Bonsoir chers lecteurs !
Voici le dernier chapitre régulier de la semaine, où on progresse dans PUBG Champ de Bataille !
Bonne lecture à tous et à ce week-end pour des chaps bonus !
Chapitre 747
« … Ce sont uniquement des textes sacrés ? »
« C’est impossible, mais… ça y ressemble beaucoup. »
Les joueurs grimpant dignement les escaliers étaient aussi bons que Regas, et ils faisaient partie des meilleurs joueurs. Le monde entier connaissait et s’ils avaient survécu jusque-là, ce n’était pas par hasard. Il était normal qu’ils soient confiants et ne doutent pas pouvoir gagner facilement s’ils joignaient leurs forces. Les personnages de Champ de Bataille avaient seulement 20 points de vie, et ils ne pouvaient porter que 2 potions au plus ; la victoire semblait donc naturellement à leur portée. Du moins jusqu’à ce qu’ils voient Grid tenir plus de dix textes sacrés.
Cette espèce de cinglé…
A-t’il passé son temps à uniquement récupérer des textes sacrés ?
Des livrets fins à la couverture bleue. Ces bouquins étaient indubitablement des textes sacrés, les mêmes dont les autres prêtres avaient du mal à obtenir ne serait-ce qu’un exemplaire… Les regards des assaillants se mirent à trembler et, dans ce silence gênant, quelqu’un prit la parole.
« Ravi de te voir ici, grand-frère. C’est incroyable, tu n’as fait que chercher des textes sacrés ? Chaque fois que je te vois, je me souviens à quel point il est important de persévérer. » Dit Ibellin, un membre de Surstuffé, en riant.
Peu de gens l’appelaient grand-frère, aussi le forgeron le reconnut immédiatement.
« Oh, Ibellin ? Tu as survécu ? »
« J’ai eu de la chance, j’ai réussi à survivre grâce à tous les gens qui ont été éliminé plus tôt. »
« Est-ce vraiment de la chance que tu sois là ? »
« On verra bien. »
Que le jeune roi ait obtenu autant de textes sacrés était déroutant. En fait, c’en était presque désastreux, à vrai dire. Il avait au moins 10 textes, donc un simple calcul nous disait qu’il avait au moins 100 points de vie. Et s’il avait également deux potions, il avait presque six vies au total ! Mais au final, il était juste un prêtre.
Clink !
Ibellin ouvrit son inventaire et en sortit une baguette magique, une arme infligeant 3 points de dégâts.
« Woah. »
« Heok. »
« Où as-tu obtenu ça ? »
Le coréen et les alliés temporaires d’Ibellin furent stupéfaits, car c’était la première fois qu’il voyait une baguette magique, l’arme la plus puissantes de Champ de Bataille. Ibellin rit joyeusement tandis que la baguette brilla sous le mana qui gonflait.
« Rien de plus important que les objets dans le jeu, pas vrai ? »
« … J’ai créé un monstre. »
Grid commença à transpirer dans cette atmosphère à couper au couteau. Les spectateurs comme les alliés d’Ibellin se recroquevillèrent.
Ibellin avait tout autant la pression.
Maintenant !
Il savait parfaitement que son maître de guilde était bien plus fort que son image publique. Il avait pu le voir progresser à ses côtés. Il se souvenait encore parfaitement de la fois où, dans la Forêt du Mystère, il s’était battu 83 fois contre le Doppelgänger de Pagma avant de l’emporter.
Je ne peux pas lui laisser la moindre chance !
Il devait le vaincre dès le début. Plus le temps passait et plus le monstre du nom de Grid devenait puissant. Déterminé, il brandit sa baguette magique.
Jeeeeeong !
La rambarde où se tenait le forgeron un instant auparavant éclata.
« … Woah. »
Ce dernier, qui avait évité l’attaque de justesse, parut abasourdi et impressionné par la puissance du tir. Les joueurs qui le virent pensèrent alors : Ça lui a définitivement fait peur.
