DNC Chapitre 263
DNC Chapitre 265

Et voilà le second DNC de la semaine ! Je pense que les shippers ne s’étaient pas attendus à la paire qu’on voit dans ce chapitre 😛

Bonne lecture !

Chapitre 264 – Jalousie et haine

L’apparition des épéistes laissa tout le monde coi, et personne ne se disputa plus la possession du sabre, mais… Ce dernier vola à travers les airs et étonnamment, les épéistes n’osèrent pas sauter pour s’en emparer. Ils restèrent immobiles, face à face.

Ils étaient manifestement en garde l’un contre l’autre, au vu de leur posture et de leur regard venimeux… Des auras d’épées jaillirent des deux hommes et s’opposèrent, rendant le temps hivernal plus glacial encore…

Ces deux-là s’opposent et se méfient l’un de l’autre… ?!

Alors ils ne sont pas du même camp…

À ce moment, les quatre Vénérables éprouvèrent un grand regret Si on avait su, nous… Nous aurions pu nous joindre à l’un des deux et ensuite attaquer l’autre… Ce précieux sabre était en notre possession et nous l’avons jeté…

Le sabre poursuivit sa course dans les airs et, par une chance incroyable, il tomba juste au-dessus de la tête de Ji Mo.

Le possesseur ‘originel’ de Demande aux Cieux cria de joie. Il bondit et attrapa l’arme, puis il rit bruyamment et dit : « Merci à vous, les deux débiles ! Hahaha… »

Il se retourna alors et plongea dans les ténèbres nocturnes à toute vitesse. Tous les autres poursuivants crachèrent à terre et se payèrent leurs têtes : « Vous ne l’avez pas volé ! Il a raison ! Vous êtes deux débiles ! Hmm, non en fait, vous appeler ainsi est une injure envers les débiles… »

Tout le monde se battait pour ce sabre, alors qu’est-ce que deux épéistes comme vous foutez là ?

C’est raté maintenant, et personne n’a pu l’avoir ! Vous l’avez fait valdinguer, mais vous vous en êtes ensuite pris l’un à l’autre…

JI Mo courut, si envieux et agacé qu’il eût envie de mourir. Des larmes coulèrent le long de ses joues tandis qu’il brûlait de jalousie !

Un épéiste ! Putain de merde ! Gu Duxing est à présent un épéiste !

Gu Duxing et moi étions de même niveau mais à présent, c’est un épéiste ! Un Vénérable Épéiste !

Et Chu Yang est également devenu un épéiste !

Ji Mo avait envie de trouver un endroit désert et de pleurer tout son saoul. Maintenant la différence qui nous sépare est aussi grande qu’entre une rivière et l’océan… Les Cieux sont vraiment trop injustes…

Il sema ses poursuivants en faisant quelques détours et rejoignit Rui Butong, qui avait manifestement l’air épuisé. Cependant, lorsque le voleur vit son visage, il eut soudainement l’air réconforté de celui qui voit plus malheureux que lui.

Hmm, je n’avais pas la même puissance que Gu Duxing dès le départ, de toute façon, alors qu’est-ce que j’en ai à foutre qu’il soit meilleur que moi ? C’est ce guignol de Ji Mo qui est à plaindre ! Ah ah, pauvre garçon. Il était du même niveau que Gu Duxing et maintenant, il s’est fait distancer !

En y pensant, non seulement Rui Butong se libéra de l’inconfort qu’il éprouvait, mais il était même sur un petit nuage. Ji Mo avait la même impression qu’un homme à qui on aurait botté le cul quatre-vingt-huit fois. Le voleur éclata de rire et étonnamment, dit à son frère aîné : « Hé, troisième frère, second frère est déjà devenu un épéiste, wow… Il a même percé au niveau de Vénérable Épéiste, haha… C’est un merveilleux coup du sort, nous devrions allons fêter ça tous les deux une fois rentrés… »

Ji Mo grinça des dents et aboya, le visage tressaillant : « La ferme ! »

« Je l’envie vraiment… » Rui Butong croisa les bras sur sa poitrine et prit un air exagérément rêveur. Tout à coup, il sembla réaliser quelque chose : « Dis-moi troisième frère senior Ji Mo, je viens de me souvenir que toi et second frère étaient tous les deux célèbres dans les Trois Cieux Intermédiaires. Vous aviez une force similaire, tous les deux… »

Ji Mo haleta en le fixant d’un air meurtrier.

