DNC Chapitre 170
DNC Chapitre 172

Bonsoiiiiiiiir~ Voici le chapitre bonus de DNC que nous devons à la grande générosité de Florian !

Un grand merci à notre mécène et bonne lecture à tous !

Chapitre 171 – Jouer un rôle

« Si Tang Xinsheng n’était pas mort, nous aurions pu les laisser venir le sauver, les suivre, et attendre qu’ils soient tous réunis pour les exterminer ! Quel dommage qu’il soit déjà mort… »

Tie Butian savait que Chu Yang voulait frapper un grand coup cette fois, aussi prit-il une décision ferme : « Je vais te faire accompagner par un officier ; il mobilisera toutes les troupes de la Citadelle. »

« Nous ne devons pas traîner davantage ! Pars immédiatement ! » hurla le Ministre. Cheng Ziang partit aussitôt avec ses subordonnés.

Le jeune homme demanda ensuite : « Comment va le Vénérable de huitième rang qui jouait le rôle de Tang Xinsheng ? »

« Il est mort avec deux ennemis ! » répondit tristement Wu Qianqian.

« Il est mort avec des ennemis ? » répéta son jeune supérieur, surpris.

Tie Butian demanda avec anxiété : « Comment un Vénérable de huitième rang a-t-il pu mourir ? »

Un expert de ce niveau était, au Nuage de Fer, un maître de premier rang mais… Ça ne l’avait pas empêché de mourir très rapidement. Le Nuage de Fer et le Hall des Cavaliers Dorés ne jouaient vraiment pas dans la même catégorie…

Le Roi des Enfers roula les yeux et dit : « C’était un membre du Clan Heimo. »

« Je vois… » Le Prince fut beaucoup moins anxieux d’apprendre cette nouvelle.

« Mais c’est étrange qu’un Vénérable de huitième rang meure comme ça avec ses adversaires… Et dans une embuscade, en plus ? » L’adolescent fronça les sourcils. « Peut-être qu’il s’est battu contre des maîtres de niveau Roi ? Ou des Cavaliers Officiers ? »

Wu Qianqian regarda le rapport qu’elle avait sous les yeux et répondit avec certitude : « D’après le rapport de la prison, ses adversaires étaient deux Vénérables de neuvième rang. »

« Ça paraît logique… » Le Fourbe fronça les sourcils et dit à Son Altesse : « Votre Majesté, on dirait que le Pavillon Butian doit retourner dans l’ombre. Autrement, le Pavillon tout entier deviendra leur cible et nous deux sommes déjà de grosses cibles. »

Tie Butian hocha la tête pour signaler son accord : « Oui, le Pavillon Butian ne doit pas rester ici plus longtemps ! Nous n’avons pas d’autres maîtres de niveau Roi pour le protéger donc la situation est vraiment préoccupante. Heureusement que j’ai anticipé ce problème. »

Il regarda son ministre en souriant : « Te souviens-tu de la première fois que tu es venu au Pavillon ? »

Les yeux de Chu Yang s’illuminèrent.

« Je vais envoyer un corps de garde de trente mille soldats protéger cet endroit… » Le Prince continua : « Ces trente mille hommes transformeront cet emplacement en une véritable forteresse. Ce sera le coin idéal pour le Pavillon. Il n’en était pas digne auparavant mais maintenant que tu le diriges, c’est autre chose. »

Il rit : « Quand prévois-tu de déménager, Ministre Chu ? »

« Le plus tôt sera le mieux. » répondit le jeune homme. « Je crains que ces bâtards du Hall des Cavaliers Dorés n’attaquent sous la colère. Nos forces armées sont encore très faibles et j’ai bien peur que nous ne puissions pas survivre à une seule confrontation ! Nous pourrions toujours sauver nos vies en posant des pièges, mais la destruction du siège du Pavillon Butian ne serait pas exactement une bonne chose, pas vrai ? »

Son Altesse comprenait les inquiétudes de son ministre. Il ne pouvait pas laisser tous ses efforts aller à vau-l’eau ; le Pavillon Butian était en plein essor et avait un grand impact sur le royaume, grâce à lui.

« Je vais me rendre à la prison voir comment les gardes travaillent. J’en profiterai en même temps pour voir la puissance des subordonnés de Diwu Qingrou. »

Tie Butian se leva et attendit que Chu Yang ne lui adresse quelques politesses et s’en aille. Il ne s’attendait pas à ce qu’il dise brusquement : « Hein ? Vous voulez y aller ? »

Il se tourna ensuite vers Wu Qianqian et lui demanda : « Du mouvement du côté de l’auberge Porte du Nuage ? »

« Rien pour le moment mais vu le chaos ambiant, ils ne vont pas tarder à deviner. » répondit la demoiselle.

