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Et hop, dernier DNC de la semaine, mais… Il vaut son pesant d’or ! Une fois de plus, vous allez bien vous marrer ^^

Bonne lecture à tous !

 

 

Chapitre 346 – L’amour que le sort destine à Tantan

 

C’était une période chaotique. Pendant ce temps, Meng Chaoran, Tantan et mademoiselle Xie Danfeng arrivèrent au champ de bataille de Cang Lan.

Ce voyage fut éprouvant pour le maître, car le vacarme et le remue-ménage que ses jeunes compagnons causaient avaient été très irritants. En fait, malgré sa grande résistance mentale, il avait même commencé à penser au suicide.

Xie Danfeng semblait bien connaître Cang Lan, ou du moins sa périphérie. Elle put ainsi les guider sans qu’ils ne rencontrent de problèmes majeurs.

Il était difficile de deviner ce à quoi elle pouvait penser en menant le duo maître-disciple. Peu de gens semblaient suivre cette route désolée ; au début, ils rencontrèrent quelques rares personnes, mais ils rencontrèrent ensuite une tempête de sable. Plus tard, ils traversèrent même un désert où poussaient de nombreux buissons…

Meng Chaoran, avec son expérience, avait remarqué qu’elle avait changé de comportement. En fait, il savait même pourquoi.

Mademoiselle Xie doit s’être battue avec sa famille. Vu son mauvais caractère, elle a dû se comporter comme une enfant gâtée et a dû fuguer. Elle serait probablement rentrée toute seule deux ou trois jours plus tard… 

Cependant, elle était tombée sur Tantan.

Cette jeune femme arrogante avait été époustouflée par sa rencontre avec ce phénomène.

Les deux jeunes gens se comportèrent comme des andouilles dès le début. Ils se montrèrent turbulents, bruyants et ils ne cessèrent de se battre l’un contre l’autre. Par la suite, ils se battirent côte à côte et commencèrent à affronter les ennemis ensemble. Et Tantan joua les machos de premier ordre. Tu ne dois pas admettre défaite face à une fille qui t’en veux ! Dès qu’ils se retrouvaient en danger, il beuglait aussitôt : « Femme, tu me gènes ! Pousse-toi ! »

Il croyait fermement que face au danger, la femme devait se cacher derrière l’homme, et ce tant qu’il respirait encore !

Son raisonnement était indubitablement grossier, mais cela dit… Il se trouva que même un T-Rex femelle comme mademoiselle Xie Danfeng appréciait cette attention, pour une raison ou l’autre…

Elle s’était toujours comportait vaillamment, même durant son enfance. Elle se battait régulièrement les enfants de son âge ; en fait, elle les rossait jusqu’à ce qu’ils soient couverts de bleus. Elle avait toujours cette aura de ‘grande-soeur’.

Personne ne l’avait jamais traité comme une fille. Même ses parents soupiraient souvent en disant : « Nous avons été bénis de deux fils. »

C’est dans cette ambiance que la jeune femme grandit.

Cela étant, les femmes souhaitent être chéries… C’est un fait indéniable. Elles veulent qu’on s’occupe d’elles, et même une fille courageuse avait besoin de l’amour de ses proches.

Les autres filles avaient facilement accès à cet amour mais elle ? Elle n’avait jamais reçu une telle affection de toute sa vie.

Elle ne pouvait que se le reprocher, car elle se moquait furieusement des gens qui essayaient d’être gentils envers elle. Elle allait même jusqu’à les rosser… Et personne n’avait envie de se faire botter le cul en échange de tendresse…

En grandissant, mademoiselle Xie envia parfois les autres filles, mais son tempérament avait alors déjà pris forme, et l’impression qu’elle avait laissée aux autres était toujours vivace.

