Bonsoir !
On est que début juin et les températures commencent déjà à monter peu à peu…
DONNEZ MOI UN ETE PLUVIEUX A 25° MAX BOR- *tousse*
Bref, voici votre OG du lundi ! Bonne lecture !
Chapitre 551
Bornéo.
Les joueurs de Gauss commencèrent à s’exciter.
Quoi ? Neuf millions de dollars pour simplement infliger une blessure ?
900 millions pour le tuer… !
Combien de fois une telle chance se présentait aux gens normaux ? Si peu qu’il n’était pas rare qu’ils n’aient jamais une telle occasion. L’offre de Katz ne pouvait que capturer les joueurs de Gauss.
Du pognon !
Je vais devenir riche !
De l’argent ! Du blé ! Du flouz ! Cette société capitaliste avait produit de nouveaux monstres, un phénomène très désirable pour le japonais richissime.
« Seuron, laisse-moi te frapper une fois s’il te plaît. »
« Non, meurs en fait. D’accord ? S’il te plait ? »
Les yeux des joueurs du Royaume de Gauss changèrent, brillant d’une intention meurtrière à l’égard d’un joueur haut classé contre lequel ils ne se dresseraient normalement pas. Seuron était à leurs yeux une proie, comme un poulet coincé dans un élevage de volaille. Seuron déglutit, encerclé par ses chasseurs ?
« Vous le croyez vraiment ? Vous êtes cons ou quoi ? »
Les joueurs de Gauss avaient un niveau moyen de 100 et ne comptaient dans leurs rangs aucun joueur classé. Aurait-il été derrière des fortifications comme Katz que Seuron n’aurait rien eu à faire de leurs nombres, mais là il était isolé en plein territoire ennemi, au milieu de milliers d’adversaires. Même le ‘Prédateur d’Âmes’ était nerveux dans cette situation.
Seuron détermina qu’il valait mieux être prudent et tenta de raisonner avec une expression calme. « On ne parle pas de 90,000 ou 900,000 dollars, mais de 9 et 900 millions. Vous pensez vraiment qu’il va tenir parole ? »
En d’autres termes, on parlait de milliards de wons. Il était improbable qu’une personne, aussi riche puisse-t-elle être, dépense autant d’argent juste pour tuer une personne en jeu. C’était un bluff. Seuron en était persuadé, et certaines personnes commencèrent à douter.
« C’est beaucoup d’argent, en effet. Katz a beau être riche, peut-il vraiment dépenser autant ? »
« Euuh… J’y aurais cru si les montants offerts étaient plus réalistes. »
Katz avait proposé des sommes si extraordinaires qu’elles en devinrent incroyables : on pouvait changer le cours de sa vie en blessant simplement Seuron ! Les joueurs commencèrent à douter de sa proposition, au grand soulagement du Prédateur d’Âmes.
« Kukuk ! Kuahahahat ! » Katz rit tant depuis le haut des murailles que ses épaules en tremblèrent. « Vous êtes marrants. Vous n’arrivez pas à imaginer une telle somme alors vous préférez nier la réalité ? Votre imagination est trop limitée, les gars. »
Si c’était le seul problème, alors il allait le régler.
« Je vais changer le montant : je donnerai 100 millions de yens à ceux qui blessèrent Seuron, et 10 milliards de yens à qui le tuera. Je le jure sur le nom du groupe JIN. Qu’en pensez-vous ? Vous allez me croire maintenant ? »
Les gens ignoraient à quel point un cinglé richissime était effrayant. Pourquoi ? Parce qu’il était rare d’en voir un !
« Qu’est-ce que vous attendez ? Tuez ce clochard si vous voulez gagner de l’argent ? » Ordonna le japonais avec un regard glacial.
Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase.
« Waaaaaaaaah ! »
Les joueurs de l’armée de Gauss n’hésitèrent plus davantage. Katz proposait des récompenses bien meilleures que celles de leur quête, ce qui les fit tous se jeter sur Seuron. Ce dernier recula de surprise et rugit : « Merde… Merde ! Surstufféééééééééé ! »
La guilde Surstuffé était un cauchemar pour Seuron. Il avait été tué par un fermier lors de l’invasion de Reidan, et il n’avait pas pu se démarquer dans la Compétition Internationale à cause des Surstuffés équipés d’objets produits par Grid. Seuron haïssait la guilde Surstuffé, qui avait laissé une tache sur sa vie. Il voulait les piétiner pour se débarrasser de ces moments honteux de son passé.
Et pourtant, il se faisait à présent piétiner par le pouvoir de l’argent ? Pourquoi s’était-il retrouvé dans une situation où un Surstuffé se dressait encore sur son chemin ? C’était assez pour le rendre dingue.
