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DNC Chapitre 298

Bonjour ! Un mot avant de commencer. J’aimerais que chacun d’entre vous prenne un moment pour contacter Nostra sur Discord afin de parler de notre Seigneur et Maître, Jésus Christ.

Voilà, c’est dit :p Maintenant, sachez que je vais tenter de sortir un BTTH ce soir mais que demain, il ne devrait y avoir que OG, peut-être un bonus en plus. Je vais me rendre en Normandie pour la journée afin de saluer la mémoire de feu mon père.

Je vous remercie de votre compréhension !

Bonne lecture !

 

 

Chapitre 297 : La purge de Diwu Qingrou

 

La situation dura ainsi pendant pratiquement vingt jours. Même durant le passage à la nouvelle année, les jeunes maîtres zélés ne regagnèrent pas leur domicile. Ils craignaient que l’épée n’apparaisse en leur absence, aussi le mieux restait-il encore d’attendre que les autres veuillent bien partir.

Quelques clans furent pourtant bien contraints de rentrer, comme les clans Dong, Luo et Ji. Les autres, pour l’essentiel, demeuraient toujours au manoir. Quelle source de tracas pour Diwu Qingrou, sans cesse à courir pour apaiser les tensions et la grogne des gangs de seconde zone… Il était anxieux et avait l’estomac noué.

Or, pendant ce temps, les impérialistes du Grand Zhao faisaient tout pour supprimer purement et simplement la faction Diwu, des simples contestations aux escarmouches, et affaiblissaient de fait sa souveraineté. Malgré tout, ils craignaient encore l’ire du Premier ministre et auraient immédiatement stoppées leurs actions si celui-ci avait pris la décision de contre-attaquer.

Cette décision ne vint pourtant pas, alimentant les rumeurs les plus folles dans tout le continent. On racontait en effet çà et là qu’il était tombé en disgrâce, le contraignant à démissionner après que l’Empereur lui-même ait révoqué tous ses pouvoirs. Longtemps, les impérialistes avaient attendu une telle occasion. Longtemps aussi, Diwu Qingrou les avaient réduits au silence, aussi aurait-on pu penser que jamais plus ils ne tenteraient quoi que ce soit.

Leur ombre avait pourtant toujours rôdé sur lui, et le Grand Zhao était en proie à la houle. Si la situation demeurait ainsi, les Cieux finiraient eux aussi emportés par le raz de marée. De son simple bateau de pêche, l’Empereur avait lui aussi senti cette étrange atmosphère. Les activités des membres de la cour s’activaient, et lui aussi en vint à mettre de côté sa réserve.

On accusait le Premier ministre d’avoir offensé les principaux clans des Trois Cieux Intermédiaires, qui s’étaient liés contre lui. La rumeur estimait même que son espérance de vie ne se comptait plus qu’en jours.

Dans quel éclat de rire s’était embarqué l’Empereur, une fois ces informations vérifiées et avérées ! Il décida alors d’agir directement en personne. N’était-ce pas son droit le plus entier, en tant qu’Empereur ? Ses interventions s’étant couronnées de succès, il en vint à fomenter une plus grande réforme.

Ça avait commencé comme ça, lors de discussions secrètes, qui bientôt avaient pris tant d’ampleur qu’elles furent présentées à la cour en bonne et due forme. Sa Majesté avait même été, un soir par trop aviné, à raconter à l’Impératrice qu’il avait seulement pris conscience de tout le bonheur que pouvait constituer l’exercice du pouvoir, en dépit de son ascension au trône vingt années auparavant.

Deux divisions armées furent appelées des confins du territoire. Leurs ordres étaient simples…

« Tuez Diwu ! La cour impériale n’acceptera rien d’autre. Ce tyran doit être nettoyé de la surface du Grand Zhao ! Tuez Qingrou, et assurez ainsi le retour à notre période de gloire ! » Leur avait-il ordonnés.

Dans cette tempête qui secouait le Grand Zhao, il y avait malgré tout quelque chose de rassurant. Le Roi des Enfers Chu n’entreprenait rien, car il soupçonnait directement Diwu Qingrou d’être derrière cette situation. Il était parfaitement capable d’obtenir le contrôle total du Grand Zhao… Rien de tout ça ne pouvait se produire sans son aval.