Peut-être était-ce pour cette raison mais quoi qu’il en soit, le coréen avait à présent les yeux rivés sur Ibellin. Il faisait de son mieux pour éviter les tirs de la baguette magique. Il était évident qu’il était concentré de tout son être sur cette dernière.
C’est notre chance d’attaquer !
Les autres joueurs virent une occasion en or dans sa distraction, et ils réalisèrent que le meilleur moment pour agir était quand le jeune homme brandissait sa baguette.
Et ensuite…
Wuuong !
Ibellin fit un grand cercle avec sa baguette et visa son maître de guilde de son sort.
Maintenant !
Trois des joueurs classés bondirent au même moment dans les escaliers étroits et brandirent leurs armes vers leur proie, qui bougeait pour éviter le tir magique.
Parfait !
Les athlètes étaient sûrs de leur coup.
« Non… ! »
Ibellin remarqua alors le traquenard au moment où il rata son second tir. Grid, malgré les apparences, n’avait pas le moins du monde peur ; il était toujours aussi calme. Preuve en est, il suivait parfaitement l’orbite de ses attaques. Bien qu’il l’affronte frontalement, Ibellin ne le remarqua qu’à la toute fin, aussi était-il normal que les autres attaquants n’aient rien remarqué. Il se jouait d’eux.
Le forgeron jeta un œil aux trois épées se dirigeant vers son point de fuite et sourit. Il avait déjà entamé les mouvements de Risposte Fleurie pour éviter l’attaque de son protégé.
Sururuk.
« ?! »
Les trois athlètes écarquillèrent les yeux. De leur point de vue, le coréen avait réagi comme s’il avait des yeux derrière la tête ! Il évita même deux des trois attaques.
Teong !
Les escaliers étaient trop exigus pour 5 personnes. Coincé parmi les 3 hommes, il profita de leur déséquilibre pour les pousser par les épaules.
« Eh ? Oooh. »
Mal assurés sur leurs appuis, les trois assaillaient furent repoussés de quelques pas.
Eh ?
Un frisson leur parcourut l’échine tandis qu’ils réalisèrent que leurs pieds touchaient le vide. Eh oui, ils avaient été repoussés vers le trou créé dans la rambarde par Ibellin. Le résultat ?
« Kuaaaaaaah ! »
Kwajak !
Boum badabum paf patatras !
Ils chutèrent.
Les 3 gaillards tombèrent du troisième étage jusqu’au rez-de-chaussée et subirent 10 points de dégâts chacun.
« Il n’y a aucune place pour la négligence. C’est la base, non ? » Dit Grid aux ennemis qui le regardaient d’un air absent.
Son regard, qui semblait jusque-là ébranlé, avait l’air différent. Il était aussi acéré que celui d’un oiseau de proie. Ibellin et les autres surstuffés connaissaient ces yeux, les yeux de leur roi.
Gulp !
Ibellin ne savait plus s’il était dans Champ de Bataille ou Satisfy. Terrifié, il se mit à reculer, oubliant qu’il tenait une baguette magique entre ses mains. Au moment où Grid le frappa d’estoc sans hésitation…
Teeeeeong !
Une épée à deux mains vola à sa rescousse. La partie près de la garde bloqua l’épée du forgeron puis elle s’inclina, la forçant à suivre son axe.
Ensuite.
Seokeok !
La pointe de la lame de l’épée à deux mains approcha du coup du jeune roi dans un mouvement permettant à son maître d’arriver naturellement dans le dos de son adversaire.
Chukakakakak !
La lame s’abattit, forçant le coréen à reculer en toute hâte. Il s’enfuit au sommet des escaliers et aussitôt, le palier du 3e étage fut occupé par ses ennemis en un instant. Ça arrivait plus rapidement que prévu.
Grid rit amèrement. « Vous êtes un peu trop nombreux, non ? »
« Je ne suis qu’une ombre face à Kraugel et toi. » Dit le propriétaire de l’épée à deux mains.
