DNC Chapitre 119
DNC Chapitre 121

Décidément, on enchaîne les chapitres de dingue là 😀 J’espère que vous rirez bien ! Deuxième DNC régulier de la semaine, le bonus de TDG arrivera vers 22h.

Bonne lecture !

 

 

Chapitre 120 – La fureur du Roi des Enfers Chu

 

Tang Xinsheng était un homme fier ! Face à un adversaire, les gens comme lui trouveraient d’innombrables moyens de récupérer leur réputation de stratège.

Du coup, il avait juré de faire subir à Chu Yang la plus grande des humiliations au moment où il aurait été le plus content de lui-même… Il pensait son plan parfait : le moment où le ministre le découvrirait serait le moment de sa perte… De plus, il le tuerait également de ses propres mains par la suite.

Un homme intelligent souffrait le plus de voir sa stratégie déjouée.

L’espion haïssait du tréfonds de son être le jeune homme ! Il avait passé dix ans à manipuler et planifier ses actions… Mais ce gamin était sorti de nulle part et avait tout ruiné d’un coup…

Ce dernier s’était servi de son indignation et de sa soif aveugle de vengeance pour lui tendre un piège dans lequel il s’était jeté et le temps qu’il le réalise, il n’avait plus aucune échappatoire.

Avant même qu’il ne pense à avoir une joute d’esprits avec son adversaire, celui-ci avait déjà planifié son coup, avait prudemment calculé le moindre détail pour lui faire dévoiler sa véritable identité… Et lorsqu’il voulut avoir cette joute intellectuelle, son ennemi avait utilisé la force et enfin, lorsqu’il voulut se servir de ses arts martiaux, il ne le pouvait plus…

Ses méthodes étaient sans scrupules ? Oui, clairement… Mais les tactiques de l’adolescent l’avaient laissé bouche bée. Il l’avait mené par le bout du nez dès le moment où il avait reconnu être Tang Xinsheng ! Il était censé contrôler la situation, mais celle-ci lui avait échappé en un clin d’œil au profit de ce dernier !

Il ne put que finir par se demander : aurais-je été capable de faire la même chose dans sa position ? Aurais-je pu utiliser la culture d’un Guerrier Martial pour vaincre et capturer un artiste martial Vénérable de neuvième rang, et sans l’aide de quiconque… ?

La réponse fut évidemment : je n’en aurais pas été capable.

Aussi l’espion soupira et abandonna, tout simplement ! Il n’injuria même pas le Fourbe ; il ferma juste les yeux et abandonna toute résistance.

Il ignorait une chose… Son désir de vengeance ainsi que son arrogance lui avaient fait quitter le manoir avant de recevoir la note de Diwu Qingrou, qui tomba par conséquent entre les mains de son ennemi.

C’était sa plus grande erreur…

Chu Yang sentit un léger frisson le parcourir en voyant que l’espion était passé d’une haine farouche à un calme soudain.

Il était tombé dans un désespoir complet et pouvait pourtant rester calme, et avait été capable d’étouffer sa colère… Il était effectivement très fort !

Pas étonnant que Diwu Qingrou ait placé tant d’espoirs en lui.

« Emmenez ce vieillard ! Enfermez-le au Pavillon Butian et utilisez les chaînes les plus lourdes qu’on ait ! » ordonna Cheng Ziang. Son jeune supérieur, de son côté, s’était silencieusement éloigné du centre de l’attention sans laisser la moindre trace. Le temps que les assassins vêtus de noir du Pavillon arrivent, ils ne purent que vaguement apercevoir le dos de cette silhouette mystérieuse.

Personne ne savait que ce jeune homme n’était autre que le fameux Roi des Enfers Chu, si ce n’est le maître du Palais du Sang de Fer…

Celui-ci observa la silhouette de l’adolescent avec un certain respect. Ministre Chu a été égal à lui-même ! Il est parvenu à rendre ses ennemis impuissants rien qu’en riant et parlant. Il a capturé la tête pensante du réseau sans faire la moindre vague ! Il est parvenu à accomplir tout ça avec une culture de guerrier martial… Qui pourrait en dire autant ?

Cheng Ziang se mit soudainement à trembler et fut couvert de sueur froide ; ce ne fut qu’à ce moment qu’il se sentit terrifié. Un Vénérable de neuvième rang ! Cet érudit à l’air faiblard, Tang Xinsheng, est un Vénérable de neuvième rang ! Un maître de haut niveau !

