DNC Chapitre 125
DNC Chapitre 127

Et on poursuit cette belle journée avec le premier DNC de la semaine ! =)

Bonne lecture à tous !

Chapitre 126 – Une grande dette de jeu

Mo Chengyu prit un air désarmé et haussa les épaules en rajoutant de l’huile sur le feu : « Ahhh… Oncle Chu Yang est déjà très gentil avec vous, mademoiselle… Et si vous le laissiez continuer de vous raconter des histoires… »

« C’est frère Chu Yang, pas oncle ! » La petite loli prit un air mauvais et montra les dents en faisant des gestes menaçants. « Frère Chu Yang est un menteur, ses histoires m’ennuient à mourir… »

L’expert de niveau Roi se mit à transpirer et dit : « D’accord, d’accord… C’est frère Chu Yang. Il a bien d’autres histoires tu sais, et il va te les raconter maintenant… »

La petite le regarda avec des étoiles plein les yeux : « C’est vrai, frère Chu Yang ? »

« *tousse tousse*… » Le jeune homme jeta un regard indigné à Mo Chengyu. Je comptais sur toi… Comment peux-tu être aussi éhonté…

Le vieillard fit semblant de ne pas remarquer son regard et sourit dignement : « Hmmm, j’ai subi des blessures internes et je vais devoir rester assis à méditer un moment. Écoutez donc les histoires de frère Chu, mademoiselle. » Il s’éclipsa juste après…

Chu Yang baissa les bras, impuissant et incapable de parler…

« Frère Chu Yang, raconte-moi tes histoires ! » Mo Qingwu tira sur sa manche et cligna ses grands yeux adorables : « Raconte-m’en une bonne ! »

Chu Yang : « … »

Après un long, très long moment, l’adolescent sortit de la chambre secrète en titubant. Il était pâle, avait les yeux creux et les lèvres sèches. Il s’écroula sur le sol et gémit : « C’est épuisant de satisfaire une fille… »

Il blêmit de désespoir en réalisant qu’il allait devoir continuer ce ‘plan de séduction’ encore huit à dix ans,

Elle ne sera plus comme ça quand elle aura grandi ! Elle souriait toujours calmement, travaillait silencieusement et gracieusement…

Alors comment cette petite fille peut-elle être aussi turbulente ?!

Il soupira et plongea sa tête dans un bac d’eau et se mit à boire. Il était mort de soif… Était-il vraiment possible de raconter des histoires sans s’arrêter des heures durant…

Oh merde ! On pourrait en mourir…

Cela dit, il était quand même très satisfait… Mo Qingwu s’était bien amusée, aussi acceptait-il de mettre le temps et les efforts nécessaires, même si ce devait durer encore quelques années…

Sa jeunesse pouvait s’étioler, mais il ne permettrait jamais à ce bonheur de disparaître !

Je vais, dès demain, commencer à lire davantage de livres, en particulier pour apprendre des contes de fées… Se jura farouchement le Fourbe en lui-même !

Il prépara le dîner pour trois personnes tard dans l’après-midi et une fois qu’ils eurent fini de manger, il alla immédiatement cacher les assiettes et couverts de ses invités dans la cuisine, pour ne laisser que sa vaisselle de visible… Par conséquent, on aurait dit qu’une personne seule s’était fait à manger, avait dîné et laissé sa cuisine en désordre…

Il dit ensuite quelques mots à Mo Chengyu et s’en alla.

Le vieillard était un maître de niveau Roi et avait donc une grande expérience. Il savait naturellement à quel point leur situation était grave et n’agirait pas de manière inconsidérée… Chu Yang ne s’en faisait pas pour ça. De plus, la chambre sacrée était liée à l’Épée des Neuf Calamités aussi était-elle très bien cachée. Seul un expert du plus haut niveau pourrait la découvrir.

Il alla ainsi trouver Tie Butian. Ce dernier avait parié avec lui, et il n’allait absolument pas hésiter à récupérer son dû.

Le pari avait peut-être été fait à la légère mais le jeune homme, lui, était tout à fait sérieux. Le bonheur de la vie tout entière de Mo Qingwu en dépendait, alors comment pourrait-il ne pas l’être ?

