TDG Chapitre 167
TDG Chapitre 169

Salut tout le monde  ! Voici votre dernier TDG régulier de la semaine et, pour beaucoup d’entre vous, LES VACAAAAAAAAAANCES !

Un chapitre bonus sortira ce week-end, grâce à un mécène régulier… Devinez qui :3

Bonne lecture à vous !

 

 

Chapitre 168 – La Beauté est fragile

 

Nie Li hocha la tête. C’était d’une horde de bêtes démons de niveau cent millions dont on parlait, il fallait bien commencer les préparations.

Yang Xin prit un air grave et dit : « Je comprends, je vais arranger la production. »

« Dans ce cas, je vais filer à présent. » dit Nie Li après avoir réfléchi un moment. Il n’avait pas besoin de rester davantage, maintenant que Yang Xin avait compris de quoi il retournait.

« Petit frère Nie Li, tu pars déjà ? Tu as d’autres affaires urgentes qui t’attendent ? » dit-elle avec un sourire charmeur aux lèvres en le regardant.

« Non, je n’ai rien d’urgent à faire pour le moment. » répondit Nie Li en secouant la tête.

« Alors pourquoi ne pas rester et prendre un verre avec moi ? » Yang Xin pinça ses lèvres et sourit. Elle rajouta devant son air hésitant : « Se pourrait-il que tu t’inquiètes que je puisse te dévorer ? »

Nie Li n’était pas de bonne humeur depuis son départ de chez Ziyun. Il ne s’inquiétait aucunement du fait que la directrice puisse le dévorer ; elle avait beau être enjôleuse à son égard, elle ne le faisait que pour le taquiner. Elle n’avait pas obtenu le poste de directrice de l’Association des Alchimistes pour son physique, mais pour sa façon de gérer les choses. Elle était si capable de s’occuper de l’Association que Nie Li, dans le futur, aurait besoin de son aide sur de nombreux sujets.

« Soit, je vais prendre un verre avec grande-sœur Yang Xin 1)en vo, l’expression est « accompagner machin dans le fait de boire » » répondit-il après avoir réfléchi un moment.

Le ciel s’assombrissait ; Nie Li et Yang Xin étaient assis autour d’une table de pierre dans la cour.

« Quel genre de monde se trouve au-delà des murs de Bourg-Triomphe ? Moi, Yang Xin, ai vécu ici depuis ma naissance et le plus loin que je sois allé, c’était à des ruines à quelques dizaines de kilomètres de là. Cette vie est si ennuyeuse, passée comme un oiseau en cage ! » se lamenta la directrice, légèrement saoule.

Nie Li la regard puis tourna son regard vers le ciel lointain et dit : « Hors de la ville, il y a les Montagnes St Ancestral qui s’étendent sur des milliers de kilomètres et où deux tribus chanceuses survivent. Au-delà de ces montagnes, à l’est, se trouve le Désert Interminable et à l’ouest, des terres arides, des plaines, la Forêt Toxique et de nombreux autres coins. Il y a des gens survivants dans tout ces endroits et les bêtes démons sont partout sur le Continent Divin. Il  y a des douzaines de continents en plus de ce derniers. Ces continents forment le monde principal, et au sein de ce derniers, il y a de nombreux royaumes annexes. Au delà de ces mondes, il y a un autre domaine… »

Yang Xin ne put comprendre de quoi parlait Nie Li dans la dernière partie. C’est quoi ce monde principal ? Ces royaumes annexes ? Quel autre domaine ? Elle ne put que deviner que le monde dont parlait Nie Li devait être extrêmement grand, au point qu’elle ne pourrait jamais le voir entièrement de ses yeux dans sa vie.

Elle soupira en pensant à l’insignifiance de l’humanité. Ils étaient piégés dans cette petite ville qu’était Bourg-Triomphe et luttaient pour survivre.

« A ce vaste monde… Santé ! » Yang Xin leva la tête et but sa coupe cul sec . « Moi, Yang Xin, suis une orpheline. J’ai enduré toutes sortes de choses en étant enfant et ai lentement grimpé les échelons jusqu’à arriver à ma position actuelle. De quoi ai-je dépendu ? De mon physique ? Faux. J’ai dépendu de ma force ! Qui des hommes qui ont tenté de rivaliser avec moi n’en est pas encore convaincu ? »

Yang Xin était saoule. Nie Li lui, en repensant à Ye Ziyun, ne put s’empêcher d’être déprimé et il avala d’un trait le vin dans son verre également.

« A la santé de grande-soeur Yang Xin et de sa force ! »

« De nombreuses personnes louchent sur la position de Directrice de l’Association que j’ai obtenu, mais je la tiens fermement. Mais à quoi bon ? J’ai des connaissances à travers le monde mais personne ne me comprend ! » Yang Xin sourit amèrement et but une autre coupe. « Je me suis battu toute ma vie mais j’ai découvert qu’au final, rien n’a d’importance. »

« Grande-soeur Yang Xin, tu m’as moi, non ? » Nie Li rit. Il comprit soudain la solitude de sa compagne de boisson ; ne se sentait-il pas pareil dans sa vie précédente ? Bien qu’il ait parcouru le monde et qu’il connaisse d’innombrables personnes, tout ses proches, ses amis, ses amours étaient morts.

