Et pour votre plus grand plaisir, voici le second chapitre du jour !
Bonne lecture et à demain !
Chapitre 584
Îles de Corko
« Quoi ? Le roi a été tué ? »
[La nouvelle de la mort du Roi Aslan s’est répandue et la marine est dans la tourmente !]
[La puissance de la marine d’Éternel baisse. Elle n’a plus accès aux sorts et aux techniques.]
[La marine d’Éternel a battu en retraite !]
« Aaah… Aaah… »
Lame au Zénit s’était démené face à la marine avec l’aide de Soldat, qu’il avait rencontré pendant sa pause minage. Ils avaient été poussés dans leur retranchement lorsque la marine parvint à occuper la moitié de l’île principale, aussi le coréen soupira de soulagement.
« Lauel… Dieu Grid. Vous avez réussi. »
La guerre avait fini bien plus tôt que prévu et grâce à ça, ils avaient réussi à conserver les Îles Corko. Contre toute attente, ces coréens avaient protégé les îles de leurs propres mains.
« Waaaaaaaaaaaah ! »
« On a réussi ! On y est arrivé !! »
Les Chevaliers d’Argent et les soldats locaux pleurèrent des larmes de joie. Ils étaient épuisés corps et âmes par cette bataille qui avait duré plusieurs jours, mais ils étaient heureux à ce moment.
« Tout le monde a souffert. Vous vous tous êtes bien battu, comme Dieu Grid. » Les félicita Lame au Zénith.
Il était temps de rejoindre leur seigneur.
« Regroupons-nous avec Dieu Grid. Nous allons bénir notre maître qui va bientôt monter sur le trône. »
Le forgeron allait une fois de plus améliorer la réputation de la Corée du Sud. En tant que président de la Société Patriotique Coréenne, personne n’était plus fier que lui.
Je suis heureux de pouvoir servir Dieu Grid.
Un sourire apparut sur les lèvres de Lame au Zénith, un sourire bienveillant qui transmettait sa chaleur à tous ceux qui le voyait. Malheureusement, ce sourire ne dura pas longtemps : un ombre apparut soudainement derrière lui. Le pseudo au-dessus de cette ombre sortant du sol était Tarma.
Un assassin du groupe des joueurs de l’ombre, Carnaval de Sang. Il avait été horriblement humilié par Grid durant la Compétition Internationale et à Sirène.
« Il y a plein de géants à travers le monde. Pensiez-vous que Satisfy était un monde juste pour Surstuffé ? » Murmura-t-il d’une voix pleine de fiel.
« Espèce de… ! »
Lame au Zénith tourna la tête en posant sa main sur son fourreau.
Puok !
« … ! »
La dague jaune de Tarma le frappa en plein cœur.
[Vous avez été touché par un coup mortel !]
L’assassin était fort, et Grid reconnaissait qu’il était doué même s’il l’avait aisément vaincu. Dans un environnement adéqua, Tarma était un chasseur dangereux. Il était virtuellement impossible pour Lame au Zénith de se défendre contre cette attaque surprise après cette longue bataille, après laquelle il avait baissé la garde.
« Ugh… ! »
Puok ! Puk. Puk puk !
[Vous avez été touché par un coup mortel !]
[Vous êtes mort.]
[Vous avez perdu 33.1% points d’expérience.]
[Vous avez perdu un niveau.]
[Les 10 derniers points que vous avez investis vont être perdus.]
[L’objet ‘Fourreau de Lame au Zénith’ a été lâché.]
La dague jaune frappa continuellement le coréen qui se changea en particules grises. Ça ne prit qu’un instant.
« Lame au Zénith ! »
Ses collègues, qui se rendirent tardivement compte de la situation, plongèrent dans le chaos. Un sourire apparut sur les lèvres de l’assassin.
« Dévastez les îles, ravagez tout et enlevez toutes traces de Surstuffé ! »
Il allait raser tout ce qu’ils avaient construit ! Et au moment où Tarma cria.
Pak !
Pa pa pa pa pak !
Les assassins, qui avaient infiltré l’île pendant que Surstuffé se concentrait sur la bataille contre la marine, commencèrent à envahir la ville au milieu. Les guildeux tentèrent de les arrêter, mais ils ne purent rien contre Tarma. Les ex-Chevaliers d’Argent n’étaient pas encore assez expérimenté pour affronter des joueurs de haut rang.
« Surstuffé ! Je vous tourmenterai pour le restant de mes jours ! »
Satisfy contenait deux milliards de joueurs, dont les intérêts différents s’entremêlaient et ne rendaient pas les choses faciles. Surstuffé s’en rendit compte.
***
Ville fortifiée de Borneo
« Kuk ! Kukukuk ! Kuhahahahahat ! »
Katz éclata de rire du haut des murailles. Les joueurs de Gauss avaient perdu leur but de vue, aveuglés par l’argent. Les cris de Seuron les rendaient heureux.
« … C’est vraiment incroyable. »
Oui, il était bon de voir le pouvoir de l’argent. Il ne le trahissait jamais et lui apportait toujours de nouvelles sources d’amusement. C’était là son monde.