Rui Butong fut extrêmement heureux de sa réaction et versa davantage d’huile sur le feu. « Hé hé, n’es-tu pas un Aïeul Martial de huitième rang, là maintenant ? Oh oh, tu as progressé très rapidement, je suis tellement jaloux… Hahaha… » Rit-il éhontément, heureux des malheurs de son frère.

Ji Mo grinça des dents et se mit subitement à sourire : « Sixième frère ! »

« … » Rui Butong recula précipitamment et dit : « Hein ? Je… J’ai rien dit. »

« Comment ça, tu n’as rien dit ? » Ji Mo passa affectueusement son bras autour de ses épaules tandis qu’ils marchèrent côte à côte. « Tu as raison, nous devons boire tous les deux ce soir. Nous devons célébrer l’occasion… Ha ha ha… C’est étrange car ce qui est digne d’être célébré, ce n’est pas la percée de second frère, mais… Que ton niveau de culture soit toujours de deux rangs inférieur au mien. Ça me fait vraiment plaisir ! »

Il sourit joyeusement et rajouta : « Tu n’es pas d’accord, sixième frère, sixième ? »

Rui Butong eut un rire creux et se força à dire : « Tu es si magnanime, troisième frère senior… »

« Ha… Allons-y, nous devons faire la fête ce soir. Ouais, une grande fête… » Dit Ji Mo en serrant davantage l’épaule de son camarade.

Le voleur sentit tout à coup qu’il ne pouvait même plus bouger son épaule, et la moitié de son corps devint aussitôt engourdi. Il sourit de l’air de celui qui venait de perdre son père et pensa amèrement : Vu que je vais prendre cher de toute façon, autant m’amuser un peu.

« Haha, dans ce cas troisième frère, je ne vais pas refuser ton invitation même si je devais mourir un million de fois. Allons nous amuser ! Second frère a percé, après tout, n’est-ce pas ? Tu ne dois pas te sentir trop bien là, non ? Je sais aussi que tu es déçu, déprimé et découragé. Tu ne pourrais pas le rattraper même à dos de cheval. Ahh, je suis vraiment désolé pour toi…  Troisième frère… Défoule-toi sur moi, vas-y, je peux l’encaisser. » Dit Rui Butong d’un air pitoyable, en finissant sa phrase dans un gémissement.

Ji Mo serra les dents et dit, en marquant chaque mot : « Bien ! Bien ! Si c’est ce que tu penses, j’aurais tort de ne pas m’amuser… »

Ils filèrent ensuite à toute vitesse.

Au moment où ils disparurent, un homme en bleu surgit des ténèbres, et regarda leurs silhouettes s’effacer en transpirant. Son corps entier convulsa…

« Bordel de merde ! » Grogna-t-il doucement. « Ces deux vauriens ne sont pas pédés, pas vrai… Leur conversation m’a collé la chair de poule… »

Il se gratta ensuite la tête : « Ça me fout vraiment les jetons. »

Si Ji Mo et Rui Butong avaient pu apprendre qu’ils avaient donné la chair de poule à un expert de niveau Empereur, ils en tireraient probablement une grande fierté.

Cela dit, on ne pouvait pas reprocher à ce dernier de s’être fourvoyé ; ces deux gaillards avaient été très ambigus… ‘Défoule-toi sur moi’, ‘je peux l’encaisser’, ‘je vais m’amuser’…

« Je dois trouver l’autre gredin. Si ces deux vauriens sont gays, alors il y a une chance que… Huh ! » Marmonna le type en bleu. « Tout ça est plutôt étrange. Ce petit bâtard n’était pas de niveau maître ? Comment a-t-il pu percer au niveau d’Aïeul aussi vite ? Et il est même devenu épéiste ? Je n’ai jamais vu une vitesse pareille ; ce devrait être impossible, même s’il a l’essence de jade violette pure avec lui depuis tout petit… »

« J’ai manqué un épisode ? » L’homme en bleu s’interrogea en volant dans les airs. « La Citadelle est plongée dans un tel chaos… J’espère que ce petit bâtard ne s’est pas fait tuer. »

Au détour d’un coin de rue, Ji Mo relâcha enfin Rui Butong : « Oh mes dieux ; tu as senti ça aussi ? »

« Évidemment que je l’ai senti ! Ne doute pas de mon sixième sens ! » Cria le voleur comme s’il avait été insulté. Il se retourna ensuite et regarda prudemment derrière lui, encore effrayé.

