DNC Chapitre 196
DNC Chapitre 198

Bon, voilà le DNC d’hier… Je vais tâcher de vous poster le BTTH du jour à des heures normales, quelle que soit ma journée 〉〈

Bonne lecture à tous et merci pour votre compréhension et votre soutien !

 

 

Chapitre 197 – Vol et meurtre inattendus

 

Des trente-six maîtres martiaux du Hall des Cavaliers Dorés venus au Nuage de Fer, vingt-six étaient morts à présent ! Les trois cavaliers officiers avaient été tués et des deux rois martiaux, il n’en restait qu’un en vie. S’il ne pouvait pas s’échapper… Sa vie serait également en danger…

C’était la plus grande perte de l’histoire de l’organisation depuis sa création ! Il était quasi-impossible de voir un chef de niveau Roi mourir au cours d’une mission. Cheng Yunhe ne pouvait qu’imaginer quelle réaction folle le Hall des Cavaliers Dorés aurait en apprenant la nouvelle…

Il réfléchit à sa propre situation et éprouva un énorme désespoir. Il était venu au Nuage de Fer avec une tâche importante, mais il n’avait encore rien pu faire depuis qu’il était arrivé !

Il s’était retrouvé coincé dès sa première journée par l’assaut injustifié de Kong Shanxing, puis la situation s’était aggravée de plus en plus sans qu’il puisse s’en sortir.

Il fronça les sourcils et marmonna en marchant tranquillement : « Peut-être que je dois… prendre un risque ? »

*****

Du Shiqing arriva avec l’après-midi, naturellement accompagné de gardes du corps vu que la Citadelle était plongée dans le chaos.

L’Aïeul au Sabre de Feu Gao Weicheng et quatre gardes furent bloqués aux portes du Pavillon Butian ; ils furent ensuite poliment amenés dans une pièce où on leur offrit du thé.

Devant cette situation, Gao Weicheng dit rageusement : « Nous connaissant votre Ministre Chu ! Pourquoi nous a-t-il immédiatement oublié après s’être servi de nous pour obtenir sa position ? C’est un comportement mesquin. »

Tout le monde le regarda furieusement après sa tirade. Les blessés couverts de bandages lui adressèrent un regard particulièrement ardent ; ils détestaient de ne pas pouvoir tailler ce maigrichon bafouillant de la merde en pièces.

« Qui que vous soyez, Monsieur, parlez encore une seule fois du Ministre sur ce ton et nous ne pourrons pas vous promettre que vous partirez d’ici en vie ! » dit solennellement Chen Yutong.

L’Aïeul renifla d’un air totalement condescendant mais n’ajouta rien de plus.

À ce moment, Chu Yang et Du Shiqing étaient assis face à face dans une autre pièce.

Le jeune homme regarda un long moment le médecin le soigner, puis il demanda : « Senior Du, je veux savoir quelle faiblesse peut exploiter Diwu Qingrou pour vous faire obéir ? »

Les mains du vieillard tremblèrent : « Quelle faiblesse… »

« Exactement. Je trouvais étrange que vous lui permettiez de vous rudoyer avec votre caractère… » dit nonchalamment l’adolescent. « J’ai été encore plus déconcerté en apprenant hier que l’état de Sa Majesté avait changé à un tel moment… »

Le docteur leva les yeux au ciel et soupira : « Ah… » Il resta silencieux un long moment avant d’enfin dire : « Ma mère, ma femme et mon fils sont au Hall des Cavaliers Dorés… Ma mère aura presque quatre-vingt ans cette année… Le plus enrageant est qu’ils ont endoctriné mon fils unique de vingt-deux ans, qui a rejoint leurs rangs ! C’est un cavalier d’argent ! Et ma belle-fille… l’est également devenue… »

« Ma famille et ma vie ont été ruinées… » Du Shiqing soupira fort et dit d’un air frustré : « Que puis-je faire ? Qui passe sa vie au service des autres ? Ils ne sont qu’une minorité, et tous les autres vivent pour leurs parents et leur famille… Les autres n’en ont peut-être pas besoin mais moi, Du Shiqing… ne peut pas être comme eux. »

Le Ministre soupira doucement.

