OG Chapitre 42
OG Chapitre 44

Désolé, la soirée fut pénible, mais je me rattrape un peu :p Voici le premier des deux OG !

Bonne lecture !

 

 

Chapitre 43

 

Cette bande d’enfoirés.

J’ai été arrêté avant de pouvoir terminer ma quête, et j’ai été traîné jusqu’au château de Winston. Une heure déjà s’est écoulée depuis que j’ai été enfermé dans la salle d’interrogatoire.

« Plusieurs témoins vous ont vu discuter avec Huroi devant la forge de Khan. Saviez-vous qu’il prévoyait de contacter le Comte Steim ? »

« Qu’est-ce que ça peut vous foutre ? »

« … C’est un habitant de Winston qui a demandé à Huroi de contacter le Comte. Vous qui êtes prêt des résidents, savez-vous qui est cette personne ? »

« Encore une fois, qu’est-ce que ça peut vous foutre ? »

« Vous n’êtes pas l’un d’entre eux alors ? »

« Bah non ? Vous êtes stupide ou quoi ? »

« … »

J’avais produit une dague bien meilleure que celle d’Erina et donc, en d’autres termes, j’allais accomplir la quête de production et gagner 600 pièces d’or. Cependant, à cause de cette arrestation arbitraire, la quête a échoué ; mes 720,000 wons (NdT environ 566€) se sont envolés à cause de ces salopards !

« Je ne crois pas que tu réalises dans quelle merde tu es… Continue d’être aussi insouciant et tu le regretteras. »

Je répondis à ce garde qui tentait de m’intimider : « La ferme, pourriture. Tu fais dans le comique maintenant ? Je veux te voir te faire décapiter sur-le-champ. Je n’ai rien à voir avec Huroi alors libérez-moi immédiatement ! »

Je savais qu’en prison, je pouvais être torturé, enfermé voir tué mais j’étais si furieux d’avoir perdu mon bel argent que la rage m’habitait.

Combien de bols de maquerels j’aurais pu acheter avec 720,000 wons ?

J’étais si furieux que j’injuriai les chevaliers : « Abrutis congénitaux ! Je m’en souviendrais, soyez-en sûr ! Un jour, je vous extorquerai 600 pièces d’or de chacun d’entre vous alors relâchez-moi ! »

« Regardez, ce type est devenu incohérent ! »

Le plus jeune chevalier dégaina son épée, ce qui me fit tressaillir. Cela étant, je changeai rapidement d’attitude.

« Tue-moi, fils de pute ! »

Le chevalier n’en supporta plus davantage et bondit en avant : « T’auras pas eu peur jusqu’au bout, misérable ! » Je fermai les yeux et acceptai ma mort. Pourquoi ? Parce que dans cette situation, valait mieux crever.

Si je meurs, je ressusciterai sur la grand-place. Je ne peux pas rester coincé ici, alors mieux vaut mourir même si ça signifie perdre de l’expérience.

Je m’inquiétais pour Khan ; dans le pire des cas, la Compagnie Mero allait considérer que je n’avais pas gagné et se saisir de sa forge. Si ce devait arriver, il en mourrait et la quête de classe que j’ai reçue serait naturellement détruite !

« Allez, tue-moi vite ! Ta mère serait heureuse que je ne souffre pas ! »

Je ne pouvais pas me déconnecter dans cet endroit, donc il me fallait mourir pour ressusciter et retourner près de Khan. Cependant, un chevalier entre deux âges vif d’esprit s’interposa et arrêta le jeunot soupe au lait.

« Hé Léo, calme-toi. Tu ne sais donc pas qu’il a un corps immortel ? Il retrouvera sa liberté si tu le tues. »

Eh merde, mon plan a échoué. Je continuai de provoquer le jeune chevalier : « Bah alors, tu ne vas pas me tuer ? Tu ne peux pas me  tuer ? T’as la trouille ? Quel genre de chevalier es-tu donc ? T’es un bâtard pathétique incapable de manger épicé, hein ? Tu crèveras seul et lorsque ça arrivera, tu deviendras un fantôme qui espionnera les filles sous la douche ! »

« Ugh… E-espèce de… »

Les mains de Léo tremblèrent tandis qu’il serra son épée, au point qu’il n’aurait pas été étrange qu’il me perce sur-le-champ. Cela dit, il se retint en se mordant la lèvre si fort qu’il la fit saigner. Ça aurait marché si je l’avais pourri un peu plus.

« Cet… ompf ? Ompf ! » J’essayai de le provoquer davantage, mais quelqu’un me bâillonna.

Quelle bande de pourritures !

Je foudroyai du regard le chevalier d’âge moyen qui m’avait muselé.

« Tu n’as aucune intention d’admettre le crime dont tu es accusé, et je suppose que tu n’as pas non plus l’intention de dire qui a engagé Huroi ? »

« Ompf ! Ompf ! »

Si tu veux que je réponde, enlève ce bâillon. Le chevalier hocha la tête comme s’il m’avait compris.

