DNC Chapitre 278
DNC Chapitre 280

Yop, journée chargée alors le BTTH arrivera dans la soirée ! Et je suis méchant car je vous laisse un cliffhanger de malade 😀

Bonne lecture !

 

 

Chapitre 279 – Deux puissances s’affrontent (3)

 

Tout ça était dû à l’intervention de Jing Menghun. Ce dernier avait définitivement le droit de s’immiscer dans la conversation, au vu de la position qu’il occupait dans l’organisation de Diwu Qingrou. Et en plus, il avait même le droit de prendre ses propres décisions !

Il ne fallait pas être ordinaire pour diriger le Hall des Cavaliers Dorés !

Mais cela étant, Chu Yang avait profité de son intervention pour lui tomber dessus et l’insulter !

Il le fit en plus avec une attitude dominatrice et arrogante, sans se montrer raisonnable une seule seconde.

Il détruisit la majesté de Diwu Qingrou sans la moins pitié !

Le premier ministre était venu enquêter alors si le Fourbe s’était montré timide, il aurait pu facilement deviner sa véritable identité. C’est bien pourquoi il s’était montré aussi écrasant, d’autant que sa couverture était celle d’un jeune maître des Trois Cieux Supérieurs ! Quelle noblesse, quel statut transcendantal valaient quoi que ce soit devant lui ?

Diwu Qingrou, tu es le premier ministre d’une nation séculière, alors qu’un jeune maître des Trois Cieux Supérieurs t’accueille est déjà te donner trop de face ! Je me fous que tu sois le grand chef ou le plus grand clébard qui soit ; à mes yeux, tu n’es rien !

Si je veux te tourner le dos, je le ferai ! Tout sera selon ma volonté !

Je vais utiliser les erreurs de tes subordonnés pour détruire ta position ! C’est très certainement impoli, mais que peux-tu faire contre moi ?

Cette fois, Chu Yang s’était drapé d’une arrogance extraordinaire et d’un caractère belliqueux, afin d’émuler parfaitement l’attitude d’un jeune maître d’un super clan des Trois Cieux Supérieurs !

Jing Menghun était furieux, Diwu Qingrou agacé et le Ministre Chu un peu anxieux de faire face à un tel adversaire.

Ils entrèrent dans la pièce et s’assirent à leurs positions respectives.

Cependant, l’adolescent avait complètement détruit l’harmonie qui régnait précédemment entre eux !

Il amena aimablement du thé : « Buvez, je vous en prie ! C’est du thé violet pur, que j’ai ramassé sur la montagne violette céleste. Il est unique, même dans les Trois Cieux Intermédiaires ! » Cependant, il n’y avait que deux tasses sur la table. Une pour le maître de maison et une pour l’invité.

Clairement, ce jeune maître Chu n’avait pas préparé de thé à l’attention des subordonnés de son invité, aussi personne n’évoqua le sujet.

Jing Menghun et Yin Wutan avaient beau être furieux, ils ne purent que rester derrière Diwu Qingrou et patienter.

Le premier ministre but une gorgée, ferma les yeux et le savoura. « Quel excellent thé ! » Il rouvrit les yeux au bout d’un moment, et dit en soupirant : « Ça faisait tellement d’années que je n’avais pas pu en boire… Il me manquait beaucoup. Il me rappelle mon enfance… Ha ha, je repense à mes jeunes années ! »

Chu Yang fronça les sourcils : « Oh ? Vous avez bu de ce thé auparavant ? »

Les origines de Diwu Qingrou étaient encore inconnues. Certaines personnes disaient qu’il était orphelin, d’autres qu’il était le descendant d’un grand clan, et d’autres encore prétendaient qu’il était apparu mystérieusement… Mais personne ne put jamais vérifier ces dires !

Les origines du premier ministre étaient plus mystérieuses que celles de son rival.

C’était pour cette raison que le jeune homme se méfia immédiatement. Se pouvait-il que Diwu Qingrou vienne des Trois Cieux Supérieurs ?

Ce dernier eut un rire lourd de sens et dit : « Est-ce que Senior Chu, le maître du clan, se porte bien ?

L’adolescent répondit d’un air sérieux : « Grâce aux cieux, il est en aussi bonne santé qu’auparavant ! Il arrive encore à percer dans sa culture. »

« Le proverbe a raison, les gens biens sont bénis. » Le premier ministre inspira doucement l’arôme fumant s’échappant de la tasse avec nostalgie. Il dit lentement : « Cette année là, l’ancêtre Chu, le senior Chu Bixiao, traversa les Trois Cieux Supérieurs avec juste une longue épée en main. Il mit un terme à de nombreuses vies avec cette épée ; il devint rapidement connu et sa majesté régna. Les jeunes générations se souviennent toujours de lui et l’admirent infiniment… »

« Je pense que vous vous souvenez mal de sa légende, Premier Ministre, notre ancêtre ne se servait pas d’une épée… » Le Fourbe fronça les sourcils, légèrement mécontent. « Je ne peux pas vous laisser dire une chose pareille… »

« Ha ha. »  Le regard de Diwu Qingrou brilla et il dit : « Peut-être me suis-je trompé ? »

« Humpf. » Le jeune homme grogna froidement et dit : « Je suis de bonne humeur aujourd’hui, Premier Ministre, mais n’importe quel autre membre du clan n’apprécierait pas votre petite blague. »

Comment Chu Yang aurait pu prétendre être un jeune maître du clan Chu sans poser de questions à l’homme en bleu à son sujet ?

