DNC Chapitre 77
DNC Chapitre 79

Et voici le chapitre bonus du soir, un DNC qui nous plonge davantage encore dans la trame et les intrigues ! Désolé de ne pas faire un troisième chapitre, un évènement inattendu est arrivé irl et je fais avec.

C’est grâce à Axel, Karim, Jean-Paul et Martin que vous avez ce chapitre ce soir ! Merci à eux 〈3

Bonne lecture et à demain !

 

 

Chapitre 78 – Que j’ai tort ou raison, l’histoire en sera juge

 

 

« Le regretter ? Moi, Tie Longchen, n’ai jamais regretté quoi que ce soit. La mort au combat est le destin des soldats ! » Les yeux du général ne bougèrent pas d’un poil, comme s’il fixait le vide. « Je suis attristé et navré par ces destinées, mais je ne regrette définitivement rien ! »

« Attristé et navré ? » Gu Duxing sourit froidement : « Quand vous avez envoyé ces soldats se rendre là où ils devaient mourir, étiez-vous attristé et navré ? Je sais que leurs officiers commandants étaient véreux et déloyaux, mais les soldats n’avaient rien à se reprocher, eux ! N’auriez-vous pas pu réfléchir à une façon de préserver leur vies ? »

L’épéiste n’était vraiment pas capable d’imaginer qu’une chose pareille était possible ! Plus quelqu’un était bon et loyal, plus il avait de chance d’être sacrifié et jeté comme une vieille chaussette !

C’est quoi ce principe de merde ?!

Les dirigeants de ces deux superpuissances avaient vraiment appliqué de telles stratégies ! Deux représentants de deux grandes nations qui auraient dû prendre soin de leur peuple s’étaient avérés être des bourreaux cruels. Ils avaient à eux seuls envoyés des millions de jeunes hommes mourir au front !

« Comment aurais-je pu gagner la confiance de Diwu Qingrou si je ne l’avais pas fait ? Je suis attristé par la mort de tous ces soldats, mais je n’ai pas de regrets ! » dit froidement Tie Longhcen. « Ils sont morts, mais les six cents millions de citoyens du Nuage de Fer sont sains et saufs ! Sans leur mort, Nuage de Fer serait devenu le territoire du Grand Zhao il y a huit ans de ça ! Les hommes et les femmes du pays seraient alors devenus des esclaves dont les autres auraient usé et abusé ! »

« Moi, Tie Longchen, j’ai fait quelque chose d’odieux, mais je ne le regrette pas ! Même si les livres d’histoire racontent un jour la vérité sur ces huit dernières années, même si je suis éternellement reconnu comme un monstre, je ne le regretterai pas ! S’il fallait tout recommencer, je choisirai également la même voie. »

« Si moi, Tie Longchen, avait jeté l’éponge et avait laissé le Grand Zhao attaquer, nos pertes auraient été moins lourdes. Dans le Nuage de Fer, je suis autant un prince qu’un grand maréchal. Si Grand Zhao prenait le contrôle, je serais alors au moins un officiel de la cour royale, ou juste un membre de la royauté. Je ne serais jamais quelqu’un qu’on pourrait piétiner et même Diwu Qingrou n’oserait le faire. »

« Qu’importe si on me méprise. » Le général sourit : « Quelqu’un doit bien jouer le mauvais rôle, et protéger le pays me semble être une raison suffisante pour endosser ce rôle. »

« Mais l’infamie est difficile à porter, vous savez. » Chu Yang renifla froidement et dit : « Vous avez coopéré étroitement tous les deux, vous êtes utilisés l’un l’autre à ce point, alors vous n’avez pas oublié de placer des espions dans les rangs ennemi, pas vrai ? »

Tie Longchen se raidit soudainement. Ses yeux lancèrent des éclairs en direction du jeune fourbe et il resta silencieux.

« Huit années ! Huit années de combat ont infligé de lourds dégâts aux deux camps, il était donc naturel qu’il y ait un énorme renouvellement du personnel, et les espions pouvaient utiliser chaque victoire pour avancer en grade ! C’était le meilleur moment pour infiltrer des espions ! Je refuse de croire que le Grand Maréchal Tie ne l’a pas fait !

L’expression du général devint froide  mais il resta immobile.

« Je suis également sûr que Diwu Qingrou a déjà des gens bien placés dans le pays. De plus, bien que vous soyez capable d’établir des stratégies, de comprendre des tactiques et d’analyser le déroulement d’une bataille, de vous battre pour les intérêts de votre pays et d’avoir une perspective globale… Mais vous n’êtes pas comme Diwu Qingrou. Vous n’êtes pas un maître conspirateur et un politicien comme lui. Par conséquent, je crois particulièrement que… »

Chu Yang sourit et ses paroles glacèrent le sang de Tie Longchen.

« … Si vous avez pu placer dix espions dans le Grand Zhao, le Ministre en aura placé une centaine au moins ! Soit dix fois plus ! »

Il fit une pause puis continua : « Et ce rien que pour votre armée, Grand Maréchal ! »

Tie Longchen poussa un soupir silencieux.