« Ah ah, petit-frère Nie Li, je suis heureuse d’entendre ça… » Elle eut un sourire enchanteur. « Grande-Soeur n’a qu’une demande : si les bêtes démons vent&neige envahissent vraiment Bourg-Triomphe, je veux que tu me rendes heureuse (NdT oui oui, c’est ce que vous croyez :p) et que tu brûles mon corps ensuite. Je ne veux pas que ces bêtes démons s’en repaissent. »

« Non. Aussi longtemps que je suis là, je ne laisserai pas Bourg-Triomphe être détruite par la Horde ! » dit Nie Li d’un air solennel.

« D’accord, je te crois ! » dit Yang Xin en hochant la tête.

Ils continuèrent de boire jusqu’à tard dans la nuit.  Nie Li lui parla de tout ses buts : il voulait devenir un expert suprême dans d’innombrables domaines et que personne ne menace les siens.

Yang Xin posa un Nie Li légèrement saoul sur le lit. Elle regarda le beau sourire qu’il avait aux lèvres en dormant et resta perdue à le regard un moment. Elle avait en effet beaucoup bu, mais elle avait remarqué que Nie Li avait bu plus qu’elle encore. Elle avait un corps particulier qui lui permit de décuver très rapidement. Ses yeux étaient très clairs dans les ténèbres.

Elle se rapprocha du visage de Nie Li ; le ravin de son décolleté était vaguement visible et extrêmement tentant.

Les joues de Yang Xin rougirent tandis qu’elle fixa le visage de Nie Li un long moment ; elle avait vraiment des sentiments pour un adolescent… Elle poussa un sourire.

« Quand je suis née, mon roi ne l’était pas et le temps qu’il naisse, j’étais vieille. Si grande-soeur était plus jeune de dix ans, peut-être que je pourrais être comme Xiao Ning’er, à te poursuivre sans me soucier de quoi que ce soit. Petit-frère Nie Li traite les autres avec sincérité ; tu es définitivement quelqu’un de bien. Quel dommage que nous n’ayons jamais été destiné à être ensemble. Tu es destiné à être un dragon parcourant les neuf cieux, et moi rester ici jusqu’à ce que je sois vieille et que ma beauté disparaisse graduellement. Cependant, je n’ai déjà plus de regrets après avoir appris à te connaître… » (NdT J’ai de la poussière dans les yeux. De la poussière.) Yang Xin regarda le visage de Nie Li, se pencha lentement et déposa un baiser sur son front. Elle sourit amèrement, se releva lentement et s’en alla.

Elle était une femme forte, et après ? Elle n’avait toujours personne sur qui se reposer, qui pouvait comprendre ce genre de solitude ?

Sa silhouette gracieuse sous la lueur de la lune était comme un lotus de neige, pur et émouvant.

Bien que la directrice soit partie, son odeur persistait dans la pièce.

Même si Nie Li avait beaucoup bu, il était quand-même parvenu à rester à peine conscient. Autrement, il aurait été trop tard pour le regretter. Si Yang Xin avait tenté quelque chose, il l’aurait absolument repoussée. Il poussa un soupir de soulagement en la voyant partir. Bien qu’elle soit charmante, séduisante et qu’elle le taquine tout le temps, elle connaissait néanmoins ses limites. Nie Li semblait capable de comprendre sa tristesse : elle paraissait être une femme forte à l’extérieur, mais en fait, elle était pitoyable. (NdT qu’on prend en pitié, donc.)

Nie Li s’assit en tailleur et fit disparaître l’alcool dans son sang, avant de continuer à entraîner sa force spirituelle.

La nuit était noire comme l’encre. Seuls quelques endroits comme le Manoir du Gouverneur était encore illuminé de lumière. Il y avait une chandelle d’allumée dans la salle de travail de Ye Zong.

Celui-ci lisait divers papiers. Chaque jour, il devait s’occuper des rapports provenant de toutes sortes de sources, y compris le comportement des bêtes démons environnantes et les mouvements de la Guilde Noire.

Ye Zong se leva, se sentant légèrement fatigué. Il condensa un peu sa force spirituelle et instantanément, sa fatigue physique se réduisit copieusement. Il regarda en direction de la cour de Ye Ziyun, se souvenant de la fois où il avait fessé Nie Li à la Formation de la Deuxième Colonne Divine Meurtrière et ne put s’empêcher de sourire.

Au moment où il se préparait à reprendre la lecture des rapports, un homme arriva à la porte et frappa.

« Entre. » Ye Zong jeta un regard à la porte ; il pouvait déjà sentir l’aura de Ye Han.

« Seigneur Père ! » Ye Han entra dans la pièce et joignit ses mains devant Ye Zong.

