DNC Chapitre 305
DNC Chapitre 307

Et voilà le second DNC que je vous devais ! Ayons une pensée pour ce pauvre Meng Chaoran…

Bonne lecture et merci pour votre compréhension !

 

 

Chapitre 306 – Woah, Maître !

 

« Écoutez-moi tous ! Nous allons affronter le clan des Trois Étoiles Divines pour assurer la sécurité des Trois Cieux Intermédiaires. » Gu Duxing alla droit au but : « Nous pourrions mourir… ou finir par disparaître… Ou être par être engloutis par des bêtes spirituelles. Face à ces risques, je n’ai qu’une seule chose à dire… »

Deux mille soldats environ le fixaient en contrebas dans un silence complet.

Le jeune homme se tint sous les bannières du clan Gu, dégaina son épée et cria : « Je veux dire que… Quoi qu’il arrive, nous aurons toujours le soutien de notre terre natale… De nos parents… De ceux qui nous sont chers… De notre famille… Et de nos enfants. »

« Allons-nous-en, à présent. » Il bondit en avant, atterrit à dos de cheval, se retourna et s’inclina en joignant les mains dans un salut respectueux. « Père adoptif, prenez soit de vous s’il vous plaît. »

Gu Yunlan le salua de la main et répondit d’une voix grave : « Je n’ai qu’une petite chose à te demander – reviens en vie. »

« Promis. »

L’épéiste mena les troupes sous les bannières claquantes au vent, suivi par la cavalerie majestueuse qui avança dans une tornade de poussière. Les sabots de fer des bêtes brisèrent la glace et la neige en morceaux, enveloppant toutes les troupes de leurs claquements métalliques.

Le patriarche Gu les regarda partir sans bouger pendant un long moment, jusqu’à ce que les troupes disparaissent lentement à l’horizon.

Une personne apparut alors à côté de lui ; c’était le doyen qui était allé chercher Gu Duxing précédemment. « Doutez-vous toujours du jeune maître Duxing, Chef de Clan ? »

« Non. » Répondit Gu Yunlan d’une voix grave. « Je n’ai pas douté de lui depuis son retour parmi nous. »

« Oh… » Répondit le doyen, surpris.

« Nous appartenons tous au clan Gu et portons tous le même nom ! » Dit le chef de clan d’une voix grave. « Je ne voulais pas que Yanyang et Yanyue meurent puisque je suis leur père biologique, mais il semblerait que la majorité du clan attendait avec impatience leurs morts prématurées… N’est-ce pas ? »

Le doyen baissa la tête et n’osa pas répondre.

« Ces deux-là… N’avaient certainement pas la carrure de chefs. » Gu Yunlan poussa un profond soupir et ajouta : « Mais Gu Duxing l’a, c’est indéniable. »

« Effectivement. » Opina le doyen.

« C’est pourquoi nous devons oublier cette histoire pour le bien de notre clan. » Le patriarche ferma les yeux et deux larmes coulèrent à leur coin. Il ajouta alors : « J’espère juste que notre clan Gu… Continuera de prospérer à jamais. »

Il baissa ensuite la tête.

Il était le chef du clan Gu, aussi dut-il apprendre à abandonner ce qui devait l’être. Il avait appris à sacrifier ce qui devait l’être pour le bien du clan, mais personne ne pouvait réellement comprend la douleur et le chagrin qu’il devait avoir éprouvés pour maintenir sa position.

Personne…

Certaines personnes lui étaient probablement reconnaissantes d’en avoir tant fait pour le clan, mais personne n’en parlait jamais.

Personne.

« Le jeune maître Duxing progresse à une vitesse extrêmement impressionnante. Je suis certain qu’il percera au rang d’Empereur Épéiste avant l’âge de trente ans ! Nous sommes de plus tous au courant de la relation qu’il partage avec la jeune maîtresse Miaoling, alors je pense qu’ils devraient se marier le moment venu… Et à ce moment, le jeune maître Duxing ne sera plus juste votre fils adoptif ; il deviendra également votre beau-fils… Et comme on dit, un beau-fils n’est rien de moins qu’un demi-fils… »

Le doyen resta à ses côtés et continua : « Ne vous inquiétez de rien, chef de clan. Leur enfant sera l’enfant de votre fille, mais vous partagerez quand même le même sang. Le futur héritier du clan Gu sera votre propre petit-fils ; son existence assurera que les générations futures hériteront de la lignée du clan Gu. C’est quelque chose de bon pour tout le monde, n’est-ce pas ? C’est un fait établi qu’il n’y a rien de parfait dans ce monde… »

« Oui… Ce serait bien. » Gu Yunlan sembla se perdre dans ses pensées et murmura en souriant : « Il n’y a rien de parfait dans ce monde… Rien de parfait… Rien ne l’a jamais été… Et rien ne le sera jamais… »

Gu Yunlan se retourna et entra dans le manoir. « Je vais rendre visite à Miaoling… Cette pauvre fille a beaucoup souffert récemment… »

Puis sa silhouette disparut lentement.

