LDO : Chapitre 42

LDO : Chapitre 41

Chapitre 42     Le retour d’une personne chère

 

– Vite ! Pio ! Fais accélérer Zombicorne ! Nous avons une chance qu’il ne soit pas là pour nous ! Sauvons-nous !

Dai-Lin finit par réagir et ordonner à Pio de faire foncer notre fidèle monture le plus rapidement possible hors de la zone affectée par cette aura des Fondations. Mais un sentiment de malaise m’envahit et je ne pouvais pas m’empêcher de regarder par-dessus mon épaule à tout bout de champ tandis que nous fuyions comme des lâches.

Petit à petit, l’aura se mit à faiblir et presque disparaître. Zombicorne ralentit elle aussi, non pas essoufflée car elle ne pouvait pas l’être mais par prudence. Moins rapide, ça signifiait plus de sécurité pour nous et Pio l’avait faite ralentir dès que possible.

Le sol autour de nous avait cessé de s’effondrer et de crevasser et bientôt, nous pûmes faire une halte pour reprendre nos esprits. Pio essayait de me dire quelque chose mais je ne pouvais toujours pas le comprendre. J’arrivai plus ou moins à déchiffrer sa gestuelle, …parfois. Mais à ce moment, il semblait pressé, ou paniqué, je n’aurais su dire.

Pourquoi ne lui fais-tu pas pousser une tête ?

– Hein ?

Pris au dépourvu par Xinlong, je ne sus que lui répondre.

Tu maîtrises le qi de mort. Tu as fait pousser une jambe… Tu dois pouvoir faire pareil pour sa tête.

– Mais… Mais oui !

Pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt ?! Après avoir vérifié qu’il n’y avait vraiment plus de danger autour de nous, nous posâmes pied à terre. Aussitôt, je me concentrai après avoir touché le torse de Pio afin de contrôler le qi de mort comme je l’avais fait pour ma jambe.

Mais une tête était bien plus complexe à créer qu’une jambe et rapidement, je me rendis compte que je n’y arriverais pas.

– Que fais-tu ?

Dai Lin me regardait faire et ne comprenait pas. Mais je n’avais pas d’attention à perdre à lui répondre aussi fis-je simplement un geste de la main pour lui signifier de me laisser faire.

Je vis le qi de mort se condenser au-dessus du moignon de cou de Pio, qui ne réagit pas. Il comprenait sans doute ce que j’étais en train de faire et ne chercha pas à résister. Rapidement, le qi prit la forme d’un cou.

– Maintenant… Il faut que je me concentre. Il lui faut une bouche.

Une chose après l’autre. Je ne pouvais pas espérer créer une tête fonctionnelle d’un seul coup. Après le cou, c’était le tour de la bouche, oui. Mais Dai Lin n’avait pas abandonné.

– Mais explique-moi ?! Que se passe-t-il ? Il… Il a la tête qui repousse ?!

Elle me tira légèrement sur la manche, pour me désigner Pio devant moi, comme si je ne l’avais pas remarqué et qu’il était l’œuvre d’art du siècle. Ceci dit, ce fut suffisant pour perturber ma concentration et me faire manquer la suite. Mon qi de mort se détacha de Pio et je sentis que j’étais épuisé.

Tandis que je cessai de lui injecter du qi de mort, ce dernier cessa de se laisser contrôler et au contact de l’air se matérialisa en une chair putride et purulente. Mais il y avait un léger souci avec tout ça… Pio avait bien un cou et une bouche, mais rien d’autre. En réalité, il n’était même qu’une bouché géante, de la taille d’une tête, posée sur un cou surdimensionné.

– Aaaaah !

Dai Lin tomba évidemment dans les pommes en voyant ça. Pour ma part, j’avais envie de rire mais je me retins du mieux que je pus. Après tout, je ne pouvais qu’imaginer ce qu’il adviendrait de moi s’il lui prenait l’envie de me mordre la tête.

Alors je lui posai simplement la question, afin de changer de sujet.

– Pio ? Que voulais-tu me dire, avant ?

Il continua à gesticuler comme s’il n’avait pas le contrôle de sa bouche, ou qu’il n’avait pas remarqué que je lui en avais créé une… Pourtant, c’était sacrément visible.

D’un seul coup, il prit la parole, d’un air hésitant.

« Je… Oh ? Je peux parler ? Qu’est-ce que c’est que cette voix ? Peu importe… Merci de m’avoir sauvé la vie, Osumba.

