DNC Chapitre 163
DNC Chapitre 165

Et voilà, bien que tardif, le DNC du jour ! Devrait suivre dans la nuit un BTTH bonus également :p

Bonne lecture chers lecteurs !

Chapitre 164 – Je veux de vrais frères martiaux

Chu Yang ne dit qu’une demie-phrase avant de s’arrêter : « Une fiancée, c’est… » Qu’est une fiancée ? Une fiancée… Que peut-elle être ? Quelle est la meilleure réponse à cette question ?

Il se retourna et demanda : « Hé Duxing, c’est quoi une fiancée ? »

Gu Duxing se gratta la tête et répondit d’un air embarrassé : « Eh bien… C’est vraiment difficile à dire ! Hé Dong Wushang, c’est quoi une fiancée ? »

Dong Wushang fut pris par surprise et contra : « Que penses-tu que ce soit ? »

« Qu’est-ce qu’une fiancée, frère Chu Yang ? » demanda Mo Qingwu anxieusement.

« Une fiancée est… » Vu que personne d’autre ne pouvait répondre, le jeune homme dût réfléchir et répondit : « Une fiancée est une future épouse ! Oui, c’est ça ! »

La petite cligna des yeux, confuse : « Une future épouse ? »

« C’est comme… » De grosses gouttes coulaient sur le front de l’adolescent… Il se mit à agiter les bras et devint tout à coup très agité. Il eut une idée : « Comme ta mère et ton père ! Ah, ta mère était la fiancée de ton père quand elle était jeune, tu comprends ? »

« Alors ça veut dire ça… » La loli eut une révélation soudaine. « Est-ce qu’être fiancés veut dire que deux personnes vivront toujours ensemble ? »

« Oui oui, ils seront toujours ensemble dans le futur ! » Le Fourbe essuya son front et répondit : « De plus, on prend soin de sa fiancée, et on évite de l’énerver ou de l’attrister. En gros, ton fiancé est la personne qui t’aime le plus au monde  et te traite le mieux. »

« À ce point ? Frère Chu Yang, je peux être ta fiancée ? » demanda la demoiselle timidement. Elle battit ses longs cils en le regardant d’un air rêveur.

Gu Duxing écoutait leur conversation et ricanait, quand il s’étrangla soudainement et se mit à tousser : « Ack, ack !!! » Rui Butong et Dong Wushang éclatèrent de rire de leur côté.

« D’accord ! Bien, très bien ! » Le Ministre était fou de joie en répondant : « Dorénavant, Xiao Wu est ma fiancée… Hahaha, je suis son fiancé… Hahaha !!! »

Mo Qingwu rit, satisfaite : « Tu n’as pas le droit de m’énerver, tu n’as pas le droit de m’attrister. Tu dois me nourrir si tu as des choses délicieuses et s’il y a quoi que ce soit d’amusant, je dois être la première à jouer avec. Si tu as une bonne histoire, tu dois me la raconter à moi en premier. »

De la sueur froide dégoulina le long de la tête de son ‘fiancé’. Alors voilà pourquoi la petite Loli m’a choisi…

Après avoir ri, Dong Wushang demanda tout à coup : « Je peux jeter un œil à ton sabre, petite sœur ? » Il faisait après tout partie d’un clan de sabreurs, aussi les sabres l’enthousiasmaient énormément.

Gu Duxing, Ji Mo et Luo Kedi s’étaient retenus de faire cette demande en voyant l’arme, car ils ne voulaient pas être grossiers et demander sa provenance.

Luo Kedi avait beau être un ennemi du Clan Mo, il pouvait toujours prétendre ne pas avoir vu le sabre de sa cousine… Ji Mo comprit son problème et l’emmena intentionnellement ailleurs.

Comment ces deux jeunes maîtres pourraient réussir à contrôler leur curiosité en ayant un sabre aussi précieux sous les yeux, autrement ?

À ce moment, ils commençaient à voir Chu Yang comme leur chef !

« Ce sabre est un cadeau que m’a fait frère Chu Yang ! »

Cette déclaration de la petite fit complètement disparaître toute pensée que Luo Kedi pouvait avoir.

Si ce sabre était un cadeau du chef et qu’il le vendait secrètement, est-ce que ça ne reviendrait pas à le trahir ? C’était le pire affront qu’on puisse faire dans le Jiang Hu !

