DNC Chapitre 303
DNC Chapitre 305

Et voilà le second DNC de la semaine précédente ! Préparez un mouchoir…

Bonne lecture et à ce soir ou demain matin pour le TDG de février !

 

 

Chapitre 304 – Je veux t’épouser, Xiao Miao !

 

« Absolument pas, je trouve que tu es toujours aussi belle. Il n’y a pas de femme plus belle que toi. » La complimenta Gu Duxing avec excitation.

« Ne dis pas de bêtises. » Répondit Gu Miaoling en souriant. La jeune femme avait souffert toutes ses années pour lui, mais le sourire flottant sur ses lèvres n’était pas celui d’une fille timide, mais celui d’une grande-sœur légèrement agacée par son petit frère.

Son tendre sourire semblait avoir complètement dispersé la froide austérité que son corps gelé dégageait et subitement, la couleur naturelle de ses joues fit contraste avec ses cheveux givrés et la rendit absolument sublime.

Gu Duxing la fixa d’un air complètement absent en se léchant les lèvres. Il murmura inconsciemment : « Quelle beauté stupéfiante… »

« Petit vaurien ! » La demoiselle frappa timidement le sol du pied, incapable de soutenir son regard pervers, puis elle le regarda rageusement : « Je suis ta grande-sœur, comment oses-tu dire une chose pareille à mon attention ? »

L’épéiste essuya la bave coulant au coin de ses lèvres et fonça vers elle.

Cependant, il entra en collision avec la barrière protectrice dans un énorme bruit sourd et tomba à la renverse, le nez ensanglanté et le visage gonflé. Miaoling ne put s’empêcher d’éclater de rire, comme si cette scène hilarante avait pu momentanément balayer toute sa douleur. « Idiot, tu ne crois pas que je serais venu te fesser pour avoir dit une telle chose à mon égard si c’était aussi facile de quitter cet endroit ? Hmpf ! »

Gu Duxing se releva et commença à furieusement marteler la barrière. Il cria : « Laissez-moi entrer ou je vais tout détruire ! »

Le garde le regarda d’un air désarmé : « Mais, jeune maître… » Il se tourna ensuite gauchement vers Gu Miaoling.

« Arrête d’être aussi turbulent. » Dit doucement cette dernière en regardant l’épéiste. Elle lui demanda ensuite d’une voix douce : « Comment as-tu été durant tout ce temps ? »

Cette simple question manqua de faire pleurer son aimé en sanglots. Sa chère soeur Xiao Miao avait été emprisonnée dans cette caverne durant de longues années, mais elle se souciant toujours de son bien-être.

« Je vais bien. » Répondit-il d’une voix rauque.

« Ah oui ? Tu n’es plus un enfant à présent, alors as-tu quelqu’un que tu aimes ? Dans le cas contraire, tu peux demander à Père de faire l’entremetteur. » Gu Miaoling le regarda : « Si tu ne cherches pas rapidement de compagne, il pourrait être trop tard… »

« Il y a cette fille que j’aime vraiment, c’est juste que… »

« Ah bon ? » La jeune femme pâlit et ses lèvres se mirent à trembler. Des larmes envahirent ses yeux, aussi se tourna-t-elle hâtivement de côté pour le cacher. Elle demanda alors avec un sourire forcé : « Alors mon petit frère aime une fille, hein ? »

« Eh bien, je l’ai toujours aimée en fait. »

« Qui est-ce ? » Miaoling se mordit la lèvre, puis elle parvint à lui adresser un sourire adorable en disant : « Dis-moi tout, je suis sûr de pouvoir te conseiller question amours. Je regrette de ne pouvoir avoir la chance de boire lors de la réception de ton mariage. »

« Elle est… Très aimable et a toujours été gentille avec moi. Je ne sais pas comment la remercier pour tout ce qu’elle a fait pour moi. Elle a toujours été bonne à mon égard et je lui en suis reconnaissant. Je l’ai toujours respectée, mais je n’avais jamais réalisé que je l’aimais… Et que je voulais faire d’elle ma femme. »

L’épéiste continua, la tête basse : « … Ce n’est que le jour où elle a disparu que… Que j’ai finalement réalisé que je l’avais toujours aimé. Je ne veux pas la perdre. Je veux l’épouser, soeur Xiao Miao. »

Cette dernière défaillit et manqua de tomber à terre. Un éclair de désespoir traversa son regard tandis que ses lèvres se tordirent en un sourire jaloux. Il l’apprécie. Non, il l’aime et veut l’épouser…

Elle eut pitié d’elle-même. Gu Miaoling, aaah… Tu… Tu… Elle sentit son coeur se briser en mille morceaux.

