Bonsoir tout le monde, désolé de sortir le chapitre aussi tard ! J’ai été euh… distrait par une merveilleuse surprise :p Je remercie par ce chapitre la générosité de nos mécènes Olivier, Evana et James !
Bonne lecture et encore merci à nos trois donateurs !
Chapitre 278 – Misérable
Ya Fei, après avoir entendu ce que Xiao Yan avait à lui dire, tut également ses mises en garde et fixa le vieil homme qui jouait avec sa coupe de thé. Elle se calma peu à peu en se souvenant de sa carte violette-dorée.
Lei Ou, de l’autre côté, tourna également son regard vers Hai Bodong ; ses pupilles se contractèrent en voyant l’indifférence de ce dernier. Il se sentit légèrement anxieux et demanda d’une voix douce et basse : « Vous êtes ? »
Le vieillard secoua lentement la tête avant de la relever. Son regard aussi froid qu’un glacier vieux de dix mille ans se posa sur le doyen, puis il baissa immédiatement la tête pour observer sa tasse qui avait été gelée. Il demanda après un bref silence : « Ce vieux débris de Miteer Tengshan est encore en vie ? »
Cette voix calme et indifférente éclata indubitablement comme un coup de tonnerre violent et abrupt, donnant l’impression aux autres que -Ya Fei et Xiao Yan exceptés- qu’il parlait juste à côté de leurs oreilles. Ils en furent secoués au point d’être raides comme des piquets.
La jeune femme fixa le Vieil Hai, assis sur sa chaise, la bouche entrouverte : « Oh mon dieu ! Il… Il parle du Premier Doyen de cette façon ? Le Premier Doyen fait parti du top dix des plus puissants de l’Empire Jia Ma ! Xiao Yan di-di, qui est ce vieux sire, exactement ? » Le Premier Doyen, qui était considéré comme un dieu dans le clan Miteer, n’était qu’un vieux débris à ses yeux… Si ce devait se savoir au sein du clan, il est fort probable que celui-ci exploserait de rage.
De leur côté, Lei Ou et Lei Lei furent tout aussi abasourdis par la question du vieil homme, au point que les coins de leurs lèvres n’en tressaillent. Son impact sur eux était clairement bien trop grand…
Après un long moment de stupéfaction, le grand-père commença enfin à se ressaisir graduellement . Il déglutit involontairement, en fixant l’Empereur de Glace avec surprise et perplexité, et lui demanda de façon bien plus polie : « Monsieur, vous… »
Hai Bodong souffla doucement sur sa tasse de thé qui était déjà devenue de la glace, et dit d’un ton morne sans même lever les yeux sur lui : « Tu n’as pas le droit de t’adresser à moi de cette façon. »
Cette réplique cinglante laissa momentanément le doyen perplexe, puis il devint immédiatement livide. Personne ne lui avait jamais parlé de la sorte depuis qu’il était devenu doyen.
Le Vieil Hai ignora son interlocuteur blanc comme un linge : « Les ingrédients que j’ai commandés doivent apparaître devant moi dans dix minutes. Autrement, ça ne me dérange pas de faire perdre un doyen au clan Miteer. » Son ton resta indifférent du début à la fin, et il ne lui laissa pas la moindre face.
Lei Lei, livide, fut saisi par une colère intense en voyant son grand-père se faire houspiller de la sorte, ce qui était inédit pour lui. Sa fureur lui permit également d’étouffer le choc, et il ne put s’empêcher de renifler froidement : « Tu… Tu es beaucoup trop arrogant ! Tu sais qui est mon grand-père ? »
Un sourire glacial apparut sur les lèvres du jeune alchimiste peu après cette réplique. Il dit doucement : « Quelle témérité… »
La tasse de thé entre les mains du vieil homme arrêta lentement d’osciller. Il leva la tête et jeta un regard glacial à Lei Lei, jusqu’à ce que celui-ci devienne d’une blanche cadavérique. Le gamin, sous le regard de tous, voulut se raidir et poursuivre quand il réalisa tout d’un coup que le vieillard avait légèrement bougé.
« Fais attention ! »
À ce moment précis, les pupilles de Lei Ou se contractèrent ; il bougea horizontalement et s’arrêta rapidement devant son petit fils. Après quoi, son Dou Qi déferla sauvagement en lui avant de sortir de son corps et de l’envelopper.
Au moment où le Dou Qi du doyen fut invoqué, une silhouette blanche apparut tout à coup devant lui, comme si elle s’était téléportée. Sa vitesse terrifiante fit même rentrer ses yeux au fond de ses orbites.
