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DNC Chapitre 164

La nuit fut longue, malheureusement, mais elle apporte avec elle son DNC pour les couche-tards et surtout, les lève-tôt ! (courage aux bosseurs !)

Bonne lecture à tous et à tout à l’heure~

Chapitre 163 – Cousins

Normalement, des personnages pareils étaient les « anges gardiens » des clans ! Ils n’avaient certes pas la chance d’être au pouvoir, mais les clans investissaient autant que possible dans leur éducation martiale.

En d’autres termes, ces cinq hommes iraient en première ligne pour leurs clans lors des batailles dans le futur ! Ils étaient les futurs combattants et doyens des clans.

Ce serait une triste blague si Mo Chengyu ne connaissait pas des personnes aussi importantes !

Les cinq hommes travaillaient de toutes leurs forces quand ils sentirent quelque chose d’anormal. Lorsqu’ils se retournèrent, ils virent aussitôt un homme d’âge moyen l’air stupéfait et la bouche bée. Ils pensèrent tous la même chose : Pourquoi est-ce que ce maître de niveau Roi du clan Mo est là ?

« Pourquoi êtes-vous là ? » dirent les six hommes à l’unisson avant de fermer la bouche en même temps…. Une scène vraiment ahurissante.

Chu Yang sortit en tenant Mo Qingwu d’un bras. « Je les ai trouvés et les ai ramenés ici pour les soigner ! Ils étaient alors tous les deux sans abris, aussi leur ai-je donné un toit et à manger ! »

« Sans abris ? » Un bruit semblable au déboîtement d’une mâchoire retentit chez Ji Mo et les autres. Un Roi Martial du Clan Mo est sans abri ?

Luo Kedi regarda Mo Chengyu avec une pointe d’hostilité. Il y avait une friction sous-jacente interminable entre eux, bien qu’ils se soient toujours traités avec le décorum nécessaire et qu’il n’y ait pas de conflits ouverts entre eux.

Cette friction était due à la proximité des deux clans…

Ils n’étaient qu’à huit cents kilomètres l’un de l’autre, et cette situation les suffoquait quelque peu. Cependant, ils ne tentèrent jamais rien à cause de leurs puissances comparables.

À ce moment, Mo Qingwu se dégagea du bras du jeune homme et sauta à terre. Elle cria joyeusement : « Frère Ji Mo… »

Ji Mo eut l’air choqué et se frotta les yeux avant de dire, incrédule : « Xiao Wu ? Pourquoi es-tu là ? »

La petite rit et courut vers lui en toute hâte. Il la ramassa d’un bras et lui parla d’un air très heureux. Tandis qu’ils discutaient, il sentit soudainement un regard mauvais et féroce se poser sur lui !

Juste après, le Fourbe fonça vers lui et lui prit la demoiselle des mains. Il lui demanda en suite de sa voix la plus hostile : « Vous vous connaissez ? »

Ji Mo était furieux ! Ils venaient de se retrouver après de longues années et ce vaurien la lui avait volée. Il jeta un regard noir à son chef et dit : « Ma mère est sa tante ; on se connaît, tu crois ? »

« Ah… C’est donc ça ! » L’adolescent calma aussitôt sa crise de jalousie et dit : « Ça va alors ! »

Il se gratta ensuite la tête et reposa la loli à terre avec un sourire embarrassé.

Cependant, il avait encore quelques doutes : La mère de Ji Mo est une concubine… Qui est également la tante de Mo Qingwu, ce qui fait donc d’elle une noble. Comment la soeur du chef du Clan Mo pourrait être la concubine du chef du Clan Ji ?

Pendant ce temps, Mo Chengyu expliqua la raison de leur présence.

Ji Mo fut couvert de sueur froide après avoir entendu l’histoire. Il marcha vers Chu Yang et s’inclina devant lui, puis dit d’une voix très sincère : « Merci d’avoir sauvé ma petite cousine, chef ! »

Ce dernier devint alors de très bonne humeur : « C’était la chose à faire, voyons… Ha ha ha ! »

Le Roi Martial écarquilla les yeux et pointa son hôte du doigt en demandant avec incrédulité : « Comment l’as-tu appelé ? Il est ton chef ? »

Ji Mo lui répondit d’une voix mécontente en roulant des yeux : « Oui, il est mon chef… Et après ? » On aurait dit qu’il allait pleurer. « Ne me le redemandez plus, Senior Mo. N’ai-je pas l’air d’un subordonné ? »

Mo Chengyu était aussi stupéfait qu’avant : « Vous restez tous là… Pour travailler ? »

Ji Mo réfléchit à ce qui s’était passé et soupira, puis il fit rouler ses yeux en pensant : On ne fait pas que ça ! Mais si on n’obtient pas de bons résultats, on doit laver des chaussettes sales et j’aimerai autant que ça reste un secret, pour le moment du moins. On perd vraiment la face !

