Je ne veux pas entretenir de relations hostiles avec vous à l’avenir. En tant que roi, j’ai l’obligation d’entretenir des relations positives avec les autres espèces. Vous pouvez continuer de douter de moi et de vous méfier, mais laissez-moi juste rester ici un temps que je puisse chasser. » Conclut-il en levant les yeux vers le ciel dégagé.
S’il détournait les yeux, c’était à cause de ce que portaient les elfes. Elles étaient à moitié-nue et seules quelques feuilles couvraient leurs parties… importantes. Il n’avait pas le courage de les regarder frontalement car il ne voulait pas être pris pour un pervers lors de leur première rencontre. Ou que des rumeurs déformées circulent.
Les elfes baissèrent leur garde devant ses actions décisives et pourtant innocentes.
« Une légende… Je vois. J’en suis convaincue devant ta force transcendantale. Est-elle une légende comme toi ? » Beniyaru tourna son regard vers Mercedes, qui la fusillait toujours du regard parce qu’elle ne pouvait pas lui pardonner d’avoir attaqué son seigneur.
Le forgeron saisit la main de la chevalière pour la calmer. « Oui, tout à fait, elle est également une légende. »
Beniyaru fut finalement convaincue de sa défaite. « Je vois… » Elle ignorait totalement qui était ce Pagma dont il parlait, mais elle connaissait Povia, une pauvre enfant née entre un humain et une elfe. Elle avait vécu malheureuse, sans appartenir à aucune des races, jusqu’à atteindre un pouvoir transcendant et devenir une légende.
« … La légende que j’ai connue était une présence sublime. Je te crois. D’accord, on ne peut pas te considérer comme un humain normal. Je vais te faire confiance. En tant qu’une des 12 Te, je te donne la permission de rester ici un temps. Les loups-ours représentent également une menace pour nous, ce n’est pas un mal que tu les chasses. »
« Merci. »
« Cependant, ne t’enfonce pas trop profondément dans la forêt : reste dans cette zone. »
« D’accord. » Répondit prestement le forgeron.
Mercedes était embarrassée, pendant ce temps. Elle fixa la grosse main de son seigneur qui enveloppait la sienne et lui murmura en toute hâte : « Votre Majesté, n’est-ce pas l’occasion parfaite de jeter un œil à la société elfique et de discuter de vos relations futures avec eux ? Allez-vous laisser cette chance passer ? »
L’archerie des elfes était plus spectaculaire que les histoires ne le racontaient, et leurs élémentaires surpassaient ce à quoi ils s’attendaient. Par conséquent, la chevalière pensait que les deux civilisations devraient développer de bonnes relations. Grid pensait évidemment la même chose : « Je sais bien, mais regarde-les. Si nous les approchons précipitamment, elles vont juste se braquer davantage. Nous devons prendre notre temps, une autre chance se présentera à nous un jour ou l’autre. »
Presser les choses ne ferait qu’empirer la situation. Le jeune homme avait appris à être patient après ses nombreuses expériences.
« Je trouve que c’est déjà très bien que de pouvoir rester sur leur territoire. »
Vu que son roi avait pris sa décision, elle n’avait rien à redire. « D’accord, je comprends. »
« Bien, mettons-nous au travail. » Dit le forgeron d’un air heureux avant de sortir son fourneau abimé et son marteau. Il allait devoir commencer par le réparer. Cela dit, la forêt était si sombre qu’il n’allait pas pouvoir se lancer dans ses réparations délicates.
Il martela un moment avant de s’arrêter et de jeter un œil alentour. « Les arbres deviennent si gros que le soleil traverse à peine leurs branches… » Toutes sortes d’arbres et de buissons poussaient sauvagement. Les elfes aimaient la nature, aussi ils n’y touchaient pas et c’était là le résultat.
« Hrmm… »
Le jeune homme avait planté de petits érables, des plaqueminiers et des pruniers dans son jardin au sommet de son immeuble. L’élagage lui était donc familier, et il pouvait voir que la forêt n’était pas dans un état extraordinaire.
Il pointa du doigt un arbre géant au tronc abimé devant lui et dit : « Vous devriez élaguer les arbres si vous vous en souciez réellement. Les arbres poussent dans tous les sens au point de s’entrecroiser et sont tout déformés. La lumière du soleil ne parvient pas au sol, du coup la mousse poussant près des racines est privée de nutriments et ça rend les arbres vulnérables aux insectes nuisibles et aux maladies.
« … ? » Beniyaru et les elfes furent embarrassées par son sermon, car elles ne comprenaient rien.