Le médecin était complètement coincé ! Si sa famille avait simplement été prise en otage, ce serait facile à régler : il suffirait d’envoyer quelques experts la sauver secrètement. Ce serait sûrement difficile, mais pas impossible.

Le problème était que son fils et sa belle-fille étaient loyaux envers le Hall des Cavaliers Dorés… C’était le cœur du problème puisque même s’il les sauvait, il se retrouverait avec deux espions sur les bras…

« Et si vous ne le trahissiez pas mais disparaissiez à la place… Que se passerait-il ? » demanda le Fourbe prudemment.

« Dans ce cas, ils seraient en sécurité… » Le médecin rit : « Mais comment disparaître ? C’est une question digne de réflexion… Comment pourrais-je tromper Diwu Qingrou si facilement ? »

« On est pas nécessairement coincés. » Chu Yang tapota doucement sur le bord de son lit et demanda avec désinvolture : « Quelle position occupe l’Aïeul au Sabre de Feu Gao Weicheng dans le Hall des Cavaliers Dorés ? »

Il posait cette question avec une grande assurance !

Du Shiqing sourit amèrement et dit : « Je ne peux vraiment rien vous cacher ! Gao Weicheng vient effectivement du Hall des Cavaliers Dorés mais il n’en fait qu’à sa tête. Cela dit, bien que ses compétences martiales ne soient pas exceptionnelles, sa capacité à contrôler le feu n’est pas à prendre à la légère. Autre chose, il semblerait qu’il vienne d’un endroit mystérieux et qu’il ait le soutien d’une force massive… C’est tout ce que je sais. »

« Pas forcément ! Vous pouvez savoir d’autres choses. Il vient d’un endroit mystérieux ? » Chu Yang ricana et dit : « S’il vient réellement de là-bas, il doit probablement être au bas de l’échelle. Comment leurs experts pourraient être aussi faibles ? Et s’il venait réellement de là-bas, il aurait beaucoup d’aide, il ne serait pas seul comme ça. »

Du Shiqing demanda : « Vous connaissez cet endroit ? »

Le jeune homme hocha solennellement la tête et dit : « C’est Gao Weisheng qui vous donne vos missions au nom du Hall des Cavaliers Dorés ? Qu’en est-il des quatre autres gardes… »

« Je n’en suis pas sûr. » répondit le docteur avec un sourire en coin. « Je sais ce que tu as l’intention de faire, mais sois prudent : tu n’es pas encore un adversaire à la mesure des forces derrière Gao Weicheng… »

« Si nous restons aussi prudents et timides, autant ne rien faire effectivement. » dit doucement son interlocuteur. « Si nous devons faire quelque chose, il nous faut avancer sans cesser de lutter un instant ! »

« Rien n’est impossible ! » dit-il.

Du Shiqing poussa un gros soupir.

 

Il rentra en calèche en fronçant les sourcils, un peu inquiet en repensant à la discussion qu’il venait d’avoir.

Il ne s’inquiétait pas seulement pour lui mais aussi pour l’adolescent. Si son plan se déroulait parfaitement il n’aurait pas à s’inquiéter outre mesure, mais le problème était de savoir… S’il allait réussir ou non. Pourrait-il également impliquer le Ministre ?

De plus, ce dernier lui avait dit quelque chose qui lui avait donné la chair de poule…

 

« Senior Du, combien de temps tiendrait Sa Majesté sans vos soins ? »

« Je n’en suis pas sûr…. Au mieux, une dizaine de jours à tout casser. »

« Dix jours ? » Le Fourbe réfléchit : « Cela devrait suffire… ? »

 

Que voulait-il faire ?

Gao Weicheng conduisait la calèche en fulminant : « Pour qui se prend ce Chu Yang, Senior Du ? Il est vraiment impardonnable ! Il était tout abattu à notre rencontre, et il était venu vous trouver soi-disant pour rembourser la dette de son père, mais il s’est servi de vous pour devenir célèbre et progresser dans le Nuage de Fer. »

« Il avait même dit complaisamment à l’époque qu’il ne deviendrait jamais un fonctionnaire… Ha ! Quand j’y repense, c’est vraiment risible… » dit-il en postillonnant.

Le médecin ferma les yeux et dit à voix basse : « N’en dis pas plus. »

« Hmm, un jour où l’autre, ce bâtard… » Un jour ou l’autre quoi, l’Aïeul ne le dit pas. Il hâta juste ses chevaux et n’évoqua plus le sujet.