Le maître de niveau Roi rit soudain de bon coeur : « Bien, très bien ! » Il pointa Luo Kedi du doigt et dit à l’adolescent : « Laisse-moi entraîner sévèrement ce vaurien, gamin ! S’il meurt, j’en assumerai la responsabilité ! »

Son hôte transpira.

Mo Chengyu était un Roi Martial, aussi était-il évident qu’il n’allait pas rester assis à ne rien faire très longtemps. Après quelques salutations aux autres, il se dirigea immédiatement vers la rive pour prendre un peu l’air et se rétablir.

Ji Mo discutait toujours avec sa cousine, de bonne humeur. Ils rirent de temps à autre, en ayant l’air très copains. Le regard du Fourbe devint plus féroce ; plus il les regardait, plus il voulait aller rosser son subordonné.

« Frère Ji Mo ! Je veux t’affronter lors d’un match ! » Mo Qingwu le désigna du nez en disant avec une terrible arrogance : « Je veux tester ta lame ! »

« Ma lame ? » Ji Mo resta encore bouche bée.

« Oui, ta lame ! Tu te souviens quand tu as amené une épée à la maison l’année dernière ? Hmm ! Tu étais très impressionnant alors ! Tu avais fendu mon épée et celle de mon second frère aîné… » La petite fille fit la moue : « Je veux me venger ! »

Ji Mo avait la bouche béante. Il déglutit et leva les yeux au ciel, ne sachant pas quoi répondre.

Luo Kedi et Rui Butong soufflèrent sur les braises : « Ouais ! Ouais ! Un combat à l’épée ! Donne-lui une leçon ! » Dong Wushang agita son poing pour encourager la loli.

Une demoiselle aussi adorable était aimée de tous. Même Luo Kedi ne pouvait éprouver le moindre sentiment négatif à son encontre, même s’il était d’un clan adverse. Tout le monde la soutint et attendit de voir Ji Mo se faire humilier.

« Comment pourrais-je me battre avec toi ? » répondit prudemment ce dernier. « Et si je te racontais une histoire, Xiao Wu ? »

« D’accord ! » La jeune fille applaudit de joie, et les spectateurs soupirèrent de déception. Elle avait changé d’avis vraiment trop facilement… On dirait qu’on ne va pas avoir droit à notre ‘comédie’…

« On dit qu’un jour… » Ji Mo ne dit que quelques phrases avant d’être interrompu.

« Je l’ai déjà entendue ! » Mo Qingwu bouda. « Frère Chu Yang me l’a déjà racontée. »

« Ce… C’est… »

« Il me l’a déjà racontée ! »

« … »

« Il me l’a déjà racontée ! »

Ji Mo s’effondra.

« Tu es tellement inutile, frère Ji Mo ! » La petite le montra du nez dédaigneusement. « Tu connais très peu d’histoires et frère Chu Yang me les a déjà toutes racontées ! »

Ji Mo fut abasourdi.

Son chef était si jeune alors combien d’histoires pouvait-il connaître ? C’était déjà très bien de sa part de se souvenir de trois ou quatre histoires, en fait. Il avait d’ailleurs spécialement retenu ces contes pour Mo Qingwu. À chaque fois qu’il la voyait, il lui proposait immédiatement de lui en raconter, car il savait qu’elle adorait qu’on lui en narre.

Il ne pouvait cependant pas s’imaginer que toutes ses histoires étaient à présent obsolètes…

Ji Mo fut abattu. Il se redressa et regarda Chu Yang : « Comment peux-tu connaître autant d’histoires, Chef… »

Ce dernier soupira avec compassion. Il se sentait soudainement mal envers son subordonné, car au final, ils étaient dans le même bateau. Comment je connais autant d’histoires ? Demande à ta cousine !

