SSN Chapitre 133
SSN Chapitre 135

Bonjour. J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise, c’est que je ne pourrai plus poster avant l’année prochaine. Je sais, c’est une nouvelle terrible, mais que voulez-vous ? La vie est faite ainsi. La bonne est en vérité une deuxième mauvaise nouvelle : je m’apprête en effet à faire une blague de merde dans laquelle je vous révèle qu’en fait, les traductions reprendront dès demain avec un nouveau chapitre (génial, d’ailleurs) d’IATM. Vous savez quoi ? Je vais pas la faire, cette blague. On va s’arrêter là. Je vous souhaite une bonne année en avance, et comme personne n’a été capable de trouver Woojin dans le chapitre précédent, je vous révèle enfin où il est : à la fin du chapitre, dont je vous souhaite une excellente lecture.

 

 

Chapitre 134 : Mivich 1/2

 

Sous les néons clignotants, les starlettes étaient en proie à la panique. Seule Soolgi semblait calme, rassurant même les membres de son groupe.

« Tout va bien aller, on va venir nous chercher. »

Une sirène se mit soudain à retenir, couvrant toute la pièce d’une inquiétante lumière rouge. Plusieurs personnes issues d’autres groupes se mirent à hurler. Jeune lycéenne, Soolgi se souvenait encore bien des cours de sécurité.

« Il nous faut trouver le refuge ! »

Suite au Jour du Traumatisme, le gouvernement avait rendu obligatoire la présence de refuges au sein de tous les bâtiments autres que les habitations. C’est ainsi qu’elle parvint à tous les convaincre de rejoindre le couloir en toute hâte. Un détail la surprit : il faisait encore jour, mais tout était sombre. Comme si le danger était sur le point de frapper.

On devrait évacuer lentement et dans l’ordre. Ce n’est pas comme ça qu’on m’a appris…

« Dépêche-toi, Soolgi ! »

La peur les fit au contraire courir dans les escaliers, la contraignant elle-même à en faire autant. Pourtant, leur course fut rapidement interrompue par le bruit puissant d’une respiration, suivie de cris. S’étant laissée devancer, elle ne parvint pas à voir l’origine de leur crainte, mais elle comprit immédiatement.

C’est une invasion…

Le groupe de jeunes fut rejoint d’employés du studio, eux aussi paniqués par les monstres. Ils se trouvaient au septième étage.

« Il y a un autre escalier de sortie, par ici. » indiqua un dénommé Tony.

Tous l’adoptèrent rapidement comme chef, avançant à pas de loup jusqu’à cette sortie providentielle.

« Aaaah ! Aidez-moi ! »

Malheureusement, là aussi leurs espoirs furent ruinés à néant. Tony bloqua la porte en fermant les yeux, comme pour ne plus entendre les cris de la jeune femme. Tous attendaient son ordre.

Qu’est-ce qu’on peut faire…

Il semblait plus débrouillard que les autres mais n’en restait pas moins un jeune de 17 ans, qui dans une situation aussi dramatique avait peine à faire face. Les coups sourds qui se mirent à résonner contre la porte le firent pourtant sortir de sa torpeur.

« Allons par là-bas ! » cria-t-il en invitant les autres à se décaler.

Ils débouchèrent dans un bureau assez grand pour tous les contenir avant d’entreprendre, selon son conseil, de bloquer les accès à l’aide de tout ce qu’ils trouvèrent. Après un soupir, le groupement se sentit un peu plus en sécurité. La sérénité fit bientôt place au choc et aux larmes.

« Qu’est-ce qu’on va devenir, Soolgi ? »

Ce n’était pas seulement son tempérament qui avait fait d’elle un pilier de soutien, mais aussi son âge. Il fallait qu’elle tienne.

« Ne vous en faites pas, tout va bien aller. On va bientôt venir nous secourir. »

Qu’il s’agisse des éveillés ou des soldats, l’important était d’attendre calmement. Le refuge eut été pour ce faire plus indiqué, mais ils n’avaient plus vraiment le luxe du choix. Ils n’avaient d’ailleurs plus le moindre luxe. La porte se mit à trembler avec fracas.