Pendant toute une journée, l’homme en bleu fut contraint et forcé de répondre à toutes les questions de l’adolescent, qui ne voulait pas laisser son rival tirer quoi que ce soit de son interrogatoire. Le Ministre Chu était même allé jusqu’à poser des questions sur les toilettes au fond du jardin, quitte à presque faire s’effondrer l’homme en bleu !

Cependant, ce n’était évidemment pas ce sur quoi Diwu Qingrou voulait l’interroger.

Le premier ministre soupira tristement et dit : « Ah, il s’est passé tant de temps et j’ai oublié quelques détails. Une chose me reste à l’esprit, cependant : j’ai rencontré frère Feiling de nombreuses fois à l’époque, et je suis au courant du regret de sa vie. Je ne peux m’empêcher d’éprouver de la tristesse à son égard. Je me demande s’il a dissipé ce regret… »

« Il y a autant d’hommes sur terre que de poissons dans l’océan ; comment pourraient-ils le retrouver. » L’adolescent soupira tristement. « Je crains que l’affliction émotionnelle qui touche Oncle Feiling… Soit difficile à guérir. »

Tout en parlant, il prit l’attitude de celui qui ne peut garder ses problèmes pour lui ; c’était un air dévoilant même que le clan Chu des Trois Cieux Supérieurs avait des problèmes personnels…

Cela étant, il frémit en son for intérieur : Ce type sait même que le clan Chu a perdu un enfant ?

Diwu Qingrou relâcha légèrement son expression et demanda : « Dites-moi, jeune maître Chu, êtes-vous venu aux Trois Cieux Inférieurs pour une raison particulière ? »

« Une raison particulière… Ha ha, cette raison, vous l’avez déjà évoquée, et c’est pourquoi nous sommes venus. » Le Fourbe poursuivit : « En fait, nous voulions sortir du clan et jouer un peu, alors nous avons suivi notre quatrième oncle… »

Le premier ministre fut un peu surpris : « Oh, le quatrième maître Chu est actuellement dans la capitale ? »

« Hmm hmm. » Grogna Chu Yang en restant évasif.

Diwu Qingrou rit : « Alors c’est donc ça. »

« Mais lorsque nous sommes arrivés ici, nous avons découvert quelque chose d’intéressant. » Le jeune homme parut tout excité : « Vous n’êtes pas n’importe qui, Premier Ministre, alors je vais être franc. »

« Qu’y a-t-il ? »

« Cette épée et ce sabre m’intéressent énormément ! » Le regard de l’adolescent devint aussi acéré que celui d’un faucon : « Je dois les obtenir ! Vous êtes le chef ici, Premier Ministre, alors j’espère que vous pourrez nous aider ! »

Il s’arrêta une seconde et parut prendre une décision : « Si vous nous aider à obtenir ces armes, moi Chu Fei vous accorderai mon aide une fois en retour. Vous devriez comprendre la portée de cette aide. »

La tête de Diwu Qingrou explosa presque. Je n’ai toujours pas vérifié ton identité, et tu me demandes déjà mon aide ? Et à propos du sabre et de l’épée dont je m’occupe, en plus ?

« Jeune maître Chu, je suis bien plus âgé que vous. J’ai une explication différente à ce sujet. » Le premier ministre dit sincèrement : « Pour autant que j’en sache, cette histoire n’est qu’une pure machination du Roi des Enfers Chu. »

« Je me fous que ce soit d’un croupion ou d’un chou, je veux le sabre et l’épée ! » Grogna le Fourbe. « Je suis peut-être stupide, Premier Ministre, mais je peux encore dire si ces armes sont réelles ou une pure invention. »

« Je ne sous-entendais rien par là, je m’inquiétais juste que vous puissiez être puni à votre retour au clan, jeune maître Chu. » Dit calmement Diwu Qingrou d’un ton mielleux.

Chu Yang reconnu aussitôt qu’il s’était un peu emporté et se rassit. Un sourire affecté se dessina sur ses lèvres : « Ce n’est pas grave si vous ne nous aidez pas, Premier Ministre. Mon frère et moi irons tenter notre chance et jouer un peu. »

L’expression de Diwu Qingrou vacilla un peu. « Je vais envoyer quelques hommes enquêter. »

« Oh, vous n’avez pas à vous embêter si c’est trop de travail. » Le jeune homme se reposa contre le dossier de sa chaise et dit : « ‘Je dispose de plusieurs méthodes pour m’en emparer. »

Le premier ministre se sentit un peu désarmé.

