BTTH Chapitre 282
BTTH Chapitre 283 partie 2

Et voici le premier BTTH régulier de la semaine ! Vont suivre le SW, et la seconde partie du BTTH dans la soirée !

Bonne lecture =)

 

 

Chapitre 283 partie 1 – Os têtu, dents serrées, endurer l’humiliation

 

Toutes les personnes dans la salle prirent un air absent en regardant le jeune alchimiste lentement sortir du coin où il se trouvait, et le ridicule envahit immédiatement le visage de quelques alchimistes de troisième rang qui n’avaient rien pu faire de leur côté. Si même un alchimiste de troisième rang était impuissant, alors que pouvait bien faire un petit alchimiste de second rang comme lui ?

Nalan Su fixa le jeu homme qui était sorti du rang. Il se retourna et échangea des regards avant sa fille, et tous deux lurent de la stupéfaction dans le regard de l’autre. Clairement, ils ne s’étaient pas attendus à ce que ce jeune alchimiste de second rang agisse de la sorte. Ils ne l’avaient pas renvoyé plus tôt par égard pour Ya Fei mais honnêtement, ils n’attendaient absolument rien de lui.

Il ne fallait certes pas juger les gens selon leurs apparences, mais il n’était après tout qu’un alchimiste de second rang ! Autrement dit, il n’était encore qu’un alchimiste débutant, et est-ce qu’un novice pareil pourrait vraiment extraire le Poison Brûlant face auquel même Gu He le Roi des Pilules ne pouvait rien ?

« Petit Frère, est-ce que… » Nalan Su se leva, et bien qu’il ne pense pas que ce jeune homme face à lui ait le moindre talent caché, il lui dit tout de même prudemment par habitude : « Penses-tu vraiment être capable de guérir mon père ? »

Xiao Yan marcha lentement vers le centre de la pièce, jeta un regard au chef de clan et dit d’un ton indifférent : « Si je peux me permettre, est-ce que le Roi des Pillules Gu He croyait être capable de le guérir ? »

Cette réponse laissa Nalan Su apathique un instant. « Uh… » Il secoua la tête d’embarras immédiatement après. « Si’il avait pu le soigner, pourquoi aurions-nous eu besoin de chercher aussi ardemment quelqu’un pour le traiter un peu partout dans l’Empire ? »

La voix rauque de l’adolescent porta une pointe de ridicule tandis qu’il dit : « Vu que même le Roi des Pilules Gu He s’est avéré incapable de le soigner, chef de clan, votre question n’est-elle pas un peu trop… »

Ce dernier entrouvrit légèrement ses lèvres. Il avait, au départ, l’intention de voir ce que ce jeunot avait dans le ventre, mais il ne s’attendait pas à ce qu’il lui lance une réponse aussi cinglante. Il fut ainsi pris quelque peu au dépourvu, et ne sut pas quoi répondre à ce moment.

Pendant cet échange qui le laissa perplexe, Nalan Yanran, qui était assise à côté de lui, tira gentiment sur ses vêtements de sa main, avant de rapidement sourire calmement et de dire à leur interlocuteur : « Vous vous méprenez sur mon père, Monsieur. Il n’a rien contre vous, c’est juste que l’état de mon grand-père empire de plus en plus. Nous n’avons plus vraiment de temps à perdre, et par conséquent il est naturel que nous nous montrions un peu plus prudents. Ne le prenez pas pour vous, s’il vous plaît. »

Tandis que son regard s’arrêta sur le beau corps de la demoiselle, qui lui fit involontairement serrer les poings dans ses manches, le jeune alchimiste dit d’une voix aussi calme qu’un puits sans fond : « Pensez-vous donc n’avoir perdu qu’un peu de temps, à l’instant ? »  Non seulement il ne se laissa pas captiver par la beauté de son interlocutrice, mais il eut également une froideur supplémentaire facile à détecter à son encontre également.