« Han’er, pourquoi es-tu venu ? » dit ce dernier en souriant.

« Je suis venu discuter avec Seigneur Père. » dit Ye Han après avoir réfléchi un moment.

Ye Zong hocha la tête : « D’accord. »

« J’ai remarqué ces derniers jours que de nombreux étrangers habitaient dans la cour de Ye Ziyun et ça m’a un peu intrigué, alors je me suis demandé si je devait en parler. » Ye Han baissa la tête, le regard incertain et fuyant face à son père.

« Ce doit être Nie Li et ses amis. Ce sont les camarades de classes de Ziyun et vivent dans sa cour pour le moment. » dit Ye Zong. Comment aurait-il pu ne pas voir que Ye Han avait toujours des vues sur Ye Ziyun. Le problème était qu’il y avait un trop grand écart entre eux niveau âge, sans même parler de leur relation frère/soeur. Ils n’étaient absolument pas fait l’un pour l’autre.

Ye Zong, en observant son fils, trouva que s’il devait comparer Nie Li et Ye Han, il préférerait la marier à Nie Li. Les motifs de Ye Han étaient trop obscurs et le laissaient un peu mal à l’aise.

Ye Han s’agenouilla soudain, des larmes coulant le long de ses joues : « Seigneur Père, je comprends. Vous m’avez tout ce temps élevé, appris de nombreuses choses et vouliez me transmettre la position de Gouverneur mais je manque de talent et ne suis incapable de répondre à vos attentes. C’est vous, Seigneur Père, qui m’avez amené au Manoir alors que je vivais dans la rue. Je ne voulais que vous repayer votre grâce, je ne me suis jamais attendu à devenir gouverneur… (NdT ALERTE AU MYTHOOOOOOOO) »

Devant cette situation, Ye Zong dit immédiatement à son fils : « Han’er, je te comprends. Tu as un talent extraordinaire et il ne fait aucun doute que tu me dépasseras un jour. Cependant, beaucoup de choses n’iront pas dans le sens que toi ou moi aurions voulu. Je ne peux qu’espérer que tu puisses l’accepter… »

« Je comprends. La culture de Ziyun, récemment, est montée en flèche, démontrant un talent extraordinaire qui a déjà largement surpassé le mien. » l’interrompit Ye Han, la voix rauque et tremblante. « Il est naturel que Ziyun ait la position de Gouverneure. Cependant, vous m’avez toujours dit de m’entraîner durement pour devenir un bon Gouverneur, et j’ai toujours pris compte de vos conseils et ai travaillé dur, sans jamais me laisser aller le moins du monde. Et maintenant, vous me dites que tout ne dépend pas de votre décision. Avez-vous considéré mes sentiments ? Ce genre d’esprit sans espoir ? »

« Han’er, je suis désolé. » dit Ye Zong d’un air navré.

« Au moment où j’ai vu Ziyun, je me suis dit que je devais l’épouser et la prendre pour femme. Cependant, vous ne m’avez jamais vraiment reconnu, vous me prenez de haut en fait, pas vrai ? Vous avez l’impression que je suis toujours un enfant sans foyer, que je ne suis pas digne de votre Famille Vent&Neige ! J’attendais avec impatience de devenir le Gouverneur un jour et d’épouser Ziyun et à présent, vous me dites que je ne suis pas digne de devenir Gouverneur ! » (NdT mec, t’avais pas dit plus haut que tu n’avais pas l’intention de le devenir ?)

« C’est vous qui m’avez dépossédé de mes rêves et à présent, je ne suis plus qu’une coquille vide ! Je n’ai plus rien ! » dit Ye Han, hagard.

« Han’er ! » Ye Zong se sentait extrêmement coupable. Depuis qu’il était entré en contact avec Nie Li, il avait comprit qu’il avait tort. Il aurait dû se préoccuper davantage de Yun’er et de Ye Han, au lieu de les forcer constamment à répondre à ses attentes. Il fit un pas en avant et prit son fils dans ses bras. « Han’er, je comprends toute ton amertume. C’est ma faute, je n’aurais jamais dû t’imposer une telle responsabilité, à te forcer à répondre à mes attentes. Tu aurais dû avoir une meilleure vie, et pas ce que je t’ai imposé. »

Au moment où Ye Zong le tenait Ye Han dans ses bras, le regard de ce dernier fut traversé d’une lueur glaciale et son expression devint soudainement féroce. (NdT OH SH- CE CLIFFHANGER :p )

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1 en vo, l’expression est « accompagner machin dans le fait de boire »

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14 thoughts on “TDG Chapitre 168

  1. merci pour ce chapitre jai envoyer les mise a jour mais je ne c pas quand elle seron en ligne le chapitre bonus sura dan la mise a jour de la semaine prochaine desoler si je ne fai pas les mise a jour tous les jour c’est pour eviter une surcharge de travaille pour notre traducteur preferer si vous connaisser un meilleur moyen pour que je vous fornisse les mise a jour EPUB et PDF dite le moi je verai par la suite pour vous satisfair.

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