TDG Chapitre 372

Dernier TDG avant mes vacances ~~ À ce soir pour le DNC et bonne lecture !

Chapitre 372 – Origines

À présent que Nie Li et Xiao Yu avaient réussi à s’échapper, leurs amis se réjouirent !

Ils n’avaient plus à se soucier de quoi que ce soit d’autre !

« Que tout le monde batte en retraite ! » aboya Li Xingyun.

La Ligue des Démons et celle de la Voie Céleste se divisèrent en plusieurs dizaines de petits groupes, et s’enfuirent tout en combattant leurs ennemis.

Gu Heng mena ses hommes à leur poursuite sur quelques centaines de kilomètres, mais il ne put que regarder la moitié des forces combinées des deux ligues alliées lui échapper saine et sauve, bien que les deux camps aient subi pas mal de pertes.

Un compte rapide lui indiqua que ses ennemis n’avaient perdu que cinq mille hommes, tandis que lui en avait perdu six mille ! Les forces de Li Yufeng avaient également perdu plus d’un millier d’hommes.

Ses trois lacs divins avaient disparu et il avait subi plus de pertes dans cette bataille que ses ennemis… Gu Heng était terriblement déprimé.

Il tourna son regard vers l’horizon, dans la direction qu’avait suivi la Ligue des Démons et celle de la Voie Céleste, tandis que des rayons de rage traversèrent ses yeux : « Si nous nous tuions l’un l’autre de haine, alors peut-être que les doyens de la famille n’y prêteraient pas attention. Cependant, je ne pense pas que ce soit toujours le cas puisque tu as osé détruire des Lacs Divins ! On va voir si ta position de premier successeur en lice est toujours stable, Gu Bei ! »

Il mena ensuite ses hommes vers la Secte des Plumes Divines à toute vitesse.

Il lui fallait absolument parvenir à attiser la colère des doyens à ce sujet, et d’ensuite les faire destituer Gu Bei !

C’était vraiment trop vicieux que de détruire ces points d’eau, il devait absolument le lui faire payer !

Un jour plus tard, dans la cour de Papi Bei à l’Institut Esprit Céleste

Gu Bei, Li Xingyun et Lu Piao discutaient ensemble.

Le premier fronça les sourcils et demanda : « Pourquoi Nie Li n’est pas encore rentré ? »

Le jeune maître Li sourit : « Xiao Yu a enclenché un mystérieux patron de gravure à la dernière minute pour les sauver, et ça ressemblait à une formation espace-temps. Vu qu’ils ont déjà déposé leurs âmes du destin dans le Hall, ils ne peuvent mourir qu’une fois avant de revenir, au pire. Ne t’en fais donc pas ! »

Le monde extérieur était si vaste qu’y envoyer une équipe de recherche n’était pas une bonne idée.

Papi Bei opina du chef. « Soit. Laissons ce problème de côté pour le moment ! »

Le benêt, de son côté, n’était pas le moins du monde inquiet pour son ami.

Les trois hommes se mirent à discuter de la façon dont ils allaient dédommager les membres de leurs ligues morts au combat. Tout à coup, un domestique entra nerveusement. Il s’appelait Gu Teng, et était un des subordonnés directs du jeune maître Gu.

« Maître Bei, je viens d’apprendre que Gu Heng tente de contacter les doyens pour vous destituer de votre position ! » lui rapporta-t-il nerveusement.

Gu Bei resta abasourdi un moment : « Pour me destituer ? »

« Il semblerait que ce soit à propos de la destruction de ses trois lacs ! » lui dit son subordonné.

Le jeune homme fronça brièvement les sourcils. Effectivement, personne n’avait jamais, jusque-là, détruit un Lac Divin. Peut-être qu’ils étaient effectivement allés trop loin cette fois… Mais que dire alors de l’empoisonnement de sa sœur ? C’était plus vicieux encore ! Tout ça n’était rien de plus que la loi du talion : œil pour œil, dent pour dent.

« Comment Gu Heng prévoit-il d’arriver à ses fins ? » demanda Papi Bei les sourcils froncés. Si son cousin devait utiliser des coups bas, il lui fallait s’en prémunir !

Li Xingyun comme Lu Piao écoutaient la conversation à côté. Tout ça concernait les affaires internes du clan Gu, et des étrangers comme eux ne pouvaient pas être une grande aide. Au mieux, ils pouvaient lui donner quelques idées…

« Il a rassemblé des douzaines de doyens et se prépare à mettre la pression au Patriarche. Ils demandent à ce que vous abandonniez votre position de premier candidat à la succession, ou que vous les compensiez pour la perte des trois Lacs. Un des doyens soutient secrètement mademoiselle Gu Lan, et l’a discrètement prévenue de cette décision. Elle m’a alors demandé de vous transmettre le message ! » dit Gu Teng.