« Rien pour le moment… C’est parfait. » Le jeune homme hocha la tête. « Ils sont sûrs que cette fois, il n’y avait pas de Roi Martial ? »

« Oui ! » La secrétaire passa ses documents au crible une fois de plus et réitéra : « Il n’y avait absolument aucun Roi Martial cette fois ! Les dégâts qu’on a subis auraient été autrement plus importants, et nous n’aurions certainement pas pu tuer dix agents ennemis. »

« Pas de Roi Martial… » Le Ministre fronça les sourcils. « Ils ont un chef de niveau Roi mourant sur les bras, mais aucun Roi Martial n’a participé à l’assaut… Pourquoi donc… ? »

Wu Qianqian fut stupéfaite. Elle pensa tout à coup à une possibilité et demanda d’une voix tremblante : « Tu veux dire que… »

« En effet ! » Le Roi des Enfers Chu hocha la tête : « Ils ont secoué le buisson et attendent que le serpent en sorte. (NdT proverbe assez clair :p) Le prince et moi sommes leurs cibles. Que quelque chose arrive à la prison, et l’un d’entre nous se rendra sur les lieux. Ils frapperont le moment où nous nous montrerons. »

Cette phrase figea le prince au moment où il passait la porte.

Cependant, après quelques secondes de réflexion, il reprit sa marche en disant d’un air résolu : « Tous les soldats et les officiels sacrifient leurs vies pour le Nuage de Fer. Je préfère autant ne pas être un prince si je ne peux pas leur donner un peu de soutien moral. »

Le Fourbe dit nonchalamment : « Je ne suis pas opposé à ce que vous y alliez, mais je veux rappeler à vos deux gardes de l’ombre qu’il ne faut pas prendre cette menace à la légère. »

Deux silhouettes indistinctes apparurent de nulle part et hochèrent la tête dans sa direction. Elles suivirent ensuite Tie Butian et en un clin d’œil, ils quittèrent le Pavillon Butian.

Après leur départ, Chu Yang plongea dans ses pensées et murmura : « Il faut que j’y aille aussi… »

Wu Qianqian fut terrifiée : « C’est trop dangereux ! »

« Je ne suis pas assez stupide pour sortir avec mon masque ! » Il rit fièrement : « J’ai un plan ! Mais j’ai besoin de ton aide pour une chose. »

« Quoi donc ? »

« Je suis sûr que le maître de niveau Roi se cache quelque part et que je suis sa cible. Je ne sais pas exactement où il se trouve, mais je suis sûr qu’il est tout près. Jouez un peu avec lui voir combien de temps il va le supporter… »

Il rit et s’en alla…

******

Le Chef Kong était caché derrière un grand arbre depuis trois-quatre heures.

Il était alors comme un roc. Silencieux et immobile pendant quatre heures !

Se cacher de cette manière était comme une seconde nature pour lui.

Il avait vu le Prince du Nuage de Fer entrer dans le Pavillon Butian de ses propres yeux. Il avait également observé tous les gens qui y étaient entrés et en étaient sortis, mais il n’avait pas pu déterminer qui était le Roi des Enfers Chu !

Il avait ensuite vu Tie Butian sortir par la porte principale et se diriger vers la prison. Il avait donc pensé que le Roi des Enfers Chu allait suivre le groupe mais après avoir attendu un moment, il découvrit que ce n’était pas le cas. Il découvrit que le prince était entouré par l’aura dense de puissants maîtres, et n’osa pas agir à la légère.

Par conséquent, il se tourna une fois de plus vers le Pavillon Butian et se concentra sur sa seconde cible, le Roi des Enfers Chu.

Ce Roi des Enfers Chu va bien devoir sortir à un moment ou un autre !

Ses yeux s’illuminèrent tandis qu’il serra les bois. L’entrée du Pavillon devint tout à coup bruyante et un grand groupe de gens en noir en sortit. Leurs regards acérés fouillèrent minutieusement les environs en vérifiant chaque buisson et recoin.

Une équipe pareille n’était pas ordinaire : tous ses membres étaient disciplinés et vigilants. Même la troupe accompagnant Tie Butian ne l’était pas autant.

Kong Shangxin réalisa immédiatement que le Roi des Enfers Chu s’apprêtait à sortir !

À ce moment-là, le Roi Martial se fichait de savoir si la personne qui allait sortir portait ou non un masque, ou si elle était vieille ou jeune ; il fallait juste qu’elle sorte… Et il lui tomberait aussitôt dessus.

