DNC Chapitre 319
DNC Chapitre 321

Vous aimiez le jeune maître Yu ? Vous allez l’aimer davantage encore 😀

Bonne lecture à tous et bon week-end 〈3

 

 

Chapitre 320 – Tu es mon quatrième maître ?

 

Chu Yang roula jusqu’en bas du mur d’enceinte comme un crêpe, et il atterrit dans un bruit sourd au sol. Il s’étendit alors, les membres en croix, et beugla : « C’est ta faute… Ta provocation était trop réussie ! Personne ne peut insulter mon maître devant moi sans en payer le prix ! Et ça vaut pour toi aussi ! »

Il poursuivit en crachant des postillons sanglants : « Tes intentions étaient peut-être bonnes, mais le fait est que tu as insulté mon maître ! »

Le jeune maître Yu resta abasourdi un long moment, puis il finit par dire : « … Tu as beau avoir l’air ordinaire… Tu es en fait plutôt exceptionnel ! »

L’adolescent grogna : « Jeune maître Yu, je vais te harceler toute ta vie si tu ne me présentes pas tes excuses pour ce que tu as dit. »

L’expert haussa vaguement les épaules : « J’ai commis bien des actes méprisables, mesquins et abjects dans ma vie, mais la seule chose que je n’ai jamais faite… C’est de m’excuser ! »

« Bien ! Attends un peu, tu vas voir ! » Le jeune homme s’assit en tailleur et commença à utiliser une technique de soin. L’Esprit de l’Épée se mit à transporter dans ses méridiens tous les bienfaits médicinaux qu’il avait stockés dans l’espace de l’Épée.

La légère attaque du jeune maître Yu avait déplacé ses cinq organes internes (NdT chez les chinois, ça correspond au coeur/poumons/foie/rate/reins), résultant en une blessure extrêmement sérieuse…

Mais pour l’Esprit de l’Épée, c’était une excellente chose ! L’Épée des Neuf Calamités avait absorbé énormément de médicaments qui pouvaient avoir une grosse influence sur l’entraînement de son hôte, et elle était incapable de les disperser. Elle les avait retenus en chercher tout le long une occasion de les relâcher…

Ces médecines avaient été entreposées dans les palais impériaux des deux super puissances -le Grand Zhao et le Nuage de Fer- pendant des décennies ; on pouvait aisément imaginer la puissance qu’elles contenaient.

Cependant, le Fourbe s’était toujours montré prudent et du coup, il n’avait quasiment jamais subi de blessures aussi sérieuses. On comprend mieux du coup pourquoi l’Esprit de l’Épée l’avait poussé à défier un expert très habile comme le jeune maître Yu, quelqu’un qui n’éprouvait aucune hostilité à son égard !

L’expert, d’ailleurs, s’assit également de son côté. Se battre contre un homme peu commun comme Chu Yang en n’utilisant que dix pour cent de sa force s’était avéré très éprouvant.

Les deux hommes, séparés par à peine trente mètres, entamèrent une course contre la montre pour guérir en premier.

Une heure plus tard, le jeune maître fixa Chu Yang avec perplexité. D’après ses estimations, ce dernier aurait dû mettre au moins une demi-journée pour récupérer de moitié, mais contre toute attente, il s’était déjà relevé, plein d’énergie.

Il tendit la main et une mystérieuse épée y apparut. Elle dégageait une lueur froide…

Il bondit alors dans les airs en rugissant et fit un saut périlleux, créant ainsi un faisceau de lumière parfaitement rond. Il mugit alors de nouveau : « Tu ne t’excuseras pas, hein ? »

Le jeune maître Yu pivota sur son gros orteil et bondit dans les airs sans attendre que son adversaire ait fini d’invoquer la pleine puissance de son épée : « Bats-moi d’abord à dix pour cent de ma force, si tu en as le courage ! Sinon, épargne-moi ton babillage inutile ! »

Le faisceau devint encore plus resplendissant dans le ciel, au point de ressembler à un arc-en-ciel.

Les silhouettes des deux experts s’entrechoquèrent subitement — on aurait dit que le soleil et la lune étaient entrés en collision.