À ces mots, les expressions de la dizaine d’alchimistes réunis dans le grand hall ne purent s’empêcher de devenir mauvaises. Ce gamin voulait indubitablement dire par là qu’ils avaient gaspillé en vain le peu de temps qu’il restait à Grand-père Nalan à vivre. Aussitôt, un vieillard aux cheveux blancs devint rouge de rage, et ne put s’empêcher de le critiquer : « D’où sort donc ce petit coq ? Tu oses vraiment te montrer aussi prétentieux ? De quel droit un petit alchimiste de second rang comme toi peut nous dire des choses pareilles ? »

 

Les autres alchimistes alentour opinèrent également du chef d’indignation en entendant la tirade de leur confrère. Ils fixèrent immédiatement le jeune homme qui leur faisait face d’un regard plein de mauvaises intentions.

La jeune maîtresse Nalan fronça légèrement les sourcils sans que personne ne le remarque, en voyant l’expression à l’indifférence polaire du Dou Shi qui lui faisait face. Son arrogance n’était pas un problème pour elle, s’il s’avérait vraiment capable, mais s’il devait être le genre de type qui aimait se vanter sans pour autant avoir de réelles capacités, alors elle le haïrait du fond du coeur.

Nalan Su se reprit, le fixa et lui dit d’une voix grave : « On dirait que tu sembles assez confiant en tes capacités d’après ton ton… Cependant, tu devrais savoir que tu n’es qu’un alchimiste de second rang, indépendamment du talent que tu peux avoir… »

Il ne termina pas entièrement sa phrase et s’arrêta soudainement en plein milieu, car en même temps, la température de la grande pièce venait soudainement de monter. Les alchimistes de troisième rang, qui jusque là avaient un air moqueur, se mirent tous à ouvrir lentement la bouche, en fixant intensément avec incrédulité l’adolescent au milieu du hall… Sur les paumes duquel deux amas de flammes colorés grossissaient.

Ce dernier ignora l’atmosphère silencieuse dans laquelle il avait plongé l’assemblée, baissa la tête, observa les deux flammes vertes qui dansaient joyeusement sur ses paumes comme de petits esprits et demanda doucement : « Tout le monde devrait savoir ce que c’est, pas vrai ? »

« Une Flamme Exceptionnelle ? » La dizaine d’alchimistes de troisième rang, qui utilisaient quotidiennement des flammes, reconnurent instantanément ce qu’étaient ces amas de flammes vertes en avalant une grande goulée d’air un peu chaud. Leurs visages se couvrirent lentement de choc, et nombre d’entre eux fixèrent de regards émerveillés et fanatiques les flammes vertes qui grossissaient.

Le choc quitta petit à petit le regard du chef du clan : « Petit Frère… C’est… Est-ce une Flamme Exceptionnelle ? » La joie débridée couvrant sa face était difficile à cacher.

Le jeune homme au visage calme baissa la tête, tritura les flammes et dit d’un ton, complètement indifférent : « Bien, peut-on à présent cesser ces inepties inutiles à présent ? »

Bien qu’il soit aussi alors aussi grossier qu’il avait pu l’être auparavant, aucun des alchimistes de troisième rang n’osa démontrer son mécontentement ou le moindre ridicule sur son visage. Un alchimiste qui était capable de posséder une Flamme Exceptionnelle aurait un futur au potentiel quasi illimité dans le monde de l’alchimie. Même le Roi des Pilules Gu He n’en avait jamais possédé ; ce simple fait permettait de comprendre à quel point ces flammes étaient rares et précieuses. Pour en posséder une, il fallait non seulement avoir beaucoup de chance, mais également un énorme soutien derrière soi. En d’autres termes, il y devait certainement y avoir, derrière ce jeune alchimiste de second rang, un maître dont la puissance et le pouvoir devaient être extrêmement conséquents…

Nalan Yanran se leva et s’inclina devant lui, avec une étiquette parfaitement irréprochable : « Monsieur, je m’excuse pour l’offense que mon père vous a faite plus tôt ! »

Le Dou Shi ne lui répondit pas. Il jeta un regard à son père, qui souriait maladroitement à côté d’elle, avant de passer à côté d’elle et de se diriger vers la chambre du patient.

