DNC Chapitre 334 [Bonus]
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Devinez qui s’est endormi hier comme une grosse crotte après être rentré tard et avoir pris son bain ? C’EST MOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII o/

Bref, voici un autre bonus que nous devons à l’ami Ragnaar, que nous saluons et remercions une fois de plus !

Vous allez voir, Chu Yang n’a pas fini de rendre Diwu fou de rage…

Bonne lecture~

 

 

Chapitre 335 – Le Roi Martial Jung Qingyang à l’air maléfique

 

Les spectateurs sortirent de leur transe et découvrirent que l’embarcation de la maîtresse de la cithare s’était discrètement retirée, laissant derrière elle un grand espace vide.

Ils la regardèrent benoîtement en criant : « Mais… Mademoiselle Jun ! Mademoiselle Jun ! » On aurait dit qu’ils allaient la poursuivre et la ramener.

Depuis la proue du navire, Jun Lulu dit d’un ton tranquille et indifférent : « Pardonnez-moi, je me retire de ce match des trois maîtres. »

Les gens furent stupéfaits. Elle se retire… Est-ce qu’elle démissionne ?

Diwu Qingrou renifla et dit : « Quel intérêt de continuer, de toute façon ? Le vainqueur a déjà été déterminé ! Qui a besoin du témoignage de ces familles aristocratiques ? Je trouve que la présence de ces centaines de milliers de roturiers au match des maîtres est d’une vulgarité insoutenable ! Leur présence rend cette compétition identique à celles entre des courtisanes dans un bordel ! »

Les aristocrates en question en restèrent cois, et ils n’osèrent rien répondre à la figure de prou du Grand Zhao.

« Elle se donne juste des airs. » Dit la maîtresse de la flûte traversière en reniflant froidement.

« Oh ? Parce que tu penses être meilleure qu’elle ? » Dit Diwu Qingrou d’un ton rancunier. Il pouvait vaguement comprendre ce que devait penser la maîtresse de la cithare. Elle trouve qu’une compétition de ce niveau est indigne d’elle !

C’est la raison pour laquelle elle est partie.

Ton adversaire s’en est déjà allé et tu continues de pépier comme un insecte stupide. Tu n’es même pas consciente de ton niveau et crois toujours être à sa hauteur…

« Je n’oserais pas penser une chose pareille. Elle est vraiment meilleure que moi. » Admit la maîtresse sincèrement. « C’est juste que son attitude suffisante est déplaisante. »

« Tu deviendras pareille, si tu n’atteins jamais son niveau. » Le Premier Ministre soupira doucement : « C’est un tout autre montre… Et on se sent plutôt seul, au sommet. »

« Le match des trois maîtres va se conclure sans vague maintenant qu’elle est partie ! » Dit la jeune femme en se mordant les lèvres.

« Contrairement à toi, la richesse et la gloire ne l’intéressent pas ! » Dit son interlocuteur. « Tu devrais être heureuse. »

La maîtresse de la flûte traversière soupira : « Premier Ministre, êtes-vous venu ici parce que vous aviez quelque chose à me demander ? » Elle avait évidemment compris son sous-entendu. Mieux vaut que ça finisse comme ça que devant des centaines de milliers de spectateurs. Je peux au moins garder la tête haute devant les gens… Comme si je n’avais pas perdu. Cependant, ni moi ni le maître de la flûte ne pourrons digérer la douleur de la défaite.

« Je veux tout savoir sur cet homme. » Diwu Qingrou pointa du doigt le portrait posé sur la table. « Dis-moi tout ce que tu sais de lui… Raconte-moi tout ce qui s’est passé dans le moindre détail, peu importe si ça n’est pas important. »

Son ton indiquait qu’il était impossible de refuser.

« Je ne sais que très peu de choses à son sujet. J’ai appris son existence pour la première fois lorsqu’il a pourri la prestation du maître de la flûte, et c’est alors que j’ai commencé à en apprendre davantage. J’ai ainsi découvert qu’il était resté au lac Lotus pendant un bon moment. » Dit la jeune femme en se remémorant lentement.

« Il est resté au lac Lotus un bon moment… » Répéta le ministre en se frottant les tempes, en pleine réflexion.

La maîtresse de la flûte traversière continua de parler lentement et pendant ce temps, le Premier Ministre réfléchissait et spéculait en son for intérieur… Il rejetait ensuite sa spéculation et reprenait sa réflexion depuis le début…

Près de dix individus correspondant au profil lui virent en tête, aussi commença-t-il à les éliminer un par un.

Il était déjà parvenu à formuler deux points le temps que la demoiselle finisse.

Le premier : Si cette personne est le maître de l’Épée des Neuf Calamités, alors… Pour quelles raisons est-il venu ici ? Pourquoi est-il resté si longtemps au lac Lotus ?