« Tu ne veux vraiment pas répondre ? Dans ce cas, je n’ai d’autres choix que de t’enfermer… Mais si tu me dis qui a engagé Huroi, il se pourrait que je décide autrement. »

Je n’avais pas envie de croupir en tôle, car mon emprisonnement n’allait pas durer juste quelques jours… Et j’allais devoir passer toute ma peine en cage, peu importe à quel point je puisse me déconnecter et me reconnecter.

Je peux avouer. Si Khan se fait arrêter, je trouverai un moyen de le sauver.

Khan m’était indispensable dans Satisfy et dans la réalité, vu qu’il était mon précieux ami. Qu’il soit un PNJ ne changeait rien à ça. Cela dit, un ami n’était qu’un ami et ma vie passait en priorité.

Je décidai de laisser tomber Khan.

« Ompf ! Ompf ! »

Je vais tout avouer alors relâchez-moi ! 

Le chevalier d’âge moyen hocha la tête et interpréta ma réponse : « Tu es vraiment un chic type. Tu n’as aucune intention de dénoncer tes amis, même si tu dois être enfermé ? Tu as beau être faible, ton sens de la justice est admirable. »

« Ompf ompf ! Ooooooooompf ! »

Mais que racontait-il ? Je vais te dire qui a engagé Huroi si tu m’enlèves ce bâillon !

Le chevalier interpréta à nouveau arbitrairement ma réponse en opinant du chef et ordonna aux soldats : « Enfermez-le en isolation ! »

En i-isolation ? Déjà que je n’allais rien pouvoir faire en zonzon, mais en plus ils allaient me mettre en isolation ? J’allais me retrouver enfermé seul sans compagnie…

« Ompf ! Oooompf ! »

Je paniquai et tentai de me débarrasser du bâillon, mais les chevaliers ignorèrent mes tentatives et finirent par me traîner dans les cachots en dessous.

Bordel, que se passe-t-il ? Je vais rester en tôle pour toujours ? Et qu’est-il arrivé à la forge de Khan ? Khan ne doit absolument pas mourir… Non, cet abruti de Huroi s’est planté et m’a fait tomber avec lui… ?

Alors que les soldats me traînaient….

 

[La quête ‘Apôtre de la Justice’ a été créée.]
[Apôtre de la Justice]
[Difficulté : S.]
[Huroi, qui devait informer le Comte Stein de ce qui se tramait à Winston, a été capturé et a échoué dans sa mission.]
[Il a été emprisonné en isolation pendant un long moment.]
[Vous êtes le seul à savoir ce qui lui est arrivé, donc vous êtes le seul à pouvoir le sauver !]
[Sauvez Huroi pour faire ce qui est juste.]
[Conditions de réussite de la quête : sauvez Huroi dans la limite de sept heures, après avoir été enfermé dans le cachot le plus profond.]
[Récompenses de quête : le titre d’Apôtre de la Justice. Votre affinité avec les habitants de Winston atteindra son maximum. Création d’une quête liée à Huroi.]
[ *Apôtre de la Justice : stat de ‘Courage’ débloquée. +10 à toutes les stats. Le sort ‘Justice Infaillible’ sera généré.
[Pénalités d’échec : -2 niveaux. Le titre ‘Lâche’ sera créé.]
[ *Lâche : votre affinité avec les PNJs déclinera, et vos probabilités d’obtenir des quêtes diminueront.]
[Vous serez méprisé par les PNJs d’alignement bon.]

 

 

Le contenu de la quête me semble familier ? Ah mais attends !

C’était les mêmes récompenses que la quête dont Huroi m’a partagé les informations, ‘Pour les habitants de Winston’. Une quête liée à Huroi avait été générée.

Ce nouveau titre me fait envie.

CE-PEN-DANT.

Je n’ai aucune intention d’accepter cette quête !

J’allais être coincé en isolation et malgré tout, on attendait de moi que je sauve Huroi ? Et en plus, en moins de sept heures ?! Ça puait vraiment l’échec à plein nez. Qui serait assez con pour accepter cette quête.

En plus… Les pénalités en cas d’échec me filent la chair de poule. Non seulement je perdrais des niveaux, mais en plus je me retrouverai avec le titre de Lâche ? 

Ce titre était aussi pourri que ‘Tueur de Nobles’. Je n’accepterais jamais une quête pareille. Mais…

[Vous ne pouvez pas refuser cette quête, elle est en cours.]

Pourquoi ? POURQUOI MOI ?!

Ompf ! Mmh ! Mhhhhhh ! Mohhhh!”

Je devins cinglé au point de ne pouvoir m’empêcher de jurer malgré le bâillon qui manquait presque de m’étouffer. Je bavai et toussai avec ce foutu bâillon entre les dents, en réponse à quoi les soldats m’escortant me frappèrent dans le dos.

