Bonsoir tout le monde !
Je vous ai demandé votre assistance hier, et vous avez répondu comme un seul homme ! J’en suis encore ému !
Vous m’avez donné, alors c’est à mon tour !
Voici un chap’ bonus en l’honneur d’Antoine, Benjamin et Matéo ! Un grand merci à eux !
Bonne lecture, à tout à l’heure pour d’autres chaps et encore merci Antoine, Benjamin et Mat(schu) 😉 !
Chapitre 504
19 secondes seulement ; c’est le temps que mit le chevalier à chiffre unique pour descendre du mur, traverser les 8 jeunes chevaliers et atteindre Lauel.
Syuk !
L’épée en Y fila vers le cou du jeune américain, dont la mort semblait inévitable, mais… Il survécut. Un caillou, jeté depuis les troupes de Reidan, arrêta l’épée du chevalier.
Incroyable.
Le terme de chevalier à chiffre unique désignait les 9 meilleurs Chevaliers Rouges, les plus puissants chevaliers du continent. Leur puissance était jugée comme supérieure à celle de Piaro, l’ancien chef de ce groupe de combattants, car les Chevaliers Rouges contemporains avaient tous atteint le niveau de grand épéiste.
Le 9e chevalier, Nautilus, ne parvint pas à croire que son épée avait été bloquée par une pierre.
Il existe quelqu’un capable de lancer une pierre pouvant bloquer mon arme ?
Et dans ce petit royaume, en plus ?
Serait-ce le Duc Grid ?
Non, il avait déjà évalué en profond le talent et les capacités de ce dernier. Il l’avait observé de loin durant la guerre avec le Prince Ren, et avait pleinement jaugé ce dont il était capable. Il était fort, mais quelques crans sous son niveau. Il ne deviendrait pas son égal, même en s’entrainant toute sa vie. Dans ce cas, qui l’avait arrêté ?
Impossible, serait-ce… Piaro ?
La dernière information reçue à son sujet indiquait que ce traitre avait été vu pour la dernière fois au Royaume Éternel. Il se pouvait donc que ce soit lui.
Non, non. Ce n’est pas Piaro.
À son apogée, Piaro aurait été incapable de cet exploit, alors à présent que sa technique s’était grandement détériorée, il ne pouvait pas bloquer l’épée de Nautilus.
Qui est-ce alors ?’
Pendant cette seule seconde de confusion…
« Lauel. Protéger. »
Jude arriva et brandit Dainsleif +8 (Reproduction). L’épée noire tomba vers la tête du chevalier tel un éclair.
Chaaeng !
« Kuk ! »
Nautilus sentit ses membres trembler suite à la collision avec l’épée de Jude.
Quelle est donc cette force ?!
Ce n’était pas simplement de la puissance musculaire, c’était comme si cet homme avait appris comment exercer le double ou le triple de sa puissance actuelle.
Kwang !
Kwa kwang !
Après deux autres échanges, le Chevalier Rouge réalisa quelque chose.
Il n’a pas peur de la mort.
Il se battait comme s’il avait dix vies, sans se soucier d’être contre-attaqué ou juste de son intégrité corporelle. Il brandissait juste son épée dans le but de détruire son ennemi. Il était plus intense et menaçant parce qu’il agissait selon ses instincts, comme un animal.
Est-il de Durima ?
Il y avait un clan de cinglés, là-bas, qui élevait des guerriers qu’ils transformaient en marionnettes ne sachant que tuer.
Quoi qu’il en soit, il est faible.
Nautilus retrouva son calme, évita la coupe diagonale de Jude en pliant les genoux, puis il frappa de taille vers le haut.
Seokeok !
Une aura blanche jaillit de son arme et cause une blessure profonde sur le torse épais de Jude. Le Chevalier Rouge bondit alors dans les airs et planta son épée dans son épaule.
« Ouch. Ça fait mal. »
« Jude ! »
Les Surstuffés qui accouraient depuis l’arrière-garde craignaient de voir Jude mourir, mais traverser une armée de 3,000 hommes n’était pas une mince affaire. Faker, qui bondissait légèrement sur la tête des soldats, était le plus rapide, mais il était encore cependant loin de lui.
« C’en est fini de toi. »
Et au moment où Nautilus allait abattre son épée sur la tête de son adversaire…
Chaaeng !
Une pierre bloqua une fois de plus l’épée de Nautilus.
« Nom de… ! »
C’était comme s’il y avait un fantôme. Le Chevalier Rouge pâlit et héla précipitamment le Comte Ashur sur le mur.
« Ordonnez à l’armée d’attaquer ! J’en profiterai pour secourir Bland ! »
N’écoutez pas ce que dit Lauel et finissez cette guerre aussi vite que possible.
Cet ennemi non-identifié faisait désespérer Nautilus, mais Ashur était un homme intelligent. Il réfléchit au lieu d’agir impulsivement.
Est-ce que Grid avait le moindre intérêt à tuer le Prince Ren.