Deux heures après son départ, quelques ombres s’infiltrèrent silencieusement dans le Pavillon de l’Armement Divin. Elles l’examinèrent rapidement sans faire le moindre bruit, et se réunirent ainsi dans la pièce principale qui était au milieu des autres…

L’une d’entre elles disparut comme un fantôme, fit un tour d’inspection et revint rapidement sans avoir rien découvert.

Les autres personnes en noir restèrent dehors, alors que leurs yeux luisirent de mauvaises intentions dans la nuit. « Alors ? »

« Il n’y a personne, tout est très propre. » dit l’ombre venant de revenir. « D’après notre enquête, seules deux personnes habitent ici. L’une d’entre elles est partie il y a une vingtaine de jours et n’est pas revenue. Une seule personne vit ici, comme le montrent les preuves. »

« Allez vérifier si les pots et les poêles dans la cuisine ont été utilisés pour préparer de la médecine. »

« Oui chef. »

Trois ou quatre personnes entrèrent.

Le chef resta à l’extérieur un moment, puis entra dans la chambre de Chu Yang.

« Nous n’avons rien découvert dans la cuisine, si ce n’est que ce type est très sale. Le sol est couvert de soupe de légumes et il ne s’est pas embêté à nettoyer quoi que ce soit. D’après l’odeur, il a dû cuisiner ça hier soir. Il n’y a vraiment qu’une seule personne qui habite ici. »

« Hein ? » Méfiant, le chef entra dans la cuisine et manqua d’étouffer sous l’horrible odeur de moisissure qui y régnait. Il lutta pour parcourir la pièce d’un regard perçant et scruta chaque recoin avec attention avant de hocher la tête et de dire : « On dirait bien qu’il n’y a les couverts que d’une personne seule ici. »

« Chef, nous avons trouvé sa réserve de médicaments. »

« Allons voir ça. »

Ladite réserve n’était qu’une toute petite pièce fermée remplie de matériel médical dont Chu Yang ne se servait pas. Il y avait délibérément caché quelques objets rares également.

Le chef resta sur le pas de la porte et fronça les sourcils en voyant le bazar qui régnait dans le placard. « Ce type est vraiment une feignasse, mais il a quand même des objets de valeurs… »

Un des hommes en noir cria : « Regardez, il y a deux pots de médecine ! »

Le chef renifla et dit : « Ce pot-là est clairement neuf et n’a jamais été utilisé… Mais l’autre… Putain de merde, il a dû s’en servir il y a plus d’un mois… La lie d’herbes au fond est complètement couverte de moisissures blanches ! »

Le jeune homme n’avait pas ménagé ses efforts pour dénicher ce pot, mais son utilité venait de se révéler…

Une personne repoussa la moisissure, retint son souffle et regarda : « C’était une médecine contre le rhume… »

Le chef grimaça et gifla violemment le type au visage : « Fous le camp ! On t’a demandé quoi que ce soit ? Tu es très cultivé et talentueux ? Tu as même le culot de sortir que c’est contre le rhume… »

« Cette lie d’herbes date de plus d’un mois, alors même si c’était pour soigner des blessures, ça n’aurait aucun lien avec le Clan Mo. Il y a un mois, Mo Chengyu était encore dans son clan ! »

Une puanteur terrible avait envahi la pièce à cause du type qui avait déplacé la moisissure. Tout d’un coup, la petite pièce pua davantage que des toilettes publiques…

« Oui, oui… Je mérite de mourir. » Le responsable admit sa faute en boucle et jeta le pot médicinal à l’extérieur, qui se brisa au sol en plusieurs morceaux.

L’odeur devint encore plus féroce.

Le chef blanchit davantage encore, et son visage vira au violet tandis qu’il gifla répétitivement l’idiot… Puis, incapable d’en supporter davantage, il se pinça le nez et sortit en courant comme si sa vie en dépendait. Une telle vitesse était définitivement impressionnante !