« Tu peux la fermer un peu, connard ? »

« Bah ! Le mitard est terrifiant, tu aurais mieux fait de cracher le morceau tant que tu en avais la chance, ducon. Pourquoi a-t-il fallu que tu te la joues alors que tu as la trouille ? »

« Ompf ! IOompf ! »

Je trouvais injuste et frustrant que ces péons racontent ce qui leur chante sans rien savoir.

« Ouch ! »

Je fus traîné loin sous terre, et les soldats finirent par me pousser dans une cellule d’isolation… Mais ils me laissèrent mon bâillon. Ils parlèrent ensuite entre eux.

« Hé, on lui enlève son bâillon ? »

« Léon m’a dit de lui enlever juste pour les repas. Apparemment, il a une grande gueule et Léon risque d’être tenté de le tuer. »

« Je vois. »

C’est quoi ces conneries ?

« Ompf ! Oompf ! »

Enlevez-moi ce bâillon ! Eh ? Les soldats me regardent avec des expressions terrifiées.

« Wow, il est tellement désespéré de parler que son menton dégouline de salive. Si on le garde muselé comme ça toute la journée, sa tension risque de monter. »

« C’est une vraie punition pour lui. »

« Oompf ! Oooooompf ! »

Relâchez cette corde alors ! Ladite corde me coupait la circulation et rendait les mouvements de mes doigts difficiles.

Kwang !

Les soldats m’ignorèrent et s’en allèrent.

Ils s’en vont vraiment en plus.

J’étais ligoté, bâillonné… Allais-je rester coincé dans cet endroit puant éternellement ? En plus, le temps m’était compté : j’allais foirer la quête d’Huroi si je restais assis à rien faire.

Et mes niveaux alors ?

Et pourquoi je dois me taper le titre de Lâche ? Je vais devoir être appelé ainsi juste parce que je n’ai pas pu sauver Huroi ?

« Oompf ! Oooompf ! »

Je recommençai à hurler pour qu’on vienne à ma rescousse, mais sans succès. Mes gémissements résonnèrent dans le sous-sol lugubre.

Le temps passa sans que rien ne se passe. En haut de mon écran, une fenêtre m’indiquait qu’il ne me restait que quatre heures pour ma quête. Ça faisait déjà trois heures qu’on m’avait coffré.

Bordel… Cet enfoiré…

La chance et la poisse me suivaient, ces derniers temps. Toute la chance que j’avais reçu n’était que les prémisses de ma poisse d’aujourd’hui.

J’ai oublié quel poissard je suis et ai baissé ma garde… (NdT Grid c’est un peu moi en fait !)

J’étais quelqu’un qui n’avait jamais trouvé la moindre pièce de 10 wons à terre de mes 26 années d’existence ! Et j’ai ensuite réussi à obtenir une classe légendaire !

J’ai envie de frapper Madame la Chance…

Juste au moment où je la maudissais…

Une voix de femme me parvint depuis l’étage : « Grid ! Grid ! »

Cette voix ?

Elle m’était familière ? Où l’avais-je récemment entendu ?

Ah !

Érina. Sa voix était aussi belle que son visage… Putain de monde injuste ! Pourquoi une seule personne détient autant d’avantages ! Non, ce n’est pas le moment de se lamenter.

Qu’est-ce que cette gamine fait là ? Non, je n’ai pas besoin de me poser la question.

La dernière personne à laquelle je m’attendais était venue, mais elle était mon seul espoir. (NdT Érina Kenobi) Je devais accepter de recevoir son aide. Je me mis à crier.

« Ompf ! Oooooompf ! Ompf ! OMPF ! »

Là ! Je suis là ! Peu importe à quel point je criais, je ne pouvais pas faire de bruit avec ce bâillon.

Érina me cherchait à l’étage. « Grid ! Où es-tu ? Où est ce type ? »

« Ooooooompf ! »

Un cri rauque sortit de ma gorge, mais Érina ne pouvait pas me trouver facilement. La fenêtre en haut de mon écran n’indiquait plus que deux heures. C’était tout ce qu’il me restait pour m’échapper et sauver Huroi.

Que puis-je faire ? Bordel, je n’en sais rien mais faut que je trouve !

« Ompf ! Ompf ! »

« Grid ! »

Ah, enfin…

Érina, qui avait descendu l’escalier, entendit de justesse ma voix et courut. Aaaah ! Cette pauvre petite ressemblait à un ange à ce moment. Je l’appréciai significativement plus tandis qu’elle confirma la situation en regardant à travers les barreaux : « Je vais te sauver et en plus, je vais te donner cette dague. »

« Ompf ! Ompf ! »

Érina tenait un fourreau fait à partir de corne de minotaure. C’était la dague que j’avais produite pendant le concours face à elle.

Wazouille
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9 thoughts on “OG Chapitre 43

  1. Merci pour le chapitre, mais l’attente a eu raison de ma type sur ce novel que je trouvais déjà peu convainquant.

    Je vais en rêvez. A et reprendrai peux etre plus tard.

    Merci pour tout tes efforts et j’espère reprendre bientôt (que les publications seront nombreuses et régulière)

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