BTTH Chapitre 358
BTTH Chapitre 360

Bonsoir tout le monde ! Le week-end est lààààà !

Voici le BTTH du vendredi ! Le SW viendra bientôt, suivi d’un BTTH bonus !

Bonne lecture !!

Chapitre 359 – Il doit mourir !

Le silence dans la salle était tellement assourdissant que même les oiseaux se turent. Tous les membres du clan Xiao serraient fortement les poings en entendant les nombreux cris à glacer le sang leur parvenant de l’extérieur, l’air très satisfait. Le récent tour des évènements avait laissé le clan plein d’amertume, mais elle fondait au rythme des cris horribles à l’extérieur. Maintenant que Xiao Yan était revenu, il allait pouvoir reprendre le clan en main.

Les cris terrifiants continuèrent pendant un peu moins d’une minute avant que le silence ne revienne peu à peu. Lorsqu’ils se furent tous tus, les membres du clan ramenèrent leur regard sur le dos de l’adolescent, toujours assis silencieusement sur une chaise devant eux. Un certain fanatisme et du respect habitaient à présent les regards qu’ils lui portaient.

Le premier doyen fit un pas en avant d’un air excité et brisa le silence de la salle : « Chef de clan junior. »

L’adolescent se leva lentement de son fauteuil, se retourna en souriant et dit doucement : « Appelez-moi simplement Xiao Yan, Premier Doyen. Je n’ai pas vraiment le droit d’être appelé par ce titre. »

Le premier doyen fut surpris de voir ce visage souriant, complètement différent du masque sévère et plein d’intention meurtrière qu’il revêtait un peu plus tôt. Il hocha immédiatement la tête en souriant : « En ce moment, tes mots représentent les ordres du chef de clan. »

Le jeune fils prodigue du clan secoua la tête et plaisanta : « Père ne va pas être d’accord avec ça. » D’une petite chiquenaude, il fit apparaître sur la table une bonne dizaine de bouteilles de jade. « Ce sont des médecines de soin servant à traiter les blessures internes. Laissez les membres blessés les boire en premier. »

Le premier doyen opina précipitamment du chef. Il fit un geste de la main et deux membres du clan s’avancèrent, prirent les bouteilles et les distribuèrent selon les ordres.

Le Da Dou Shi regarda les blessés venant de boire la médecine, et attrapa la lourde règle de fer avant de la ranger négligemment dans son dos. Après quoi, il se dirigea vers la sortie en marchant.

Il ouvrit la porte et la salle fut envahie de lumière. Les rayons chaleureux du soleil chassèrent la morosité qui l’habitait.

Il passa le pas de la porte et parcourut les environs du regard. Contrairement à ce quoi il s’attendait, la cour n’était pas parsemée de cadavres ; il y trouva juste la Reine Médusa, adossée paresseusement contre un saule pleureur au soleil sous le sanctuaire. Elle jouait avec une feuille vert émeraude dans sa main. Sa belle silhouette pulpeuse ondulait légèrement à terre ; elle avait l’air extrêmement attirante.

En le voyant sortir, elle leva la tête et lui jeta un œil. Elle dit doucement : « Il ne reste rien d’eux, pas même les os. Souviens-toi que le fruit d’aiguille de monstre nécrophage m’appartient. »

Cette femme est vraiment brutale.’ Soupira-t-il en son for intérieur. Il hocha la tête avant de se tourner vers les membres du clan Xiao qui l’avaient suivi. Il avait tous l’air choqué en regardant la cour vide devant eux. Cependant, la terreur que cette femme envoûtante près de là leur inspirait les empêcha de poser des questions. Même le troisième doyen, connu pour son mauvais caractère, garda le silence.

« Dorénavant, Wutan est débarrassée du clan Jia Li et du clan Ao Ba. » Tout le monde soupira de soulagement à sa déclaration.

Xiao Yan sembla se souvenir de quelque chose. « Oh, c’est vrai. » Il fronça légèrement les sourcils et demanda d’une voix grave : « Où sont les autres membres du clan Xiao, Premier Doyen ? Nous n’avons pas que ces gens, pas vrai ? »

Le vieil homme secoua la tête en souriant et expliqua : « Ké ké, ne t’inquiète pas. S’il ne restait que si peu de membres de notre clan, quelle face aurais-je en allant rencontrer nos ancêtres ? Je m’attendais à ce que dans notre état misérable, nous nous fassions piller par d’autres. Par conséquent, j’ai envoyé les personnes à charge du clan derrière la montagne par mesure de précaution. Ils sont également protégés par un grand nombre de nos membres. »

Le jeune homme soupira de soulagement. Il tourna la tête alentour en observant la petite tête qui se faufilait dans la foule. À ce moment, la jolie petite fille à la queue de cheval le fixait intensément de ses grands yeux larmoyants, si pleins d’adoration qu’elle avait de petites étoiles dans les yeux.

