OG Chapitre 122
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Pfiouuu, voilà votre OG du jour !

Comme vous le savez, c’est compliqué ces jours-ci, mais je ne dormirais pas avant d’avoir rattrapé le DNC d’hier, donc vous pouvez l’attendre sereinement 😉 Et si je peux, je ferai un bonus dans la nuit… !

Bonne lecture et à toute =)

 

 

Chapitre 123

 

Dans la cour du Vatican…

« C’est… C’est de ma faute si Rin est dans cette situation… »

Isabelle pleurait de culpabilité, la tête enfouie contre ses genoux.

« Je voulais refuser l’ordre de Sa Sainteté… Mais j’avais peur… Je sais à quel point Rin hait le Vatican actuel, mais… à cause de moi… Rin est revenue à cause de moi… »

Cassus essaya de la consoler : « Aurais-tu refusé l’ordre de Sa Sainteté que quelqu’un d’autre aurait été chercher Rin. Elle doit t’être reconnaissante de l’avoir poliment amenée là-bas, plutôt que traînée par quelqu’un d’autre, alors ne te blâme pas. »

« … »

Isabelle leva lentement la tête et le regarda avec des yeux humides. Elle dégagea prudemment les cheveux blond platine couvrant ses yeux et lui demanda doucement : « Que va-t-il arriver à Rin… ? »

Le pape avait convoqué les pontes de l’église pour décider du sort de la jeune femme. Isabelle voulait assister au procès, mais le pape le lui avait refusé, ce qui la rendit plus anxieuse encore. Elle ne voulait pas que Rin soit traitée injustement.

Cassus ne put lui répondre.

Peut-être que Rin va être… Elle pourrait être déchue de ses fonctions ou, dans le pire des cas, elle pourrait perdre la vie.

En surface, les Filles de Rebecca étaient traitées comme des êtres sacrés que seul le pape surpassait, et elles étaient respectées de tous. Cependant, les cadres de l’église les considéraient comme de la chair à canon puissante et remplaçable. Tant que les trois artefacts divins étaient préservés, ils pouvaient remplacer les Filles à n’importe quel moment.

Actuellement, elles ne sont plus que des outils au service du Pape, mais elles sont une épine dans le pied du pape actuel… Il va vouloir les remplacer par des Filles qui lui seront inconditionnellement loyales.

Rin n’est pas la seule à être en danger. Peut-être que tôt ou tard, Isabelle…

Cassus se sentit démoralisé. Les Filles de Rebecca étaient élevées au sein de l’église, et c’était tout ce qu’elles connaissaient de la vie !

… Une fois qu’elles deviennent inutiles, elles sont abandonnées.

Pourquoi une chose aussi horrible devait arriver ?

Quelle triste destinée…

Isabelle n’avait que 17 ans, et Rin 19…

Elles étaient nées avec de grands pouvoirs divins, et on leur avait appris à se battre et à être loyales envers l’église depuis leur plus tendre enfance. Seraient-elles capables de s’adapter et de vivre une vie ordinaire si elles devaient être abandonnées ? Ce serait pire encore qu’elles soient exécutées ! Qu’il serait cruel qu’elles meurent sans même avoir connu la chaleur d’une famille, d’amis ou même d’un amant.

Et puis…

Que les nouvelles Filles de Rebecca lui soient entièrement loyales et personne ne pourrait plus arrêter le pape. La corruption se répandrait alors de manière incontrôlable dans l’Église tout entière.

Cassus, habituellement stoïque et inexpressif, ne plus cacher ses émotions davantage, et il pleura pour la première fois de sa vie.

« Pitié… Que… Que quelqu’un nous vienne en aide… »

« Cassus… ? » Isabelle fut troublée par son expression inhabituelle et ne sut que faire. « P-pourquoi pleures-tu tout à coup ? Hein ? E-est-ce à cause de moi ? Suis-je si déprimée que je fais pleurer ? Je suis désolée. Je suis désolée, alors ne pleure pas. Tout va bien ; Rin va s’en sortir et un jour ; la Déesse Rebecca mènera Sa Sainteté sur le droit chemin. »

Bien qu’elle ait été élevée sévèrement par l’église, Isabelle avait néanmoins développé une forte personnalité et un certain anticonformisme. Elle fatiguait souvent les gens, mais elle était d’une grande bonté ; preuve en était, elle souriait et réconfortait son subordonné alors qu’elle se trouvait dans une position intenable.

Le prêtre devint plus triste encore en pensant que cette vie sacrée, précieuse et chaleureuse allait s’éteindre. Au moment où il allait éclater en sanglots…

« Bah alors, pourquoi est-ce qu’un adulte comme toi pleure ? Hein ? Et devant une fille, qui plus est. Quelle honte. »

« … ! »

Pourquoi cette voix lui était-elle familière… ? Surpris par l’apparition d’un nouveau venu, il se retourna précipitamment et vit un jeune homme aux cheveux noirs avec le sourire aux lèvres.