Un énorme ‘bang’ sonore éclata, et les deux hommes tombèrent à la renverse.

L’Expert fut complètement déconfit en sentant la pointe de l’épée toucher ses fesses. Il se retourna aussitôt et se jeta en arrière pour esquiver, mais entre-temps, son derrière avait déjà été piqué près de quatre-vingts fois par l’arme de l’adolescent : « C’est inconvénient de se battre ici ; viens te battre hors de la ville, si tu l’oses ! »

Si je n’avais pas une cultivation aussi élevée, mon cul serait devenu un vrai filet de pèche. Et… mon anus aurait été complètement ruiné !

Absolument furieux, il releva volontiers le défi que le jeune homme lui avait lancé !

Ce dernier renifla : « As-tu peur d’être incapable de me vaincre ? » Son attaque lui avait donné contre toute attente un gros avantage, et il en était évidemment ravi.

Les deux hommes quittèrent l’un après l’autre la ville à toute allure.

Alors qu’ils étaient en plein combat, quelqu’un cria tout à coup : « Qui va là ? Arrêtez-vous immédiatement, vous allez être inspecté ! »

La personne venant de crier était vêtue de noir, et sa silhouette fine lui donnait l’air d’être malingre. C’était Yin Wutian, un des quatre maîtres de niveau Roi du Hall des Cavaliers Dorés !

Il avait reçu un rapport à propos d’un combat entre deux Vénérables Martiaux et du coup, il avait emmené deux hommes avec lui et s’était précipité sur place. Il était joyeux et plein d’attentes. Il n’était pas étonnant qu’il ne soit pas prudent car, après tout… Comment des Vénérables, même remarquables, pouvaient menacer en quoi que ce soit un maître de niveau Roi ?

Ce serait complètement improbable, non ?

Par conséquent, le Roi Martial Yin arriva joyeusement sur le lieu du combat.

Il se sentit inspiré en les voyant pratiquer son activité favorite. Je pense que je suis arrivé à temps ; je vais juste les arrêter pour compenser les pertes qu’a récemment subies le Hall des Cavaliers Dorés…

Le jeune maître Yu fut surpris un moment : « Pour une inspection… ? » Et au moment où il s’apprêtait à partir… Yin Wutian arriva soudainement devant lui et lui bloqua le passage.

Yin Wutian ne put s’empêcher de sourire de satisfaction en voyant ce dernier. Ce bonhomme a l’air si jeune… Et il a une apparence si atypique ! De plus, il a l’air de s’être fait planter de nombreuses fois. Pas étonnant que ses vêtements aient été taillés en pièces comme un filet, il doit être un bleu…

Et moi, le Quatrième Maître Yin, je sais m’occuper des bleus mieux que quiconque.

« Bien sûr, pour une inspection ! Se peut-il que tu veuilles en faire toute une histoire pour rien ? » Yin Wutian déclara fièrement : « Tes sourcils courbés et tes yeux qui louchent me disent que tu n’es pas quelqu’un de bien ! Rends-toi immédiatement ! Moi, ton quatrième maître, penserai à t’épargner, et je pourrais même t’aider à trouver une façon de te sortir de cette situation délicate. »

« Mon quatrième maître ? » Dit l’Expert, débordant de rage.

Chu Yang est un cas à part ; il peut me chahuter puisque je lui en dois une. De plus, j’y suis gentiment allé mollo avec lui puisque je lui avais promis de l’aider à devenir plus fort… Alors je ne vais pas chipoter là-dessus. 

Mais je ne m’attendais pas à ce qu’aider quelqu’un soit aussi problématique et de plus, je n’aurais jamais pensé qu’utiliser seulement dix pour cent de ma force soit aussi vexant. Et voilà que tout à coup, un certain quatrième maître surgit de nulle part et essaie de me menacer !

« C’est exact ! Je suis le quatrième maître ! » Répondit Yin Wutian en bombant pompeusement la poitrine. « Pourquoi ne t’es-tu pas encore rendu, hein ? »

« Je vais me rendre à ta grand-mère, ouais ! » Hurla le jeune maître Yu avant de lui asséner une claque violente.