Je haussai les sourcils.

– C’est ça que tu voulais me dire dans l’urgence ?

Il secoua ses mains en avants pour signifier que j’avais tort. Une vieille habitude maintenant, même s’il pouvait parler.

– Ah ! Non, non ! C’est juste que c’est la première chose que je voulais dire une fois capable de parler.

– Alors quoi ? Tu avais l’air paniqué.

Il se gratta la tête… Non, le sommet de son immense bouche.

– Eh bien, je voulais te dire que… La personne qui dégageait cette puissance… Elle nous a verrouillés. C’est pour ça qu’elle ne nous a pas suivis. Elle peut nous retrouver quand elle le désire.

Voir une bouche géante s’exprimer était vraiment du plus bel effet, mais je ne pouvais pas m’attarder. Si un expert des Fondations nous avait verrouillés, ça voulait dire qu’il en avait spécifiquement après nous. Alors fuir ne servait à rien, mais que faire d’autre ?

Tandis que la seule chose que nous pouvions espérer était de fuir le plus loin possible, nous arrivâmes finalement près du village de Dai Lin. Nous nous attendions à trouver ce dernier dévasté, rien de plus qu’une ruine même plus fumante, après tout ce temps et peut-être même peuplée de morts-vivants.

Quelle ne fut pas notre surprise lorsque nous découvrîmes des murailles de bois dressées et réparées et deux gardes armés à l’entrée du village !

– Eh, on dirait qu’ils s’en sont remis.

Je n’avais rien trouvé d’autre à dire. En réalité, en regardant autour de moi, j’eus l’impression qu’aucune bataille n’avait jamais eue lieu dans ce village. J’étais rassuré de voir qu’ils avaient réussi à surmonter cette épreuve mais en même temps, quelque chose ne collait pas. Et j’étais suffisamment intelligent pour le comprendre, bien entendu.

– Xinlong ? Tu es sûr que cette histoire de qi de mort et de morts-vivants ne cache rien d’autre ?

Comme quoi ?

– Tu n’étais pas encore là à ce moment mais… La première fois que je suis passé dans ce village, j’y ai trouvé une statuette, cachée dans un sous-sol. C’est elle qui attirait les morts-vivants, j’en suis certain. Quelqu’un aurait-il pu vouloir détruire le village ?

Aucune idée. Dans tous les cas, si une statuette devait attirer les morts-vivants, elle doit contenir du qi de mort. Et dans ce cas… Ça signifie que quelqu’un avait accès à la source, d’une manière ou d’une autre. Ce n’est pas logique.

– Que faisons-nous, alors ?

Trouve cette statuette. Je comprendrai mieux en la voyant et en l’analysant.

– Ok.

Je me contentai de hausser les épaules intérieurement.

– D’ailleurs, vous n’avez toujours pas trouvé de trace de qi temporel ? Par hasard, hein ? J’en ai toujours besoin pour pouvoir ouvrir la cinquième Porte Terrestre.

Aucune réponse, naturellement. À quoi m’attendais-je ? J’allais devoir compter sur ma chance et la bonne fortune pour en trouver… Ce n’était pas gagné.

– Dai Lin ?

Elle se tourna vers moi. Naturellement, elle avait repris connaissance, je ne lui aurais pas adressé la parole dans le cas contraire, je n’étais pas idiot.

– Oui ?

– Tu te souviens de cet Ancien, dans ton village ? Celui à qui tu m’as présenté.

Elle cligna des yeux à plusieurs reprises.

– Naturellement… Mais je crains qu’il ne soit mort. Pourquoi ?

– Mort ? Oh, ça ne va pas nous arranger. Il possède une statuette dont j’aurais bien besoin.

– Une statuette ? Mais comment…

Sans lui laisser le temps de continuer à bavasser, je fis un signe de la main pour signifier qu’il fallait qu’on fasse vite. Après tout, si un expert des Fondations avait verrouillé sa conscience sur nous, il allait sans doute nous retrouver sous peu. Je ne savais pas quelles étaient ses intentions mais je doutais qu’il fut là pour m’inviter à boire un café.

Nous nous approchâmes rapidement des types qui gardaient la porte. Evidemment, nous avions laissé Zombicorne et Tête-de-Bouche un peu plus loin pour ne pas les apeurer. En ce qui nous concernait, ils me connaissaient certainement et si ce n’était pas le cas, Dai Lin pourrait alors m’aider même si elle avait changé de couleur.