Si tout part à vau-l’eau en ce moment, c’est peut-être qu’il prévoit un très gros coup… Dans le doute, autant ne pas m’impliquer.

Telle fut en tous cas la pensée du fourbe et, de fait, il n’en faudrait que très peu au Premier ministre pour remonter sa piste et l’accuser de tous les maux avant de le condamner à mort.

Le Roi des Enfers resterait donc tranquillement dans son coin, à regarder les loups s’entretuer. Son style de vie actuel lui convenait bien mieux que celui qu’il n’avait jamais eu dans le Nuage de Fer, aussi attendait-il avec une certaine excitation que les clans les plus élevés commencent à tout détruire.

Ces clans-là même faisaient de la vie de Diwu Qingrou un véritable enfer, au point qu’il ne pouvait même pas commencer à entamer la reconstruction du quartier général du Hall des Cavaliers Dorés. Il aurait bien pu se débarrasser d’eux en rejetant le blâme sur quelqu’un d’autre, en le désignant comme responsable, mais ceci n’était pas dans sa façon de procéder.

Plus vous foutez le bordel, plus j’attendrai. Passez-y l’année, si ça vous chante ! Avait-il pensé.

La réalité allait de toute façon bientôt les rattraper. Tous les jeunes maîtres devaient retourner dans les Trois Cieux Intermédiaires en raison d’une urgence. L’ordre en émanait directement… Ao Xieyun s’en retira ainsi sans le moindre regret. Puisqu’il avait le Sabre Solaire, le propriétaire de l’Épée Lunaire finirait naturellement par finir le trouver. Tout comme lui mais pour d’autres motifs, Xie Danqiong, Mo Tianyun et Ou Duxiao répondirent à cet ordre.

Li Xiongtu, quant à lui, était un peu plus réticent. Il avait passé tant de temps ici sans rien en retirer… Aussi prit-il la décision d’embarquer autant d’or et d’argent qu’il le put avant de partir. Tu Qianhao en fit d’ailleurs tout autant.

En vérité, la plupart des clans formulèrent des demandes de compensations au regard du temps qu’ils avaient passé à cette affaire. Diwu Qingrou fut contraint d’y accéder, se saignant un peu plus à chaque clan qui devait partir.

La capitale fut ainsi rapidement vidée des gens du Jianghu, réglant ainsi la cause de tous ses troubles. Le Premier ministre s’employa dès lors à faire un état des lieux et de la situation. Il parvint, difficilement, à réunir un total de 3000 personnes qui se chargeraient de régler le chaos survenu.

Et maintenant, les impérialistes allaient chèrement payer leur arrogance… En effet, dès le lendemain du départ des Trois Cieux Inférieurs des clans, la capitale se retrouva occupée par trois corps d’armée massifs. S’alliant aux gardes, ils occupèrent chaque rue. Il était impossible de faire plus de deux pas sans croiser un soldat…

Diwu Qingrou avait planifié cette purge de longue date. Il n’y aurait de pitié pour personne. Le troisième jour, déjà, les rues de la capitale se teintèrent de rouge et l’odeur insupportable du sang rentrait dans chaque recoin.

Han Buchu, vêtu d’un épais manteau de fourrure, parvint enfin à s’asseoir à la porte principale menant à la cité interdite (NdT terme chinois désignant les quartiers de la famille impériale), sur un lourd siège de bois à accoudoirs. À ses côtés se tenaient des Guerriers Martiaux, dont la terrifiante aura dégageait haut dans le ciel une atmosphère de mort.

Il avait entre les mains de nombreux documents contenant la liste des gens à assassiner. Ce jeu du bingo morbide décidait qui vivait et qui mourait. Aussitôt un feuillet était-il terminé qu’un nouveau se présentait, et des familles entières furent ainsi massacrées. Neuf générations tuées en une journée.

Diwu Qingrou n’aurait bien sûr jamais souhaité en arriver là. Le contexte l’avait contraint à prendre une décision irrémédiable. La mesure avait été donnée : plutôt tuer des innocents que de permettre aux coupables de s’en tirer sans une égratignure.