« Aaaaah ! Je suis sûre que c’est un monstre ! »

« Chut ! Cachez-vous en silence ! » ordonna Tony.

Personne n’eut toutefois le courage d’aller bloquer la porte, aussi les meubles furent-ils rapidement repoussés, laissant entrer une énorme panthère noire. La bête s’approcha lentement de leur chef, manifestement bloqué sur place. Assurée de l’absence de menace, elle lui sauta au visage.

Le pauvre n’eut même pas le temps de hurler, laissant intact le silence. Ce n’était pas un exercice de sécurité mais une véritable catastrophe à laquelle ils étaient incapables de s’opposer. La panthère qui déjà se dirigeait vers eux ne rencontrerait aucune résistance.

« Dégage de là ! » hurla une voix, dans le même temps qu’une nuée de chauve-souris vinrent briser les fenêtres du bureau.

Elles se regroupèrent en une masse compacte dont la silhouette rappelait celle d’un homme vêtu d’un long imper noir.

« C’est un éveillé ! Nous sommes sauvés ! »

La panthère bondit immédiatement en sa direction, les pattes prêtes à le déchiqueter, quand un puissant coup de poing stoppa net son assaut. Avant même qu’elle ne parvienne à toucher le sol, elle prit cette fois un pied dans les côtes qui la projeta contre un mur. C’est lui qui s’élança cette fois, explosant la gueule du monstre de sa botte. L’homme épousseta légèrement sa manche avant de ramasser sa paire de lunettes de soleil.

Vinrent alors de nouveaux pleurs, cette fois de soulagement, ainsi qu’une ribambelle de remerciements. L’éveillé les avait sauvés.

« Uh. Soolgi ? »

Cette mâchoire, cette voix et jusqu’à ses yeux… Soolgi avait les yeux écarquillés.

« Jaemin… »

« Je suis là. Tout va bien… »

Il la prit dans ses bras. Lee Soolgi pouvait enfin commencer à pleurer.

« Pauvre crétin… T’as 7 mois de retard ! »

Le regard de Jaemin croisa le sien. Il avait un sourire un peu triste et l’air blasé, mais il avait enfin réussi, après avoir fouillé le studio d’enregistrement de fond en comble, à la trouver terrifiée.

« Soolgi… Je ne te laisserai plus tomber. »

Il avait maudit sa transformation, mais en ce jour, sa force lui avait permis de sauver celle qui lui était précieuse.

 


 

Sunggoo venait à peine de sortir du donjon, mais c’est malgré tout d’autres monstres qui l’accueillirent, comme en témoignèrent les images des journalistes diffusées par un écran géant sur la façade de l’immeuble lui faisant face. La section de soutien l’avertit immédiatement de la situation.

« Une autre invasion, hein ? Que se passe-t-il à Alandal ? » demanda Sunggoo.

« Che Haesol s’occupe de défendre le quartier général. »

« Je vois, alors où dois-je aller ? Y a-t-il un quartier qui a particulièrement besoin de secours ? »

« Nous devons retourner à Alandal, monsieur. »

« Quoi ? Je croyais que Haesol s’en occupait ? »

« C’est notre quartier qui souffre le plus, actuellement… »

Che Haesol, en tant qu’éveillée, avait été évaluée au rang B. Cependant, elle avait depuis peu sous son contrôle une Wyverne, dont la seule puissance pouvait être vue comme équivalente à dix éveillés de rang A. Pour Sunggoo, le problème résidait autre part que dans les donjons alentours.

« Bon, qu’est-ce qu’il se passe vraiment à Alandal ? »

« Un dragon a fait son apparition à Namsan… Depuis, tous les monstres s’y dirigent. »

« Hmpf. Et hyung-nim ? »

« Monsieur Kang Woojin n’est toujours pas sorti de son donjon. »

« Bien. Nous partons pour Alandal. »

En l’absence du maître et Roi d’Alandal, tout reposait sur lui. Son air déterminé ne laissait aucun doute sur le fait qu’il était prêt à en assumer le rôle.

