BTTH Chapitre 582
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« Et maintenant Cortex, il est quelle heu- »

« La ferme, Minus. »

Le temps des adieux est venu…~

Bonne lecture à tous !

 

 

Chapitre 583 – Ling Quan, le commandant en second de l’armée immergée noire

 

Une fois qu’il se réveilla, Xiao Yan passa une fin de journée aussi calme qu’auparavant. Il finit par s’habituer aux divers regards qu’il attirait en sortant dans l’académie interne au point que ça lui paraisse naturel et, au bout d’un long moment, il parvint même à les ignorer complètement.

Les gagnants n’avaient pas encore pu rentrer dans la Tour d’entraînement de Qi de la Flamme Céleste, car leur entrée officielle avait été repoussée avant de leur permettre d’avoir assez de temps pour pleinement récupérer. Par conséquent, le jeune alchimiste qui avait hâte de s’y rendre commencer à éprouver une certaine impatience.

Comme il venait de percer à deux étoiles, il décida de ne pas se rendre dans la tour et de raffiner son Dou Qi soudainement accru. Ce genre d’augmentation soudaine et quantitative de Dou Qi était un heureux évènement, mais un tel Dou Qi ne possédait pas la même fermeté qu’un Dou Qi obtenu en avançant petit à petit. Par conséquent, afin de ne pas baser sa future progression sur ce Dou Qi instable, le jeune homme devait l’affermir proprement afin d’être en forme optimale à tout moment.

Le jeune successeur de la secte du Sang qu’il avait tué dans la Région du Territoire Sinistre était le meilleur exemple de ce qu’il ne fallait pas faire. Il avait beau avoir percé au rang de Dou Ling à son jeune âge, la force qu’il déployait en combat était bien inférieure à celle d’un Dou Ling ordinaire. C’était plutôt naturel au vu de son Dou Qi instable et de sa force superficielle…

Grâce à son entraînement relax quotidien, l’adolescent affermit tranquillement peu à peu le Dou Qi superficiel en lui. Grâce à la Flamme de Noyau Terrestre du Lotus Cyan, un excellent assistant au raffinage, il passa clairement moins de temps et d’énergie à raffiner son Dou Qi qu’une personne normale.

Pendant cette période de tranquillité, Xun’Er aima emmener son cher et tendre dans les montagnes afin de passer du temps ensemble. Là-bas, ils s’allongeaient sur l’herbe grasse et se blottissaient l’un contre l’autre sous les caresses du soleil. Ce furent des jours bénits et enrichissants, mais Xiao Yan ne put s’enlever de l’esprit que quelque chose allait arriver sous peu…

Le soleil brillait, l’herbe s’étendait à perte de vue sous leurs yeux, et une vallée extrêmement spacieuse s’ouvrait pas loin de là en contrebas… Elle était si profonde que de légers nuages la couvraient, donnant à leur nid douillet des airs de paradis.

Xun’Er et son aimé, bercé par les rayons du soleil, somnolèrent confortablement sur l’herbe.

La jeune femme pencha légèrement la tête vers lui et observa son visage paisible de ses grands yeux brillants. Elle se mit lentement à sourire mais tout à coup, comme si elle semblait se rappeler de quelque chose, son regard devint légèrement maussade. « Lorsque tu deviendras un Dou Wang, tu devras absolument t’entraîner à pratiquer la technique que je t’ai donnée, Xiao Yan ge-ge. »

Ce dernier ouvrit les yeux en entendant sa douce voix, puis il lui frotta la tête en souriant. « Évidemment. Comment puis-je ne pas faire de mon mieux pour pratiquer quelque chose que tu m’as donné ? »

La demoiselle sourit et rit adorablement à cette réponse. Son rire cristallin et plaisant n’était pas sans rappeler un ruisseau coulant contre des pierres.

Le jeune homme la regarda alors droit dans les yeux, et il lui demanda soudainement : « Cela dit, gamine, qu’est-ce qui te tracasse ? Tu as été un peu bizarre ces derniers jours. »

Xun’Er fut un peu prise par surprise, et son regard vacilla tandis qu’elle évita celui de son amour. « Non non, il n’y a rien de différent. »

« Ah bon ? » Répondit l’adolescent en souriant. Il allait ajouter quelque chose quand la voix solennelle de Yao Lao résonna soudainement dans son esprit. « Un grand nombre d’auras vole dans votre direction. Ces auras sont extrêmement puissantes, et elles viennent dans votre direction. »

Surpris, le jeune alchimiste changea immédiatement d’expression et se leva en saisissant le bras de la demoiselle, prêt à partir. Il n’avait pas le temps de se demander pourquoi un tel groupe avait pu pénétrer sur le territoire de l’académie interne.

Xun’Er sembla légèrement percevoir quelque chose à ce moment, et elle changea aussitôt d’expression en poussant précipitamment son cher et tendre vers la forêt. « Va vite te cacher, Xiao Yan ge-ge, et ne sors sous aucun prétexte ! » Dit-elle anxieusement.

« Que se passe-t-il ? Ces gens en ont après toi ? » Demanda Xiao Yan en se saisissant de ses mains délicates, l’air sombre.

La jeune femme balaya l’horizon Nord du regard, et elle poussa précipitamment son amour en sentant les auras qui approchaient à toute vitesse. Elle souffla et un gentil vent poussa le jeune homme dans la forêt. « Étouffe ton aura et ne les laisse pas te découvrir, Xiao Yan ge-ge. » Dit-elle en même temps.

L’adolescent ne cessa de changer d’expression en se faisant ainsi pousser dans la verdure. Il ne comprenait pas pourquoi son aimée était soudainement devenue aussi anxieuse.