Oh mon dieu ! Je ne suis qu’un Vénérable du Sabre de troisième rang et Cheng Yutong n’est qu’un Vénérable du premier rang. Si on avait dû se battre contre lui… Tous nos hommes auraient probablement été tués et après ça, cet espion se serait joyeusement barré ! Un Vénérable de neuvième rang… Combien de personnes dans la Citadelle auraient pu l’empêcher de fuir ? De plus, il est terriblement rusé…

Ce n’est pas étonnant qu’il ait été aussi fier et confiant que ça. Il avait les tripes de tendre un piège devant sa propre demeure et de jouer les appâts pour humilier et tuer le Roi des Enfers Chu.

Arrivé à ce point dans sa réflexion, il sentit un frisson le traverser des pieds à la tête. Il se souvint où se tenait Chu Yang plus tôt ; si Tang Xinsheng avait immédiatement attenté à sa vie, il aurait été pulvérisé… Sans la moindre chance de survie !

Et pourtant, il est resté calme et a discuté tranquillement sans montrer la moindre tension… Il a vraiment une psyché plus solide qu’on ne peut imaginer…

Chen Ziang ignorait qu’à ce moment… Chu Yang était complètement trempé de sueur froide également…

Une fois l’ordre donné, les hommes en noir se saisirent immédiatement de ce « vieil homme » et l’amenèrent au Pavillon Butian en faisant aussi attention que s’il s’agissait de leur père.

Ah ! Un vieillard… n’est rien de plus. Tang Xinsheng n’avait pas dit aux gens qui il était, aussi le Maître du Palais ne le révéla pas non plus afin de ne pas causer de problèmes.

Pour ce qui est de la famille de l’espion, le Ministre lui avait dit de ne pas les toucher et de les laisser tranquilles.

Avec un tel ordre de sa part, le vieillard était certain que même le Prince Butian et le général Tie Longchen n’oseraient probablement leur faire quoi que ce soit non plus.

Chu Yang retourna au Pavillon.

Le dos de sa chemise était trempé de sueur ; il avait eu peur au point que son esprit en quitta presque son corps… La première chose qu’il fit en rentrant fut d’appeler les membres du Palais du Secret des Cieux et de leur passer un savon. Les hommes de Cheng Yutong n’avaient pas de chance ; leurs têtes étaient couvertes de salive, mais ils n’osaient pas répondre quoi que ce soit !

La voix du Ministre tonna et sembla presque briser le toit. Il leur expliqua rageusement : « Êtes-vous tous des porcs ? Non, les porcs sont plus intelligents que vous ! Les porcs remplissent bien leur rôle ! Bordel… À quoi devrais-je vous comparer ? À de l’herbe ou quoi ? »

« Pourquoi rassemblez-vous des informations ? Vous n’arrivez à rien ! Vous dire de rentrer chez vous pour travailler à la ferme est insulter les binettes ! Crevez donc… Vous mangez du riz tous les jours, mais vous êtes devenus des vaches brouteuses d’herbe pour être aussi débiles ? Putain de bordel de merde, mais votre groupe tout entier… Vous êtes tellement stupides que votre connerie empêche le Soleil et la Lune de briller ! Merde… »

La fureur du Roi des Enfers Chu fit trembler le Pavillon Butian tout entier de peur ! Les hommes qui se prenaient ce déferlement de rage dans son bureau n’osaient pas lever la tête et ceux à l’extérieur ne se sentaient pas beaucoup mieux. Ils tremblaient sans cesse, l’air anxieux et le visage couleur cendre…

Chen Yutong, qui était devant, en souffrit le plus. Son corps tout entier était trempé de salive, mais il n’osa pas l’ouvrir pour autant.

Le Palais du Secret des Cieux avait auparavant transmis l’information suivante : « Tang Xinsheng est un érudit faiblard, a une intelligence supérieure et est un stratège de premier ordre. Même s’il n’a pas de talent dans les arts martiaux, il sait comploter et manipuler les gens. Il planifie méticuleusement ses plans… »‘

Selon les ordres du Ministre, ces informations avaient été vérifiées trois fois et écrites par Chen Yutong lui-même. Et à cause de ça, le Roi des Enfers Chu avait manqué de rencontrer le vrai roi des enfers de peu.

Un érudit faiblard était devenu un artiste martial Vénérable de neuvième rang, ce qui changeait tout ! Une erreur pareille était impardonnable. Si quelque chose était arrivé au Roi des Enfers Chu, alors Tie Butian aurait probablement fait tuer tout le Palais du Secret des Cieux ainsi que leurs familles…

Si encore quelque chose comme « sa culture reste incertaine » ou « personne ne l’a jamais vu se servir de Qi » avait été noté… Chu Yang n’aurait pas été aussi choqué qu’il l’avait été aujourd’hui.

