OG Chapitre 57
OG Chapitre 59

Bonjour tout le monde ! Désolé de vous avoir fait peur, j’avais attrapé une bonne gastro… Je me disais que j’y avais coupé cette année, mais non -_-

Enfin bref, on reprend nos parutions et tout à l’heure, vous allez dégûster deux TDG !

Bonne lecture !

 

 

Chapitre 58

 

Un objet rare ne me paraissait pas si fantastique que ça, mais je hochai la tête pour ne pas pinailler. Steng rit, rangea son épée et soupira.

« Aaaah~… Quand nous autres joueurs pourrons soumettre nos propres créations aux enchères de la Demoiselle ? »

Je l’avais senti dès le début, mais il y avait quelque chose de bizarre dans cette conversation. Je lui posai une question afin de corriger ce bavardage malavisé.

« Alors euh… Vous n’êtes pas ici pour soumettre une de vos créations aux enchères, mais parce que vous faites une quête où vous devez présenter une des oeuvres de votre maître ? »

Steng sourit et répondit : « Bien sûr. Même le forgeron n°1 au classement mondial, Panmir, ne peut pas créer d’objets comme ceux qu’on voit à cette enchère, alors comment le pourrais-je ? »

« … Vous pouvez partager avec moi les infos de votre quête ? »

« Hein ? Pourquoi ? »

« Oh rien, je veux juste vérifier un truc. »

« Pas de problème. Ça n’a rien de secret, alors regarde. »

[Le joueur ‘Steng’ veut partager avec vous les informations de la quête. Voulez-vous accepter ?]

[Commission du Maître]
[Difficulté : C.]
[C’est la première enchère tenue depuis la nomination de la nouvelle Dame de Winston.]
[Le forgeron Razvan veut profiter de cette enchère pour montrer son savoir-faire à la Dame de Winston, et parvenir à s’y implanter.]
[Par conséquent, il vous a donné à vous, son disciple, une commission.]
[Condition de réussite de la quête : soumettre le travail de Razvan à l’enchère de la Dame de Winston.]
[Récompense de quête : 20 pièces d’or.]
[ * Si quelqu’un devait acheter sa pièce lors de l’enchère, il vous donnera une nouvelle méthode de production.]

Je l’avais oublié mais les joueurs forgerons normaux  étaient souvent les disciples de PNJs forgerons. De cette façon, ils pouvaient augmenter le niveau de leur métier et obtenir de nouvelles méthodes de production en accomplissant régulièrement les quêtes qu’ils se voyaient attribuer.

C’était une chance que Khan m’ait donné les méthodes de production sans condition, et cette certitude s’était renforcé devant les informations de sa quête.

Les joueurs ne venaient pas ici pour vendre leurs produits aux enchères, ils agissaient pour le compte de leurs maîtres, tout comme Steng. Comme il le disait lui-même, il était actuellement impossible aux artisans de produire des objets remarquables capables de satisfaire la Dame et ses chevaliers.

Je pouvais à présent clairement voir qu’il y avait une différence énorme entre les joueurs normaux et moi. Un objet épique ne m’inspirait pas plus que ça, mais les joueurs lambda étaient heureux de faire un objet rare. Le bonheur me subjugua tandis que je réalisais la magnificence de ma classe légendaire.

« Je peux jeter un oeil à l’objet de votre maître, si ça ne vous dérange pas ? » Me demanda Steng d’un regard passionné.

Je refusai, car je pouvais sentir les problèmes arriver. « Je ne veux pas. »

Steng en éprouva du regret. « Je vois. Bon bah, c’est comme ça. Au fait, votre maître est incroyable de ne pas avoir décidé d’un prix de départ… »

« Ouaip. Connaissez-vous le prix moyen d’une armure et de gants avec, en condition d’utilisation, un niveau 120 ? »

« Ces deux objets ont beau avoir le même niveau, leurs options sont différentes. Eh bien… Une armure normale vaut 300po, et des gants 100po. »

« Et avec un rang épique ? »

« Woah ! Votre maître a produit des objets épiques ? C’est vraiment rare que ça tombe ! Leurs prix dépendront des options, une fois de plus, mais l’armure devrait se vendre au minimum à 1800po, et les gantelets à 600, non ? » Me répondit-il gentiment.