« Au premier abord, on pourrait croire que le Nuage de Fer est actuellement stable et renforcé mais si Diwu Qingrou entame réellement cette guerre, alors le pays ne sera pas différent d’il y a huit ans et s’avérera incapable d’endurer les coups ! » Le fourbe poursuivit, devenant plus critique encore : « Vous n’avez pas vraiment cru qu’il allait vous laisser transformer le Nuage de Fer en un bloc de fer incassable, pas vrai ? Si vous l’avez vraiment cru, alors vous n’êtes pas digne de votre position de général n°1 ! »

Le maréchal poussa un rire étrange et dit de tout cœur : « C’est exact ! Très bien dit ! »

Il devint soudainement pensif et demanda : « Comment sais-tu tout ça ? Tu as un réseau d’espionnage secret ou tu t’es rendu compte de tout ça par toi-même ? Tu as vraiment tout deviné ? »

Quand cette question quitta les lèvres de Tie Longchen, le regard de la demoiselle qui était silencieuse à côté de lui s’illumina soudainement. Elle se tourna vers Chu Yang alors que ses yeux semblaient trahir un sentiment d’urgence.

Le général avec posé cette question d’un ton très prudent.

Pourquoi ? Parce que la réponse avait une énorme importance. Si le jeune fourbe avait un réseau d’espionnages capable d’obtenir des informations que lui ne pouvait avoir, alors il serait certainement d’une aide précieuse ! Rien qu’avec ce puissant réseau de surveillance, Chu Yang avait les capacités requises pour travailler avec le Nuage de Fer !

Avec, et pas pour !

Cependant, s’il n’avait pas de réseau et put extrapoler tout ça à partir de petits indices, alors il était plus terrifiant encore ! Ca prouvait que le jeune homme devant eux avait une intelligence en aucun cas inférieur à celle de Diwu Qingrou !

Il serait même un peu plus intelligent que lui !

C’est un talent exceptionnel ! ‘Une personne peut amener la gloire à un pays, peut déterminer le destin d’une nation !’ Ce proverbe a été fait pour lui !

Chu Yang resta silencieux un moment puis dit : « Je n’ai pas de puissant réseau de surveillance. »

Tien Longchen et la jeune femme changèrent simultanément de couleur sous le choc. Depuis le début, ils agissaient avec désinvolture et n’avaient qu’à peine sourciller quand le jeune fourbe leur avait expliqué les machinations et la force extraordinaire de Diwu Qingrou. Mais en entendant cette réponse, leur expression changea immédiatement.

Tout ça vient de la sagesse de ce jeune homme ?

« Je n’ai pas non plus deviné tout ça. » ajouta ce dernier. Il savait à quoi pensait Tie Longchen en posant sa question. Il savait également qu’il aurait pu grandement profiter de ce malentendu.

Cependant, il lui fallait laisser passer cette chance.

Si le général s’était vraiment mépris, Chu Yang se retrouverait à devoir donner son avis sur de nombreux sujets en cas de coopération. Même s’il aurait reçu davantage de privilèges que ce à quoi il aurait pu aspirer, un jugement erroné de sa part pourrait directement coûter la vie à des millions de soldats !

Une telle chose aurait une influence directe sur la guerre entre les deux nations ! Une fois qu’une erreur serait commise, même lui serait incapable de renverser la situation et tout serait comme dans sa vie passée : inchangeable.

S’il avait réellement de telles capacités de déduction, il ne se serait naturellement pas soustrait à cette fonction. Cependant, il ne faisait qu’utiliser les souvenirs de sa vie passée et n’avait jamais eu de telles capacités d’observation… Ca au moins, il le savait.

C’était là la raison pour laquelle il avait laissé filer cette opportunité, mais il ne s’expliqua pas clairement pour autant, et donna de vagues indices à Tie Longchen pour le laisser penser : ‘Ce gamin est sans aucun doute un talent exceptionnel !’

Le général réfléchit un court instant. Quand il releva la tête et qu’il vit que son jeune interlocuteur se taisait, il sut immédiatement que parce qu’ils ne coopéraient pas encore, le jeune homme voulait évidemment garder certains de ses secrets et ne donnerait pas d’explications claires. Alors il était à présent temps de négocier.

Mais Tie Longchen ne le fit pas parce qu’il avait d’autres plans en tête.

Il se tourna vers Chu Yang et le regarda. « Tu nous as dit tout ça, alors que veux tu ?  Tout ce que tu nous as raconté était des secrets confidentiels de Diwu Qingrou alors peu importe la façon dont tu as obtenu ces renseignements, rien que pour ça, tu nous es précieux. TU n’aimes pas Diwu Qingrou et je te cois là-dessus. Pour quelles raisons es-tu venu au Nuage de Fer ? »

« Ce que je veux est très clair. » Le jeune homme sourit. » Vous ne voyez pas ? »

Le vieux maréchal sourit également. « Oui, tout ce que tu peux vouloir faire ne me regarde pas. La personne à qui tu veux avoir à faire est le Prince Tie Butian, pas moi. »

Au moment où il dit les mots « Tie Butian », il ne cligna pas les yeux et regarda droit dans ceux de Chu Yang, mais il y eut quelque chose d’inhabituel dan sa voie.

« Je ne voulais pas vous trouver, mais vous êtes venus ici de vous-même. » Le fourbe renifla et dit rageusement : « Et vous avez même instauré un blocus sur mon Pavillon de l’Armement Divin ! »

 

 

Wazouille
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