« Il n’y a rien de mieux que l’argent. »
Il n’y avait qu’un riche pour dire un truc pareil ! Les troupes de Gauss, en contrebas, firent leurs demandes.
« Seuron est mort ! »
« Donne-nous la récompense promise à présent ! »
« J’ai frappé Seuron 10 fois ! »
« J’ai percé un trou dans Seuron ! »
De l’argent ! De l’argent ! De l’argent !
Les joueurs interpellèrent Katz de crainte qu’il oublie sa parole. Ils voulaient leur récompense rapidement. Le japonais regarda chaleureusement ses marionnettes au service du pognon.
« Soit, je vais vous donner vos récompenses, comme promis. »
« Ooh ! »
Il allait conserver son honneur de fils du CEO du plus grand conglomérat du japonais. Les yeux des joueurs de Gauss brillèrent d’anticipation tandis qu’il leur donna une adresse email.
« Voilà l’adresse mail de mon secrétaire. Envoyez les vidéos de vos attaques sur Seuron et votre numéro de compte. Le montant promis arrivera immédiatement après confirmation.
« … ? »
Les centaines, les milliers de joueurs de Gauss se figèrent instantanément. Ils étaient confus que Katz leur demande une vidéo de confirmation. Le japonais les regarda d’un air abasourdi.
« Pourquoi réagissez-vous ainsi ? Ma demande a quelque chose de bizarre ? »
Non, elle n’avait rien d’étrange. Katz avait l’obligation de savoir qui avait frappé exactement Seuron, et combien de fois. Une vidéo était une preuve définitive. Il était obligé de vérifier leurs vidéos et de leur payer la récompense promise. La plupart des joueurs gaussiens avaient oublié ce détail.
Someone shouted loudly.
« Il y a une limite à la mémoire des capsules ! Seuls des tarés enregistrent des vidéos de champs de bataille ! » Cria quelqu’un à pleins poumons.
« Parfaitement ! Comment peut-on enregistrer une vidéo d’une bataille où des milliers de gens se battent et où toutes sortes d’effets de techniques claquent partout ? Ces vidéos sont trop grosses pour être stockées dans la capsule ! »
« Hah ? »
Katz fronça les sourcils.
« Et donc ? Pensiez-vous que j’allais vérifier moi-même et que j’allais me souvenir de qui a frappé Seuron et combien de fois ? »
« C-c’est-à-dire que… ! »
Les joueurs de Gauss réalisèrent alors simultanément qu’il leur était impossible de recevoir une compensation depuis le départ !
« Ce… Ce salop de japonais ! »
« Bon sang ! Il s’est foutu de nous depuis le début ! »
« Tu t’es juste servi de nous ! »
Ils déblatérèrent leur haine à l’unisson. Les soldats de Surstuffé déglutirent en réalisant que la bataille pouvait reprendre, mais Katz ne recula pas. Il parut juste surpris.
« Je ne comprends pas pourquoi vous me blâmez. Si vous utilisiez la capsule diamant du Groupe Comète, vous n’auriez pas de problème de place pour le stockage de vidéos. »
« … ? »
« Vous ne pouvez pas enregistrer de vidéos si vous utilisez une capsule bon marché. Dans ce cas, n’est-ce pas votre faute si vous êtes incapables de fournir les preuves ? Pourquoi blâmer quelqu’un d’autre quand vous devriez vous lamentez de votre propre infortune ? »
« … »
Eh oui, Katz n’avait aucunement l’intention de filouter les joueurs gaussiens. Il avait prévu de leur donner leurs récompenses ; il était si fier qu’il pouvait payer ces sommes à des gens ordinaires. Il n’arrivait juste pas à se mettre à leur place.
« J’ai beau y réfléchir, je ne comprends pas pourquoi vous n’utilisez pas de capsules diamants ? Grid en a fait la pub’ durant la Compétition Nationale, non ? Il vaut mieux utiliser cette capsule. »
« … »
Comment quelqu’un de normal pouvait utiliser une capsule valant 1,32 millions de wons ?
« Foutus richards… »
« Quel sale type. »
Les joueurs de Gauss n’avaient plus le cœur à débattre avec le japonais. Le commandant de leur armée cria : « Retraite ! Battez en retraite ! »
Le Royaume de Gauss avait appris la mort du Roi Aslan. Maintenant que Reinhardt était occupée, nul ne savait quand Surstuffé allait envoyer des renforts, aussi l’armée gaussienne fut forcée de battre en retraite. Katz haussa les épaules en la voyant partir.
« Quoi qu’il en soit, mission accomplie. »
Borneo avait tenu avec seulement 2,000 hommes. Même Lauel ne s’attendait pas à ce résultat, obtenu avec le pouvoir de l’argent.
Katz réalisa une fois de plus qu’il n’y avait rien de mieux que l’argent. Du coup, il trouva que les objets de Grid, que l’argent ne pouvait obtenir, étaient encore mieux.