Il serra lentement ses poings en tournant son regard vers l’horizon Nord, comme Xun’Er. Une colère inhabituelle gonfla silencieusement dans sa poitrine. « Qui sont donc ces gens ? »

Peu après, une grosse bourrasque souffla du ciel,  et dix points noirs minuscules finirent par apparaître à l’horizon. Leur destination était évidente : là où se trouvait Xun’Er.

Alors que le vent soufflait plus intensément, les points noirs avancèrent plus rapidement encore, et ils finirent par devenir visibles.

Le jeune alchimiste les observa à travers les branches et feuillages, et il fut immédiatement abasourdi. Ces points noirs n’étaient pas des êtres humains, mais des bêtes magiques complètement noires avec des cornes argentées de plus de trente centimètres de long sur la tête. Ces cornes étaient couvertes de lignes étranges, et elles émettaient un bruit tonitruant et sauvage. Chaque bête possédait deux paires d’ailes noires dans le dos, qui faisaient mugir le vent à chaque fois qu’elles battaient.

Xiao Yan n’avait jamais vu de telles bêtes magiques, mais ça ne l’empêcha pas d’être stupéfait par l’aura extrêmement féroce qu’elles dégageaient. Ces monstres n’étaient clairement pas des bêtes de transport ordinaires, mais plutôt des créatures volantes rompues au combat.

Les bêtes volantes étaient rares en elles-mêmes, et il était plus rare encore d’en trouver des capables de se battre. Seules les factions extrêmement puissantes possédaient le capital nécessaire à leur élevage et leur domptage.

Le jeune homme tourna ensuite son regard vers les gens qui chevauchaient ces créatures, et il f ut à nouveau surpris. Il n’y avait qu’une personne par créature volante.

Ces gens étaient vêtus de robes violettes grises et ne trahissaient pas la moindre expression. Cela étant, leur regard était aussi acéré qu’une lame de rasoir et donnaient froid dans le dos. L’adolescent fut choqué de réaliser que cette dizaine d’individus avait des auras aussi insondables que de profonds lacs ; c’était la même sensation qu’il éprouvait face aux doyens de l’académie interne.

Les dix énormes bêtes cornues battirent des ailes avant de finir par s’arrêter dans la gorge, et leurs dompteurs tournèrent leurs regards vers la jeune femme vêtue d’une robe verte.

Le chef de cette troupe descendit lentement de sa bête. « Ké ké, je vous ai enfin trouvée, jeune maîtresse Xun’Er. »

Cet homme n’était pas bien vieux ; d’après son apparence, il devait avoir autour de vingt-quatre ou vingt-cinq ans. Il était si beau qu’on pouvait le comparer à Lin Xiuya, bien que la robe violette qu’il portait lui donnait un air plus ferme. Il était clairement le chef de l’expédition, car les neuf autres se tenaient clairement derrière lui ; le genre de petits détails révélant la différence de statuts…

« Je suis le nouveau commandant en second de l’armée immergée noire, Ling Quan. Le chef de clan m’a donné l’ordre de vous ramener, jeune maîtresse ! » Dit respectueusement cet homme, les mains jointes.

« J’ai dit que je rentrerai par moi-même, alors pourquoi êtes-vous venus aussi précipitamment ? » Demanda d’un ton glacial Xun’Er, clairement refroidie par l’arrivée de la troupe.

« Nous ne pouvons qu’obéir aux ordres que nous donne le chef de clan. » Répondit Ling Quan en souriant légèrement. Il allait rajouter quelque chose quand il écarquilla les yeux et tourna aussitôt son regard vers le coeur de la forêt. « Qui nous espionne ? »

À peine eut-il posé cette question que l’expression des neuf autres, toujours sur leurs bêtes magiques, s’assombrit aussitôt. Immédiatement, ils disparurent vers la forêt et on entendit une vague de coups sourds éclater aussitôt.

« Arrêtez ! » Cria sévèrement Xun’Er.

Alors que son cri résonnait, une silhouette sortit soudainement de la forêt et battit des ailes, s’arrêtant dans les airs, avant de descendre lentement à ses côtés. C’était Xiao Yan, qui était quelque peu débraillé.

La jeune femme l’observa avec anxiété en le voyant haleter. Alors qu’elle allait l’appeler comme à son habitude, elle se retint par prudence et se força à se calmer avant de poursuivre : « Xiao… Est-ce que ça va ? »

Xiao Yan fronça les sourcils devant cette retenue inhabituelle. « Que se passe-t-il ? »

Une fois qu’il fut sorti de la forêt, neuf silhouettes humaines en sortirent également comme un seul homme, et ils atterrirent derrière Ling Quan. Ils verrouillèrent l’adolescent de leurs regards acérés.

Le changement d‘expression de la demoiselle n’échappa pas à Ling Quan, qui plissa immédiatement les yeux et tourna son regard vers l’adolescent. Il fut légèrement surpris de le voir, puis il se tapota doucement le front du doigt en souriant à moitié. « Si je ne m’abuse, ce doit être le jeune maître Xiao Yan, qui était autrefois la honte du clan Xiao ? J’ai vu un portrait de vous. »

« Qui êtes-vous ? » Demanda le jeune alchimiste qu’une voix aussi grave que son expression.

« Le commandant en second de l’armée immergée noire. Cependant, il est inutile de te révéler une telle chose. Vous, ou devrais-je dire votre clan, n’êtes pas digne d’entrer en contact avec un tel niveau. » Répondit le jeune homme en souriant d’une vois suintante de mépris. Il avait appris il y a un moment que le clan Xiao avait été presque exterminé et qu’ils avaient perdu toute la superbe qu’ils avaient pu posséder auparavant.

L’expression de Xiao Yan s’assombrit devant un tel mépris envers son clan, et il se saisit lentement de sa lourde règle de fer.

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