OG Chapitre 584
OG Chapitre 586

Bonsoiiiiiiiiiir~

Voilà le vendredi, préambule à votre week-end et à toujours plus de chaps d’OG !

Voilà donc le premier pour votre plus grand plaisir !

Bonne lecture !

 

 

Chapitre 584

 

Grid… !

Leur attaque avait été anticipée et un piège avait été préparé dans les rizières ?

Impossible !

Ces champs n’étaient pas une cible, du moins pas avant les récoltes, d’autant que les plantes avaient encore peu grandi. Elles n’étaient pas hautes et ne permettaient donc pas de créer un piège ou une embuscade, et par conséquent les sœurs furent prises de cours. Elles ne s’y attendaient pas du tout.

Des soldats et des membres de la guilde déguisés en fermiers !

Il était surprenant qu’ils attendent là à sacrifier leur temps de jeu pour obéir aux ordres de Grid. C’était une preuve de leur loyauté à son égard.

Il a bien fait les choses.

Blanche fut convaincue qu’avant d’être un forgeron, un surstuffé ou un joueur haut classé, il était un souverain absolu et un génie militaire. Elle en doutait auparavant mais elle en était à présent convaincue : ce n’était pas par hasard si Carnaval de Sang avait affronté Surstuffé à Sirène !

Nous dansions dans la paume de sa main depuis le début !

Il était clair qu’il avait créé des plans pour maintenir Carnaval de Sang en respect. Il était effectivement un homme incroyable.

Sa fierté était piquée. Elle n’aurait jamais cru devoir un jour respecter un mâle, une de ces existences simplettes et répugnantes. Elle se tourna vers sa sœur.

« Ne crains rien. Aucun d’entre eux n’arrive à notre cheville. Nous allons détruire Reidan comme prévu. »

Ce n’était pas un bluff. L’assurance de Blanche était encore intacte. Elle n’avait jamais été vaincue en combat aux côtés de sa sœur.

« Oui, ma sœur. Battons-nous. »

Elles ne pouvaient pas être à nouveau vaincues par Grid, et la perte de l’Anneau d’Absurdité les enrageait toujours. Noire lui vouaient une rancune tenace.

Je vais t’arracher tout ce qui t’est précieux, Grid.

Noire ravala son fiel. Une Illusionniste avait la capacité de faire d’illusions la réalité.

Susuk.

Sususuk.

Hwaruruk !

Les champs où œuvraient les fermiers de Reidan étaient devenus une mer de flammes… L’illusion créée par une Illusionniste, que les gens pensaient être une classe légendaire, n’était pas différente de la réalité.

« Kuaaaaak ! »

Les fermiers subirent des brûlures à cause de ce feu soudain.

« Argh ! Q-que se passe-t’il ? »

Les champs qui les faisaient se sentir en paix et reposés étaient couverts de flammes ? Les fermiers furieux devinrent confus, et Noire en profita pour créer un clone, une beauté au corps sensuel. Elle l’équipa alors d’objets magiques et se cacha à l’arrière. Ce clone était une magicienne de feu spécialisée dans la destruction de masse.

« Lance de flammes ! »

Kwa kwa kwa kwang !

La puissance de cette joueuse que même Euphémina trouvait difficile à gérer balaya les fermiers de Reidan. Elle utilisait beaucoup moins de sorts comparés à quand elle possédait encore l’Anneau d’Absurdité, mais ses adversaires étaient trop faibles pour qu’elle éprouve des regrets.

La tempête de flammes réduisit des douzaines de fermiers en cendres.

« Je n’en attendais pas moins de ma sœur ! »

Noire sourit de toutes ses dents devant les actions de sa sœur. La graisse qu’elle avait brûlée en courant vers Reidan recouvrait petit à petit. Elle mordit dans une grande pièce de viande pour accélérer la récupération de sa graisse et devenir à nouveau obèse. Elle brandit alors ses poings contre les fermiers.

Kwaaaang !