Il lui fit signe de la main et lui dit en souriant : « Va chercher les membres de notre clan sur la montagne derrière chez nous, petite fille. Biao-ge est de retour, plus rien n’arrivera au clan Xiao désormais. » (NdT Biao-ge = cousin plus vieux)

La demoiselle sortit aussitôt à travers la masse humaine. Elle lui répondit clairement avant de sautiller alentour, de pousser des hourras en courant vers le fond du clan. Ses rires résonnèrent sur sa route ; le biao-ge de son imagination qui pouvait tout faire ne l’avait pas déçue. Il avait complètement réglé en une heure le problème qui avait laissé les doyens impuissants.

L’adolescent poussa un long soupir et tourna la tête vers le premier doyen. « Premier Doyen, pouvez-vous me dire à présent en détail ce qui est arrivé à notre clan ? »

Le visage du vieillard, jusque là souriant, devint aussitôt amer. Il soupira doucement, tourna la tête et renvoya les membres nettoyer le clan d’un geste de la main. Une fois cela fait, il revint sur son jeune maître et dit : « Entre, nous allons parler. »

Une fois cela dit, il ouvrit le chemin et se dirigea vers le hall. Le second et le troisième doyen s’échangèrent des regards et le suivirent avec des expressions tout aussi moroses.

Le jeune alchimiste, en observant leurs manières, sentit son doigt légèrement trembler et les suivit.

Ils se dirigèrent tous vers le hall. À ce moment, les membres du clan avaient déjà rapidement nettoyé le léger désordre. Les quatre hommes s’assirent tous les uns après les autres tandis que les gens présents leur apportèrent en toute hâte du thé chaud.

Le Da Dou Si tint sa coupe des deux mains et laissa la chaleur du thé se répandre peu à peu en lui. Il jeta un regard au visage solennel du premier doyen et dit doucement : « Dites-moi ce qui s’est passé. »

Le vieil homme hocha la tête, s’apprêta à parler mais referma la bouche tout à coup. Son regard s’arrêta sur la chaise à côté de son interlocuteur, qui la regarda aussi pour s’apercevoir que la Reine Médusa s’était assise là sans que personne ne la remarque.

Xiao Yan secoua la tête et dit : « Ne faites pas attention à elle, parlez. »

Le vieillard opina du chef avec un soupir amer et soupira. « Après ton départ, notre clan Xiao a graduellement renforcé sa position en ville avec l’aide des médecines de soin que tu nous as laissé. Le clan Jia Li et le clan Ao Ba se sont alliés pour nous oppresser, mais nous avons résisté à leurs intimidations répétées avec le soutien de Ya Fei xiao-jei. Durant ces deux ans, nous avons engrangé des profits faramineux et notre conflit avec nos deux ennemis s’est intensifié en conséquent. Trois mois avant ton retour, ils n’ont pu résister davantage à nous tomber dessus et se sont mis à utiliser la force. Cependant, c’était une chance que la force de notre clan Xiao ait grandement augmentée en deux ans : même avec l’union de leurs deux clans, ils n’ont pas pu prendre le dessus. »

« Mais… » Arrivé à ce point, l’expression du doyen se fit soudainement changeante. Il serra le poing et le craquement misérable de la tasse indiqua au jeune maître à quel point le vieil homme avait caché la fureur qu’il éprouvait en son for intérieur.

« Il y a trois jours seulement, notre clan Xiao subit un coup tragique. »

Les coins des yeux de l’adolescent tressaillirent tandis qu’il sirotait lentement son thé.