Le succès était à portée de main !

La route se prolongea devant eux, et il y avait des patrouilles de soldats partout alentour. Ils auraient dû être en parfaite sécurité…

Une voix résonna doucement. « Senior Du, veuillez rendre visite à un patient s’il vous plaît. » Elle était très élégante et polie.

Gao Weicheng se retourna et demanda : « Qui est-ce ? » Le docteur avait vu de nombreux malades ces derniers jours, et il avait fini par s’y habituer.

« C’est moi. » répondit doucement la voix. « Senior Du n’a encore rien dit, alors de quel droit un conducteur de calèche comme vous me pose la question ? »

L’Aïeul hurla furieusement : « Vous devriez vous montrer plus courtois quand vous demandez à voir un docteur ; quel genre d’attitude est-ce ? » Il sauta ensuite de la calèche et regarda rageusement autour de lui.

La voix dit : « C’est quoi la courtoisie ? Je n’ai pas encore appris ça. Cela dit, je sais quoi faire aux gens qui n’écoutent pas… J’ai appris à les tuer. »

Avant même de terminer, un sabre noir brilla et fonça droit vers Gao Weicheng comme un éclair. Au moment où le sabre brilla, une ombre noire apparut tout à coup.

Et une autre ombre noire apparut derrière la calèche, d’où il bondit avec une épée à la main. L’arme frappa les quatre gardes à la gorge, et ils volèrent dans des directions différentes. Juste après, la personne fonça dans le véhicule et on y entendit à peine : « Senior Du, sauver une vie est aussi urgent que d’éteindre un incendie, venez avec moi s’il vous plaît. »

Ensuite, boum, la calèche vola en éclats et un homme masqué en jaillit avec Du Shiqing sous un bras. Il prit ensuite appui sur ses deux jambes et ils s’envolèrent comme de gros oiseaux. Ensuite, ils foncèrent bille en tête sur le toit d’une maison à proximité et ils disparurent sans laisser de traces !

À ce moment, Gao Weicheng était à bout de souffle en affrontant l’autre personne en noir. S’il n’avait pas furieusement émis du feu, sa tête aurait déjà roulé sur le sol…

Il était paniqué de voir que le médecin avait été enlevé. Il voulait filer à sa poursuite, mais son adversaire avait des techniques au sabre extrêmement lestes. Il ne touchait presque jamais le sol, ce qui l’agaçait prodigieusement ! Il pouvait à peine rester en vie en le voyant être kidnappé…

Devant une telle urgence, Gao Weicheng oublia sa dignité et continua de crier : « À l’aide ! Senior Du a été capturé ! »

La personne en noir ricana : « Tu es vraiment un Aïeul au Sabre ? Tu fais perdre la face à tous les Aïeux au Sabre ! » Bien sûr, elle en était une elle même.

Les cris de Gao Weisheng retentirent au loin, et les soldats arrivaient depuis toutes les directions.

La personne en noir cria soudainement : « J’avais l’intention de jouer un peu avec toi, mais je n’ai pas prévu que tu n’aurais pas besoin de ta dignité… Dans ce cas, ne t’embête pas à rester en vie ! » Il rétracta son sabre et, en quelques instants, son arme sembla attirer tout l’air dans l’atmosphère et créa un vide !

Ensuite, le sabre brilla dans la nuit et frappa droit vers sa tête !

Ce coup n’avait rien de beau, mais il avait un élan impressionnant qui donnait l’impression de pouvoir briser une grande montagne ! De plus, il était porté sans la moindre hésitation : quoi qu’il y ait devant lui, il trancherait tout en deux sans s’arrêter !

Gao Weicheng ne put que sentir le sabre se verrouiller férocement sur lui. À ce moment, il avait même du mal à bouger avec son sabre et alors qu’il était si terrifié que son âme s’échappa presque de son corps, il cria soudainement. Des flammes ardentes jaillirent alors du sabre entre ses mains ainsi que ses cinq orifices !

Il s’était comme transformé en un humain de feu !

Wazouille
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9 thoughts on “DNC Chapitre 197

  1. Merci pour le chapitre.
    PS:Dommage que ce ne soit pas des ses six trous, ça aurait été drôle à voir…

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