« Keok ! »

Ces fermiers, que les sœurs pensaient être des membres de Surstuffé, étaient en fait des joueurs. Ces gens que Piaro avaient capturé et qui se comportaient comme des fermiers étaient abasourdis. Ils étaient assez forts pour traverser le désert et atteindre Reidan ; ils étaient au moins de niveau 200, mais ils n’étaient que des brindilles face à ces inconnues.

Qui sont-elles ?

Quelle est leur force ?

Un homme bloqua le poing de Blanche de son bouclier et fut envoyé bouler à 80 mètres de là. La jeune femme bondit vers lui et utilisa son ventre ballonné pour l’attaquer.

Peeeeeong !

« Hup… ! »

Le fermier fut écrasé par son bide et fut englouti par les flammes. Un silence tomba tandis qu’il se changea en particules grises. La puissance écrasante de ces deux femmes étouffa les combattants et les plongea dans le désespoir.

« Bordel… Pourquoi doit-on souffrir ainsi ? »

Des joueurs commencèrent à se lamenter. Ils n’avaient aucun lien avec Surstuffé, alors pourquoi devaient-ils se sacrifier pour protéger Reidan ? Leurs compagnons les réprimandèrent.

« N’oubliez pas tout ce que Piaro vous a offert avec ses quêtes secrètes. Vous devriez au moins lui rendre la pareille. »

« Votre fierté n’est-elle pas meurtrie en voyant ces champs ruinés ? »

« Pensez aux habitants de Reidan qui nous ont apporté des casse-croutes tous les jours. Nous ne pouvons pas laisser ces monstres les tuer. »

« … En effet. »

Les fermiers grommelant éprouvèrent un sentiment de solidarité. Qui étaient-ils ? Des gens capturés par un fermier cinglé et forcés de devenirs des serfs ? Ce n’était qu’en apparence. Ils étaient renais en fermiers. L’agriculture que leur avait enseigné Piaro n’était pas une agriculture ordinaire : les capacités physiques et leurs aptitudes avec leurs armes avaient grandement augmenté. Ils étaient temps pour eux à présent de prouver leur valeur.

« Battons-nous ensemble ! »

« Souvenez-vous de ce que Piaro nous a apparis ! Souvenez-vous comment vous manipuler la binette ! »

« Waaaaaahhhh ! »

« … ! »

Blanche écarquilla les yeux, confuse de voir le moral ennemi gonfler au lieu de baisser.

Ils sont dingues !

Leur courage avait doublé ? Ils n’éprouvaient pas du désespoir et de la frustration ?

Kwaduduk !

« Bah voyons ! »

Blanche préférait mourir que d’être ignorée, et elle ne supportait particulièrement pas qu’on se moque d’elle. Furieuse, elle brûla la graisse qu’elle avait accumulée.

Chiik.

Chiiiik !

Une brume de chaleur s’échappa de son corps et elle devint plus fine et plus belle. Au même moment…

Peeng !

Le poing de Blanche, contenant l’énergie générée par la graisse brûlée, attaqua les fermiers. Ce poing était bien plus petit qu’avant, mais il était bien plus puissant et rapide.

Kwajajajak !

« Kuock ! »

« Ack ! »

Les fermiers tombèrent les uns après les autres sous ses coups, dont les coups perçants et destructeurs percèrent leurs armures. Les joueurs se raidirent devant la véritable puissance de la jeune femme, qui eut l’air satisfaite.

« Oui, ma force mérite une telle révérence. Ce n’est pas quelque chose dont vous pouvez vous moquer. »

Elle avait peut-être été vaincue par le fermier du nom de Piaro, mais elle était la joueuse la plus puissante ? Kraugel ? Peuh, elle était bien plus douée que lui ! En gros, les femmes étaient meilleures que les hommes ! C’est alors qu’elle entendit la voix d’un enfant.

« Qui êtes-vous, grande-sœur ? »

« Huh ? »

Une voix enfantine en plein milieu du combat ? Confuse, Blanche tourna la tête dans la direction de cette voix et ne put s’empêcher de sourire.

Il est adorable !

Trop adorable !