« … Quoi ? »

100 pièces d’or valaient 120,000 won (NdT 94e en arrondissant). En d’autres termes, si l’armure de plates très délicate et les gantelets apparemment communs devaient se vendre à ces tarifs, je gagnerais 2.88 millions de won ! Une énorme somme venait de me tomber entre les mains sept jours seulement après avoir commencé à travailler dans la salle de capsules.

Non, non. Si je déduis les coûts de production et la location de la capsule, je fais un profit net de 2 millions. (NdT 1560e)

Quoiqu’il en fût, j’étais satisfait. Oui, il était inutile de s’accrocher aux objets uniques ou légendaires ; si je pouvais produire deux épiques par semaine, je pourrais gagner 8 millions en un mois !

Je vais bientôt pouvoir régler ma dette !

Ma dette s’élevait à 10 millions de won. Maintenant que j’avais une classe légendaire, ça ne me paraissait pas énorme, mais c’était encore un  sacré fardeau il y a quelques mois. Je devais également payer les intérêts que je n’avais pas encore égratignés ; j’arrivais plus ou moins à m’en sortir avec les chantiers, mais à présent…

Bref ! J’allais enfin pouvoir redevenir solvable et cesser d’avoir peur des employés de ‘Mère Nature est Heureuse’.

« Kukukuku…”

Une vie dépourvue de dette ! Je ne pus contenir mon rire en m’imaginant vivre une vie digne, puis je rencontrai soudainement le regard de Steng, qui avait verdi en me voyant faire.

… J’avais déjà eu cette impression par le passé, mais mon sourire était vraiment ignoble.

Les enfants criaient quand je souriais ; les gens se mettaient à jurer instantanément, à me dépouiller de mon argent, à m’acheter des cigarettes… Et les femmes tiraient la tronche devant mon sourire.

Je devrais subir une opération de chirurgie esthétique une fois ma dette réglée…

Je décidai du prix de vente minimum d’après ce que m’avait dit Steng en y pensant.

[Vous avez établi le prix de vente minimum de ‘l’armure de plate très délicate’ à 1,800po. Est-ce exact ?]

« Oui. »

[Vous avez établi le prix de vente minimum des ‘gantelets apparemment ordinaires’ à 600po. Est-ce exact ?]

« Oui. »

[Les objets ont bien été enregistrés aux enchères.]

Tout le monde termina d’inscrire ses objets. Le commissaire-priseur confirma que tout était en ordre et nous emmena dans la salle d’attendre, dont le sol était couvert d’une grande peau de tigre tandis que bibelots d’or et d’argent traînaient sur les étagères. Le chandelier brillait même ! C’était un endroit incroyablement luxueux pour un homme du peuple comme moi.

Je me demande quelle extravagance atteindrait la chambre de la Dame ?

Steng vint à moi tandis que j’étais stupéfait par tout ce luxe et me dit : « Vous ne pouvez pas prendre ces objets décoratifs. J’ai participé à de nombreuses enchères en faisant les commissions de mon maître, et il y a toujours des gens qui essaient de piquer des choses. Ils se sont fait attraper et ont été punis. Vous devriez faire attention, Grid. »

« Oui, je comprends… Je vais éviter. Eh, attends une minute ! Tu me prends pour un voleur, c’est ça ? C’est très désagréable à entendre. »

« D-Désolé. » Steng s’excusa rapidement et s’éloigna de moi, mais il continua cependant de me jeter des coups d’oeil. Il semblait me suspecter de vouloir voler quelque chose. Un seul sourire et on me considérait comme un criminel.

Putain, il est observateur, le con.

Je laissai tomber toute idée de chaparder. Je voulais juste piquer un chandelier, mais je ne pouvais rien faire pendant qu’il m’observait. Je m’assis sur le canapé en attendant que les résultats, publiés d’ici trois heures, et décida de faire la sieste.

***

Irène était la nouvelle Dame de Winston et la fille unique du Comte Stein. Bien qu’elle n’ait que le titre de Comte, elle en deviendrait réellement un plus tard en tant que successeur de son père et la noble de plus haut rang dans le Nord.