Non. Par contre, le Roi Aslan avait obtenu le royaume à la mort de son frère. Il ne pouvait pas rejeter l’affirmation de Lauel comme un mensonge.
De plus, il a dit que Bland allait témoigner…
Grid était-il réellement victime d’un coup monté ? Le Comte fut surpris d’avoir même eu cette pensée.
Bland est un otage.
Il avait dû subir de terribles blessures et tout autant d’humiliation durant sa détention à Reidan. Il ne pouvait pas croire les paroles de son fils, qui avait peut-être été brisé corps et âme. Il avait peut-être été menacé et était forcé de mentir.
Ma première priorité est de le secourir. Une fois qu’il sera sain et sauf, alors je découvrirai la vérité.
Sa décision prise, il donna enfin un ordre.
« Tirez ! »
Papat !
Pa pa pa pa pat !
Les 2,000 archers sur les murs tirèrent simultanément et de fait, l’aptitude à l’arc de ces hommes défendant ‘le Cœur d’Éternel’ était excellente : des milliers de flèches volèrent en cloche. Cependant, la magie du Comte Ashur était plus surprenante encore que le talent de ses hommes : toutes les flèches tirées par les archers gagnèrent spontanément l’attribut feu et accélérèrent.
Les soldats de Reidan paniquèrent sous la pluie de flèches se déversant telles des météores.
« Hiik… ! B-Bloquez-les ! »
« Levez vos boucliers ! »
« Grouillez-vous si vous voulez vivre ! Nous devons revenir auprès de nos familles à Reidan ! »
Les soldats se concentrèrent davantage à l’idée de survivre. Grâce à leur entrainement sévère, ils s’alignèrent en rang et parvinrent à bloquer la majorité des flèches avec leurs boucliers. Cependant, certains furent tout de même malchanceux.
« Ack ! »
« Ugh ! »
Les flèches pénétrèrent les interstices entre les boucliers et frappèrent des hommes. Certains moururent sur le coup, d’autres allaient être handicapés à vie.
« Léo ! Franck ! »
Les troufions s’écrièrent à la vue de leurs camarades ensanglantés. Animés plus que jamais pas l’envie de survivre, ils bloquèrent les flèches ennemis de leurs boucliers.
Chaaeng !
Puk !
« Kyak ! »
Des cris aigus et le bruit du métal s’entrechoquant emplirent aussi férocement qu’horriblement le champ de bataille, qui n’était plus qu’un gouffre de de fureur et de chagrin. Asmophel, un bouclier à la main, bougea en formation avec les soldats.
Alors c’est ça que voient les soldats sur un champ de bataille…
Asmophel était né dans une famille noble. Il avait reçu le rôle de commandant dès son entrée dans l’armée, mais il avait toujours traité ses hommes avec grande attention malgré son désir de vaincre. Cela étant, c’était la première fois qu’il occupait le rôle d’un soldat. Aimait-il être dans la peau d’un troufion ? Non, c’était atroce. Il n’avait pas réalisé à quel point la guerre était affreuse lorsqu’il était un commandant tenant des dizaines de milliers de vie entre ses mains.
Le plus important pour un soldat n’est pas la guerre, ou la compensation qu’il en tire.
Le plus important était juste de survivre. Les soldats étaient des êtres faibles qui avaient peur même d’une flèche. Alors qu’il évitait les flèches volant dans tous les sens, il se prit un bouclier qu’un soldat mettait en place et se retrouva à saigner du nez, les yeux écarquillés. Derrière les boucliers, il voyait un énorme roc lancé par une catapulte ennemie.
« Uwaaaack ! »
« F-fuyez ! »
Les soldats tentèrent d’échapper aux rocs en poussant des cris. Ils commencèrent à courir en poussant les autres, dont Asmophel.
Je n’ai jusque-là fait l’expérience que d’une fraction de la guerre.
Il savait, à présent.
Le Duc Grid m’a qualifié de soldat afin que je puisse faire l’expérience de la vie d’un d’entre eux.
Grid n’avait jamais fait ça, mais quoi qu’il en soit, c’est ainsi qu’Asmophel l’avait accepté, et un changement positif en naquit.
Je deviendrai un commandant qui comprendra le cœur des soldats. Je ne les forcerai pas à se sacrifier, je trouverai des stratégies permettant de remporter la guerre avec un minimum de sacrifices.
Mais avant ça.
Je dois accomplir parfaitement le rôle d’un soldat.
Il ramassa une lance et la jeta vers le roc qui tombait vers ses alliés.
Kuwaaaaaang !
La lance pulvérisa le rocher dans les airs.
[Asmophel a obtenu une nouvelle technique.]
[Asmophel a obtenu une nouvelle technique.]
[Asmophel a obtenu un nouveau titre.]
***
« Pourquoi est-ce si difficile ? »
« Ils ne meurent pas, peu importe le nombre de flèches que je tire… »
Les soldats de Patrian, du haut de leur mur, perdirent peu à peu le moral car l’équipement des soldats de Reidan était si solide que leurs flèches ne causèrent que quelques morts.