– Halte ! Qui va là ? Ce village est actu… Osumba ? Je ne rêve pas ?

– Oh !

J’étais agréablement surpris. Il m’avait reconnu ! Pourtant, je ne m’étais pas vraiment fait d’amis dans le village.

– Tu m’as reconnu ?!

J’en avais les larmes aux yeux. J’étais une personne que d’autres gardaient au fond de leurs souvenirs, et pas pour me faire du mal !

– Oh, haha. Non. Je ne t’ai jamais vu. Mais l’Ancien nous a raconté que tu as aidé à combattre l’invasion, à ce moment… Et entre nous, tu es le seul type de cette couleur que j’ai vu de toute ma vie !

Mon expression se fit plus triste. J’avais un peu envie de pleurer mais ce n’était pas le moment. Et il avait dit quelque chose d’intéressant.

– L’Ancien, tu as dit ? Il est en vie ?

Il éclata de rire.

– Ha ha ha ! Évidemment, tu le prenais pour qui ?! C’est lui qui a presque détruit l’intégralité de l’invasion, tout seul ! Il a combattu pendant plus d’une semaine sans s’arrêter !

L’autre garde prit la parole à son tour, comme pour donner raison à son collègue et en rajouter un peu.

– Tu l’aurais vu ! Des techniques par-ci, des attaques magiques par-là ! Un vrai tourbillon noir ! Partout où il passait, il ne laissait derrière lui que des hordes de cadavres, et pas du genre à se relever !

Il en rajoutait même un peu trop. J’avais bien compris. Il était fort, il avait combattu ardemment, bon, ok.

– …Je peux le voir ?

Les gardes s’échangèrent un regard rapide avant de reposer les yeux sur moi.

– Bien sûr, tu peux venir. Qui est la personne qui t’accompagne ?

Je sentis que Dai Lin vit rouge à ce moment. Et je l’entendis, aussi.

– Bai Chen ! Tu oses faire semblant de ne pas me reconnaître !? Tu veux que je te cogne et que je te laisse gémir dans la poussière, comme lorsque nous étions enfants ?!

Soudain, le visage de ce Bai Chen se vida de son sang et devint pâle comme la lune. Une expression de terreur s’incrusta au fond de ses yeux. Il fit même un pas en arrière, instinctivement.

– Da… Dai Lin ?! Mais comment… ?

– Je t’en pose, des questions ?! Tu nous laisses entrer ! C’est chez moi, ici !

– Ou… Oui, tout de suite !

Il se retourna et fit un geste de la main, comme une incantation. La lourde porte de bois s’ouvrit en craquant, nous permettant d’entrer dans le village.

Je venais de découvrir une facette de la personnalité de Dai Lin que je ne connaissais pas auparavant. Venait-elle de sous-entendre qu’elle avait été une enfant violente ? D’un seul coup, je n’osai plus lui poser la question, toutes les claques que mon visage avait enregistrées me revinrent en mémoire bien malgré moi mais au moment crucial.

Gardant le silence, je la vis reprendre peu à peu son calme tandis que nous nous dirigions vers la demeure de l’Ancien. J’y vis la cour dans laquelle ces espèces de poules montaient toujours la garde.

– Elles… Elles ont survécu à l’invasion ?!

Je ne souhaitais pas voir qui que ce fut mourir. Je n’étais pas comme ça ; j’étais quelqu’un de simple, honnête et profondément gentil. Un peu trop malin pour certaines personnes mais je m’y étais fait depuis longtemps. Par contre, s’il y avait bien une créature au monde que je n’aurais pas pleurée, c’était bien ce machin de basse-cour qui montait la garde devant la maison de l’Ancien !

– Haha… Tu les sous-estimes, je te l’ai déjà dit.

Dai Lin s’était totalement calmée après m’avoir vu réagir face aux monstres de vice qu’étaient ces poules. Cela dit, je décidai de ne pas relever et de la suivre de près tandis qu’elle ouvrait la voie. Les poules ne nous regardaient pas et se désintéressaient totalement de nous, mais je savais qu’elles étaient des créatures vicieuses qui n’attendaient que le moment crucial ou la moindre provocation valable pour nous sauter dessus et nous écorcher vifs.