Par exemple — si Xie Danfeng et un garçon de son âge venaient à se blesser et que quelqu’un venait les réconforter… Eh bien, il ne réconfortait que le garçon. Toute personne tentant de la réconforter elle était avertie par ses camarades : « Attends, qu’est-ce que tu crois faire ? Ne vois-tu pas que c’est Xie Danfeng… »

Personne ne savait alors qu’elle avait besoin que quelqu’un la réconforte…

Et après avoir attendu si longtemps, elle avait fini par rencontrer un phénomène comme Tantan. Et elle ne pouvait pas se permettre de laisser un oiseau rare pareil lui échapper…

Elle avait clairement remarqué qu’il l’appréciait mais malgré ça, il n’était pas du genre à perdre exprès face à elle pour lui faire plaisir. Et il ne lui donnerait jamais ce qu’elle voudrait. Et pourtant…Elle s’en fichait.

Après tout… Les femmes ont besoin d’être désirées. En général, une demoiselle est prête à devenir une mère lorsqu’elle atteint ses seize ou dix-sept ans, où elle se fiance alors… Mais personne n’avait osé demander la main de Xie Danfeng.

Non pas parce qu’elle était hideuse, non… Mais parce que personne n’avait osé !

Son nom seul faisait trembler les jeunes hommes, au point qu’ils en aient les jambes en coton.

Il paraît qu’un jeune maître fut poussé par ses parents à lui demander sa main, mais il refusa tout net. Les parents le tabassèrent, mais il continua de refuser. Il tressa ensuite une corde au plafond du hall et demanda solennellement à ses parents de lui faire épouser n’importe quelle autre fille du clan Xie, ou n’importe quelle fille d’ailleurs. Peu lui importait qu’elle soit laide… Mais il se pendrait s’il demandait d’épouser Xie Danfeng.

La réputation et les qualités de combattante de la jeune femme étaient évidentes…

Cela dit, elle appréciait de se faire courtiser par Tantan. Ça lui donnait l’impression d’être relativement satisfaite et contente d’elle-même. Elle ne pouvait s’empêcher d’en vouloir plus. Ce type ne sait pas courtiser une femme proprement, et il est aussi assez laid… Mais il faut savoir se contenter de ce qu’on a.

N’est-ce pas super que quelqu’un me drague ?

Elle continua de parier avec Tantan sur la route, et elle continua de perdre jusqu’à être ruinée. Pendant ce temps, les poches du jeune homme ne cessaient de gonfler fièrement.

Cela dit, Xie Danfeng refusait d’abandonner ce qu’elle avait perdu ; elle voulait naturellement le récupérer.

Par la suite, la puissance offensive des bêtes qu’ils croisaient augmenta. Tantan se jeta fièrement à leur rencontre pour se battre, sans s’inquiéter le moins du monde pour sa propre sécurité. Il refusait simplement de la laisser affronter ces créatures effrayantes. Il se débattit ainsi désespérément tout seul, et manqua des dizaines de fois de mourir. Même Meng Chaoran eut peur pour lui, alors comment la jeune femme pourrait ne pas développer des sentiments à son égard… ?

Ainsi, mademoiselle Xie vint à penser des choses comme… Ce type n’a aucune élégance, et il ne comprend rien à l’amour. Cela dit, vu mon caractère… Je n’ai pas besoin d’un homme qui comprenne ça…

Il est assez moche, mais… Son visage quand il est ‘choqué’ vaut le détour. Bon, il a au moins l’air d’un beau garçon quand ça arrive.

Elle rougissait parfois très soudainement, ce qui ne manquerait pas de surprendre son frère au point qu’il avale de travers, s’il pouvait voir ça.

Xie Danfeng savait que Tantan et Meng Chaoran n’appartenaient à aucun clan influent. Ils étaient juste deux misérables vagabonds, alors comment sa famille pourrait lui permettre de… Avec une personne pareille ?

Ce n’était peut-être pas agréable à entendre, mais Tantan n’aurait même pas le droit d’épouser les porcs et les chiens d’un clan aussi prestigieux que le sien. Il ne lui laisserait jamais se marier avec leur fille.