« Vous pensez pouvoir m’égratigner ? »
« Tuez-le ! Tuez Seuron ! »
« Nous n’avons pas besoin d’être forts ! Frappez-le tous en même temps ! Un coup, c’est beaucoup d’argent ! »
« Il est à moi ! »
Katz se régala de cette bataille féroce entre un Seuron furieux et les joueurs de Gauss aveuglés par l’argent ! Le pouvoir de l’argent, capable de faire d’un allié un ennemi, secoua le monde entier.
***
Le siège de Bairan ne suivait pas le schéma habituel des sièges. C’était même le premier siège où les rôles de l’assiégeur et de l’assiégé étaient complètement inversés.
Kiiiiik !
Les portes rigoureusement closes de Bairan s’ouvrirent à nouveau.
« Hiik ! Ça recommence ! »
« O-on va s’en prendre encore plein la gueule ! Utilisez les soldats comme boucliers ! »
Les joueurs d’Éternel commencèrent à battre en retraite, faisant s’effondrer instantanément leurs formations. La chaine de commandement fut temporairement paralysée, et le champ de bataille plongea dans le chaos.
À ce moment…
« Je vais vous montrer mon panache ! »
Pon traversa les portes ouvertes à dos de cheval blanc et utilisa ‘Lance Supersonique’.
Kwa kwa kwa kwa kwa kwa kwa kwa !
La lance traversa l’armée d’Éternel telle une tempête orageuse. Des centaines de soldats et de joueurs devinrent des piliers gris.
« Hiyah ! »
Pon sortit une nouvelle lance et partit au galop. Il plongea dans la formation en morceaux d’Éternel et brandit son arme, massacrant des soldats. C’était une boucherie à sens unique due à la différence de puissance, mais elle ne dura pas longtemps.
Juste 100 hommes. Pon massacra 100 personnes avant de récupérer sa lance et de battre en retraite.
Une fois qu’il fut parti, les commandants donnèrent des ordres à leurs soldats. « Imbéciles ! Je vous avais dit de ne pas briser les rangs ! »
« Reformez les rangs ! L’attaque ennemie suivante arrive ! »
Ils voulaient que les engins de siège arrivant tardivement soient escortés, mais le temps leur était compté et de plus, le niveau moyen des joueurs de leur armée était de 140. À part quelques individus, la majorité était des joueurs de bas niveau sans entrainement militaire. Les commandants faisaient de leur mieux, mais les soldats étaient trop lents à se mettre en formation.
Pendant ce temps, Yura sortit de la ville.
« Je ne peux pas vous laisser utiliser les engins de siège. »
Peeng !
Une Tueuse de Démons obtenait de la puissance magique noire à chaque fois qu’elle tuait des démons. Elle pouvait se servir de cette puissance noire pour activer des techniques spéciales, et une de ces techniques était des sorts de magie noire, ce qu’elle connaissait très bien de sa période parmi les rangs de Yatan. Elle invoqua des sphères noires et bombarda les soldats ennemis escortant les engins de sièges. Sa cible était ces engins, et personne ne pouvait l’arrêter.
Les soldats d’élite d’Éternel n’étaient que de niveau 180, aussi se retrouvaient-ils impuissants face à l’agilité et l’agressivité de la jeune femme.
Kurururung !
« Merde ! On va la laisser faire ce qu’elle veut combien de temps ? »
Les joueurs d’Éternel réalisèrent le sérieux de la situation en voyant les engins de siège s’effondrer, et ils se reprirent. Ils commencèrent à concentrer leurs attaques sur Yura, impatients d’obtenir leurs récompenses de quête. Leur niveau moyen était inférieur à ceux des soldats, mais Yura était fatiguée de s’être battue durant ces cinq derniers jours.
Pepepepeng !
« Ugh. »
La jeune femme commença à encaisser des attaques. Elle avait lancé une sortie pour se battre, mais sa fatigue physique et mentale atteignait ses limites. La bonne nouvelle était que les joueurs d’Éternel étaient faibles et que grâce à la différence de niveaux si élevée, elle ne fut pas sérieusement blessée… Après avoir rempli son quota de 100 morts, elle rentra au château en ayant à peine supporté les attaques ennemies.
Kuuong !
Elle s’effondra dès que les portes se refermèrent et s’assit. Alors qu’elle haletait et transpirait, Pon s’adressa à elle.
« Les provisions commencent à manquer. Les soldats sur les murs n’ont plus beaucoup de flèches et on commence à manquer de potions. On pourrait n’arriver à tenir que deux jours de plus. »
Yura, Toon et les autres membres talentueux de Surstuffé étaient concentrés à Bairan. Ils sortaient les uns après les autres en roulement et attaquer les ennemis pour protéger le château sans perdre de troupes, mais ils n’allaient pas pouvoir continuer éternellement. Comme ils n’arrivaient pas à se reposer suffisamment, leur vitesse de récupération d’endurance était lente, et la durabilité de leurs objets arrivait à leur fin, tout comme leurs potions.