Le doyen soupira et le suivit. Il se réjouissait en son for intérieur. La phrase critique du clan Gu est enfin terminée…

*** ***

Meng Chaoran et Tantan étaient arrivés aux Trois Cieux Intermédiaires il y a longtemps déjà. Ils s’y étaient réfugiés car le maître ne voulait pas causer davantage de problèmes à Chu Yang, aux Trois Cieux Inférieurs, et pour s’éloigner des luttes de pouvoir. Ils traversaient une forêt sauvage et se rendaient au champ de bataille de Canglan.

Il leur était arrivé plusieurs choses inexplicables depuis leur arrivée sur ces terres.

Meng Chaoran avait découvert certains changements dans son corps. Premièrement, grâce à l’énergie trois plus abondante de ce continent et aux méthodes de tempérance du corps de Chu Yang, sa culture avait progressé à pas de géant.

Il pouvait à peine exécuté l’ensemble de mouvement que son disciple lui avait appris lorsqu’ils étaient encore dans les Trois Cieux Inférieurs, mais il y arrivait aisément à présent, et il parvenait même à expulser les impuretés de son corps.

Les évènements lui ont complètement échappé à ce moment. Il avait déjà commencé à profiter des conditions et en avait fait bon usage, au point qu’il pratique ses mouvements trois fois par jour. Du coup, il parvint à complètement purger son corps de toute impureté dès le troisième jour…

La grande concentration d’énergie des Trois Cieux Intermédiaires était encore renforcée par la présence du Poisson Divin Concentrant le Chi ; il leur permit ainsi d’accumuler beaucoup plus d’énergie spirituelle dense.

Meng Chaoran réalisa également que sa culture avait grimpé en flèche. En fait, il était parvenu à percer d’un rang en l’espace de trois jours.

Il continua de percer les deux mois qui suivirent et à présent, il avait déjà atteint le pic du niveau de Vénérable neuvième rang. Il n’était plus qu’à un pas de percer au rang de Roi martial.

C’était comme si son corps s’était adapté à l’énergie riche des Trois Cieux Intermédiaires, mais sa culture ralentit suite à cette adaptation. Cela étant son énergie martiale en lui se renforçait bien plus rapidement que dans les Trois Cieux Inférieurs.

Tantan progressait plus vite encore. Il s’était plongé follement dans sa culture, grâce à la présence du poisson à ses côtés, et s’entraînait comme un damné… Il avait même cessé de manger…

Il s’était presque brisé les reins réussissant l’ensemble de mouvements de Chu Yang pour la première fois, mais sa réussite le rendit fou de joie…

Il avait percé une fois tous les trois à quatre jours durant les deux derniers mois, et était parvenu à passer d’Artiste Martial de sixième rang à celui de Maître Martial. Cette série de percées successives donnait l’impression qu’il bondissait d’un nuage à l’autre… En fait, sa culture continuait même de progresser à grands pas quand celle de son maître reprit sa vitesse de croisière normale.

Tantan était à présent un Aïeul Martial de premier rang !

Meng Chaoran eut l’impression de rêver en témoignant de sa progression fulgurante. Il examina consciencieusement son corps pour finir par réaliser qu’un changement singulier s’était déroulé en lui ; il était complètement différent d’avant.

Il se retrouva à se gratter la tête comme un idiot. Ce changement étrange en Tantan… Était-ce caché en lui tout le long ? Ou est-ce arrivé quand nous avons atteint les Trois Cieux Intermédiaires ?

Si c’était un trait inné… Pourquoi ne l’ai-je pas découvert précédemment… Si ce changement s’était déroulé à notre arrivée, alors… Cette situation le laissait complètement perplexe. Il n’avait jamais de témoignage décrivant une telle situation auparavant.

Étonnamment, ça a changé son aptitude en bien.

Tantan avait déjà percé au rang d’Aïeul, mais son maître pensait que les choses ne pouvaient pas continuer ainsi. Ce dont Tantan a vraiment besoin maintenant, ce n’est pas de progresser rapidement, mais d’avoir une expérience réelle du combat.

Par conséquent, il décida de l’emmener au champ de bataille de Canglan, où il pourrait se faire les dents. Il ignorait cependant les énormes changements qui avaient eu lieu sur le champ de bataille à ce moment.

Ils arrivèrent devant la Montagne du Miroir de Glace.

Cette soi-disant Montagne du Miroir de Glace était en fait un énorme précipice, comme si on avait taillé la zone avec un énorme couteau. Cette paroi plane avait été recouvert de glace et formait un miroir géant durant l’hiver. Une personne passant devant ce précipice pouvait voir son reflet dans le miroir, au point de donner l’illusion au voyageur d’être dans le miroir. C’était un des sites les plus extraordinaires des Trois Cieux Intermédiaires.