Le premier doyen trembla légèrement, baissa la tête et dit : « Il était tard dans la nuit, quand les défenses de notre clan étaient les plus faibles. Trois mystérieux hommes en robe noire sont descendus du ciel, par là où on ne s’attendait pas à être attaqué. Ils n’ont pas attaqué nos membres, mais ils ont endommagé le clan jusqu’à ce qu’il soit sans dessus-dessous. Les dégâts qu’ils ont causés ont alerté tout le clan, et le Chef était extrêmement furieux. Il a essayé de les arrêter à la tête de tous les experts du clan. Cependant, nos ennemis étaient bien trop forts. Nous trois doyens n’avons même pas tenu un échange face au chef du groupe de trois assaillants avant d’être grièvement blessés. Nous savons tous que ce type a retenu ses coups ; dans le cas contraire, nous n’aurions pas survécu à son unique coup… »

Un craquement net retentit tout à coup. Le premier doyen et les autres levèrent précipitamment la tête, et trouvèrent le Da Dou Shi avec une expression devenue soudainement hideuse. La tasse dans sa main avait été réduite en poudre, qui coulait entre ses doigts avec le thé.

Il fixa intensément les trois doyens. Sa respiration s’accéléra et dit d’une voix un peu rauque : « Où est mon père ? »

À cette question, les trois vieillards devinrent moroses et secouèrent la tête amèrement.

L’expression du jeune alchimiste était si laide qu’elle en était un peu terrifiante : « Père n’est pas dans la montagne derrière ? » Il observa les doyens dont l’expression était pleine d’amertume. Tout à coup, il se leva et rugit : « Dites-moi ! »

Le premier doyen serra les dents et dit avec un sourire amer : « Les trois mystérieux hommes en noir s’en sont pris au Chef de clan, qui avait également l’air de connaître leurs intentions. Par conséquent, il servit d’appât et emmena ces trois hommes au loin pour éviter davantage de blessés. Il n’est pas encore revenu jusqu’à présent… »

« Bang ! »

Un Qi féroce jaillit soudainement dans le grand hall. La table à côté de Xiao Yan éclata tout à coup ce moment. Les membres du clan à l’intérieur allèrent nettoyer les dégâts et se raidirent en observant l’expression farouche de leur jeune maître.

Il était enveloppé d’une flamme verte brûlante. « Avez-vous la moindre information sur ces trois hommes mystérieux ? » Sa voix était similaire à celle d’un être revenu des enfers, avec toute la froideur et l’intention de tuer sauvage qu’on imaginait.

Le premier doyen serra les dents sous la haute température qui lui fonçait dessus et secoua la tête amèrement : « Non. »

« Bien que nous ne sachions pas exactement dans quel état se trouve le chef de clan, nous pouvons à tout le monde déterminer que sa vie n’est pas en danger pour le moment. » Il sortit tout à coup une vieille boîte de la poche interne de sa robe. Il l’ouvrit et un jade émeraude apparut dans l’écrin. Un point lumineux brillant lentement au centre de la pièce de jade, comme s’il possédait sa propre âme.

Le premier doyen prit précautionneusement la pièce de jade et l’étudia en détail avant de soupirer de soulagement. Il dit d’une voix basse : « La pièce de jade nous a été laissée par les ancêtres de notre clan Xiao. Chaque chef de clan laisse un peu d’énergie spirituelle dedans et s’il devait mourir, alors le point lumineux disparaîtrait avec lui. Vu qu’il danse encore avec vivacité, je pense qu’il ne devrait pas être en danger de mort. »

Ces mots calmèrent un peu le cœur du jeune homme, qui était comme un volcan en éruption jusque là. Il reçut le morceau de jade des mains du vieil homme et le caressa doucement.

Il demanda d’une voix sombre et froide : « Peut-il m’indiquer la position actuelle de Père ? »

Le vieil homme secoua la tête avec un sourire amer : « Il ne le peut pas, non. »

L’adolescent prit une grande inspiration et ferma lentement ses yeux pleins d’intention meurtrière. Son envie de vengeance affectait sa raison, et s’apprêtait à l’engouffrer.

La Reine Médusa lui jeta soudainement un léger regard et dit : « Ces trois hommes ont laissé derrière eux des traces d’énergie spécifiques aux membres de la secte des Nuages Brumeux. Elles ressemblent un peu à celle du Premier Doyen, d’ailleurs. »

Le jeune alchimiste rouvrit subitement les yeux, et l’intention meurtrière froide et sombre qui suinta alors de lui fit même sursauter Son Altesse. Il leva légèrement la tête, son beau visage délicat à présent ravagé par la férocité et la folie.

« Cette fois, il doit mourir ! Quiconque se mettra sur le chemin mourra ! »

 

Wazouille
Les derniers articles par Wazouille (tout voir)
BTTH Chapitre 358
BTTH Chapitre 360

Related Posts

11 thoughts on “BTTH Chapitre 359

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com