Bonjour. On va dire que ce n’est pas le meilleur chapitre… Vivement le suivant. Vous noterez qu’il est terriblement court parce que le texte ne faisait que répéter scrupuleusement ce que disait le chapitre précédent, donc j’ai taillé à la hache pour ne conserver que ce qui était réellement pertinent. Soit pas grand chose… Du coup je traduis le 48 et je vous poste ça dans la journée. 😀
Chapitre 47 : Direction sud 1/4
« Il est sans doute très fort, n’est-il pas, mademoiselle ? » demanda une femme d’âge moyen, particulièrement belle.
« Fort ? Je pense plutôt que les Orcs ont été stupides, oui ! » s’opposa son interlocutrice, âgée d’une vingtaine d’années et aux longs cheveux noirs.
« Non, Jane a raison. Le combat restera dans les annales. » répondit un homme assez beau, du même âge.
Les deux se tournèrent vers lui, l’air un peu surpris.
« C’est vrai que le Septième Régiment est impressionnant, Sir Owells. » reprit alors Jane.
« Je vous ai déjà dit de m’appeler Walter ! »
« Ah. Pardon, monsieur Walter. »
Walter Owells était un noble, aussi était-il compréhensible que Jane se sente mal à l’aise à l’idée de l’appeler par son unique prénom. Il lui pinça la joue.
« Marie, qu’en pensez-vous ? Je n’ai jamais vu une stratégie comme celle-ci… Une forteresse de bric et de broc… Et en plus ça a marché ! »
Marie Tate eut un sourire. Quel honneur pour elle de voir son régiment ainsi loué, aussi ne put-elle combattre le sentiment de fierté qui l’envahit.
« Écoutez, j’aimerais rencontrer celui qui a pensé à mettre un tel plan en place. Tant que nous y serons, j’aimerais aussi voir celui qui a tué Violin. » dit Walter à son intention.
« C’est bien la raison pour laquelle nous allons les rejoindre sur le champ de bataille. » répondit-elle.
Elle avait bien de quoi être fière. Le père de Sir Owells était bien plus influent que le sien, en tant que chef des chevaliers du comté. Il s’intéressait pourtant au septième régiment…
« Oh, je disais ça comme ça, vous savez. Enfin, merci quand même de m’avoir écouté. »
« Non. Vous désiriez voir ça de vos propres yeux ? Que volonté soit faite ! »
Jane se mit à sourire, en essayant de se faire discrète. Marie Tate avait bien grandi, aussi l’amour qu’elle éprouvait pour lui était-il clair. Ils feraient un beau couple.
« Je vois leur campement ! » dit l’homme qui dirigeait le cortège, un dénommé Johnson.
Tous sortirent la tête pour mieux voir.
À la fin du combat, il restait encore de nombreuses choses à faire. Il s’agissait d’aider les fermiers à récupérer leurs biens, quitte à fabriquer de nouveaux wagons, de récupérer les corps et d’organiser le campement. Il ne fallait pas faire souffrir davantage les habitants.
« Lieutenant Austin ! »
« Qu’est-ce qu’il y a, Keep ? »
« Il y a une chariote qui arrive… »
« Tiens, je reconnais ce drapeau. Le Baron Tate. »
« Vous pensez qu’il est dedans ? »
« Non, certainement pas. Il préfère monter à cheval. C’est peut-être… »
Il s’interrompit et secoua la tête à l’idée d’une pensée si stupide. C’était pourtant bien elle. Il vint accueillir les trois arrivants, qui lui sourirent.
« Bonjour, savez-vous qui je suis ? » lui demanda Marie.
« Bien sûr, mademoiselle. Je suis le Lieutenant Austin de la douzième escouade. »
« Bien. Je viens voir oncle Rose. »
« Que… Comment ? »
« Le Commandant Gale, bien sûr ! »
« Ah ! Je vais aller le chercher. »
« Que se passe-t-il ? » leur dit une voix calme.
Il était couvert de bandages et était encore contraint, en l’état, de rester torse nu. Sans compter qu’il venait de se laver, aussi ses muscles apparaissent-ils encore plus saillants qu’à l’habituelle. C’était Roan. Ses cheveux décoiffés le rendaient particulièrement beau.
Marie devint toute rouge, se demandant bien comment on pouvait paraître si sauvage et si triste à la fois. Les autres étaient un peu gênés, et surtout très admiratifs.
En vérité, l’interrogation de Marie faisait sens. Roan était épuisé par son récent combat, et la mort de Lander pesait encore lourd sur sa conscience. Face au silence, il reprit la parole.
« Je suis un Aspirant-Major du bataillon de la Rose. Qu’est-ce qu’il se passe ? »
« Oh. Hmm. Je suis Marie Tate, je viens voir mon oncle, le Commandant Gale. »
Alors c’est donc elle, la fille du Général Tate… Mignonne.
« Bien, dans ce cas-là, je vais vous guider jusqu’à lui. »
En traversant le camp, tous les soldats la regardaient. Elle était populaire même chez eux, ce qui ne manqua pas d’amuser Walter. Ils arrivèrent assez rapidement.
« Ah, mademoiselle ! »
« Tonton ! »
Ils se prirent dans leurs bras en souriant. Elle lui présenta alors Walter Owells. Ils se présentèrent respectivement et après un moment, Gale en vint aux faits.
« Que faites-vous ici ? Votre présence m’enchante autant qu’elle me surprend. »
« Eh bien, nous aimerions rencontrer le responsable de cette victoire. Était-ce vous, mon oncle ? Ou bien peut-être l’oncle Jefferson ? »
Le Commandant Gale comprit immédiatement que la demande était pressante. Il ne put toutefois masquer son sourire.
« Vous l’avez déjà rencontré. »
« Ah ? Quand ça ? »
« À l’instant… »
Après s’être assuré de leur surprise, il leur expliqua.
« Il s’agit ni plus ni moins que de celui qui vous a guidé jusqu’ici. Je vous présente mon ami, l’Aspirant Major Roan. »
Roan s’inclina. C’était davantage pour ne pas subir le poids des regards presque rêveurs qui se posèrent sur lui que par respect pour le code.
C’est donc lui… C’est… Wow.
Elle s’efforça de se reprendre. Walter Owells n’était pas venu que pour ça.
« Mon oncle, nous désirions rencontrer quelqu’un d’autre. Celui qui a réussi à vaincre en combat singulier la chef Orc, Violin. »
« Ha ha ! » s’amusa Gale.
« Qu’y-a-t-il de si drôle ? » s’offusqua-t-elle un peu.
« Il est sous vos yeux. »
Sir Owells et la fille du Baron Tate sentirent leur mâchoire tomber en voyant Roan, parfaitement calme, leur hocher de la tête.
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Aller 2 pour le prix d’un…
En tout cas merci pour ce chapitre, même si ce n’est qu’une moitié, c’est toujours mieux que rien…
Encore merci
Merci pour ce chapitre
Cela a beau être un chapitre très court, il est marrant
merci
merci pour le chapitre