Elle commença même à se haïr, au point de regretter d’être venue le voir. Elle avait été enfermée sans conserver le moindre espoir dans sa vie, mais elle s’était accrochée à certains rêves et elle aurait continué à les chérir, si elle n’était pas sortie le voir. Elle aurait pu continuer à se voiler la face, elle aurait pu se servir de ces mensonges pour rester saine d’esprit dans sa cellule.

Elle aurait chéri ces merveilleux rêves dans sa solitude, tout en sachant que ses désirs n’avaient rien de réel.

Cependant, elle n’avait pas pu s’empêcher de sauter de joie en apprenant que Gu Duxing était venu lui rendre visite. Elle avait fait de son mieux pour s’habiller proprement, sans pour autant réussir à faire plus que d’être légèrement plaisante à regarder. Elle avait ensuite couru comme une bourrasque vers lui, tout en sachant qu’il pourrait la trouver indésirable.

Mais cette nouvelle l’avait complètement prise à revers. C’était comme si elle avait été frappée par la foudre.

Il a une copine ! Il a une copine !

Son sourire éploré reflétait la mort de son rêve.

Elle était encore perdue dans ses pensées quand elle entendit Gu Duxing lui demander anxieusement : « Soeur Xiao Miao… Dis-moi, crois-tu qu’elle dira ‘oui’ ? » On entendait clairement dans sa voix une trace de peur.

« Soeur Xiao Miao, dis-moi… M’acceptera-t-elle ou non ? »

Le jeune homme était encore plongé dans ses souvenirs, et il se haïssait de ne pas avoir réalisé plus tôt les sentiments qu’il éprouvait à son égard.

Pourquoi a-t-il fallu que j’attende qu’elle se retrouve emprisonnée dans la cave de la prison du dragon pour moi… Que j’attende qu’elle souffre ?

Elle est si délicate… Comment a-t-elle pu résister à sa punition aussi longtemps ?

Pourquoi a-t-elle dû endurer tout ça ?

Je suis si stupide !

Gu Miaoling revint à la réalité en se mordant la lèvre inférieure, puis elle dit avec un sourire douloureux : « Elle acceptera certainement de t’épouser. Mon petit frère est fantastique : il est non seulement doué mais également élégant, il est jeune et a un avenir prometteur. Qui pourrait refuser de t’épouser ? »

« Vraiment ? » Demanda l’épéiste en relevant la tête, plaisamment surpris.

« Vraiment. Sois brave et va lui dire que tu l’aimes. Dis-lui que tu veux l’épouser. Je suis si heureuse pour toi, petit frère. » Miaoling était totalement livide. « Ta confession sera sans aucun doute acceptée puisque tu as ma bénédiction. »

Quand tu partiras… Je mourrais certainement dans cette cave.

Je n’ai plus de rêve… Mon rêve est mort.

La jeune femme baissa la tête et deux filets de larme coulèrent silencieusement sur son visage. Elle fit de son mieux pour ne pas éclater en sanglots et dit avec un sourire caustique : « Duxing, les femmes sont toujours très réservées. Elles peuvent aimer quelqu’un sans jamais que ça ne se voit sur leurs visages, alors tu dois prendre l’initiative si tu aimes vraiment quelqu’un. Avoue-lui tes sentiments. La vie est imprévisible, alors le meilleur moment pour agir est le présent. Tu pourrais ne pas avoir d’autre chance si tu rates cette occasion, et tu le regretteras âprement. Fais de ton mieux, petit frère. Maintenant, file vite lui déclarer tes sentiments. Je te promets qu’elle t’acceptera. Elle dira ‘oui’, j’en suis certaine ! »

Son coeur brisé disait la même chose… Si seulement je n’avais pas été aussi réservée tout le temps… Si seulement j’avais pu lui déclarer mes sentiments… Si seulement j’avais pu lui confesser mon amour plus tôt. Peut-être que tout aurait été différent.

Si je le lui disais maintenant… Il pourrait…

Hé ! Qu’est-ce qui te prend ? Tu ne peux pas penser une chose pareille. Il veut une femme et toi, tu es coincée ici à vie. Ma vie est déjà terminée, je ne devrais pas l’ennuyer avec mes problèmes et ma tristesse.