« Non, personne au monde ne croit ça. »
Chris, le 1er au Classement Global.
Grid grommela intérieurement. Ah, pourquoi n’est-il pas allé du côté de Kraugel ?
L’épée à deux mains de Chris contenait une puissance inégalée. Le monde entier reconnaissait ses capacités, et le forgeron l’admirait chaque fois qu’il voyait son épée. Chris était même la raison pour laquelle il s’acharnait à utiliser une épée à deux mains car tant qu’il existerait, le jeune homme savait que l’épée à deux mains ne deviendrait jamais son symbole.
Bon…
Il confirma le temps restant avant la fin de la partie et compta le nombre d’ennemis face à lui. En comptant Chris, ils étaient 13. Il changea donc radicalement d’objectif.
Au lieu de tous les tuer, le mieux à faire est de… Tenir bon jusqu’à ce que les autres arrivent.
Eh oui, il avait au départ l’intention de massacrer tous les ennemis présents. Ces derniers étaient les meilleurs athlètes de leurs pays respectifs ; était-ce sa fierté qui parlait ? Non, c’était un jugement réaliste basé sur des réflexions solides. Le coréen avait surpassé les joueurs ordinaires au moment où il avait vaincu Hao. Il était un maître.
J’ai un surnom, après tout.
De plus, il pouvait compter sur le ciel au-dessus du ciel et l’archère divine. Il était sûr qu’ils allaient bloquer tous les ennemis venant de l’arrière, et qu’ils allaient ensuite venir l’aider.
« Et maintenant, commençons avec le premier. »
Shaaaaaah-
Il ouvrit un des textes sacrés et une lumière couvrit son corps. Ses blessures disparurent en un instant et ses points de vie furent restaurés.
« Il me reste encore 11 textes sacrés. »
« Quel cafard… » Murmura quelqu’un.
« … »
C’était indéniable, et ça toucha sa corde sensible.
***
Peng !
« … Eh ben. »
Jishuka bandit son arc tandis qu’une flèche se planta juste au-dessus de sa tête, faisait pleuvoir de la poussière.
« Viens-tu d’essayer de me tirer en pleine tête ? »
Tiing !
Jishuka tira sa flèche à travers la fenêtre du bâtiment d’en face.
Puk !
[Vous avez infligé 1 point de dégât à la cible.]
« Magnifique. »
Kraugel éprouva de l’admiration pour la troisième fois. La précision des tirs de la brésilienne stupéfiait même le ciel au-dessus du ciel. La jeune femme haussa les épaules.
« Oh, ce n’est rien. Je ne suis pas Grid non plus. »
« … »
Kraugel avait un peu du mal avec les Surstuffés. Ne sachant que dire, il brandit juste son épée afin de trancher un ennemi arrivant depuis la corde à linge. Et au moment où il se montra à la fenêtre…
Ping !
Pipiping !
Trois flèches volèrent depuis l’immeuble de l’autre côté de la rue.
« Attention… ! » Cria Jishuka.
L’épéiste se tordit sur lui-même et évita les trois flèches.
« … T’es sûr d’être un être humain ? »
« Je le suis. »
Kraugel était ravi. C’était une question facile.
À ce moment.
Kwajajak !
Une lance fila à travers la fenêtre de gauche. L’ex-russe la bloqua, mais l’attaque suivante vint de la fenêtre de droite. Jishuka tenta de le couvrir mais elle ne put réagir aux flèches qui la ciblèrent soudainement. Elle dût se cacher derrière un coin pour les éviter.
Ils ont réalisé que rien ne sert de tirer sur Kraugel.
C’était stressant. Alors qu’elle évitait les flèches, elle remarqua que deux hommes avaient encerclé l’épéiste de part et d’autre : c’était Pon et Lauel.
Un p’tit café pour cette belle lecture ? C’est beaucoup de boulot, et j’apprécie toujours votre soutien =)
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