Elle est venue au lac, puis elle s’est battue plus tard contre le jeune maître Yu, pour ensuite revenir ici… Il doit y avoir une raison logique…

Se peut-il qu’il y ait quelque chose dans le lac… Et que ce soit cette chose qui l’ait attiré ici ?

Le second : Qui se comporterait ainsi si ce n’est le maître de l’épée ? Qui ça pourrait être ? Se pourrait-il que ce soit… Le Roi des Enfers Chu ou un de ses hommes ?

Peu importe la solution en tout cas, le lac Lotus est définitivement l’élément clef…

Intérieurement, le ministre réfléchissait intensément, mais son expression restait néanmoins tranquille.

La maîtresse de la flûte traversière regardait anxieusement son interlocuteur depuis qu’elle avait fini e parler. Elle n’osait pas faire le moindre bruit de crainte de briser le fil de sa pensée.

Diwu Qingrou était comme une montagne majestueuse qu’elle ne pouvait escalader à présent. (NdT petit coquine~) Il pouvait l’écrabouiller en un seul geste…

Il ouvrit grand les yeux et demanda : « C’est tout ? Il n’y a rien d’autre ? »

« C’est tout. » Répondit la jeune femme en baissant la tête. Elle avait tout dit, y compris sa tentative de vol de la cithare. Elle ne s’attendait pas à parler de cette histoire humiliante à la base, mais elle s’était retrouvée incapable de cacher quoi que ce soit sous le regard ferme du Premier Ministre.

Elle n’avait pas d’autre choix que de tout raconter.

« Soit… Je souhaiterais te donner quelques conseils, puisque tu as été honnête avec moi. » Dit lentement le ministre. « Si tu ne veux pas perdre la vie… Cache ton identité et quitte le Centre du Continent aussi vite que possible. Plus tu iras loin, et mieux ça vaudra… »

« Pourquoi donc ? » Demanda la demoiselle, pâle comme un linge.  Elle n’était qu’une fille d’une famille influente de musiciens, assez fortunée pour participer au match des trois maîtres. Elle avait décidé d’utiliser tous les moyens pour devenir célèbre en un coup.

Elle voulait devenir célèbre pour pouvoir rester au Centre du Continent, où elle aurait l’opportunité de s’associer avec des personnes émérites et renommées !

Elle voulait juste recevoir l’attention du public.

Le prix qu’elle avait payé pour ça en tant que femme, en plus de ses efforts, était vraiment trop élevé…

Quitter le Centre du Continent en cachant son identité serait gâcher les efforts de toute sa vie…

« Pourquoi pas ? » Dit calmement Diwu Qingrou. « Tu dois porter le poids du désastre que tu as provoqué. Rien ne garantira ta sécurité si tu ne pars pas. En fait, il est difficile de dire si tu parviendras à sauver ta vie même en partant sur-le-champ ! »

Il se leva une fois qu’il eut fini de parler.

La maîtresse de la flûte traversière tomba à genoux. « Premier Ministre, je vous en prie ! Montrez-moi le droit chemin ! »

« Il y a des gens que tu ne peux tout simplement pas offenser ! » Dit-il. « Même si ce n’était qu’une idée qui n’a pas été mise en pratique… Aux yeux de certains, c’est un crime et ils te tueraient sans aucun doute ! »

« Parleriez-vous de l’histoire du vol de la cithare, Premier Ministre… ? » Demanda la jeune femme, complètement livide.

« Effectivement… » Répondit-il lentement. « Il y a certaines personnes qu’il ne faut offenser sous aucun prétexte ! Un des règles les plus importantes du Jiang Hu est : ne provoque pas quelqu’un qui ne devrait pas l’être… Ou ça finira mal. »

Ensuite, le ministre débarqua du navire et s’en alla.

La demoiselle, abasourdie, tituba deux pas en arrière et s’effondra sur une chaise. Son corps n’avait plus aucune force, comme si elle ne pouvait plus se lever. Elle n’aurait jamais pensé que la maîtresse de la cithare détienne une telle influence, bien qu’elle soit une des trois maîtres comme elle.

Se pouvait-il qu’il y ait une telle différence entre deux personnes ?

Le Premier Ministre venait juste de quitter l’embarcation lorsqu’il remarqua le jeune maître Yu, qui venait dans sa direction. Il soupira intérieurement, puis avança vers lui et dit d’un ton accueillant : « Frère Yu, quelle surprise ! Tu n’es pas encore parti ! »

« J’ai encore des choses à faire, et ça ne te concerne pas. » Répondit doucement le jeune maître en question.

« Il s’est passé quelque chose, n’est-ce pas ? » Dit le ministre indifféremment.