Cela dit, personne ne sortit même après un long moment. Les types en noir restèrent immobiles en maintenant le rang devant la porte… Puis ils rentrèrent comme si de rien n’était.

Pouf !

Le maître de niveau Roi frappa le tronc du poing, le visage tordu de contrariété. Il avait attendu tout ce temps pour rien ! Il ne put s’empêcher de jurer intérieurement.

Des bruits de pas retentirent bruyamment avant même qu’il ne puisse respirer, et les hommes en noir sortirent à nouveau à toute vitesse. Ils formèrent rapidement une position offensive, en bougeant avec une légère précipitation qui laissait entendre qu’ils ne s’y étaient pas préparés.

Le chef Kong fut complètement pris par surprise et activa sur-le-champ son énergie martiale… Il s’empressa tellement que tous ses muscles tremblèrent. Il dégaina doucement le grand sabre dans son dos et chercha méticuleusement un bon angle d’attaque.

Il entendit soudain un cheval hennir depuis le Pavillon, ce qui attira davantage encore son attention. Il se concentra… Ce cheval… Ce doit être lui.

Effectivement, un cheval en sortir.

C’était une belle bête ; non vraiment, c’était un beau destrier.

Le corps du cheval était noir comme jais et puissant comme celui d’un dragon. Il était si rapide qu’il déchira l’air en sortant du Pavillon Butian.

Cependant, Kong Shangxin était si furieux qu’il en fumait. C’était vraiment une superbe monture, mais il n’y avait personne sur son dos, même pas un fantôme.

Un cri puissant retentit : « Hé… ! »

Le Roi Martial redevint vigilant, une fois de plus ! Le Roi des Enfers Chu se montre enfin ; il prévoit sûrement de sauter sur le dos de ce cheval au galop.

Mais c’est une petite personne qui sortit en courant à toutes jambes du Pavillon et en criant : « Vite ! Attrapez ce cheval ! Il n’en fait encore qu’à sa tête ! »

Les hommes en noir foncèrent à toute vitesse et, après quelques bonds, ils parvinrent à prendre le contrôle du destrier. Le petit homme courut jusqu’à eux et dit, à bout de souffle : « Sa grand-mère ! [C’est typiquement chinois comme exclamation, « Sa grand-mère », non ? Pourquoi pas franciser avec… euh… du genre « Grands dieux !/ Pardi / Sapristi ! » ?] J’ai pas fait attention une seconde et il a galopé jusque-là ! Merci, grands-frères. »

Il ramena ensuite le cheval à l’intérieur, et les types en noir rentrèrent à sa suite.

Kong Shangxin observa la scène bouche bée. Il comprit enfin que les ennemis lui tenaient une petite représentation à son attention, ou s’entraînaient à une sorte d’exercice particulier. Cela dit, il avait le sentiment que… tout ça semblait… ne servir qu’à… se jouer de lui.

Plus il y réfléchit et plus ça l’agaça. Se pouvait-il qu’ils se soient payé sa tête toute la journée ?

Il eut l’impression de n’être rien d’autre qu’un âne bâté et eut envie d’exploser de rage.

Cependant, il était un maître puissant ; il n’agirait pas impulsivement sous la colère, quelle qu’elle soit. Il l’étouffa plutôt, car il savait que ses ennemis continueraient de se jouer de lui s’il persistait à attendre.

Deux choix se présentaient alors devant lui. Il pouvait rentrer directement dans le tas en se servant de sa puissance brute. Ce genre de petit jeu était certainement arrangé par le Roi des Enfers Chu, et il devait donc encore être à l’intérieur. Cela dit, comment pourrait-il tenter un passage en force ?

Son second choix était de battre en retraite et d’attendre une autre opportunité !

Le soleil était à son zénith et le Roi Martial n’arrivait pas à se décider quand tout à coup, quelque chose de nouveau se produisit…

Sous la chaleur écrasante du soleil de midi, une silhouette vêtue de noir apparut tout à coup sur l’avenue menant au Pavillon Butian. Cette personne portait un masque hideux et semblait avancer en flottant.

La température sur la route paraissait devenir plus froide à chaque pas qu’elle faisait. Il y avait comme une atmosphère glaciale et lugubre autour de lui, comme si un fantôme était apparu en plein jour.

 

Wazouille
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10 thoughts on “DNC Chapitre 171

  1. le « Bonsoiiiiiiiir~ » en début de chapitre est-il un clin d’oeeil a mcfly et carlito ?
    sinon merci pour le chap

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