Cependant, Dong Wushang avait longtemps été sous l’influence de son clan et aimait les sabres jusqu’à l’obsession. C’était vraiment atroce pour lui que d’avoir un sabre aussi exceptionnel sous les yeux sans pouvoir le toucher ne serait-ce qu’un peu !

Il s’était retenu un long moment, mais ne pouvait plus tenir davantage, et c’est pourquoi il s’était mis à supplier.

La jeune fille se tourna vers le Fourbe et lui demanda : « Devrais-je le laisser le voir, Frère Chu Yang ? »

Ce dernier sourit en son for intérieur : « Oui, laisse-le ! » Dong Wushang n’a besoin que de voir le sabre pour ne plus jamais pouvoir partir de sa vie ! Il est comme Gu Duxing ; ces deux-là sont obsédés par ces trucs.

Mo Qingwu tendit son sabre à Dong Wushang qui rougit sous l’excitation. Il essuya la lame de ses manches et, voyant qu’il restait un peu de poussière, il se précipita vers le lac pour la laver, avant de revenir en courant.

La loli s’énerva en le voyant prendre son temps et lui reprit presque l’arme des mains.

Dong Wushang tint prudemment le sabre ‘Rêver d’une Douce Danse’ en mains avec un air de possédé. Il caressa gentiment le sabre, puis le brandit quelques fois. Il regarda l’arme comme s’il regardait une amante qu’il désirait depuis bien longtemps.

Il soupira doucement un peu plus tard, tourna la lame et se fit une légère entaille sur le bras, d’où son sang coula immédiatement. Mo Qingwu cria de terreur.

Dong Wushang laissa une goutte de sang tomber sur la lame d’un air révérencieux. Il leva ensuite le sabre et la goutte glissa facilement le long de la lame, avant de scintiller une fois près de la garde. Le sabre fut tourné vers le bas et la goutte glissa jusqu’à la pointe.

La goutte de sang tomba doucement à terre, et la lame du sabre scintilla, dépourvue de la moindre trace résiduelle.

Le jeune maître leva les yeux et poussa un long soupir. « Ce sabre est une vraie merveille, vraiment incomparable ! »

Le rituel de l’arrosage d’un sabre avec du sang frais était la marque ultime de respect d’un maître du sabre envers une arme ! C’était également le rituel le plus ancien dans l’art du sabre.

« Tu l’aimes, Wushang ? » demanda l’adolescent en souriant.

« Autant que ma propre vie ! » répondit l’intéressé en soupirant d’un air agacé. Il rendit ensuite le sabre à contrecœur à Mo Qingwu, le visage à l’agonie en la voyant le glisser dans un fourreau en lambeaux.

« Si tu restes là, je te trouverais un sabre aussi bon que celui-là ! » répondit nonchalamment son jeune chef.

« Vraiment ? » Dong Wushang se leva et le fixa : « Tu le penses vraiment ? »

« Moi, Chu Yang, tient toujours parole ! »

« Chef ! » Le visage du sabreur s’empourpra d’excitation ; il s’agenouilla et pleura : « Chef… Tu dois m’en trouver un autre s’il te plaît ! Je ne vais pas pouvoir dormir la nuit après avoir vu ce sabre !!! »

Chu Yang prit peur ! Il n’aurait jamais pensé que Dong Wushang réagirait aussi intensément.

Ce dernier leva fièrement la tête : « Tu n’utilises pas de sabre alors tu ignores à quel point ils sont importants pour un maître du sabre ! Les sabres sont les rois des armes ! La première arme de métal de l’histoire était un sabre ! Les sabres sont les ancêtres de toutes les armes ! »

« Les sabres règnent en maîtres ! Ils seront toujours les meilleures armes ! » Le regard du sabreur s’enfiévra. « Un maître du sabre a plus de prestige que n’importe qui ! Personne n’est jamais arrivé à atteindre le sommet des arts du sabre ! Le sabre reste sans apogée ! Tu ne comprendras jamais l’attrait qu’exerce un sabre précieux sur un maître du sabre ; le monde de ce dernier ne consiste qu’en un sabre ! Le sabre est son père, sa mère, son amante et son enfant ; c’est son sang, son âme ! » (NdT Dong Wushang, le premier fanboy de l’histoire)

« Moi, Dong Wushang, ai juré depuis mon enfance que je serais le premier à amené les arts du sabre à leur apogée ! » Il continua frénétiquement : « Mais c’est aussi difficile de trouver un sabre auquel lier sa vie et son âme que de grimper au ciel ! »

