BTTH Chapitre 424
BTTH Chapitre 426

Pfiou, grâce à Ragnaar et à son soutien, voici la fin des qualifications ! Le Père Yan n’y va pas par quatre chemins !

Merci encore à Ragnaar pour son soutien et d’être un homme de paroles ^^

Bonne lecture !

 

 

Chapitre 425 – Pas de pitié

 

La poussière qui recouvrait la zone se dissipa lentement sous d’innombrables regards abasourdis et, lorsque les dégâts apparurent sous les yeux, les spectateurs ne purent s’empêcher d’inspirer subitement une grande goulée d’air frais.

L’arène solide composée d’énormes pierres soigneusement empilées les uns sur les autres n’étaient alors plus qu’un tas de ruines. Un énorme fossé était apparu là où se trouvait précédemment le centre du stage, et de nombreuses pierres bizarres étaient éparpillées tout autour. Personne ne s’attendait à ce que la collision entre les techniques de Xiao Yan et de ses adversaires produise une puissance destructrice capable de bouleverser la topographie du champ de bataille.

Xiao Yu regarda le champ de gravats d’un air stupéfait, et ce n’est qu’un long moment plus tard qu’elle se reprit en inspirant profondément. Elle dit alors, un sourire amer aux lèvres : « Ce type est vraiment… Vraiment anormalement puissant. » Bien qu’elle ait déjà une haute opinion de son cousin, qui avait toujours été indépendant et particulier, elle ne s’attendait pas à ce qu’il devienne aussi fort pendant ses deux années d’absence. Elle avait même honte de ses propres progrès en comparaison.

L’Instructrice Ruo Ling opina du chef car elle partageait ses pensées. Elle marmonna en son for intérieur : Mais comment ce bonhomme s’est entraîné pendant ces deux années, exactement ? Lorsqu’ils étaient à Wutan, Xiao Yan avait peut-être déjà un talent extraordinaire, mais il avait à peine pu tenir vingt échanges contre elle même en se donnant à fond. Cependant, elle en venait à présent à se dire que face à lui, sa victoire n’était plus vraiment assurée…

Une silhouette verte apparut tout à coup sur un gros rocher dans l’arène en contrebas. Elle balaya les ruines du regard avant de s’arrêter sur l’énorme gouffre, où trois Dou Qi faibles étaient détectables.

Le nuage de poussière qui sortait de la fosse retomba peu à peu, laissant enfin le public en voir le fond.

Il y avait, au fond de la fosse ; une zone relativement plate dépourvue de pierres et de gravats. Elle était recouverte, par contre, d’une grosse couche de poussière de roche. C’était clairement le poing de collision entre les énergies des deux camps ; l’explosion terrifiante avait purement et simplement pulvérisé les pierres. C’était le résultat de l’incroyable puissance de leurs quatre Dou Qi.

Dans cette zone vide du gouffre, trois silhouettes humaines se tenaient au mur derrière eux de leurs mains. C’était la seule façon pour elles de se relever sans que leurs corps tremblants ne les lâchent. Bai Shan et les deux autres étaient dans un état épouvantable : ils étaient à moitié recouverts de poussières, leurs vêtements avaient été déchirés un peu partout, et ils étaient tous les trois pâles comme des linges. Des traces de sang vagues se devinaient au coin de leurs lèvres, et ils étaient complètement essoufflés. Le Lotus du Courroux du Bouddha, l’attaque explosive de Xiao Yan, les avait sérieusement blessés.

Nombre de spectateurs les regardèrent avec incrédulité. Ces trois compétiteurs, renommés pour leur puissance et leur excellence, avaient fini dans un tel état face à un type qui était arrivé à l’Académie il y a moins de trois jours de ça ?

Bai Shan essuya le sang coulant à ses lèvres et jeta un coup d’oeil alentour : « Où est Xiao Yan ? » Une rougeur envahit ses joues pâles tandis qu’il dit d’une voix rauque : « On dirait qu’il a été enterré sous les décombres par l’explosion. Voilà ce que ça donne de se battre à un contre trois. Il est peut-être extrêmement arrogant, mais il s’en est moins bien sorti que nous. »

Hu Jia et Wu Hao, à côté de lui, l’ignorèrent et avalèrent leur salive pour humidifier leur gorge sèche. Un long moment plus tard, Hu Jia serra les dents et dit : « Merde alors, si j’avais su, je ne t’aurais pas écouté Bai Shan ! Faut absolument pas chercher ce Xiao Yan ! »

« Il est très fort, plus fort que nous tous même ! » Wu Hao leva la tête. La majorité de sa robe rouge sang avait été arrachée et révélait enfin son visage. Il n’était pas vraiment beau ; en fait, on ne pouvait que le trouver ordinaire… Cependant, l’aura froide et sanglante qui traversait parfois ses yeux inspirait la peur chez ceux qui croisaient son regard. À ce moment, ses yeux habituellement remplis d’intention meurtrière dévoilaient de la peur et de la solennité pour la première fois.

Bai Shan fronça les sourcils et rit froidement : « Qu’est ce que ça peut faire qu’il soit fort ? Sous nos attaques combinées, il doit avoir un bras ou jambe cassée s’il n’est pas juste mort ! »

À peine eut il parlé qu’un énorme rocher au fond du gouffre explosa soudainement : « Bang ! » Cette explosion attira tous les regards de la foule, y compris ceux des trois compétiteurs qui haletaient encore.

Un léger nuage de poussière enveloppa la zone de l’explosion.