« Ça n’était définitivement pas une illusion ! » Ji Mo essuya la sueur froide couvrant son visage. « Bordel, c’était vraiment trop horrible ! J’ai eu l’impression de tomber dans un charnier. Mon clan Ji a beau être grand, personne là-bas n’a une aura capable de produire une pression pareille… »

« Je ne sais pas si cet expert avait besoin d’une arme divine ou non. Il nous a suivi tous les deux tout à coup… Putain d’merde, j’ai cru qu’on s’était fait démasquer… » Dit Rui Butong en faisant claquer sa langue.

Les deux amis étaient célèbres pour leurs super sixième sens. Le type en bleu ne s’était pas montré et n’avait pas non plus dévoilé son aura, mais ils avaient instinctivement senti sa présence.

C’était le genre de sensation qu’une personne ordinaire aurait en marchant à côté d’une fosse commune par un soir sans lune…

Un artiste martial ordinaire ne possédait pas un tel sens, mais par contre, une personne ayant ce talent pouvait devenir quelqu’un d’important s’il parvenait à le développer !

Si un érudit venait à posséder ce sens, il deviendrait un fonctionnaire à la grande fortune. Un général le possédant, quant à lui, serait capable de gagner des guerres et de renverser de mauvaises situations à son avantage. Un artiste martial doté de ce sens deviendrait le suzerain d’une génération ! C’était le pouvoir du sixième sens !

« Euh, tu sais que tout ce que j’ai pu te dire, c’était à cause de ce type mystérieux et pas pour me payer ta tête, hein troisième frère… » Dit Rui Butong avec un adorable sourire.

« Hmm, je sais que tu ne voulais pas te moquer de moi, mais ce que tu m’as dit me turlupine encore… Et si ça me tourmente, alors ça va te tourmenter tout particulièrement. Allez viens, je vais bien m’occuper de toi. » Ji Mo sourit comme un démon. « Je dois dire que j’admire ta grande gueule… »

« Ah ? Nooon… ! » Cria Rui Butong.

La Citadelle du Continent Central passa une nuit vraiment sanglante !

Au petit matin, toutes les prisons de la ville étaient remplies à ras bord ! Il eut même fallu transformer une caserne temporairement vidée en une prison temporaire, tant il y avait de prisonniers. Cependant, le nombre d’experts du Jiang Hu en ville ne cessa de croître…

Manoir du Premier Ministre…

Diwu Qingrou taillait une plante délicate, empotée sur son bureau, vêtue d’un manteau de fourrure douce. Ses mouvements étaient lents et doux, et son expression était paisible et insouciante. Son regard était aussi calme que de l’eau.

L’émotivité dont il avait preuve la veille avait déjà disparu.

Han Buchu et Jing Menghun entrèrent hâtivement dans son bureau.

« Qu’y a-t-il ? Pourquoi cette précipitation ? » Demanda le ministre nonchalamment. Il resta penché sur sa plante et ne leur accorda même pas un regard, comme s’il était pleinement concentré sur sa verdure.

Gao Sheng voulut prendre la parole, mais Han Buchu tira doucement sur sa manche. (NdT Ce n’est pas une erreur, c’est bien Gao Cheng qui veut parler en VO. Erreur de l’auteur peut-être ?)

Diwu Qingrou les ignora tous et continua de tailler sa plante. De façon assez surprenante, il l’admira même pendant un moment après l’avoir taillée. Il rassembla alors toutes les branches et feuilles qu’il avait coupées avec un chiffon de soie blanche, puis il se lava tranquillement les mains. Presque une heure s’était écoulée depuis l’arrivée des ‘intrus’.

Finalement, il s’assit et dit : « Vous êtes tous si pressés… Il s’est passé quelque chose de grave ? »

Wazouille
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15 thoughts on “DNC Chapitre 264

  1. c’est vrai que c’est bizarre d’habitude c’est han buchu l’impulsif donc voir gao sheng voulant parler aussi hâtivement c’est étrange surtou que lui est plutôt calme et réfléchis

  2. Merci pour le chapitre.
    Ps : Notre fourbe préféré à finalement réussi à faire perdre l’esprit à ce pauvre Diwu…

  3. « c’est une affaire urgente ? » après les avoir fait poiroté une heure a regarder un lifting pour fougère 🙂
    PS:merci pour le chapitre

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