Yin Wutian, furieux, essaya de se relever, mais une autre claque apparut devant ses yeux. Il tenta de la bloquer précipitamment, mais échoua, et il finit par recevoir une gifle solide sur la joue droite.

Cette torgnole était extrêmement lourde !

Il en fut étourdi et tomba à la renverse. Ce qui venait de se passer le laissait perplexe. Mais comment ce type peut-il attaquer aussi vite ? Personne n’a jamais entendu parler d’un Vénérable giflant un expert de niveau Roi ! À ce rythme, je vais finir par mourir…

Alors que ces pensées le traversaient, il sentit tout à coup quelque chose de lourd appuyer sur son corps. Il réalisa que son adversaire avait posé le pied sur son ventre, puis il le sentit le piétiner.

Le Roi Martial Yin, furieux, tenta de lui attraper la cheville, mais son ennemi leva simplement le pied pour lui écraser la main.

Il essaya alors de lui donner un coup de pied, mais il fut projeté en arrière dans une explosion et s’écrasa à terre en créant un gros trou dans le sol.

Aussitôt après, il fut attrapé par le col et soulevé dans les airs. Une autre tarte frappa son visage tandis qu’une voix demanda vicieusement : « Tu es mon quatrième maître ? »

Yin Wutian répliqua : « Je suis le quatrième maître… »

« Sbaf ! »

Il ne put même pas terminer sa phrase avant de se faire baffer à nouveau, puis on lui pose la même question, du même ton plat qu’avant : « Tu es mon quatrième maître ? »

Le maître de niveau roi était si irrité qu’il avait l’impression que sa tête allait exploser ! Sa négligence l’avait fait tomber entre les mains de ce jeune homme, et avait entraîné cette humiliation extrême. « Je suis ton… »

« Sbaf ! » Une autre claque sonore le frappa au visage, et la voix lui demanda à nouveau solennellement : « Tu es mon quatrième maître ? »

Cette gifle fut si lourde qu’une grosse explosion retentit dans son crâne. Elle lui fit soudain réaliser quelque chose. Je n’ai quand même pas la poisse au point de mettre attaqué à la mauvaise personne ?

Il garda ses doutes pour lui. De son côté, son adversaire -apparemment impatient- ne cessa de le gifler encore et encore, d’une main puis de l’autre. Au bout de plusieurs douzaines de claques sonores, il entendit à nouveau la même question : « Tu es mon quatrième maître ? »

Yin Wutian avait été complètement immobilisé, au point qu’il n’ait qu’une main de libre pour bloquer les coups. Une autre tarte vint le frapper au visage en faisant voler sa chair et son sang.

Il avait l’impression que le pied qui lui écrasait la poitrine était aussi lourd qu’une montagne. Il ne pouvait plus du tout bouger le bas du corps ; seule sa main libre lui permettait de protéger son visage pour éviter de se prendre des coups des deux côtés.

Son adversaire était également étrange. Il ne cessait de le gifler incessamment comme si c’était tout ce qu’il savait faire… Avant de poser la même question : « Tu es mon quatrième maître ? »

… Le Roi Martial Yin était aussi angoissé qu’énervé.

C’était honteux ! Humiliant !

Et le pire, c’était que ses deux subordonnés se tenaient pas loin de là et le voyaient se faire humilier de la sorte. Il avait été roué de coups et était à présent immobilisé à terre… Et la scène tout entière s’était déroulée sous leurs yeux…

Un Roi Martial majestueux, humilié de la sorte ? C’était inconcevable !

Yu Wutian se démena rageusement pour se libérer ! Il cracha du sang envers son ennemi pour lui faire lâcher prise, mais il se retrouva étourdi au lieu de ça.

Il lui jeta un regard haineux en crachant du sang ; la rage bouillait en lui… Quand il tomba tout à coup inconscient.

Cependant… Juste après, le jeune maître Yu le gifla de nouveau. Une masse d’énergie vitale sortit de sa main et entra dans le corps de Yin Wutian. Il l’attrapa ensuite par le menton pour le forcer à ouvrir la bouche, et y fourra une pilule… Le malheureux Roi Martial fut revitalisé en un instant et se réveilla abruptement, en se sentant parfaitement bien et tout à fait à l’aise.