Je dois étouffer ces sentiments au plus profond de mon être.

« Merci d’avoir accepté ma demande, soeur Xiao Miao ! » S’exclama Gu Duxing. « Je… Je suis si heureux que je pourrais m’évanouir. »

Gu Miaoling avait beau pouvoir sentir clairement son coeur saigner, ce que venait de dire son aimé la troubla beaucoup : « J’ai accepté ? De quoi parles-tu ? »

« Tu as dit ‘oui’ ! » L’épéiste se jeta sur la barrière et cria : « Tu as dit ‘oui’ ! »

La demoiselle le regarda d’un air absent : « De quoi parles-tu ? Qu’ai-je accepté ? »

« Tu as promis de m’épouser. » Gu Duxing rougit, puis il fit un saut périlleux d’excitation et hurla : « Tu as accepté de devenir ma femme ! »

Gu Miaoling était abasourdie. Elle le fixa intensément et bégaya : « Tu, tu… n’es pas… Pas déjà amoureux de quelqu’un ? »

« Effectivement, j’aime quelqu’un ! » Répondit-il joyeusement. « Mais ce n’est nul autre que toi que j’aime. Comment pourrait-il y avoir qui que ce soit d’autre dans ma vie ? Tu es la seule qui compte à mes yeux. »

Il regarda alors Miaoling d’un air perplexe. Pourquoi réagit-elle ainsi ? Elle a vraiment cru que j’aimais quelqu’un donc ?

C’est complètement absurde !

« Tu, tu… m-… m’aimes moi. » La jeune femme le regarda un long moment, éberluée. Elle resta sans rien dire car elle était incapable de parler ; deux filets de larmes coulèrent le long de ses joues en réponse à sa déclaration.

Elle s’accroupit alors à terre et fondit en larmes. Ses gémissements tragiques se répandirent alentour, mais elle continua de déverser sa rancoeur. Ses larmes amères tombèrent sur ses vêtements et se fondirent dans l’air sous forme de brume. C’était toute l’accumulation de la douleur et de la souffrance qu’elle avait été forcée d’endurer jusque là qui se déversait enfin.

Ses larmes semblèrent faire fondre toute l’amertume qui la consumait, mais elle réalisa que son coeur était encore plus aigre et abattu à présent.

Elle avait enfin réalisé ce rêve qu’elle attendait depuis si longtemps, et elle en éprouvait un bonheur indescriptible tant elle avait voulu entendre ces mots. Ils lui avaient donné de la force et l’avaient aidée à tenir.

À présent, elle n’aurait plus jamais froid et ne se sentirait plus mal à l’aise, même sans sa prison. Son coeur allait être empli d’amour chaque fois qu’elle repenserait à cette scène.

Je ne peux pas recevoir tout ce bonheur, c’est impossible. Je ne devrais pas l’avoir, je ne le mérite pas…

Elle se retrouva coincée dans une boucle mentale de regret et d’autodérision… Le coeur d’une femme est toujours plein de contradictions. (NdT et elles ne sont pas les seules.)

Elle avait refusé d’abandonner ses rêves d’amour, mais elle était prête à laisser son aimé partir dans les bras d’une autre… Pour son bien… Même si elle devait perdre sa raison de vivre se faisant.

Gu Miaoling avait trouvé ce qu’elle avait toujours désiré, mais son coeur débordait de regrets. Je vais passer ma vie dans cette prison… Gu Duxing va ruiner sa vie s’il me la consacre.

Il est encore jeune, il ne doit pas passer sa vie seul.

Elle secoua désespérément la tête. « Ce n’est pas acceptable, c’est tout simplement hors de question. » Elle sanglota, étouffée par l’émotion. « Ma vie est déjà fichue, je ne peux pas quitter cette prison mais toi, tu as d’excellentes perspectives d’avenir, petit frère ! Comment peux-tu gâcher ton avenir et ton temps pour quelqu’un comme moi ? C’est simplement hors de question. »

Wazouille
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11 thoughts on “DNC Chapitre 304

  1. Ouaaah double combo de Gu Duxing… Jeune chef et fiancé, mais queeeeel géénie !!!!
    Vraiment une magnifique série, merci beaucoup waz !

    J’ai hâte de voir la suite du TDG, qui s’annonçais prometteur pour la #team ning’er !

  2. OMG un retour en force !
    Magnifique chapitre, merci 🙂

    je sens qu’il y en a un qui va demander l’aide de son grand frère martial pour détruire une certaine barrière ^^

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