– D… Dépêche-toi… Vite, appelle l’Ancien…

Pas assez rapidement pour moi, elle s’inclina devant la porte et frappa légèrement. La même voix que j’avais déjà entendue par le passé s’éleva de l’intérieur, demandant qui était là.

– Dai Lin, de la famille Dai, fille de Dai Bei. Puis-je entrer, vénérable Ancien ?

La porte s’ouvrit brusquement et sans une parole de plus. Derrière la porte, l’Ancien avait les yeux trop grands ouverts et aussitôt qu’il vit Dai Lin, il la serra dans ses bras sans aucune considération pour la politesse ou sa couleur de peau. Il avait clairement l’air d’avoir vieilli de plusieurs dizaines d’années pendant le temps durant lequel je ne l’avais pas vu.

– Oh, Dai Lin… Je pensais que tu étais morte… Si tu savais. Tant de gens sont morts, tes parents, ils…

Dai Lin s’échappa hâtivement de l’accolade et ne le laissa pas continuer.

– Je sais. Lorsque je suis passée près de la maison, j’ai vu… J’ai vu les ruines et les cendres. Il n’y avait plus aucune aura. Ils ne sont plus là. J’ai eu le temps de m’y faire et de l’accepter, ne vous en faites pas… Je…

Elle versa tout de même quelques larmes, la fin de sa phrase se terminant dans un étranglement de mots. L’Ancien la regarda, d’un air profondément empathique, avant de lui parler tout bas.

– Non, je voulais dire que leur maison a brûlée dans l’incendie et qu’on a dû les reloger.

Dai Lin ouvrit des yeux aussi grands que des assiettes.

– Hein ?!

– Tu m’as bien entendue, jeune fille. Tes parents ont emménagé de l’autre côté du village.

L’Ancien hocha la tête à plusieurs reprises, persuadé de lui avoir annoncé la meilleure nouvelle du siècle. Dai Lin, quant à elle, resta bouche bée. Elle s’était tant préparée à perdre tous ceux qu’elle aimait, elle avait erré et voyagé, tout ça pour se rendre compte que l’invasion avait été repoussée avec une aisance relative et que ceux qu’elle croyait partis étaient toujours là, bien en vie.

Elle se rendit également compte que tout ce temps où elle était loin du village, elle n’avait croisé personne, elle n’avait rien entendu, elle…

– …Personne n’est venu me chercher, dehors ?

L’Ancien s’attendait à cette question. Il y répondit aussitôt.

– Si. Il y a toujours des éclaireurs qui parcourent les terres à ta recherche, tu sais. S’ils ne trouvent rien dans le prochain mois, ils devraient rentrer… Alors, ils sauront que tu es bien en vie et que tu es rentrée. Mais…

Soudain, le sourcil de l’Ancien frétilla légèrement.

– …Qu’est-il arrivé à ta peau ?

Il se tourna vers moi et nous regarda à tour de rôle à plusieurs reprises.

– Osumba, tu ne m’avais pas dit que ta couleur était contagieuse.

Je faillis tomber à la renverse. Je ne me souvenais pas que cet Ancien avait un sens de l’humour si subtil ! Heureusement, j’avais compris qu’il plaisantait malgré son air des plus sérieux, sinon j’aurais pu le prendre assez mal.

– Haha… Hahahaha !

Bien sûr, c’était drôle. Alors je me mis à rire sans trop le contrôler. Il sembla surpris, ne pas comprendre ma réaction. Mais à quoi s’attendait-il, après une bonne blague ? Il pensait que je n’allais pas la comprendre ? Il me prenait pour un idiot ?

– Osumba. Je vais te le demander autrement : qu’est-il arrivé à Dai Lin ? Je ne… Je ne peux pas l’envoyer voir ses parents ainsi. Ils vont tourner de l’œil, les pauvres. Déjà qu’ils la pensaient morte.

– Aherm… Je…

Oserais-je lui dire que je ne pouvais pas défaire ce que j’avais fait ? Un jour, j’étais persuadé que je pourrais le faire mais… À ce moment précis, je n’en avais pas le pouvoir.

– Ne vous en faites pas, Ancien. Ce n’est pas permanent. Un jour, ma couleur me reviendra. Mes parents comprendront, j’en suis certaine.

Ce fut Dai Lin qui répondit à ma place.

Je m’apprêtais alors à aborder le sujet de la statuette lorsqu’une secousse fit tremble le sol. Elle dura, et dura encore. C’était un tremblement de terre, pas très puissant mais… long.