Il dit enfin : « Si tu peux me trouver un tel sabre, alors ma vie t’appartiendra ! »

« Ne parle pas aussi sérieusement ! Ta vie ? » répondit solennellement Chu Yang. « Ce qu’il me manque, ce sont des frères martiaux, pas des subordonnés. J’ai besoin de frères martiaux avec qui atteindre le sommet, avec qui contrôler la pluie et le vent, et avec qui j’écrirai mon nom dans l’histoire ! J’espère que j’aurais toujours des frères martiaux dans ma vie, dont je ne me séparerais jamais, avec qui je travaillerai et partagerai un destin ! »

Il dit d’un air rêveur : « J’espère avoir le genre de frères martiaux qui pourrait se sacrifier sans aucun regret ! Une vraie fraternité en somme ! »

« J’espère également que lorsque je me tiendrai au sommet de ce monde, mes frères martiaux seront à mes côtés pour que je ne sois pas seul. Plus encore, j’espère que lorsque n’importe lequel de mes frères occupera ces sommets, je pourrais également lui tenir compagnie pour qu’il ne se sente pas seul non plus ! »

« J’espère que lorsque je serai abattu, impuissant et indigent, mes frères martiaux seront toujours à mes côtés ! »

Il parlait vraiment du fond du cœur, avec détermination et envie. Ce qu’il avait manqué le plus dans sa vie passée, c’était de l’affection ! Et c’était également ce qu’il voulait le plus dans cette vie !

« J’espère bâtir une vie glorieuse avec vous tous, et laisser derrière moi une légende éternelle ! J’espère que dans cent mille ans, on parlera encore de nous ! Vous serez dans ma légende, et moi dans la vôtre ! Et nous ne trahirons jamais le mot ‘frère’ ! »

Gu Duxing et Rui Butong se tenaient à côté de lui tandis qu’il parlait. Leurs regards brillaient !

Si je deviens une légende plus tard, tu en feras partie !

Si tu deviens une légende plus tard, j’espère que j’en ferai partie !

Ne jamais trahir le mot ‘frère’ !

Je ne laisserai jamais tomber mes frères !

Le Fourbe soupira. Il tourna un regard lourd sous le poids des tracas vers l’horizon et, un long moment plus tard, il soupira.

« Les frères martiaux se lient en travaillant dur, en traversant ensemble les épreuves pour aller de l’avant ! Ainsi, nous serons aussi solides que l’acier et avec un amour fraternel plus résistant que la pierre ! »

Gu Duxing dit doucement : « Je ne comprenais pas pourquoi tu avais créé le Pavillon de l’Armement Divin, mais je commence à comprendre maintenant. »

« Haha, c’était pour rassembler des gens différents ensemble, et les faire vivre ensemble. » répondit doucement l’adolescent. « Les gens utilisent souvent ce proverbe : ‘tu restes mon frère même si j’ai réussi et que tu es un clochard’. »

Il secoua la tête et sourit : « C’est cependant juste un proverbe. Sachez que si vous, vous avez réussi et que votre frère martial est toujours pauvre et dans la galère, tu n’es pas un frère martial pour lui. En d’autres termes, il est peut-être encore pour toi un frère martial, mais en vérité, tu n’es pas digne d’être le frère de cette personne pauvre ! Et pas l’inverse ! »

« Quand tu travailles dur, ton frère travaille dur également , quand tu réussis, il reste aussi pauvre qu’avant alors pourquoi ne l’as-tu pas aidé un peu avant ? Tu aurais pu lui tendre la main sans trop d’efforts, mais tu n’as pas pris cette peine. Pourquoi le considérer comme ton frère martial, dans ce cas ? Pire encore, tu te sers de ton frère martial pour mettre en valeur ta richesse et ton succès. Comment une personne pareille pourrait être appelée un frère martial ? »

Chu Yang répondit lui-même : « Être frères martiaux, c’est partager les épreuves comme les succès ! Il faut traverser les deux ensemble pour être de vrais frères martiaux ! »

« C’est ce que je pense ! » Il continua : « Je ne suis pas encore digne d’être votre frère martial pour le moment, pas plus que vous n’êtes dignes d’être les miens. Par conséquent, j’espère que nous pourrons dorénavant travailler ensemble et construire ensemble cette fraternité ! »

Wazouille
Les derniers articles par Wazouille (tout voir)
DNC Chapitre 163
DNC Chapitre 165

Related Posts

12 thoughts on “DNC Chapitre 164

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com