Est-ce que quelqu’un vient de me sauver ?

Il ouvrit les yeux et fut surpris de voir que son bourreau le fixait toujours froidement. Un léger sourire traversa en regard en voyant que sa victime se réveillait. Il l’attrapa ensuite par la tête et lui colla une autre claque. « Tu es mon quatrième maître ? »

Yin Wutian eut l’impression de planer entre la vie et la mort ! Ce type m’a soigné et m’a réveillé… Parce que ma mort l’aurait empêché de m’interroger… Comment une personne pareille peut-elle exister en ce monde ?

« Mais qui êtes-vous ? » Demanda-t-il en réalisant enfin sa stupidité. Il avait clairement saisi qu’il était incapable d’affronter un tel adversaire.

En guise de réponse, il reçut une autre grosse gifle… Ainsi que la même sinistre question : « Tu es mon quatrième maître ? »

De toute évidence, il n’avait pas compris qu’il se faisait tabasser afin de le faire rétracter sa déclaration ! En fait, il ne savait même pas que son affirmation avait offensé son adversaire…

Le Roi Martial Yin serra les dents sans répondre. Il fixa juste férocement son opposant avec des yeux brûlant de haine, tels des volcans.

« Sbaf ! Sbaf ! Sbaf ! » Le jeune maître Yu sembla changer de tactique. Cette fois, trois tartes successives s’abattirent avant que la question ne revienne : « Tu es mon quatrième maître ? »

« Tu es en train de me tuer, bordel ! » Cria sauvagement Yin Wutian de douleur et d’indignation. Cependant, une nouvelle tempête de claques frappa à nouveau son visage. Eh oui, il reçut sa réponse sous cette forme… Encore une fois. Il n’y avait pas la place pour d’autres punitions… Juste des gifles.

L’état du roi martial commença graduellement à se détériorer. Les tartes qu’il recevait étaient devenues moins intenses, mais leur impact commença doucement à pénétrer ses méridiens. De plus, les méridiens autour de son oreille avaient commencé à se rompre et à se désintégrer…

« Qu’attends-tu de moi ? » Demanda-t-il en luttant, vu qu’il ne pouvait plus sentir sa bouche. En fait, tout son visage semblait s’être engourdi.

Le jeune maître Yu sembla intrigué par cette question. Il le fixa intensément, puis une lueur cruelle apparut dans son regard : « Je sais que tu es Yin Wutian du Hall des Cavaliers Dorés, et je sais aussi que tu es un subordonné capable de Diwu Qingrou. Mais je n’ai qu’une question à te poser… »

« Quoi ? » Demanda difficilement Yin Wutian.

« Sbaf ! » Le tintement à ses oreilles fut accompagné d’une paralysie mentale momentanée. Ensuite, le jeune maître Yu se frotta doucement la main et demanda : « Tu es mon quatrième maître ? »

Le Roi Martial s’effondra enfin !

Son adversaire était un monstre qu’on ne pouvait pas raisonner. De plus, sa malfaisance avait déjà atteint des sommets ! Il n’était pas bavard et préférait se servir de gifle pour faire se faire comprendre.

Sans oublier sa persistance monotone, capable de plonger quelqu’un dans la dépression.

Wazouille
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8 thoughts on “DNC Chapitre 320

  1. Ce chapitre est à mourrir de rire, on peut dire que ce jeune maitre à la rancune tenace.
    Quand à ce roi du hall des cavalier dorée, on peut vraiment dire qu’il n’a pas de chance.
    Il arrive au mauvais endroit au mauvais moment face à ce jeune maitre furieux à cause de Chu Yang.
    C’est vraiment comique à quel point le hall des cavaliers dorée prend cher à cause d’une seul personne, notre fourbe Chu Yang ^^.

    Et merci pour les chapitres, bon courage pour la suite.

  2. Merci pour les chapitres. Des torgnoles d’enfer !
    Ça faisait si longtemps que DNC ne m’avait fait autant rire. Il me manque le temps du « tante chien « !

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