Au bout de plusieurs dizaines de secondes, l’Ancien finit par bafouiller.

– Ce… C’était quoi ? Ce n’est… pas naturel.

Et comme pour lui donner raison, une voix résonna comme autant de coups de tonnerre, à l’extérieur.

– Je sais que tu es là ! Sors, Osumba !!

– M… Merde ! Le type des Fondations ! Il m’a retrouvé ! Mais pourquoi moi ? Qu’ai-je fait ?

J’étais au bord des larmes. J’avais l’impression de me faire persécuter depuis mon arrivée en ce monde. Quand ce n’était pas des monstres qui me couraient après, je me faisais enlever, menacer, enlever encore, menacer encore et sans parler des passagers clandestins de mon dantian, j’étais même mêlé à une histoire de sauvetage de l’univers.

– Osumba ? Qui est-ce ?!

L’Ancien paniqua légèrement. Je voyais dans ses yeux qu’il pouvait lui aussi sentir que la menace était clairement du niveau des Fondations.

Nous nous précipitâmes tous dehors et là, dans le ciel, à cent mètres du village à peine, flottait une projection magique. Il s’agissait bien évidemment d’une personne qui ne pouvait pas être présent avec son corps, d’un type qui avait dû cultiver une technique afin de pouvoir passer outre les formations du Bagua, un homme que je connaissais bien pour l’avoir rendu si noir qu’on aurait même pu le distinguer la nuit tant il était plus noir qu’elle !

– Wang Wei…

Je sentis une goutte de sueur perler dans ma nuque. En même temps, il n’était pas là avec son vrai corps et moi, je n’étais plus seul.

 


 

Allez, à vos plumes.
Que va-t-il se passer maintenant ?
Les choix sont nombreux, les possibilités ouvertes, vraiment.

Raka
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6 thoughts on “LDO : Chapitre 42

  1. Bon ben Pio peut enfin parler mais à quel prix ^^ »… Enfin, maintenant, la communication passera beaucoup mieux entre-eux ^^.

    Ils sont enfin de retour au village. Dai Lin, tellement persuadée d’avoir perdu ses parents, tombe des nues quand elle apprend qu’ils sont bien en vie. C’est à la fois beau et assez comique comme situation XD !

    Mais qui revoyons-nous ??? Le « boss » d’Osumba qui est pour le coup assez véner. Remarque, c’est pas étonnant vu que ça fait je ne sais pas combien de temps qu’il attend ce pauvre Osumba pour régler son problème de couleur de peau. S’il savait qu’Osumba ne sait toujours pas comment s’y prendre, il serait fort désappointé (pour être poli :p). Je sens que quelqu’un va perdre sa tête :p !

    Pour la suite, je dirai qu’en l’état, Wang Wei va se contenter de menacer Osumba et de lui poser une espèce d’ultimatum du genre « si tu ne te magnes pas le cu, je vais te faire subir les pires tortures que tu ne pourras jamais imaginer ». Je rappel que si Osumba se trouve là où il est actuellement, c’est à cause de Wang Wei. Étant donné que ce n’est pas son vrai (donc plus faible qu’il ne l’est), il ne tentera pas d’attaquer d’Osumba surtout que comme précisé à la fin, il est seul tandis qu’Osumba ne l’est pas. N’oublions pas que ce dernier à un atout dans sa manche si les choses se corsent : notre cher Dada ! Bien sûr, ne comptons pas trop sur lui vu la flemmardise légendaire de ce dernier mais c’est quand même un allié de poids ^^.
    Ce qui serait drôle, c’est qu’à l’issue de cette conversation (ou confrontation si jamais ça se produit :p), Wang Wei décide d’accompagner Osumba et toute sa clique pour surveiller ce dernier afin qu’il accomplisse sa tâche. Je dois avouer que ça lui ferait une petite armée à notre cher Osumba.
    Bref, voilà ma proposition.

    En tout cas, merci pour ce chapitre 😉 !

  2. merci 🙂
    je pencherai pour l’arrivé de l’autre personne qui a son armée d’homme magma et une petite baston entre lui et wang wei sur une dispute de qui peut martyriser osumba et pendant ce temps la osumba prend la statuette et un des vieux trouve une zone pleine de magie temporelle (voir même ça a un rapport avec la statuette)

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