Une lueur glaciale traversa le regard de l’adolescent. Gu Heng avait été le premier successeur en lice, avant qu’il ne démontre sa puissance, et par conséquent de nombreux doyens s’entendaient bien avec lui. Son cousin n’avait pas jeté l’éponge après avoir perdu ses sources de revenu ; au contraire, il voulait même se servir du pouvoir du clan pour lui régler son compte !

Le benêt demanda : « Que vas-tu faire du coup, Gu Bei ? »

Ce dernier resta silencieux un moment puis dit : « J’ai déjà une idée ! Gu Teng, renseigne-toi qu’on sache quels doyens mon cher cousin a contacté ! »

Le subordonné s’inclina et répondit : « En ! »

Papi Bei se mit au travail.

Dans une vallée mystérieuse, dans le monde extérieur

Une végétation florissante occupait cette vallée, entourée par d’immenses falaises à pic. Une petite source coulait dans une forêt dense, et l’énergie céleste était particulièrement riche dans cet endroit.

Nie Li ignorait à quelle distance ils se trouvaient de la secte. Il n’avait jamais visité cet endroit, pas même dans sa vie passée.

Xiao Yu et lui étaient apparus là après qu’il ait activé la formation espace-temps contenue dans son anneau. Ils avaient bel et bien semé Gu Heng, mais les flammes de dragon avaient grièvement blessé l’éphèbe, et n’avaient manqué de le tuer que de peu.

Le damoiseau n’était qu’au 5e destin, et son corps avait été entièrement carbonisé par les flammes ; sa vie ne tenait qu’à un fil. Il allait lui être difficile de récupérer avec son niveau de culture…

J’aurais dû lui acheter une armure complète de sixième rang également ! se dit le petit génie qui ne pouvait s’empêcher de culpabiliser.

Le jouvenceau lutta pour se redresser, et s’appuya contre un gros arbre pour s’y aider. Il se força à lever la tête pour regarder son ami et lui dit faiblement : « Ça m’est trop difficile que de guérir de ces blessures, en particulier dans cet état… Tue-moi. Comme ça, je pourrais revivre dans le Hall des Âmes ! »

Le jeune prodige s’accroupit près de lui, inspecta ses plaies et lui répondit avec assurance : « Tes blessures sont certainement sérieuses, mais il ne t’est pas impossible de t’en remettre ! Je peux arriver à te soigner tant que ton royaume spirituel ne s’est pas écroulé ! »

Xiao Yu eut l’air embarrassé et lui dit : « Oublie ça ! »

« Il y a encore une chance ! Pourquoi abandonnes-tu ? » lui demanda l’adolescent, confus. Il observa l’anneau à son doigt et lui dit : « Je n’aurais jamais pensé que tu puisses avoir ce genre d’atout dans ta manche. On dirait un ancien artefact d’attribut espace-temps, et je ne le reconnais même pas ! On dirait qu’il est lié à ta lignée et fait partie de toi… »

Son ami efféminé baissa la tête et observa l’anneau à son tour. Ensuite, il détourna le regard et le perdit au loin. « J’ai été adopté par mon père alors que je n’étais encore qu’un jeune enfant ignorant. Cet anneau est le seul témoignage qu’il me reste de ma naissance, tout le reste a disparu. Il m’est extrêmement important, car il est la seule preuve de mon existence dans ce monde ! »

Le jeune homme secoua la tête en l’écoutant. « L’existence d’une personne ne peut pas être prouvée par un simple objet. N’as-tu jamais entendu ce proverbe auparavant ? ‘Vis le cœur léger, découvre les choses avec un esprit ouvert et une détermination implacable. Fais face au monde avec un cœur tranquille.’ Tout le monde arrive dans ce monde les mains vides, sans preuve de son existence. Vis ta vie le cœur joyeux et apprécie les choses autour de toi ! Les origines d’une personne ne sont pas si importantes que ça ! »

L’éphèbe le regarda d’un air abasourdi. Le petit prodige avait beau être plus jeune que lui, il se comportait comme un vieux sage qui avait déjà percé à jour les illusions de la vie. Son cœur dévasté se sentit mieux en écoutant ses paroles réconfortantes.

Il regarda l’anneau à son doigt et dit d’un ton sérieux : « Je comprends ce que tu veux dire. Je vais suivre ton conseil et profiter de la vie, mais je veux tout de même savoir d’où je viens ! »

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Wazouille

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