***
Les vastes champs de Reidan
Les fermiers travaillaient dans les champs en suivant les enseignements de de Piaro. Leurs origines variaient : certains venaient de Reidan, d’autres étaient des minorités venant des Altes -ils étaient en fait les soldats du Prince Ren-, et des joueurs ayant visité Reidan et qui avaient été capturés par Piaro. Contrairement aux fermiers ordinaires, ces gens-là avaient des corps musclés et des regards particuliers.
« Huh ? C’est quoi, ça ? »
Les fermiers brandissant leurs outils agricoles se concentrèrent tous simultanément sur un point. Au-delà du verger vert, une tempête de sable approchait depuis le désert. C’était une tempête de sable artificielle, comme celles provoquées par des centaines de chevaux. Les regards des fermiers changèrent brusquement.
« Faites attention. »
La plupart d’entre eux étaient des soldats qui avaient été sur le champ de bataille. Ils devaient protéger leurs champs et leur ville. Ils se mirent sur leurs gardes tandis que la tempête approchait.
« Je n’arrive pas à croire qu’il y ait une ville au milieu du désert. »
« Comment peut-il y avoir des champs aussi vastes ? »
La tempête n’était pas provoquée par des centaines de cavaliers, mais étonnamment par deux femmes. L’une avait des cheveux blancs et un corps sensuel, l’autre des cheveux noirs et un air lugubre.
Les sœurs Noire et Blanche.
Les fermiers armés de leurs outils les fixaient, mais elles s’en fichaient. Elles les voyaient comme des villageois ordinaires. Si le fermier cinglé qu’elles avaient vu à Sirène était là, elles se seraient méfiées, mais elles avaient appris qu’il était à Reinhardt. Elles débordaient du coup d’assurance.
« Allons-y. »
Blanche ignora les fermiers et avança, Noire à sa suite.
Marche, marche.
Les deux femmes marchèrent à travers champs en observant attentivement les murailles de Reidan.
Il n’y a que quelques gardes.
Il règne un silence de mort.
C’était un timing incroyable pour lancer une attaque surprise. La base de Surstuffé était vide, aussi allaient-elles pouvoir ruiner leurs efforts et tuer la précieuse femme de Grid. Leur vengeance allait être parfaite.
« … ? »
Hésitation.
Noire et Blanche, qui avançaient le sourire aux lèvres, s’arrêtèrent soudainement avant d’observer les alentours d’un regard perçant. L’atmosphère leur paraissait étrange.
Suuk.
Sususuk.
Les fermiers étaient répandus à travers champs et s’approchaient d’elles silencieusement mais sûrement, tous armées d’un outil agricole boueux. En se rapprochant, ils enlevèrent leurs vêtements terreux et révélèrent des armures ou des robes. Ils rangèrent leurs outils et s’armèrent de lances ou de lames.
Noire et Blanche tremblèrent.
« C’est un piège… ! »
Leur attaque surprise avait été prévue ? La prévoyance de Grid était mystérieuse !
« Ce n’est pas normal… »
Blanche se prépara au combat.
Au même moment, à Reidan
« Jeune maître, il est temps de visiter les champs. » Dirent les candidates aux Filles de Rebecca, qui avaient été entrainées pour devenir des élites en plus d’avoir un talent naturel.
« Ooh. »
Les joues de Lord gonflèrent comme un ballon.
C’était amusant de jouer aux assassins avec Kasim, intéressant de recréer les techniques à l’épée qu’Oncle Kraugel lui avait apprises, marrant d’entrainer le pouvoir divin éveillé grâce à Damien, et il était intéressant d’étudier avec Sticks. Cependant, travailler dans les champs ne l’intéressait pas.
À chaque fois qu’il oeuvrait dans les champs dans les positions apprises par Piaro, ses muscles lui faisaient mal.
« Je veux aller à la forge. »
La plupart de ses sujets d’étude étaient amusants, mais il préférait plus que tout augmenter ses compétences de forgeron. Il était bel et bien le fils de Grid. Il grommela, mais les filles étaient déterminées.
« Non. Chacun de vos sujets d’étude a un temps limité. »
« EN effet. Vous verrez vos études progresser plus vite si vous suivez l’emploi du temps de Sticks. »
« Cheh. »
Les joues de Lord gonflèrent davantage. À chaque fois qu’il boudait, une des filles l’enlaçait ou lui donner ses genoux comme oreiller. Il était si mignon que les filles voulaient le tenir dans leurs bras.
« Cessez de grommeler. » Dit une voix depuis les ténèbres. « Vous allez bientôt devenir un prince. Vous devez dorénavant maintenir votre dignité. Allez aux champs de riz. »
C’était Kasim, le roi des ombres. Au final…
« Waaaaaaah~~ ! »
Lord cria lorsque les filles l’attrapèrent et le portèrent aux champs. Ce jeune enfant qui protestait envers son éducation allait être révélé comme le plus grand génie du Continent Ouest avant qu’il ne s’en rende compte.
Il allait ouvrit une nouvelle page dans l’histoire.
Un p’tit café pour cette belle lecture ? C’est beaucoup de boulot, et j’apprécie toujours votre soutien =)
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Merci pour le chapitre
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