La silhouette humaine resta immobile et une paume flottante contenant une force glaçant les os toucha Lei Ou à la poitrine, là où son Dou Qi s’amassait.
« Glug ! »
On aurait pu prendre son coup pour une petite tape distraite, mais elle rendit immédiatement le Doyen blanc comme un linge. Il cracha violemment une gorgée de sang frais, qui se changea en plein vol en une stalactite rouge avant de tomber au sol dans un bruit cristallin.
La force féroce envoya le grand-père valdinguer en arrière et aussitôt, son petit-fils et lui s’écrasèrent lourdement contre le mur. Ils poussèrent alors, en quelques secondes, de nombreux gémissements douloureux.
Les gardes du doyen furent abasourdis en voyant que ce dernier avait été gravement blessé en un coup, au point que les mains qui tenaient leurs armes se mirent à trembler de peur. Ils en avaient même oublié leur devoir de protéger leur maître.
Lei Lei n’avait pas subi beaucoup de dégâts, grâce à la protection de son grand-père bien aimé. Il se releva avec beaucoup de difficulté et, quand il remarqua que son ancien était plus pâle encore qu’il ne l’était, il l’appela précipitamment : « Papi ! Est-ce que ça va ? »
Le Dou Qi froid dans le corps de ce dernier avait couvert ses cheveux de givre. Il fixa Hai Bodong, la mâchoire tremblante, et dit avec choc : « Un Dou… Dou Huang ? » Lei Ou savait parfaitement que seul un Dou Huang était capable de le terrasser sans qu’il puisse ne serait que voir son ombre…
Lei Lei se mit à trembler intensément en entendant les paroles de son grand-père. La terreur envahit son visage tandis qu’il regardait le Vieil Hai ; il ne s’attendait pas à ce que ce vieil homme à l’air humble s’avère être quelqu’un d’aussi puissant !
L’Empereur de Glace leur jeta un regard, et dit lentement avec indifférence : « Les dix minutes ont déjà commencé. Je ne vais absolument pas revenir sur ma parole : les ingrédients médicinaux doivent être devant mois dans moins de dix minutes. Autrement… Tu mourras, et même Miteer Tangshan ne pourra pas te sauver. »
Lei Ou fut traversé par la terreur à ces mots, et il hurla rageusement à toute vitesse sur son petit fils à côté de lui : « Dépêche-toi d’aller chercher ces ingrédients médicinaux, vite ! »
Lei Lei, tout aussi terrifié, se releva précipitamment et trébucha en sortant de la pièce.
Ya Fei sourit amèrement en voyant le doyen être devenu extrêmement obéissant en un clin d’oeil, et elle secoua la tête. Ce vieux bonhomme était vraiment… un être misérable.
Elle observa le dos musclé du jeune homme devant elle. « Ah, un Dou Huang… Mon dieu. Ce Xiao Yan connaît même quelqu’un d’aussi extraordinairement puissant. Pas étonnant qu’il ait le courage de venir à la capitale… » Elle avait l’impression que ce gaillard devenait de plus en plus mystérieux.
Elle se leva de son fauteuil, regarda respectueusement Hai Bodong et lui demanda timidement : « Est-ce que vous connaissez notre Premier Doyen, Vieux Sire ? »
Le vieillard retourna lentement s’asseoir sur son fauteuil et lança, une fois de plus, une réplique effrontée qui fit tressaillir Lei Ou, qui était à terre : « Ce type inutile n’est pas encore mort ? »
Cette effronterie embarrassa quelque peu la demoiselle, qui dit doucement : « Le Premier Doyen va bien. Puis-je connaître votre nom, Vieux Sire ? »
Celui-ci répondit à voix basse : « Quand tu verras ce vieux débris, dis-lui que moi, Hai Bodong, ne suis pas encore mort. Il saura naturellement qui je suis. »
La jeune femme ne put que répondre respectueusement. « En. » Elle croisa les bras d’un air un peu perdu, puis son regard dériva jusqu’à la carte violette-dorée ; elle la ramassa précipitamment dans l’intention de la lui rendre. D’après les règles, un Dou Huang pouvait profiter d’un traitement aussi somptueux.
« Tu n’as pas besoin de lui rendre, il ne va pas l’accepter. » Xiao Yan sourit en la voyant faire, et tourna son regard vers son compagnon avant de demander : « N’est-ce pas, Vieil Hai ? »
Ce dernier pinça ses lèvres et dit d’un air impuissant : « Eh bonhomme, cette petite fille n’est même pas ton amante, tu as vraiment besoin de l’aider à mettre de côté des bouts de chandelles pareils ? »
Ya Fei rougit légèrement sous sa boutade. Elle tint la carte violette-dorée en hésitant un moment, puis appela une domestique et lui donna d’utiliser une partie de l’argent qu’elle contenait. Cependant, avant qu’elle ne reparte, la jeune femme lui demanda de baisser le montant à payer de moitié.