Wu Hao fixa intensément le nuage, prit une grande inspiration et dit lentement : « Il… Il n’est pas mort ! Je peux sentir son Qi ! »

Les muscles du visage de Bai Shan tressaillirent tandis qu’il blanchit davantage encore. Bien qu’il soit incapable de l’admettre, il avait clairement développé une peur certaine envers ce jeune homme vêtu de noir. Encore plus après cette bataille bouleversante.

De légers bruits de pas retentirent subitement depuis le nuage de poussière, comme si on marchait sur des gravillons. Bai Shan, Hu Jia et Wu Hao ne purent s’empêcher de changer d’expression.

Bai Shan fixa le nuage sans sourciller tandis que les bruits de pas devinrent de plus en plus nets. Tout à coup, ses pupilles se contractèrent : un jeune homme en noir aux habits aussi propres qu’avant la bataille sortait lentement de la poussière sous le regard de tous !

Le silence tomba alors sur le stade comme une chape de plomb.

Qui aurait cru qu’après une explosion aussi terrifiante, Xiao Yan soit en parfaite santé contrairement aux estimations de son rival, mais qu’en plus son Qi reste écrasant et son apparence impeccable ?  Ses trois adversaires pitoyables et lui offraient un contraste saisissant.

Cette différence on ne peut plus claire soulignait également le vainqueur de cette manche ! Rien que le fait qu’il soit encore tiré à quatre épingles après une bataille aussi intense prouvait qu’il méritait sans le moindre doute d’être le champion de la compétition de qualifications de cette année !

Xun’Er, qui était debout sur un énorme rocher, sourit et marmonna en observant son aimé : « Xiao Yan ge-ge est effectivement devenu puissant. La puissance de la technique de Dou de flamme de lotus qu’il a démontré a presque le niveau d’une technique de Dou de rang Xuan Supérieur de plus haut niveau… » Son visage trahissait une légère expression de fierté et de soulagement. Elle se fichait d’être ou non sous les projecteurs et d’avoir l’attention de la foule. Par contre, si Xiao Yan pouvait en profiter pour abasourdir tout le monde de sa puissance, elle en était très heureuse.

L’alchimiste sortit doucement du nuage de poussière et balaya ses adversaires d’un air indifférent. Tout à coup, son regard se teignit de sauvagerie !

Il se changea alors en une ombre noire et en un instant, il apparut devant les trois blessés en faisait siffler le vent et avec une aura écrasante, ce qui les laissa le souffle coupé.

La pression du vent troubla son regard, mais Bai Shan réalisa subitement que Xiao Yan était apparu devant eux. Ses yeux croisèrent les siens et il y trouva une intention meurtrière. Il s’écria précipitamment (NdT en mouillant son slip) : « Xiao Yan, qu’est-ce que tu comptes faire ? Nous avons déjà… »

Cependant, un ombre noir passa devant ses yeux avant qu’il ne puisse terminer, et une douleur intense lui parvint de son bas-ventre. Une force énorme secoua son corps, le projeta en arrière et le fit s’écraser violemment dans le mur de pierre. On entendit aussitôt le craquement sec d’os se brisant.

Son attaque subite apeura Hu Jia et Wu Hao, qui s’éloignèrent aussi vite que possible en criant : « Xiao Yan, tu… ! »

Tandis que Hu Jia reculait en toute hâte, l’ombre noire approcha d’elle tel un fantôme et lui dit avec indifférence : « Tu pensais pouvoir t’en tirer aussi facilement pour le coup de pied de tout à l’heure ? »

La Petite Sorcière trembla et se mit à crier d’une voix aiguë : « Tu oses ! » Personne n’avait jamais osé la frapper de cette manière depuis qu’elle était toute petite, et encore moins avec ses liens familiaux !

Le jeune alchimiste ne répondit pas à son cri et sans la moindre hésitation, il lui asséna soudainement un coup de pied. La puissante force qui provoqua un bang supersonique sourd frappa lourdement le bas-ventre de la jeune femme sous  d’innombrables regards incrédules. Hu Jia fut aussitôt projetée en arrière sur le sol et créa un sillon d’une dizaine de mètres avant d’entrer violemment en collision avec le mur et de cracher du sang.

Face à la traque vengeresse de Xiao Yan, Wu Hao ne cria pas contrairement à ces deux camarades. Il serra les dents et mobilisa le peu de Dou Qi qu’il lui restait pour recouvrir entièrement son corps, ce qui le rendit aussitôt bien plus rapide.

Cependant, comment un Wu Hao grièvement blessé pourrait échapper à un Xiao Yan en termes de vitesse ? Dès que Hu Jia fut envoyée bouler, le mirage noir qui le suivait comme son ombre apparut derrière lui. Une voix indifférente lui parvint tandis qu’une force féroce s’abattit subitement sur son dos : « C’est pour le coup de pied que vous avez infligé à Xun’Er. Si ça te pose problème, tu peux venir me trouver quand tu veux. Tu es le seul de vous trois que je prenne au sérieux. »

Wu Hao, qui reculait alors, s’arrêta tout à coup. « Bang ! » Une force énorme le frappa dans le dos et le fit tomber en avant. Il se mit alors à rouler à terre une dizaine de fois, comme un certain hérisson bleu, avant de s’arrêter avec difficulté. Il essuya le sang qui coulait au coin de ses lèvres, leva son visage pâle et regarda le jeune homme en noir. Ce dernier ne le suivait plus et le regardait avec indifférence. Wu Hao avala alors une gorgée de salive ensanglantée ; c’était la première fois qu’une personne de son âge lui avait collé une telle raclée.

Il fixa intensément la grande et mince silhouette du jeune homme, puis il finit par dire d’une voix rauque : « Je n’ai rien à dire ! »

Wazouille
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