Ce jeune maître Chu devant lui était plus circonspect que ce à quoi il s’attendait. Se peut-il qu’il soit vraiment un jeune maître du clan Chu ? Mais comment se fait-il qu’un jeune maître pareil se retrouve ici ?

Dans leurs précédents échanges, ce jeune homme répondit tranquillement comme si c’était naturel à toutes ses questions à propos des arts martiaux du clan Chu, ses problèmes personnels et ses figures majeures. De plus, il l’avait même testé avec les règles des Neuf Cieux ! Mais ç chaque fois, son adversaire répondit naturellement, et il l’avait même contre-attaqué vivement sur chaque point.

Parfois même, ce jeune maître Chu s’était exprimé librement, et le premier ministre avait dû lutter pour conserver les apparences.

« Quoi qu’il en soit, je suis venu vous voir parce que je désirais vous poser une question, jeune maître Chu. » Diwu Qingrou poursuivit : « Jeune maître Chu, vous avez naturellement une meilleure vue d’ensemble de par votre haut statut. Accordez-moi votre sagesse. » Il s’inclina soudainement.

« Qu’y a-t-il ? »

« Actuellement, trois pays dominent les Trois Cieux Inférieurs ! Le Nuage de Fer, le Grand Zhao et Nation sans Limites ! Ils sont entourés par des petits pays en périphérie. À votre avis, jeune maître Chu, qu’est ce qui devrait être fait avec un tel chaos ? Parmi ces nations, qui sont les héros ? Qui va dominer les autres ? » Le premier ministre soupira et dit : « Je n’arrive pas à trouver le repos à cause de tout ça… »

« Oh.. C’est… » Le Fourbe se comporta comme si on le mettait dans une situation difficile. Il regarda Diwu Qingrou avec une certaine surprise, l’air de dire : Je n’ai jamais réfléchi à ce que tu me demandes.

« Hein ? Qu’en pensez-vous, jeune maître Chu ? » Demanda humblement le premier ministre. »

« Eh bien, ah, *tousse tousse tousse*… » Le jeune maître Chu fit rouler ses yeux dans ses orbites, réfléchit un long moment et ensuite, il éclata de rire en se penchant en arrière dans sa chaise. « Quels que soient les vainqueurs ou les perdants, ça n’a absolument rien à voir avec moi, pas vrai ? »

Le sens de cette réponse était limpide : Je ne peux pas répondre à votre question, et je n’y ai même jamais songé. Du coup, je vous réponds avec une autre question. Après tout, qu’est ce que j’en ai à faire ? Vous pouvez aller la poser à qui vous voulez.

Diwu Qingrou fut surpris.

Normalement, il aurait pu sentir certaines choses au travers de sa réponse, quelle qu’elle soit. Après tout, cette question avait trait au but même de la vie du Roi des Enfers Chu ! Et si ce jeune homme était bien ce dernier, il aurait pu sentir une émotion d’une réponse rejetant ses propres croyances.

Personne ne peut violer ses propres idéaux !

Une personne tient autant à ses idéaux qu’à son premier amour ! Un homme largué par la femme qu’il aimait pouvait maudire toutes les femmes du monde, mais il n’aurait pas le coeur de penser à l’amour de ses rêves comme une traînée.

Et même s’il pouvait le penser, il n’aurait pas le coeur de le dire à haute voix ! Rien que d’y penser pourrait briser son coeur !

Et son coeur était déjà blessé !

Et malgré tout, ce jeune homme s’en était sorti indemne en dépit de tous ses pronostics.

« Vous m’avez tellement posé de questions, Premier Ministre, que je vais vous demander de me laisser vous poser celle-ci. » Chu Yang demanda : « D’après tout ce que vous m’avez dit, vous semblez très bien connaître les Trois Cieux, et vous avez l’air de connaître le clan Chu comme votre poche. Se peut-il que vous veniez vous-même des Trois Cieux Supérieurs ? »

Diwu Qingrou ne répondit rien, mais il regarda le jeune homme d’une drôle de manière.

Ce dernier en fut troublé, mais il resta vigilant et demanda : « Puis-je savoir de quel clan des Trois Cieux Supérieurs vous venez, Premier Ministre ? »

Diwu Qingrou continua de le regarder étrangement un long moment, avant de répondre d’un air énigmatique : « Vous n’arrivez toujours pas à voir de quel clan je viens après avoir bavardé aussi longtemps, jeune maître Chu ? »

 

Wazouille
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9 thoughts on “DNC Chapitre 279

  1. J’ai pas encore lu mais je vue les notes et le titre et je me suis dit : » le batardodjzjzlfozkidjg ».
    Désolé d’utiliser ce type de langage mais je ne sais pas comment m’exprimer autrement, merci de ton travail, 谢谢老板.

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