Mo Qingwu tira sur la main de Ji Mo : « Frère Ji Mo, tu connais d’autres contes ? »

Le Fourbe, devant cette scène, fit aussitôt demi-tour et s’éloigna. (NdT mdr, le syndrome post-traumatique x) )

Ji Mo leva les mains d’un air désarmé : « Non, je n’en connais pas d’autres… »

La loli cria rageusement, de façon plus imposante encore qu’auparavant : « Je veux un match à l’épée avec toi ! »

Ji Mo tituba jusqu’à presque en tomber à la renverse. « Xiao Wu, ce… Un match à l’épée n’est pas un jeu… »

« Alors tu ferais mieux de me raconter une histoire sur-le-champ ! »

« Je suis à court d’histoires… » Ji Mo sauta anxieusement vers Gu Duxing et Luo Kedi, et s’agenouilla devant eux en frappant répétitivement le sol de la tête : « Grands-frères, aidez-moi s’il vous plaît ! C’est une urgence Jiang Hu… Racontez… Racontez une histoire… Aaaah… »

L’Épéiste et les autres tentèrent de s’empêcher de rire : « Jamais ! » Ils ne cachèrent pas leur envie de le voir devenir la risée de tous.

« Tu dois faire un match à l’épée avec moi ! » Mo Qinwgu n’en démordait pas.

« Ça te va si on fait quelques passes à l’épée ? » demanda Ji Mo avec espoir.

La loli se mordit les ongles comme si elle réfléchissait prudemment avant de répondre avec certitude : « Um, je pense que ça me va ! »

« Parfait ! On fait ça alors ! » Ji Mo attrapa son épée avec un air tragique de martyr. Il se dit : Je vais juste toucher son arme de la mienne quelques fois et la déclarer vainqueur.

Sans qu’il s’y attende… Mo Qingwu bondit en un éclair en tenant son fourreau miteux et frappa.

Crack !

Ji Mo se figea ! Luo Kedi se figea ! Gu Duxing aussi…

Tout le monde se figea.

L’épée et le fourreau entre les mains de Ji Mo tombèrent en quatre morceaux !

Ji Mo devint couvert de sueur froide. « C’est quoi ce sabre ?! » Il regarda le sabre rouge d’un air effrayé.

« Frère Chu Yang me l’a donné ! » Mo Qingyu tint fièrement son sabre. « Oserais-tu fendre mon épée et l’épée de mon second frère aîné à nouveau, frère Ji Mo ? »

Le Fourbe pensa : On dirait que Xiao Wu et Second Frère Ainé Mo Tianji s’aiment beaucoup…

« Non, je ne l’oserais pas non ! » Ji Mo essuya sa transpiration, mais il éprouvait toujours une peur latente. « Heureusement que je me suis servi de l’épée de Luo Kedi. Ça aurait été la merde si je m’étais servi de la mienne… »

« Quoi ? Tu t’es servi de mon épée ? » Luo Kedi riait joyeusement du malheur de son camarade quand la situation prit un tour imprévu. Ji Mo s’est servi de mon épée ?

Son visage se tordit en un éclair, et il rugit comme si son coeur avait été poignardé : « Ji Mo, tu es un porc mort ! Tu es un voyou qui mérite d’être lacéré dix mille fois ! Je… Je… Mon épée ! Aaaaaaaah… »

Ji Mo se mit à courir à toute vitesse, puis il regarda en arrière et dit : « Ce n’est qu’une épée, non ? Regarde-toi réagir comme un ours… »

« C’était le cadeau d’anniversaire de ma fiancée ! » Luo Kedi bondit en avant, plein de fureur. L’un fuyait, l’autre le poursuivait et ils firent le tour de la petite île plusieurs fois en un instant.

Chu Yang prit un air sérieux : « Xiao Wu, viens ici ! »

La petite loli devint anxieuse et se mordit les ongles. « Frère Chu Yang… »

« Dorénavant, tu ne peux pas faire ça aux membres de ta famille, c’est compris ? » Le jeune homme dit gravement : « Regarde, Frère Luo a mal ! » Il se souvint de la façon dont la jeune femme cherchait toujours un adversaire à affronter dans sa vie passée ; ce n’était qu’une question de temps avant que ça ne lui porte préjudice.

La jeune fille eut les larmes aux yeux et se mit à pleurer : « Je ne le ferai plus, Frère Chu Yang… »

« Ce n’est rien, n’oublie pas c’est tout ! » lui dit-il pour l’apaiser.

La petite loli hocha énergiquement la tête, puis elle leva la tête vers lui et demanda : « Frère Chu Yang, c’est quoi une fiancée ? »

Wazouille
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16 thoughts on “DNC Chapitre 163

  1. Merci pour le chapitre. La question qui tue…je sais pas pourquoi mais la suite me fait un peu peur du coup ^^’

  2. Merci pour le chapitre

    DNC est officiellement mon favoris, ça faisait longtemps que j’avais pas rigoler jusqu’aux larmes XD

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