Une fois qu’il se fut échappé de là, il se mit à haleter en quête d’air frais. Le regard féroce, cruel et mâtinée de rage, il observa son subordonné et le pourrit en continu : « Bordel, tu peux être con mais laisses-en un peu pour le reste du monde… J’en ai rencontré des imbéciles, mais aucun d’entre eux n’était ne serait-ce qu’à moitié aussi stupide que toi… Putain d’merde… ! »

Le reste du groupe sortit également avec précipitation en se couvrant le nez.

« Bon sang, c’est quoi cette horrible odeur ? »

« Cette puanteur va me tuer ! »

Le chef demanda d’un air sérieux en se couvrant toujours le nez : « Avez-vous découvert quoi que ce soit ? Avez-vous vu le moindre passage secret ? » Sa voix était pleine de rage.

« Parlez ! »

« Nous n’avons rien trouvé. »

Le chef rugit de colère : « Qu’est-ce que vous foutez encore là alors ? Allez-vous-en et vite ! Vous aimez cette odeur, c’est ça ? » II disparut ensuite dans la nuit.

Il avait l’air d’avoir subi une grande injustice.

Il était un maître de niveau Roi, un responsable important et puissant du Clan Heimo… Il n’avait besoin que de taper du pied pour que le monde autour de lui ne tremble. Jamais, jusqu’à présent, n’avait-il été dans un endroit aussi puant !

C’était trop humiliant… !

Son équipe s’échangea des regards avant de s’enfuir loin de ce merveilleux bouquet. Finalement, le type cultivé et talentueux ne put se contrôler davantage et vomit son dîner avant de se traîner loin de là.

Les claques du chef ne l’avaient pas loupé… Il avait perdu deux dents et craché quelques gorgées de sang.

Bien sûr, l’Officiel Chu Yang ignorait complètement ce qui se passait. Il entrait alors dans la chambre forte du palais.

Le Prince Butian avait été extrêmement intrigué et ennuyé que son ministre soit venu à sa porte lui demander de régler sa dette.

Ça ne fait que quelques heures et il vient déjà chercher son dû ? Il ne me fait pas confiance ou quoi ? Pourquoi croit-il si peu en moi ?

Bien que les paris fassent partie de la vie quotidienne de la Citadelle, et qu’il ne se passe pas une heure sans qu’une bagarre éclate à cause de ça… Venir trouver le prince régnant d’un pays pour récupérer la dette qu’il avait contractée…

C’était vraiment trop inhabituel.

Par conséquent, le Prince était grandement troublé en voyant un Roi des Enfers Chu devant lui, les joues rouges… Son langage corporel semblait signifier que la dette devait être réglée immédiatement…

« Votre Majesté, *tousse tousse*… Ahem… Vous avez perdu tout à l’heure mais n’avez pas encore honoré votre promesse ! »

Tie Butian manqua de s’étrangler dans son propre sang de colère en l’écoutant. Il grinça des dents et dit : « Ministre Chu, tu… Tu exagères ! Ne me dis pas que tu me penses capable de ne pas régler ma dette ? »

« Ha ha, *tousse tousse*… C’est juste que vous êtes si occupé que je craignais que vous ne l’oubliiez… » Chu Yang savait qu’il était impoli, mais il continua néanmoins . Je suis éhonté ? Méprisable ? Et alors ? Règle ta dette et tu pourras me mépriser autant que tu voudras.

Comme le dit le proverbe, les gens au cuir épais (NdT impudents) mangent tout ce qu’ils trouvent tandis que ceux qui n’ont qu’une peau fine (NdT : sensibles) ne mangent rien… Quelle sagesse, ha ha…

À présent, le prince, agacé, fut ‘escorté’ par le Roi des Enfers Chu jusqu’au coffre-fort du palais.

 

 

Wazouille
Les derniers articles par Wazouille (tout voir)
DNC Chapitre 125
DNC Chapitre 127

Related Posts

11 thoughts on “DNC Chapitre 126

  1. se qui me fait le plus peur avec cette histoire c est la fille , je veux dire c est après qu elle soit banni qu elle va errer seul pour devenir la femme mature qu il rencontre normalement , j ai peur que comme il va la soigner qu elle reste dans la famille et se comporte comme une gamine pourrie gater plus tard le mode : princesse horripilent .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com