Son prédécesseur, les anciens officiels, les soutiens de l’Empereur parmi le gouvernement, ses proches et mêmes ses beaux-enfants se trouvaient sur ces listes. Les soldats apparaissaient soudainement dans les maisons, dans les jardins et les salons de thé et comme une meute de loups affamés, déchiquetaient les chairs de ces êtres, ne laissant derrière eux que leur corps. Les râles d’agonie hanteraient longtemps encore les survivants. C’était comme si le ciel lui-même s’était gorgé de sang…

Dans le palais impérial, le Directeur général Lu Renjia s’étonna de voir les gardes lui sourire tandis qu’il leur ordonnaient d’aller combattre l’armée rebelle. Après quoi ouvrirent-ils grand les portes afin de les accueillir… comme des enfants auraient reçu leurs aînés.

Diwu Qingrou ne voyait ces eunuques de la cour que comme les plus méprisables créatures, et sa haine pour eux mena à un véritable génocide. Le Directeur en charge d’exécuter ses ordres avait en plus été malmené par Lu Renjia, de par le passé, aussi s’en donna-t-il à cœur joie. Il donna à son tour pour ordre à ses hommes de le garder pour la fin, afin qu’il soit témoin de toutes les décapitations. Que son visage soit éclaboussé de tout le sang de ses sans-couilles !

Regarder ne suffisait pas. Les gardes le balancèrent régulièrement dans les mares de sang, lui arrachant les plus terribles hurlements. Jusqu’au moment où il ne parvint même plus à se relever ni à retenir ses sphincters tant il était terrorisé. Il l’avait bien mérité, de l’avis de ses bourreaux.

Car sans lui, des milliers de morts auraient sans doute pu être évitées. On ne prenait pas vraiment de plaisir à infliger ces traitements, ce n’était que justice. Lu Renjio était directement responsable de l’inévitabilité de la situation actuelle.

Les badauds voyaient ces actions comme la manifestation cathartique de toutes les frustrations qu’avait pu accumuler Diwu Qingrou. On avait osé comploter contre lui ? Très bien ! Il les tuerait tous pour se sauver lui-même. Mais même parmi les gens plus aisés, peu voyaient le véritable sens derrière cette purge.

Car à la vérité, ce n’était rien d’autre que les préparatifs de la guerre inévitable qui surviendrait entre lui, le Roi des Enfers Chu et Tie Butian. Il n’avait certes pas été impliqué dans la guerre depuis de nombreuses années, mais il était suffisamment expérimenté pour savoir qu’il devait d’abord s’assurer de sa souveraineté. Dans une guerre l’opposant à de si puissants ennemis, il n’aurait su souffrir la moindre dissension au sein de son propre camp, ni la douce musique de la révolution. Personne ne devait en un contexte aussi grave être à même de le trahir.

Car la moindre erreur de calcul, eût-elle concernée la quantité de rations à prévoir, pouvait entraîner de terribles dégâts pour son camp. Le Premier ministre n’avait pas le droit à la négligence. N’était-ce pas déjà celle-ci qui l’avait mené à ses précédents échecs ? Pour toutes ces raisons, il devait réassurer son contrôle sur la capitale. Le massacre continua tant et si bien que de nombreux postes furent libérés, lui offrant l’occasion d’y placer ces propres gens.

Lorsque la purge s’arrêta enfin, Diwu Qingrou était à la tête de la capitale. On raconta qu’il avait admiré cette tempête de sang de sa propre conception, et chacune des âmes vengeresses des innocents qui s’y trouvaient.

« Je l’ai dit avant, et je le redirai encore ; J’unirai tous et toutes sous les Cieux. Tous peuvent tenir dans ma main, mais s’ils s’y refusent, je ne les laisserai pas me barrer la route ! » Avait-il proclamé. « Que valent même des millions de vie face à mon projet de devenir le Maître de l’Univers ?! »

Le vent qui frappa le Grand Zhao fut ce jour-là plus glacial que jamais et emporta avec lui tous les drapeaux vers le front, signe sans doute du printemps et qui approchait et de la reprise des hostilités.

Wazouille
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