 


 

Dans la salle de réception de l’hôtel proche de la station Hongdae, toute trace de la célébration des anciens étudiants avait disparu, laissant place à celle d’une femme-araignée monstrueuse.

Do Jiwon était coincée dans un cocon de soie arachnéenne, d’où elle vit, au travers des fils serrés d’autres cocons suspendus au plafond.

J’ai du mal à respirer…

Les toiles de Saroth étaient recouvertes de phéromones qui tuaient jusqu’à l’idée de penser à bouger.

« Hahaha, cette planète est fantastique ! »

La chasse avait été facile. Avec des proies aussi faibles que les humains, il était étonnant que l’alliance du Lézard Jaune ait été la première à y jeter son dévolu.

C’est peut-être que ses gardiens sont puissants…

Jusqu’à présent, tous les seigneurs dimensionnels ayant tenté d’atteindre la Terre avaient en effet été repoussés, avec pour conséquence leur disparition ou la perte de leur donjon. C’était la raison pour laquelle ils avaient dû forcer le processus de synchronisation grâce à l’aide d’un unificateur qui leur avait permis de visiter le lieu plutôt que de l’envahir. Bien sûr, seul un puissant seigneur dimensionnel pouvait créer un tel atout, au point que seuls 72 d’entre eux en étaient capables, et tous servaient Trahnet.

« Alors comme ça, Isaz veut la Terre… »

Saroth l’avait désirée avant lui, mais elle ne pouvait s’opposer au maître de la vingt-cinquième marche. Sans lui et son unificateur, le Lézard Jaune n’aurait même pas pu s’en approcher.

« Il est temps de commencer à la coloniser ! »

Il fallait tout d’abord qu’elle commence par tuer tous les humains, certains d’entre eux ayant développé des capacités similaires aux siennes. Elle s’approcha à cet effet d’un cocon qu’elle déchira en haut, révélant un visage tétanisé. C’est avec une grande excitation qu’elle vint plaquer sa main contre la bouche de sa victime. Ce n’était pas pour la faire taire, mais pour y déverser quelque chose. Le visage devint tout à coup plus blême encore, subissant quelque atroce douleur. Ses yeux s’injectèrent de sang.

« Nourrissez-vous, mes enfants… Devenez bien grands… »

Pour agir avec la plus grande efficacité, Saroth savait que ses araignées tueuses étaient bien plus efficaces que ne pouvaient espérer l’être même des titans. Les armes terriennes ne pouvaient rien contre ses nuées d’insectes. Comme elle, d’autres seigneurs dimensionnels mettaient en place leurs bases d’opérations dans d’autres parties du globe.

 


 

Il vit soudain l’endroit exact dont émanait le pilier de lumière verte. C’était un vieux château en ruine où quelqu’un semblait l’attendre.

« Hein ? Tu es donc tout seul ? » s’étonna-t-il avant de descendre de sa monture.

L’homme qui l’attendait se leva soudain. Il ne vit pas son visage, caché par une capuche, mais il lui sembla être humain. Il en était même certain.

« C’est toi, Mivich ? »

Il ne répondit rien. C’était donc bien lui, l’étrange seigneur qui seul gardait son domaine. Restait à savoir une chose : pourquoi cherchait-il à atteindre la Terre ?

« Ça faisait longtemps, Immortel. » lui répondit Mivich, tout en baissant son capuchon.

Woojin eut un léger rire avec un air impérieux de répugnance.

« Que fait le héros d’Alphène sur Terre ? »

« Devine… » répondit Mivich avec un étrange sourire.

Nostra
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9 thoughts on “SSN Chapitre 134

  1. Woojin apparait enfin ! C’est pas trop tôt ^^
    Sisi Nostra sort nous IATM ! Pas de blague foireuse là-dessus, on veut lire tes traductions génialissimes <3
    Et sinon merci pour le chapitre et excellent nouvel an à toi !

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