BTTH Chapitre 274 2nd partie
BTTH Chapitre 276

Pfiou, désolé pour le retard j’étais assez pris cet aprem ! Voici votre dernier BTTH régulier de la semaine ! À toute pour SW et un BTTH bonus !

Bonne lecture !

 

 

Chapitre 275 – Vicieux 

 

Ya Fei releva la tête et remarqua que Xiao Yan rougissait un peu, ce qui l’amusa autant que ça la surprenait. Elle couvrit aussitôt sa bouche de sa main et rit d’une voix tendre : « Tu es devenu plus mature pendant ces trois années pendant lesquelles je ne t’ai pas vu, et tu es aussi devenue bien plus timide, Xiao Yan-di-di. »

Celui-ci hocha la tête et dit d’un air sérieux : « J’ai toujours été très timide. » (NdT *TOUSSE TOUSSE* C’est c’la oui…)

Elle lui répondit avec un regard souriant : « Tu n’étais pas comme ça il y a trois ans. Tu ne te souviens pas ? Tu t’es comporté comme un rustre quand j’ai découvert ton identité. »

Le jeune homme se sentit quelque peu désarmé en regardant la demoiselle au visage à la beauté enchanteresse.  Elle était devenue plus envoûtante encore après trois ans. Peut-être était-ce parce qu’elle avait un statut différent à ce moment, mais elle ne s’adressait plus à lui avec la prudence qu’elle avait démontrée à l’époque. À présent qu’ils se retrouvaient en tant que vieux amis, ils étaient relativement plus affectueux l’un envers l’autre.

Le sourire sur les lèvres de la jeune femme se rétracta lentement tandis qu’elle le regardait, et elle demanda doucement : « Tu dois être venu à la Ville Sacrée de Jia Ma pour… La Promesse, non ? »

L’adolescent sourit et hocha légèrement la tête avant de dire : « Que veux-tu, j’ai pété une durite jusqu’à faire cette promesse à l’époque… J’ai traversé bien des épreuves pour m’y préparer ces dernières années. »

Ya Fei observa du regard son visage ; il avait gagné en maturité et en sérieux ce qu’il avait perdu en béjaune durant ces trois ans. Elle soupira. Bien qu’il ne lui ait pas raconté en détail qu’il avait pu vivre, elle savait parfaitement que ce type obstiné devait avoir vécu bien des épreuves difficiles à imaginer…

Elle fronça les sourcils et dit doucement : « Après trois ans d’entraînement, tu devrais avoir une idée précise de la puissance que possède la Secte des Nuages Brumeux dans l’Empire Jia Ma, non ? »

« C’est le cas. Cette secte est une énorme entité qui n’aurait besoin que d’un doigt pour écraser notre Clan Xiao. » lui répondit-il calmement en souriant.

« Ah. » La jeune femme observa ce visage calme olympien et secoua la tête d’un air impuissant. Elle dit : « Trois années se sont écoulées, mais tu es toujours aussi têtu. Cela dit, rassure-toi, avec le statut et la position qu’a la Secte des Nuages Brumeux, ils ne devraient pas s’attaquer à ton clan même si tu les agaces prodigieusement. Ces vieux bonshommes arrogants de la secte ne vont pas jeter leur face ainsi. »

Le jeune alchimiste sourit légèrement, d’un sourire sensiblement froid et mauvais : « S’ils osent toucher le clan Xiao… J’oserai disparaître pendant dix ans avant de revenir et de tuer tous  les membres de la secte. »

Transpercée par la froide et sombre intention de tuer qui avait envahi son regard, la demoiselle se sentit légèrement paralysée et croisa involontairement ses bras devant sa poitrine. Ce geste soudain, cependant, fit naître chez les ‘animaux’ alentour une envie soudaine de la serrer contre eux et de la cajoler avec soin.

Le Dou Shi se ressaisit et remarqua l’attitude craintive de son amie. Il en resta brièvement perplexe puis s’excusa auprès d’elle : « Je suis désolé, j’ai oublié que tu n’aimais pas vraiment t’entraîner. »

Ya Fei lui jeta immédiatement un regard dédaigneux et lui répondit d’un air mécontent : « Qui a dit que je n’aimais pas m’entraîner ? Je suis aussi une Dou Zhe, d’accord ? C’est juste que ton aura meurtrière est devenue bien plus dense après trois ans d’entraînement. Elle est même comparable à celle de quelqu’un de notre clan qui est monté sur une pile de cadavres sur-le-champ de bataille. »

Son regard s’arrêta tout à coup sur le badge qu’il portait à la poitrine, et ne put s’empêcher de s’exclamer de surprise : « Hein ? Ta robe… Tu es devenu un alchimiste de second rang ? »

Xiao Yan rit nonchalamment : « Ah ah, j’ai juste eu de la chance. »