Le champ de bataille de Canglan se trouvait de l’autre côté de la Montagne Miroir de Glace.

Meng Chaoran tomba presque à genoux devant ce spectacle. Même Tantan en était décontenancé. Il posa les yeux sur le miroir et blanchit en voyant son propre reflet. Ses yeux et sa bouche en restèrent grands ouverts.

Même son maître sentit que quelque chose clochait. Il se tourna et regarda à son tour dans le miroir pour regarder le reflet de son disciple. Le plus choquant n’était pas l’air perplexe de ce dernier, mais son visage en lui-même. Étonnamment, le miroir et surtout son expression choquée le rendaient extrêmement beau.

Ses sourcils étaient au même niveau sur le reflet, la ligne de son nez ne semblait plus abrupte, et ses oreilles semblaient avoir été assez taillées pour bien encadrer son visage. Il ressemblait à un adorable métrosexuel.

Meng Chaoran en resta abasourdi, et il tourna rapidement sa tête vers Tantan seulement pour réaliser qu’effectivement, Tantan était incroyablement beau lorsqu’il était complètement stupéfait ou incrédule.

Bien sûr, Tantan en fut tout excité et perdit sa stupéfaction et son expression choquée pour revenir à la normale.

« Maître… Vous avez vu ça ? J’avais l’air particulièrement beau, pas vrai ? » Lui demanda-t-il d’un ton jubilatoire.

Meng Chaoran était très heureux de son côté, puisque cet enfant était son disciple que son apparence avait toujours été très… particulière. « Eh bien, tu étais certainement mieux qu’avant… Je dois dire que tu étais même plutôt agréable à regarder. » »

Cependant, ce bonheur était sur le point de disparaître.

Tantan fit quelque pas et se rapprocha du miroir. Il tourna ensuite plusieurs fois la tête de côté pour voir son profil et sourit de toutes ses dents. Il s’en éloigna alors de quelques pas, se retourna et sourit à nouveau pour essayer plusieurs expressions faciales différentes.

Il réalisa ensuite après plusieurs expériences qu’il était le plus beau lorsqu’il était choqué.

C’est alors que la torture de Meng Chaoran commença…

D’un air stupéfait, Tantan dit : « Woah ! Maître ! Regardez, il y a de l’herbe là-bas ! »

Meng Chaoran en rit légèrement.

« Woah ! Maître ! L’herbe est verte ! » Continua-t-il, toujours ‘choqué’.

Meng Chaoran ne put que sourire, cette fois.

« Woah ! Maître ! Regardez comme le ciel est haut ! » Dit le disciple avec ahurissement.

Le maître ne put que pousser un rire vide.

« Woah ! Maître ! » Tantan parut encore plus choqué ce coup-ci. « Regardez le sol à terre… »

Le sourire sur les lèvres de Meng Chaoran devint un peu crispé.

« Woah ! Maître ! » Dit à nouveau ardemment le jeune homme. « Regardez-moi, regardez-moi. »

Meng Chaoran sentit ses lèvres tressaillir.

« Woah ! Maître ! Ne suis-je pas beau, là ? » Lui demanda-t-il en maintenant son expression.

Meng Chaoran tituba.

Woah ! Maître ! » Tantan se rapprocha de lui. « Je suis plus beau à présent, non ? »

Meng Chaoraan s’effondra en sentant des larmes lui couler le long des joues…

Meng Chaoran était un homme stoïque, au point que même Diwu Qingrou n’ai aucune chance face à lui si on devait juger leur capacité à garder leur calme et leur patience.

Meng Chaoran ne clignerait pas des yeux même face à un glissement de terrain massif, ou devant une mer déchaînée. Il gardait son calme même dans une situation critique. Il pouvait même rester serein plongé dans un océan de cadavres.

Personne n’avait jamais été aussi patient que lui, mais Meng Chaoran avait enfin été vaincu, et ce par son propre disciple — un enfant qu’il avait élevé lui même.

C’est ainsi que Tantan détruisit la patience légendaire de son maître.

Wazouille
Les derniers articles par Wazouille (tout voir)
DNC Chapitre 305
DNC Chapitre 307

Related Posts

8 thoughts on “DNC Chapitre 306

  1. XD Trop drole!!!!!! « Et c’est ainsi que pour la première fois dans l’histoire un homme du nom de Tantan réussit enfin à casser les couilles réputées en diamant de maître Meng Chaoran »

    J’adore merci Waz!!!

  2. merci pour le chp !
    j’arrive pas a comprendre comment il a percer jusqu’à Aïeul Martial, mémé Chu n’est pas aussi rapide avec l’épée des 9 calamité, + touts les trésors qu’il a utiliser. et la Tantan est déjà un Aïeul Martial c’est juste abusé je trouve….ou c’est juste moi ?

Répondre à guts Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com