Nalan Su, en le voyant s’approcher de la chambre, se tourna vers la dizaine d’alchimistes et leur adressa quelques mots en souriant. Après quoi, il fit un geste de la main à l’attention de l’employé de maison et lui demanda de les servir, avant de rapidement suivre sa fille.

Le jeune alchimiste se rapprocha de la pièce voisine, où une lampe brillait d’une faible lueur. Il ouvrit lentement la porte, et découvrit une pièce extrêmement grande, au milieu de laquelle se trouvait un grand lit. Un vieil homme au visage ridé y reposait, entouré par quelques servantes qui s’affairaient à leurs tâches çà et là. Elles tournèrent immédiatement le regard vers la porte lorsqu’elle s’ouvrit, mais elles s’occupèrent aussi du vieillard inconscient juste après.

Xiao Yan s’approcha lentement du lit du malade, qu’il balaya du regard, avant de s’apercevoir qu’une grosse tâche grise couvrait légèrement le visage de son vieux patient. Le visage paisible de ce dernier, qui était plongé dans un profond sommeil, dégageait une certaine aura de mort.

Il observa le visage du vieil homme qui avait déjà un pied dans la tombe et dit à voix basse : « C’est effectivement très sérieux… »

Le chef de clan, qui l’avait suivi de près, soupira et se secoua la tête. « C’est exact. Je crains que même un Dou Huang n’oserait pas facilement toucher ce Poison Brûlant. Mon père a été capable d’y survivre pendant tant d’années, mais il atteint à présent déjà ses limites. » Il ajouta aussitôt avec prudence : « Petit frère, penses-tu qu’il ait la moindre chance d’être soigné après avoir vu quelle était la situation ? »

Sa fille, à côté de lui, hocha légèrement la tête. Ses deux yeux brillants fixèrent intensément le visage indifférent du grand jeune homme à côté d’elle.

Ce dernier secoua la tête et dit calmement : « Je n’ai pas d’autres méthodes à employer que celle que le Roi des Pilules Gu He avait évoquée : je vais insérer ma Flamme Exceptionnelle dans le corps du Vieux Sire, et lentement expulser le poison de cette manière. »

La jeune femme eut l’air hésitante en l’écoutant, et dit doucement : « Mais cette méthode est très dangereuse, non ? »

L’adolescent lui répondit nonchalamment : « Je n’ai même pas cinquante pour cent de chances de réussir cette opération. »

Il jeta un œil au beau visage de la demoiselle, dont l’expression avait légèrement changé, et rit froidement. « Regardez l’état dans lequel est le Vieux Sir. Je ne pense pas qu’il soit capable de survivre deux jours de plus… Voulez-vous le laisser mourir dans les atroces souffrances que le poison provoquerait, ou voulez-vous prendre le risque et voir s’il peut être sauvé ? La décision est entre vos mains. Et mieux vaut éviter de ressortir ces blagues sur ma capacité ou non à le soigner. »

Son rire glacial contenait une pointe de ridicule qui fit froncer légèrement les sourcils de sa Némésis. Son beau visage devint quelque peu hideux. Personne n’avait jamais osé lui parler de cette façon durant toutes ces années, avec son statut.

L’adolescent épousseta ses manches et dit d’un ton morne, en ignorant l’expression de son interlocutrice : « Dépêchez-vous, nous n’avons que peu de temps à perdre avant qu’il soit trop tard. »

Nalan Su serra les dents et réfléchit un moment, avant de violemment hocher la tête et de dire d’une voix basse : « Ah, , puisqu’il en est ainsi, nous allons entièrement dépendre toi, Petit Frère. Si tu es vraiment capable de guérir mon père, alors notre Clan Nalan te considérera à jamais comme son bon ami. »

 

Wazouille
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10 thoughts on “BTTH Chapitre 283 partie 1

  1. Ce LN me laisse à chaque fois dans un état pas possible tellement c’est de la qualité.

    Merci à toi Ô grand Namek pour ce chapitre.

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