« Ça faisait longtemps, Cassus. »

« Grid… ! »

Le Château de Winston avait demandé l’aide d’un prêtre dans la production d’un bouclier divin, et Cassus fut envoyé sur place. Là-bas, il  se rapprocha du forgeron lors de la production des deux boucliers, mais il n’aurait jamais imaginé que leur relation se poursuivrait.

Pourquoi était-il venu au Vatican ?

« Pourquoi êtes-vous là… Non ?! »

Le prêtre écarquilla les yeux au milieu de sa question, à cause de la magie noire et du sang de vierges provenant de la cape que son ami portait.

« Cette cape… ! »

« C’est celle de Malacus. » Dit Isabelle.

« C’est vraiment la cape de Malacus… ? »

« Ça l’est. »

La jeune femme avait rencontré plusieurs fois Malacus lors de descentes sur les sites où ils offraient des vierges en sacrifices. Elle fut interrompue à chaque fois et ne put jamais lui mettre la main dessus, mais elle avait entendu des rumeurs comme quoi de puissants soldats de Winston l’avaient tué. Un de ces soldats semblait être un jeune homme du nom de Grid.

« C’est un honneur que de rencontrer un aussi grand guerrier. »

« Ah ! C’est toi ! » Grid jeta un regard à la demoiselle et fut surpris. Il la reconnut et devint tout excité : « Voleur de bouclier ! Non, voleuse ! Ah, cette… Hmm c’est ça ! Le terme était fille de Rebecca, c’est ça ? Hé, la Fille de Rebecca ! Rends-moi mon bouclier ! »

« De quoi ? »

Isabelle l’avait croisé au château de Winston sans le voir, aussi ne se souvenait-elle pas de lui. Cassus lui expliqua : « Cet homme est le forgeron de Winston, et le créateur du Bouclier Divin en ta possession. »

« Oh, vraiment ? Ce jeune homme est un forgeron aussi habile ? Euh, mais comment un forgeron a pu tuer Malacus ? »

Le forgeron question marcha à grands pas vers elle et lui demanda, nullement intimidé : « Rends-moi mon bouclier. »

La jeune femme fut embarrassée. « J’apprécie que vous ayez vaincu Malacus, mais je ne peux pas vous aider. Le Bouclier Divin est une arme dangereuse, aussi avons-nous décidé de tous les récupérer. Pourriez-vous me rendre l’autre bouclier que vous avez fait ? »

« Q-quoi ?! » Balbutia Grid avec consternation. « Tu sais combien j’ai dû investir dans la production de ces boucliers ? As-tu la moindre idée de la valeur de celui que tu tiens ? Je pourrais être riche si je le vendais ! »

« Je comprends, mais… Je suis désolé. Je n’ai pas le choix, cette ordonnance a déjà été mise en place. »

« B-bordel ! »

Le forgeron était très contrarié à l’idée de perdre son bouclier légendaire. Comment aurait-il pu rester calme alors qu’il allait se faire voler un objet valant plusieurs centaines de millions de won ? Au final, il se fâcha tout rouge et se prépara à se battre.

« Le sang n’aura pas à couler tant que tu me donnes immédiatement ce bouclier ! »

Il était à ce moment niveau 150, soit un tout autre homme que celui qu’il avait été lorsque le fidèle de Yatan avait volé son bouclier. Il débordait d’assurance, et ce bien qu’il soit face à la plus puissante des paladins de Rebecca.

Cassus essaya de lui parler tandis qu’il dégainait son épée à deux mains. « Grid, calmez-vous s’il vous plaît. Commençons d’abord par discuter. Pourquoi êtes-vous venu ici ? »

« Ah, bon sang ! Qu’est-ce que tu racontes ? Ai-je l’air de vouloir discuter là maintenant ? Hein ? »

« Grid, s’il vous plaît, calmez-vous. »

Cassus s’inclina bassement, et le forgeron se calma en pensant au temps qu’ils avaient passé ensemble. Il s’expliqua alors : « Je suis venu voir le pape. »

« Sa Sainteté ? »

« Je veux qu’il bénisse un truc… Et je veux aussi lui demander de me rendre le bouclier divin. »

« Ah… »

Le prêtre trouvait leur réunion incroyable, d’autant qu’il pensait ne plus le revoir.

C’est la volonté de la Déesse Rebecca…

Que signifiait sa relation avec Grid ? Au moment où il s’intéressa vivement à cette question…

Kwaang !

… ?!”

Une puissante explosion détonna à l’intérieur du Vatican, faisant pâlir Isabelle.

« Cette puissance divine… C’est Sa Sainteté ! »

Il était certainement arrivé quelque chose à Rin ; le pape lui faisait-il quelque chose d’horrible ? Craignant le pire, elle se précipita aussitôt vers le Vatican, mais Cassus se mit sur son chemin.

« Sa Sainteté ne t’a-t-elle pas ordonné de ne pas entrer ? N’y va pas. Si tu lui désobéis, il vous punira, Rin et toi. »

Il était persuadé qu’il était en train de punir Rin.

Isabelle serra les dents.