Bairan était dans une situation désespérée, mais Yura ne voulait pas l’abandonner.
« Je vais définitivement… Définitivement garder Bairan. Patrian sera en danger si on la perd. »
Combien de temps allaient-ils pouvoir tenir ? Yura, Pon, Toon et les autres surstuffés risquaient leurs vies, mais ils n’allaient pas pouvoir tenir plus de deux jours. Sans renforts, Bairan allait tomber.
***
Forêt du Soleil Rouge
Chaaeng ! Chaeeeeeng !
« Kikik ! Kikikikik ! »
Puk.
« Kiiiiik ! »
Cette forêt était connue sous le nom de ‘Forêt Hypnotique’ chez les joueurs coréens, car on y voyait des choses étranges. Les coureurs Dubrick, des créatures agiles jugées comme étant ‘inchassables’ à cause de leurs caractéristiques, étaient massacrés par un seul épéiste.
Seokeok !
Puhahahak !
L’épée blanche appartenant à Kraugel bloqua les coureurs dubrick, qui étaient trois fois plus rapides que des humains, à une vitesse qui la rendait inévitable. Les monstres de 60 niveaux de plus que lui moururent sous ses coups. Il essuya la transpiration coulant sur sa peau, aussi belle que celle d’une femme, et repoussa ses cheveux derrière ses oreilles. Son nez aquilin et ses yeux au regard profond étaient assez beaux pour capturer le cœur des femmes comme des hommes.
« Kraugel. »
Hao arriva aux côtés du russe. Il était resté auprès de lui après avoir découvert que les hommes d’Arèes l’avaient dans le collimateur.
« Ça ne te pose vraiment aucun problème de ne pas aller aider Surstuffé ? » Demanda-t-il d’un air anxieux.
Kraugel aimait grandement Surstuffé, et suivre la situation de la guerre en temps réel le rendait visiblement impatient. Il semblait vouloir aller les aider mais au lieu de ça, il continua à chasser.
« S’il te plait, dis-moi si quoi que ce soit t’empêche d’aller à leur secours. Je t’aiderai. »
Kraugel, qui connaissait à présent bien Hao, pouvait deviner ce à quoi il pensait. Il lui dit avec un sourire amer : « Grid va éviter de devoir recevoir mon aide. »
« Qu’est-ce qui te fait penser ça ? »
« Nous sommes rivaux avant d’être amis. »
***
Pangea, Continent Est
« Ça fait déjà trois jours… »
Ttang ! Ttang ! Ttang !
Les forgerons du Marteau Blanc étaient inquiets. Grid avait passé les trois derniers jours à marteler sans cesse. Qui pouvait être en forme après trois jours ininterrompus de travail ? Encore plus en forgeant quelque chose requérant une endurance faramineuse ? Ils craignaient pour sa santé.
« Capitaine Blanc, que va-t-on faire si Grid s’effondre ? Ne devrait-il pas se reposer un peu ? »
Blanc secoua la tête. Il avait l’air également fatigué, mais c’était parce qu’il avait observé leur bienfaiteur ces trois derniers jours sans dormir.
« Ne brisez pas la concentration du Duc de Vertu de Pangea. »
Grid était un artisan, qui n’allait pas s’arrêter pour boire ou manger après s’être lancé dans la création d’un objet de toute son âme. Blanc le savait car il avait grandi en observant son père. Il n’avait aucune intention de déranger le jeune homme, et c’était une excellente décision.
Le coréen put se concentrer grâce au soutien de Blanc, et il parvint à fondre le Souffle du Phénix Rouge un jour plus tôt que prévu.
« C’est maintenant que les choses sérieuses commencent… »
Hwaruruk !
Il augmenta la température du fourneau. Pour la 4e fois, la Patience du Forgeron Légendaire s’activa et réduisit sa fatigue.
Ttang ! Ttang ! Ttang !
Il commença à créer l’Arc du Forgeron légendaire avec une vague intuition.
Je vais créer mon plus grand chef-d’œuvre.
Son assurance était fondée.
Un p’tit café pour cette belle lecture ? C’est beaucoup de boulot, et j’apprécie toujours votre soutien =)
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Merci pour le chapitre
Merci pour le chapitre
Merci pour le chapitre
merci 🙂
Merci pour le chapitre
Bonjour
merci pour le chapitre c’est toujours un réel plaisir de te lire
Ps. On est passé de 550 à 552
Merci beaucoup pour cette remarque ! Je n’avais pas fait attention et ça a failli provoquer un drame x)
c’est ainsi que Wazouille évita la prison x)
Merci pour le chapitre
ouuuuu Premier objet mythique ???????
ohhhhh il faut une première fois a tout n’est ce pas ? héhéhé