« Élaguer ? Insectes nuisibles ? De quoi parlez-vous ? »
« La forêt a besoin d’un coup de main pour rester saine. »
« Qu’est-ce que c’est que ces conneries ? La nature est parfaite elle qu’elle est. »
« Vous ne savez pas de quoi vous parlez ! »
Les elfes le prirent mal, à part Beniyaru qui pouvait voir en lui une vieille amie.
Il dit la même chose que Povia…
Povia prétendait avoir appris des choses de son père, et les elfes s’étaient moquées d’elle. Nombre d’entre eux s’étaient payés la poire de cette bâtarde… Elle se dit qu’elle devrait croire en cet humain, ne serait-ce que pour expier ses péchés envers Povia. Elle décida donc lui présenter une requête. « Eh to-… Oh Grid le Roi Surstuffé. »
« … ? »
« Puis-je vous confier la gestion de la forêt ? »
« Hein ? » Grid paniqua à cette demande soudaine.
L’elfe aux cheveux blancs s’inclina devant lui : « Je pense que vos arguments sont convaincants, et je voudrais vous demander d’élaguer la forêt.
« … !! »
Une des elfes fameux pour leur fierté s’inclinait devant lui en lui présentant une requête… ? Et qui plus est, une elfe qui avait tenté de le blesser il y a peu ? Mercedes écarquilla les yeux en fixant son seigneur, impressionnée par sa grandeur. Sa Majesté avait tout prévu !
La chevalière ne connaissait rien aux plantes et ne savait pas ce qui se passait, mais il était évident que son roi était en position de force. Le forgeron commença à transpirer sous son regard brillant d’admiration. Non mais qu’est-ce que…
[Occupez-vous de la Forêt Elfique]
[Difficulté : A]
[Beniyaru, une des douze gardiennes de la forêt, a une demande à vous soumettre.]
[Elle veut que vous rendiez cette forêt superbe !]
[Conditions de Réussite : Élaguer 2,000 arbres (0/2000)]
[Récompense de Quête : Affinité avec l’espèce des elfes augmentée de 20. Feuilles de l’Arbre Monde (20), Fruits de l’Arbre Monde (5).]
[En cas d’Échec : Les elfes vous deviendront hostiles.]
« Mais… Je ne suis pas un jardinier. »
Oui, Grid était un forgeron, alors pourquoi recevait-il une quête de jardinier ? Il était venu ici pour forger et monter en niveau, il ne pouvait pas se permettre de perdre son temps à tailler 2,000 arbres.
Et ces arbres vont être difficile à tailler !
Il avait envie de refuser cette quête en criant à gorge déployée, mais… Les récompenses de quête étaient trop alléchantes.
La feuille de l’Arbre Monde qu’il avait donné à Sticks était une panacée et il avait hâte de voir ce quels effets les fruits de l’Arbre Monde auraient, vu qu’ils semblaient plus précieux. Et de plus, les +20 d’affinité avec les elfes étaient cruciaux.
Le forgeron n’accepta pas la quête pas plus qu’il ne la refusa, car une personne lui vint à l’esprit.
Piaro !
Il était un fermier légendaire qui connaissaient bien les cultures ! Peut-être qu’il était également doué avec les autres plantes, dont les arbres ? Il utilisa immédiatement Invocation de Chevaliers. Ça allait être la première rencontre entre des gens chérissant la nature : les elfes et le fermier légendaire.
Piaro devait penser que son roi était en danger puisqu’il apparut anxieux, après avoir immédiatement répondu à l’invocation.
Il fit face aux elfes avec sa binette et sa faucille en main. « Des elfes… » Les elfes le reniflèrent et se mirent à rougir.
« Quel homme merveilleux… »
« … »
L’odeur de terre qui imprégnait le corps du fermier attisa les émotions des elfes, ce qui était une aubaine pour Grid. « Bien, je vais dorénavant faire une armure pour Mercedes pendant qu’elle mange du miel. Pendant ce temps, Piaro élaguera les branches avec les elfes.
Il avait raison d’utiliser ses subordonnés pour gérer ses problèmes, ils étaient là pour ça après tout. Cependant, ses subordonnés étaient une chevalière et un fermier légendaires…
Un p’tit café pour cette belle lecture ? C’est beaucoup de boulot, et j’apprécie toujours votre soutien =)
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Entre Piaro qui est parfumé à la nature gagnant +50 de sex-appeal pour les elfes et Mercedes qui risque de faire un génocide d’Ours et Grid qui se servira (certainement) du bois coupé pour forger. La situation dégênera dans tous les sens à une vitesse alarmante.
Merci pour le chapitre
Merci pour le chapitre du lundi