C’était un jeune garçon aux cheveux noirs, aux yeux d’un bleu profond et à la peau blanche. Il était très mignon bien qu’il soit un garçon. Ses joues étaient douces et ses yeux brillaient comme des joyaux. »

« Quoi ? Que fait un enfant ici ? »

Noire et Blanche avaient été négligées et discriminées par les hommes à cause de leur apparence. Elles haïssaient les hommes, mais elles ne pouvaient pas haïr cet enfant. Craignant qu’il ne soit blessé, elles cessèrent d’attaquer les fermiers.

« Jeune Seigneuuur~~ »

« Pourquoi partez-vous devant tout seul ? »

« … »

200 belles filles accouraient vers cet enfant du nom de Lord et le collaient comme des amantes. Les visages des sœurs se tordirent de façon terrifiante.

« Quelqu’un d’aussi jeune est déjà en train de flirter ! »

« Un garçon ne devrait pas faire ça ! Tous les hommes sont des bêtes ! Des bêtes sauvages ! »

Elles ne voulaient pas voir ça. Elles pouvaient imaginer quel genre d’homme il deviendrait une fois adulte, mais quand bien-même ? Elles ne pouvaient tout de même pas s’en prendre à un enfant, même si c’était un PNJ…

Eh ? Attends une minute ?

Blanche et Noire frémirent en réalisant tardivement le titre attaché à Lord.

Jeune Seigneur ?

« Ne me dis pas que… Es-tu l’enfant de Grid ? »

Satisfy était un jeu où le mariage et la reproduction entre un joueur et un PNJ étaient possibles. Le garçon opina du chef.

« Oui, le merveilleux Duc Grid est mon père. »

« … ! »

Les jeunes femmes furent enchantées d’avoir trouvé le trésor caché de Grid.

Tuons-le !

Que j’aime ça ! Je vais faire pleurer Grid !

Les sœurs échangèrent un regard et sourirent.

« Du coup je vais vous punir, grandes sœurs. » Dit Lord avec une expression glaciale qui jurait avec son âge.

Il dégaina alors des dagues effilées comme un vrai couteau, ce qui n’était pas quelque chose qu’un enfant devrait avoir.

Pourquoi un enfant a des objets aussi dangereux en sa possession ?

Leur question trouva vite sa réponse.

« Pourquoi voulez-vous blesser les sujets de mon père ? Vous avez fait quelque chose de mal et vous devez être punies. »

Papat !

À ce moment, le garçon lança ses dagues aux chevilles des deux femmes. C’était la manifestation des Méthodes de Lantier qu’il avait apprise. Il n’était que niveau 40 à cause des limites de son âge, cependant la puissance d’une technique légendaire ne pouvait pas être ignorée.

« Évite-les ! »

Les deux femmes virent la puissance des dagues et voulurent bouger en toute hâte. Elles tentèrent seulement, car tout à coup des ombres sortirent du sol telles des créatures vivantes et saisirent leurs chevilles. C’était une technique d’ombre directement transmise par le roi des ombres, Kasim.

« C’est un monstre ! »

Noire et Blanche ne considérèrent plus Lord comme un joli petit garçon, mais comme un monstre ayant la forme d’un enfant.

Pahat !

Elles parvinrent à peine à les éviter et alors qu’elles s’apprêtèrent à contre-attaquer, une lueur brilla. C’était Lumière Sacrée, un sort divin qui n’était efficace que contre les créatures maléfiques. Il ne fit aucun mal à Noire et Blanche, mais ce n’était pas l’intention de Lord. Il voulait temporairement les aveugler.

« Ugh ! »

La lumière intense força les jeunes femmes à fermer les yeux par réflexe, tandis que le garçon se rua vers elles. C’était la technique secrète que Kraugel lui avait apprise durant sa période d’épéiste blanc.

« Épée Tempête. »

Kwa kwa kwa kwang !

« … ! »

Les yeux des fermiers observant le combat, comme ceux des sœurs, tressaillirent.

 

 

Un p’tit café pour cette belle lecture ? C’est beaucoup de boulot, et j’apprécie toujours votre soutien =) 

Wazouille
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