« Ces soldats portent des armures normalement réservées aux chevaliers de haut rang… Reidan serait-elle si riche que ça ? »
« Une ville du désert, riche ? Non, c’est la preuve que le seigneur de Reidan prend soin de ses soldats. Il les chérit et leur donne de bonnes armures. »
« J’envie les soldats de Reidan… Ils ont un maitre si bon… »
Le Comte Ashur paniqua en voyant le moral de ses troupes rapidement piquer du nez.
Je dois renverser cette atmosphère.
L’ armée de Bornéo avança vers les portes de la ville tandis que les soldats de Reidan bloquaient les flèches.
Kung !
Kung !
Chaque fois que les béliers de Bornée s’écrasaient contre les portes, les murs tremblaient et les soldats frissonnaient de peur. Au final, Ashur ne put rester davantage sans rien faire. Il allait montrer ce que valait un magicien en temps de guerre !
« Je vais leur montrer la majesté d’un des 10 grands magiciens du continent ! »
Kurururung !
La voix du Comte se répandit à travers le champ de bataille tandis qu’il commença à incanter un sort, ce qui réchauffa l’air ambiant rapidement. C’était le signe précurseur d’un sort de destruction de masse, Tempête de Feu. Lauel, qui avait récupéré de sa paralysie, s’écria précipitamment à l’attention de Bland : « Qu’est-ce que vous attendez ? Allez arrêter votre père ! »
« … Je peux agir comme je l’entends ? » Demanda le jeune homme, interloqué.
« Vous ai-je jamais empêché de faire quoi que ce soit ? »
« … »
Bland s’envola alors dans le ciel avec sa magie, puis il approcha de son père et hurla : « Père ! Écoutez le Comte Lauel ! »
« … ?! »
Le Comte Ashur tressaillit. Comment se pouvait-il que son fils, un otage, puisse se déplacer à sa guise sur le champ de bataille ?
Peut-être que… Si ça se trouve… !
Ashur arrêta son incantation. Lauel, en contrebas, lui demanda : « S’il est bel et bien vrai que le Roi Aslan a tué le Prince Ren et inculpé à tort le Comte Grid, abandonnerez-vous la famille royale pour se mettre à son service ? »
« Je me sens trahi par le Royaume Éternel, mais je n’ai aucune intention de servir le Duc Grid. Je ne veux pas servir un incompétent.
Ssik !
Lauel eut un sourire maléfique et lança son appât. « Alors vous le servirez s’il est capable ? D’accord, je vais immédiatement prouver ses capacités. »
« … ? »
Le Comte resta perplexe, car il avait l’impression que Lauel avait prédit sa réponse. Ce dernier lui déclara : « La ville fortifié de Bornéo de Gauss, qu’Éternel n’a pas occupé depuis des siècles, va maintenant tomber. »
Au moment où il finit de parler, les Surstuffés placés à l’avant-garde commencèrent à viser les 10,000 soldats de Bornéo attaquant les portes.
Pepepepeong !
Ces soldats paniquèrent sous le bombardement de sorts et de techniques, qui infligèrent des dégâts catastrophiques.
« Q-qu’est-ce que vous faites ? »
Le Marquis Valtin paniqua tandis qu’Ashur resta stupéfait. Lauel leur expliqua convenablement ce qui se passait.
« Le Royaume Éternel comme le Royaume Gausse vont tomber entre les mains du Duc Grid. »
« … ! »
Au moment où le Comte Ashur frissonna…
« Comte Ashur ! Ne vous laissez pas berner ! Il ment ! » S’écria tardivement Nautilus, encerclé par Regas, Pon et Faker.
Il sema péniblement les trois hommes et se jeta sur Lauel dans l’espoir de le tuer, et de dissiper la confusion.
« Foutez le camp ! »
Les troupes ennemies lui bloquant le passage n’étaient rien. Des douzaines de soldats périrent instantanément ; il atteignit Lauel et frappa.
Chaaeng !
Tout d’un coup, l’un des soldats gardant Lauel bloqua son attaque.
« Qui es-tu ? »
Le soldat pointa une lance dans sa direction et dit :
« Soldat de 2nd classe Ars. »
Un p’tit café pour cette belle lecture ? C’est beaucoup de boulot, et j’apprécie toujours votre soutien =)
Et en plus, il stream ! https://www.twitch.tv/wazouilletwitch
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Pourquoi cet augmentation de l’espace interligne ?
Il ne me semble pas qu’il y ait plus d’espace interligne, c’est juste qu’il y a eu beaucoup de dialogues et d’onomatopées dans ce chapitre.
Après je peux dire une connerie.
Merci pour le chapitre, et aux donateurs !
Merci à waz et aux donateurs pour ce premier chapitre.
Merci pour le chapitre
Merci aux donateurs
Merci pour le chapitre et aux donateurs