« En effet… Mais je dois sauver Rin ! »

Un cercle doré apparut dans le vide, puis une lance blanche en sortit. C’était un des trois artefacts divins de l’Église de Rebecca, la Lance de Lifael. Grid l’observa avec admiration.

Je ne l’avais pas remarqué auparavant, mais n’est-ce pas une arme extraordinaire ? Elle est bien meilleure que la lance tempête que j’ai faite. Non, elle est même bien supérieure à Dainsleif.

Il n’y avait qu’un seul homme pouvant produire une lance pareille.

Pagma… !

Il avait trouvé une piste dans un endroit pareil ! Le forgeron s’empara avec excitation de la lance de Lifael.

« Hé ! Laisse-moi-la regarder ! »

« De quoi ? »

Son geste rendit Isabelle furieuse et elle brandit fermement son arme. Il avait osé poser la main sur l’artefact sacré… Elle voulut le projeter dans un arbre à 100 mètres de là, mais…

« Hein ? »

La lance ne bougea pas d’un pouce car la force de Grid, qui agrippait la lance, surpassait largement celle d’un homme normal.

« Eek ! »

La jeune femme brandit la lance de toutes ses forces et finit par l’envoyer bouler à terre à 30m de là.

Ku tang tang tang !

Uhh…”

Grid sentit sa vision se troubler et parvint à peine à se relever.

« Bon sang ! C’est quoi cette force ?! »

Il avait cessé de mettre des points de stats en intelligence une fois qu’il eut une certaine quantité de mana, et il avait investi tous les autres dans la force. Il avait 1,500 points en force au niveau 150, avec tous ses titres combinés ; il était assez puissant pour briser un rocher à mains nues.

Il était si fort que Toon ne pouvait plus rivaliser avec lui et pourtant… Son énorme puissance n’arrivait pas à la cheville de celle de la demoiselle.

Les filles de Rebecca méritent leur réputation.

Isabelle avait beau être fine, elle exerçait néanmoins une puissance surpassant le genre humain ! Elle arriva devant la porte du Vatican tandis qu’il l’admirait.

« Isabelle ! Je vous en prie, arrêtez ! »

Tiens bon encore un peu, Rin, je vais te sauver !

Cassus ne parvint pas à l’arrêter, et la jeune femme ouvrit les portes dans le but de sauver son amie. C’est à ce moment que…

Kwaang !

Une fille aux cheveux violets descendit du toit du Vatican et attaqua Isabelle.

« Toi ! »

Isabelle, stupéfaite, parvint à peine à bloquer l’attaque. Celle qui l’avait soudainement attaquée n’était autre que la dernière Fille de Rebecca, et la propriétaire du Bouclier d’Everiel, Luna.

« Tu ne peux pas entrer… »

« Écarte-toi, Luna ! Rin est en danger ! »

Luna secoua la tête : « Les ordres de Sa Sainteté sont absolus… Je dois les suivre. »

« Tu ne peux vraiment pas désobéir… ? Je te le demande ! » la supplia Isabelle, mais sa camarade était intransigeante.

« Je suis désolée… Je ne le peux pas. »

Luna était bien plus jeune que ses deux consoeurs. Elle allait avoir 14 ans cette année, aussi était-elle encore très endoctrinée. Contrairement aux deux autres, qui parvenaient à penser par elles-mêmes, elle n’obéissait qu’aux ordres. Elle s’était distinguée lors de la répression de la rébellion il y a trois mois de ça, et elle était une des favorites du pape.

« Mais il est impossible de briser le bouclier d’Everiel… C’est pas vrai… Rin… ! »

Consciente qu’elle ne pourrait convaincre Luna, Isabelle sombra dans le désespoir. Rin souffrait seule et elle était la seule à pouvoir l’aider, alors pourquoi la déesse lui imposait-elle toutes ces épreuves ?

« Ô, ma Déesse, abandonnez-vous Rin… ? »

À ce moment… une fenêtre de notification apparut devant Grid.

[Aidez l’Église de Rebecca !]
[Difficulté : quête de classe.]
[Pagma a une relation étroite avec L’Église de Rebecca. On parle encore, des siècles plus tard, de son amitié avec le 5e pape, Franz.]
[En tant que son descendant, il est de votre devoir d’aider l’Église de Rebecca, que le 13e pape Drevigo corrompt.]
[Tuez le pape Drevigo !]
[Aidez l’Église de Rebecca !]
[Condition de réussite de la quête : mort de Drevigo.]
[Récompense de quête : bénédiction de la Déesse Rebecca.]
[ * c’est une sous-quête de la seconde quête de classe. Si vous deviez échouer, vous ne remplirez pas les conditions de réussite de la seconde quête de classe.]

« Mais ils sont dingues ou quoi ? »

Regardez cette fenêtre ! S’il ratait cette quête, il foirerait sa quête de classe ! Il n’arrivait pas à comprendre.

« Putain, c’est quoi cette connerie ? » Il se mit à trembler. « Ah, c’est vraiment… Si je la rate… Hein ? »

Son regard tomba sur la lance que tenait Isabelle. Elle était désignée par une flèche transparente que seul lui pouvait voir.

Wazouille
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