Elle regarda ce jeune homme qui ne cessait jamais de la surprendre, et soupira d’un air désarmé : « De la chance ? Un débutant ordinaire devrait au moins passer cinq ou six années à étudier avant de pouvoir devenir un alchimiste de second rang. Toi, tu es arrivé à ce niveau après trois ans, alors je crains que ça ne soit pas une question de chance, non. »

Il secoua la tête et sourit, ne voulant pas poursuivre la conversation sur ce sujet. Au lieu de ça, il parcourut le hall du regard et réalisa que la demoiselle et lui étaient devenus le centre de l’attention. Il lui murmura aussitôt : « Es-tu responsable de cette salle des enchères ? »

La jeune femme soupira, un peu déprimée : « Tu me fais du mal, là. » Elle sourit amèrement et poursuivit : « Ce sont les vieux bonshommes du clan qui s’occupent de la salle des ventes du quartier général. Ils y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux, alors comment pourraient-ils possiblement me laisser m’en occuper ? Je ne suis actuellement qu’une Doyenne de tutelle intérimaire. »

Elle lui jeta ensuite un regard, sourit rapidement et dit : « J’ai beau ne pas être la responsable, ma position m’accorde quand même quelques droits, à tout le moins. Je ne pense pas que tu sois venu ici pour me voir, pas vrai ? De quoi as-tu besoin ? »

L’adolescent balaya la foule du regard  et vit que de nombreuses personnes tendaient l’oreille. Il dit d’un air désarmé : « Pouvons-nous discuter dans un endroit tranquille ? »

Ya Fei hocha la tête et sourit. « Bien sûr, suis-moi. » Elle venait juste de tourner la tête quand son regard tomba sur Hai Bodong, qui se trouvait derrière son jeune compagnon et s’appuyait contre un comptoir en cristal. Il observait avec ennui les objets qui y étaient exposés. Elle hésita un moment et demanda : « Est-ce que ce vieux sire est avec toi ? »

Bien qu’elle ait parlé à voix basse, le vieillard parvint quand même à l’entendre. Il se retourna et rit : « Hein ? Vous voulez discuter seuls tous les deux en me laissant tout seul ? Vous allez faire des trucs louches ? »

Une légère rougeur envahit le visage exquis de la demoiselle à cette remarque. Cependant, elle était extrêmement douée dans les relations humaines ; elle lui adressa aussitôt un sourire adorable et dit : « Que dites-vous là, vieux sire. Notre salle des ventes n’a aucune raison d’écarter qui que ce soit en faisant des affaires. »

Le vieil Hai rit : « Tu es très éloquente, ma petite, mais je ne suis pas comme ces imbéciles qui pensent constamment aux femmes. Je suis pauvre et je n’ai pas les moyens d’acheter quoi que ce soit ici. »

De la stupéfaction traversa le regard de la jeune femme, mais elle maintint son sourire. Elle était peut-être faible, mais elle n’était pas aveugle pour autant : elle ne pouvait pas estimer la force de ce vieil homme,  mais elle pouvait vaguement sentir qu’il n’était pas quelqu’un d’ordinaire, et ça lui suffisait.

Le jeune alchimiste lui sourit : « Tu peux l’ignorer, il s’ennuie, simplement ; nous avons fait un long voyage avant d’arriver là. »

Elle lui sourit en retour, se retourna et marcha lentement en direction d’un escalier se trouvant dans un coin de la salle. Ses talons claquèrent sur le sol de chalcantite propre et brillant en émettant des « click-clack ». Sa démarche élégante provoqua un énorme désir chez les mâles alentours.

Après avoir parcouru son dos attrayant du regard, le Dou Shi lui emboîta le pas sous de nombreux regards enfiévrés.

Ya Fei, tout en souriant et en hochant la tête vers ceux qui la saluaient, lui demanda discrètement sans que personne ne s’en aperçoive : « Ne me dis pas que c’est ton maître mystérieux de l’autre fois ? »

Il sourit et secoua la tête : « Non, ce n’est pas lui. »

« Oh. » Elle hocha légèrement la tête, cessa aussitôt de parler et les mena vers l’escalier que gardaient quelques sentinelles.

Les quelques gardes s’échangèrent en voyant les deux hommes à sa suite. Selon les règles, ceux qui n’étaient pas membres du clan n’avaient généralement pas le droit de passer. Cependant, la jeune femme était alors une Doyenne intérimaire, et disposait d’une grande autorité, aussi aucun d’entre eux n’osa les arrêter. Ce ne fut que lorsque le groupe allait monter qu’un garde n’eut d’autre choix que de serrer les dents et de faire un pas en avant. Toutefois, avant même qu’il n’ait eu le temps de parler, la demoiselle lui jeta un regard qui lui fit ravaler ses mots. Il sourit amèrement et recula.

« Ce sont mes amis. J’assumerais la responsabilité en cas de problèmes. » dit-elle d’un air indifférent avant de mener les deux hommes en haut de l’escalier, où quelqu’un lui fit froncer les sourcils.