« Je dois la punir pour ses intentions ! » Le jeune maître s’arrêta et se tut. Il demanda ensuite : « Souhaites-tu la protéger ? »

« Nope. » Répondit Diwu Qingrou. « J’avais juste quelque chose à lui demander, et elle m’a donné un coup de main. Cela étant, je ne t’empêcherais pas d’agir. »

La vie de gens comme la maîtresse de la flûte traversière n’avait aucune valeur aux yeux de ces deux hommes. Ils se ficheraient même qu’un millier de gens meurent sous leurs yeux.

Le jeune maître Yu renifla et dit : « Je ne vais pas la tuer, vu qu’elle est la seule personne à jouer la flûte traversière. Ça ne me dérange pas de faire ça pour toi. Cela dit… Je voudrais que l’un des nôtres reste ici un temps. »

« Tu veux dire que tu veux que je m’en occupe ? » Le ministre sourit. « Le Bambou Noir veut que je m’occupe de l’un des siens ? »

L’expert rit et dit : « Ce Grand Zhao où nous sommes t’appartient… C’est ton domaine, selon tes mots. »

Le Premier Ministre rit froidement, et une personne arriva alors qu’ils s’esclaffaient tous les deux.

« Il se nomme Jun Qingyang.” Dit le jeune maître Yu d’un air détendu. « Tout va bien, frère Diwu, rassure-toi. Ha ha… »

Le ministre rit également et observa l’arrivant : il avait l’air d’avoir une quarantaine d’années, les cheveux poivre et sel, et son regard comme la couleur de sa peau montraient qu’il devait avoir vécu bien des choses.

Et certaines d’entre elles devaient avoir été douloureuses.

Même la turbidité de son regard racontait une histoire.

Cet homme doit avoir un statut élevé au sein du clan Bambou Noir. Diwu Qingrou hocha poliment la tête, alors qu’une sensation étrange le parcourut. Cette personne me semble terriblement familière…

« Frère Jun… Nous sommes-nous déjà rencontrés auparavant ? » Demanda-t-il prudemment ?

« Premier Ministre Diwu, je crois bien que c’est la première fois que je me rends aux Trois Cieux Inférieurs. » Dit Jun Qingyang d’une voix extrêmement bizarre, qui ressemblait à la friction entre deux barres de métal.

« Aaah d’accord, vous êtes le maître de niveau Roi Jun. » Dit le Premier Ministre, soulagé.

Jun Qingyang était un membre important du Bambou Noir, du fait de son statut d’expert de niveau Roi. Il avait été grièvement blessé durant sa jeunesse : sa gorge avait été tranchée, mais heureusement il n’en mourut pas. Cependant, ses cordes vocales avaient été entièrement détruites, et sa voix se mit à sonner bizarrement lors de sa récupération. Les gens qui l’entendaient étaient absolument terrifiés.

Il était connu comme le Maître de niveau Roi à la voix démoniaque. (NdT je corrigerai le chap précédent :p) dans la pègre des Trois Cieux Intermédiaires.

Diwu Qingrou le connaissait, mais il ne l’avait jamais rencontré. Il l’avait reconnu à sa voix. Impossible de trouver une voix similaire au monde :

« Vous pouvez m’appeler ‘Voix Démoniaque’, Premier Ministre. » Dit Jun Qinyang en souriant. « On m’appelle par ce surnom depuis des décennies, de toute façon… »

« Ha ha… » Dit le ministre, qui ne doutait plus de son interlocuteur. « Vu que vous êtes venu en personne, Maître Jun, on dirait que vous avez besoin de quelque chose ! »

« Il a été récemment blessé et sa culture s’en est retrouvée endommagée… » Dit le jeune maître Yu en fronçant les sourcils. « Du coup… Frère Diwu… »

« Ne t’inquiète pas, frère Yu. » Dit le Premier Ministre avec franchise. « Les autres n’oseraient pas s’en vanter, mais… Il serait ridicule que l’hôte de Diwu Qingrou soit blessé dans notre Grand Zhao… »

Le jeune maître eut un rire lourd de sens : « Je te crois. »

Jun Qingyang rit également avec un regard en disant long. « Dans ce cas, je vais vous embêter un peu, Premier Ministre. Je me suis arrêté au lac Lotus pour tenter ma chance… J’ai essayé de trouver les racines du lotus aux neuf jointures, mais sans succès. Je quitterai sur-le-champ le Centre du Continent si je n’en trouve vraiment pas ici, et tenterait d’aller en trouver ailleurs… »

Diwu Qingrou comprit tout à fait. Tout le monde savait que ces racines avaient pour caractéristique de soigner les blessures à la gorge. Le maître de niveau Roi à la voix démoniaque n’allait pas l’avouer, mais il devait être très concerné par sa voix.

« Pas de soucis ! J’enverrai un groupe vous aider ! » Dit-il en souriant.

Les trois hommes s’échangèrent des sourires, mais eux seuls savaient ce que ces sourires cachaient…

Wazouille
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