Si ce dernier n’avait pas traversé d’innombrables situations périlleuses dans sa vie passée, il n’aurait pas pris l’habitude d’être toujours prudent et de s’aménager une issue de secours. De plus, s’il ne suivait pas le proverbe : « Un lion doit toujours utiliser toutes ses forces même pour chasser un lapin », il se serait aujourd’hui jeté dans la gueule du loup…

Il en était encore effrayé. C’est un scandale ! Même si je suis parvenu à mes fins et suis rentré sain et sauf au final, je ne peux pas tolérer une telle erreur !

Si je les laisse s’en tirer facilement, toute l’armée pourrait être éradiquée face à l’insidieux Diwu Qingrou…

Tandis que son rugissement faisant trembler le Pavillon tout entier, le sauveur de Chen Yutong et de ses hommes arriva enfin. Cheng Ziang avait triomphalement escorté Tang Xinsheng, grimé comme un vieillard, jusqu’au pavillon.

Il attira l’attention du Roi des Enfers au moment où il arriva.

« Monsieur le Ministre ! J’ai eu la chance d’accomplir ma mission et vous ai ramené ce vieil homme ! Je suis venu vous l’annoncer moi-même ! » Il regarda son collègue trempé de salive d’un air arrogant. Plus il le regarda, plus il fut heureux de le voir aussi misérable. D’un côté, il se la racontait en montrant son courage et de l’autre, il fixait Chen Yutong en souriant au point que ses yeux en étaient presque clos et qu’il montrait toutes ses dents jaunies.

C’est bon ! C’est vraiment bon de voir quelqu’un d’autre se faire pourrir !

La bouche de Chen Yutong tressaillit. Il lui jeta un regard furieux et maudit intérieurement les huit générations de ses ancêtres… Bordel… Cet enfoiré jubile !

Chu Yang eut un peu soif quand Cheng Ziang entra ; il prit une tasse de thé et en prit une gorgée, mais en l’entendant faire son rapport avec suffisance, il lui recracha tout au visage… Et fut pris d’une quinte de toux.

L’expression de Cheng Ziang était soudainement devenue très intéressante. Il était jusque-là souriant et ravi, mais en un clin d’œil, le ciel lui avait envoyé une averse torrentielle sur la tronche… C’était comme se balader au printemps et se faire surprendre par une averse soudaine. Mais pourquoi cette pluie était si chaude ?? Il essuya son visage de la main en récupérant quelques feuilles de thé au passage. Il eut soudain l’air déconfit.

Il jeta un coup d’œil au Roi des Enfers Chu et pensa : Mais que… ?

Chen Yutong se sentit soudain très bien en voyant son collègue se faire humilier et rit à son insu : « Ha ha… » Mais après deux sons, il réalisa son erreur et se tut. J’ai commis une grave erreur alors comment pourrais-je être si heureux ? Il redevint rapidement silencieux et jeta un coup d’œil à son supérieur pour le voir toujours tousser. Il reprit alors son expression précédente et baissa correctement la tête.

 » *tousse tousse*…  » Chu Yang toussa un long moment avant de relever son visage rouge et de hurler : « Tu as encore le cran de te montrer devant moi content de toi ? Rappelle-moi ce que je t’ai envoyé faire ? Hein ? HEIN ? »

Cheng Ziang s’étouffa et le fixa de surprise. Il n’avait même pas eu le temps de retrouver son air ravi qu’il était à présent surpris. Son expression était bizarre : il avait la bouche ouverte, mais ne pouvait pas dire un mot.

« Dis-moi ! » hurla furieusement le jeune homme. « Qu’as-tu bien fait… hein ? Je t’ai envoyé surveiller les environs du manoir et qu’est-il arrivé au final ? Ah ! Tu t’es posté devant eux pour qu’ils puissent te surveiller ? Te traiter de porc est une trop grande insulte envers la communauté porcine ! »

 » *tousse*… *tousse*… » Chen Yutong toussa sans cesse. C’est trop drôle, je ne peux pas me retenir davantage.

Cheng Ziang était cramoisi et ne savait pas où se mettre.

« Ils étaient assis derrière ton cul deux jours durant ! Bordel de merde… Quand tu pétais, ils devaient se couvrir le nez et toi tu osais me parler joyeusement de graines de melons… ? » L’adolescent était si furieux que de la fumée sortit presque de ses oreilles.

Wazouille
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15 thoughts on “DNC Chapitre 120

  1. merci pour le chapitre
    PS : elles ont vraiment existé ces insultes ? Si oui chapeau a celui qui les a trouvée 🙂

  2. Merci pour le chapitre c :
    Qui pour une battle d’insultes entre notre Fourbe National et Zhang Ye (I’m Really A Superstar) ? c :

  3. Le gars en entrant dans le bureau tout fier a juste tendu le bâton pour se faire battre, mais quel con ! xD

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