Des hommes apparurent au détour du colimaçon de l’escalier, précédés de bruits de pas. L’homme menant le groupe avait à peu près le même âge que la demoiselle, et avait un visage pâle. Sa blancheur était clairement due à un abus de plaisirs charnels et bien qu’il n’ait pas l’air costaud, le léger Qi qu’il émettait indiquait clairement que c’était quelqu’un de fort qui venait juste d’entrer dans le niveau de Dou Shi.

Il jeta un regard concupiscent du haut des escaliers à Ya Fei, Son point de vue surélevé lui permettait de voir ses courbes parfaitement soulignées, ce qui le fit aussitôt haleter légèrement.

La jeune femme grimaça légèrement en voyant ce type. Elle leva la tête et lui jeta un regard glacial, et ses yeux qui avaient conversé leur aspect souriant jusque-là s’emplirent d’un dégoût évident.

Le mec désagréable se rembrunit immédiatement en voyant le dégoût dans son regard. Il était considéré comme quelqu’un de doué à l’entraînement dans le clan Miteer, et bien que cela plaise énormément aux autres femmes, ça ne provoquait chez elle qu’une plus grande répugnance encore. C’était quelque chose d’insupportable pour quelqu’un d’aussi arrogant que lui : « Hé hé, Ya Fei, cet endroit est réservé aux affaires officielles du clan, les étrangers n’ont pas le droit d’y entrer. Ne me dis pas que tu ne sais même pas alors que tu es une Doyenne de tutelle intérimaire ? »

« Je l’ai déjà dit, j’assumerais la responsabilité de tout accident éventuel. Écarte-toi ! » La voix froide de la demoiselle ne lui donna aucune face. Elle attrapa la main de Xiao Yan et reprit son ascension des marches.

Le type pâle comme un linge sentit le coin de ses lèvres tressaillir en se faisait ignorer de la sorte devant ses subordonnés, et encore plus en la voyant prendre la main de ce gamin. La jalousie embrasa aussitôt son regard ; Ya Fei avait beau être toujours souriante et facile à approcher, il savait qu’elle éprouvait une grande réserve envers les hommes. Il était extrêmement rare de la voir prendre d’elle-même la main d’un homme.

Il jeta un regard au visage calme de l’adolescent et ne put s’empêcher de les railler : « Hé, je me demandais pourquoi tu étais aussi froide à mon égard, mais on dirait que tu es du genre à aimer les adolescents. Quel bon goût tu as… Mais je demande s’il va pouvoir te satisfaire. »

La jeune femme resta de marbre en montant les escaliers, comme si elle n’avait pas entendu ses allusions obscènes. Cependant, le Dou Shi dont elle tenait la main sentit ses ongles se planter vicieusement dans sa paume.

Victime innocente des problèmes des autres, il secoua la tête d’un air impuissant et jeta un regard dépourvu de toute émotion sur le type ordurier.

Ce dernier devint de très mauvaise humeur en voyant ce regard, et aboya furieusement d’une voix froide et mauvaise : « Tu veux mourir, gamin ? »

Le jeune homme arrêta aussitôt ses pas, mais fut entraîné par Ya Fei qui lui tenait la main. Elle secouait légèrement la tête comme pour lui demander d’ignorer ce grossier personnage.

Il soupira alors et secoua également la tête, puis il opina du chef et la suivit.

La patience que démontrait la demoiselle rendit le type blanc comme un linge plus mauvais encore. Il ouvrit la bouche et rit vicieusement : « Pff, petit fragile… Tu as vraiment mauvais goût, Ya Fei. Tu n’as pas besoin d’un type pareil si tu as vraiment besoin d’un jeune homme, non ? »

L’alchimiste s’arrêta à nouveau, et s’arracha à la poigne de son amie d’un petit geste sec de la main. Après quoi, il observa sa silhouette émouvante, haussa les épaules et dit : « Tu peux même endurer une chose pareille ? »

Ya Fei se raidit. Elle ne parla pas, mais son dos fragile paraissait las.

« Je suis désolé, mais moi je ne peux pas… » Il fit un petit geste de la main, se retourna abruptement et jeta un regard noir au porc qui riait.

« Fais attention, c’est un Dou Shi 1 étoile. (NdT AHAHAHAHAHAHAHAHAH oh pardon) »

La demoiselle comprit ce qu’il allait faire et se retourna précipitamment. Cependant, avant même qu’elle finisse de parler, une explosion d’aura retentit soudainement dans les escaliers, ce qui la stupéfia complètement.

Juste après cette explosion, les injures vicieuses et froides de Xiao Yan résonnèrent dans les escaliers : « Tu as bouffé de la merde pour devenir aussi con en grandissant , gros bâtard ? »

Wazouille
Les derniers articles par Wazouille (tout voir)
BTTH Chapitre 274 2nd partie
BTTH Chapitre 276

Related Posts

9 thoughts on “BTTH Chapitre 275

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com