Bien que la jeune femme ait parlé à voix basse, le vieillard l’entendit tout de même. « Hé, la p’tite fille sait vraiment bien se comporter… » Il sourit alors et hocha la tête ; elle lui avait clairement fait bonne impression.
Le Dou Shi sourit et se tourna vers elle en fixant son beau visage, puis il lui demanda soudainement : « Tant que j’y pense, peux-tu m’aider à vérifier si tu as quoi que ce soit dans la Salle des Ventes permettant de récupérer de la Force Spirituelle ? »
« De récupérer de la Force Spirituelle ? » La demoiselle fut momentanément perplexe à cette question. Elle fronça aussitôt les sourcils et dit : « Les objets ayant cet effet sont définitivement uniques… Je vais fouiller voir. » Cela dit, elle se retourna et se dirigea vers une étagère, où elle chercha un long moment avant de repartir avec un livre épais entre les bras. Elle le parcourut avec attention avant de secouer la tête et de dire d’un air navré : « Je suis désolé, c’est vraiment trop rare… J’ai parcouru les archives de la salle des ventes sur une période d’un an, et nous n’avons a priori pas récupéré le moindre trésor du genre. »
La déception envahit le visage du jeune alchimiste, qui sourit amèrement et hocha la tête. Il alla se rasseoir d’un air un peu découragé.
Ya Fei secoua la tête d’un air désarmé en le voyant faire, mais elle ne pouvait vraiment pas l’aider, même avec toute la meilleure volonté du monde.
Le temps s’écoula lentement et au moment où les dix minutes allaient s’écouler, la silhouette paniquée de Lei Lei entra en trombe dans la pièce. Il trébucha et tituba jusqu’au bureau, où il posa avec la plus grande prudence quelques boîtes de jade, et dit d’une voix tremblante : « Les ingrédients médicinaux dont vous avez besoin sont tous là, Monsieur, et ils sont tous en parfait état… »
Hai Bodong parut heureux en voyant son butin. Il ouvrit prudemment les coffrets et sourit en les tendant à Xiao Yan. Il lui dit anxieusement : « Vérifie si ce sont les bons ingrédients, tiens. »
Le jeune homme les reçut et observa avec attention leur contenu. Après quoi, il hocha la tête sous le regard anxieux et alarmé de Lei Ou et de Lei Lei. « Tout va bien : les ingrédients sont bien préservés et leur âge est suffisant. »
« Très bien… » Le vieillard poussa un long soupir, puis il se retourna et dit froidement au doyen : « Fous le camp. Et… Cette fille est un régal à mes yeux. Va dire à Miteer Tengshan qu’il peut laisser tomber le ‘intérimaire’ dans ‘Doyen intérimaire’… »
Le coin des lèvres du grand-père tressaillit à ses mots. Il opina précipitamment du chef et, avec le support de son petit fils, il s’en alla dans son état pitoyable.
L’empereur de glace rangea ses boîtes de jade proprement et dit en souriant : « On s’en va maintenant qu’on a obtenu ces machins ? »
Son jeune compagnon hocha légèrement la tête. Il allait dire au revoir à Ya Fei quand une domestique entra dans la pièce, avant de dire respectueusement à cette dernière : « Ya Fei xiao-jie, Nalan xiao-jie souhaite s’entretenir avec vous… »
« Nalan ? Nalan Yanran ? » Ces deux mots, qui étaient quasiment tabous au coeur de l’adolescent, le laissèrent brièvement perplexe, mais son expression devint instantanément sombre peu après.
- OG Chapitre 752 - 20 novembre 2024
- OG Chapitre 751 - 19 novembre 2024
- OG Chapitre 750 - 18 novembre 2024
Merci encore pour ce chapitre ! 🙂
Merci waz, mais profite de tes vacances !!!!!!
Merci pour le chapitre, ainsi qu’aux donateurs.
merci aux donateurs
merci pour le chapitre
C’est quoi lle surprise ?
Et met i pour le chapitre
merci pour le chap ^^
merci pour le chap!!!
Je ne sais pas si c’est moi qui est l’esprit déplacé mais ça à l’air vachement pervers la surprise lol (si c’est pas ça la surprise je m’excuse mais la blague était trop facile à faire, j’ai pas pu résister ;p)
Oh…je ne suis pas le seul à l’avoir compris comme cela dans ce cas x) sauf que j’ai préféré le garder pour moi ^^’
merci pour le chapitre
Merci pour ce chapitre =D