Par conséquent, ses chevaliers enduraient un sens du devoir et de responsabilité que les gens ne pouvaient imaginer.

Nous devons être les meilleurs chevaliers possible pour Dame Irène.

Ils ne négligeaient ni d’entraîner leur corps, ni leur esprit, mais le talent avait une limite, et c’est pourquoi ils convoitaient de puissants équipements pour pallier à leurs faiblesses.

Les enchères tenues ce jour-là s’avérèrent très décevantes.

« Il n’y a rien de bien. »

Winston était devenu une grande ville à cause des percées dans le Nord sauvage, mais elle était encore inférieure à Frontière, et on pouvait en dire autant des capacités de leurs artisans. Les accessoires, les vêtements et les armures présentées aux enchères étaient tous inférieurs à ceux trouvables à la capitale de la région. Certains artisans avaient soumis de bons produits, mais ils n’étaient pas assez bons pour les chevaliers.

Deux heures s’étaient écoulées depuis le début de l’enchère, mais personne n’avait encore misé sur quoi que ce soit. C’est dans cette atmosphère de déception que le commissaire-priseur se mit à sourire de toutes ses dents.

« Vous devriez prêter attention à ces objets. »

« Oh… ! »

Les chevaliers jusque là endormis devinrent tout excités devant l’armure et les gants.

« Ils sont super ! »

« Il est difficile de trouver une telle armure à Frontière. »

Les chevaliers examinèrent les deux pièces de près avant de demander au commissaire-priseur. « Qui est le forgeron qui a fait ça ? C’est le fameux Khan ? »

Khan était relativement connu à Frontière, et c’est pourquoi il fut leur première supposition. Cependant, le commissaire-priseur leur donna une réponse intéressante.

« Pas exactement ; c’est le successeur de Khan qui a produit ces deux articles. Il est révéré par les habitants de Winston et un de ses trois héros. »

« Oh… C’est le fameux forgeron vertueux ? »

Lui-même.”

Les chevaliers sourirent chaleureusement.

« Une personne aussi formidable vit à Winston, une personne à la personnalité exemplaire et à la technique excellente… Il deviendra un jour une des personnes talentueuses au service d’Irène. »

« Cette armure vaut bien plus que ça. J’enchéris à 2,000 pièces d’or. »

« Tu n’en donnes que 2,000 ? Tu ne sais vraiment pas juger la valeur des choses ! J’enchéris à 2,500. »

« 2,800 ! »

« Pourquoi essayez-vous de prendre ce que j’ai vu en premier ? Je monte à 3,000, alors jetez l’éponge ! »

Le Comte Steim était considéré comme étant un des nobles les plus riches du Royaume Éternel et par conséquent, ses chevaliers étaient très bien payés. Ils débordaient de pièces d’or et du coup, les prix des pièces de Grid s’envolèrent.

« Monsieur Grid. Monsieur Grid. »

Uhh… Quoi ? Il est l’heure d’aller sur le chantier ? Quelqu’un me secoua et m’arracha à mon repos.

« Monsieur Grid, les enchères sont terminées. »

« Ah… »

Ah oui, c’est vrai, je ne suis pas chez moi.

Bordel…Ça fait une semaine que je ne vais plus aux chantiers et je m’inquiète encore de devoir y aller…

Je voulais échapper rapidement au traumatisme des chantiers, aussi quittai-je rapidement la salle d’attente avec Steng en direction du hall où le commissaire-priseur nous attendait en souriant. Il confirma que nous étions tous là et dit : « Six pièces ont été vendues au total lors de cette séance. »

La foule fut secouée.

« Six seulement ? J’en ai mis sept en vente… »

« Mais il n’y avait pas 100 objets ? Et seulement six ont été vendus ? »

C’était de mauvais augure.

Et si mes objets n’avaient pas été vendus ? Mes prix de vente minimum étaient trop élevés ? Si j’avais su, j’aurais mis plus bas…

Alors que le trouble m’habitait, le commissaire-priseur annonça la liste des objets vendus.

Wazouille
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6 thoughts on “OG Chapitre 58

  1. Merci pour le chapitre…
    Maaiiis… je veux la suite…
    Nan… snifffff..je vais devoir attendre snifff

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