Et cette dernière le savait bien, et c’était pourquoi elle ne voulait pas croiser des gens de son clan. Du coup, elle les emmena consciemment de plus en plus loin… Dans des coins de plus en plus isolés…

Meng Chaoran avait bien compris tout ça, et c’était pour cette raison qu’il garda le silence. De toute façon, son disciple avait grand besoin d’expérience pratique du combat, alors s’il pouvait en acquérir tout en ayant une chance de trouver une femme… Alors que demander de plus.

Du coup, il laissa simplement les choses suivre leur cours sans intervenir.

Les deux jeunes gens venaient juste de lancer leur toute nouvelle compétition. L’enjeu était le noyau interne d’une bête spirituelle de quatrième rang, que Xie Danfeng venait juste de tuer.

Cependant, le combat était toujours à sens unique. Tantan progressait à pas de géant quotidiennement… Que ça soit dans ses techniques d’agilité, dans son habileté au sabre, à l’épée ou dans sa puissance spirituelle. Du coup, la jeune femme était complètement désavantagée.

Ainsi, il la vainquit en moins d’un quart d’heure. Il la fit tomber à terre, puis il lui tordit les bras derrière le dos, avant de s’y asseoir. Il cria alors joyeusement : « Dis que tu abandonnes ! »

Pour une raison ou l’autre, toute tension quitta la jeune femme quand il s’assit… sur ses fesses. Elle qui se débattait jusque là se laissa soudainement tomber au sol dans un ‘pop’, puis elle dit d’une petite voix : « Relâche-moi d’abord. »

Tantan ne remarqua pas son changement de ton. Il haletait alors, donc il ressemblait à un obsédé. Il la regarda vicieusement et répéta : « Dis que tu abandonnes ! »

« Laisse-moi me relever d’abord ! » Répondit-elle avec une certaine anxiété. Plus elle se faisait chevaucher de la sorte, et plus elle se ramollissait sous lui. Une vague de joie et de désir sembla naître en son corps, et son bas-ventre sembla perdre sa force…

« Je refuse ! » Répondit furieusement le jeune homme. « Tu veux jouer les effrontées, hein ? Tu vas devoir d’abord admettre ta défaite. Tu as perdu le noyau interne ou quoi ? »

Xie Danfeng luttait pour se relever quand elle sentit tout à coup quelque chose frotter intensément ses fesses, ainsi qu’une odeur masculine puissante. Dieu seul sait pourquoi elle était aussi sensible ce jour-là ; sa vision se troubla tandis qu’elle gémit : « Tu n’arrêtes pas de répéter ‘dis ceci, dis cela…’ Espèce de… de pervers… Laisse-moi me relever maintenant… »

Elle avait dit ça de façon très aguichante. D’ailleurs, elle ne put croire que cette voix sortait d’entre ses lèvres. Mais… Pourquoi parlé-je comme ça ? C’est vraiment révoltant…

Mais Tantan n’avait rien entendu de tout ça, et il continua à jouer les brutes. Il lui ordonna, tel un grand-frère strict au coeur de pierre : « Non ! Reconnais d’abord ta défaite ! Refuses-tu d’admettre que tu as été vaincue ? Humpf… »

En fronçant les sourcils, il leva la main et l’abattit par deux fois sur ses fesses rondes, qui furent alors parcourues d’ondulations comme à la surface de l’eau. Il dit alors d’un air triomphant : « Ne t’imagine pas que je ne vais pas ‘oser’ te frapper, humpf… » Et il dit cela en la fessant doucement pour prouver son audace. Et de fait, il était très audacieux !

Tousse Il est bien connu que certaines femmes sont très sensibles… Tousse Et c’était le destin inexorable de mademoiselle Xie Danfeng de tomber sur un démon comme Tantan.

Ces deux fessées provoquèrent des douzaines de réactions intenses en elle.

Xie Danfeng sentit tout à coup une sensation merveilleuse gonfler en elle. C’était comme si quelque chose de mystique et pourtant, d’irrésistible montait en elle… Et s’apprêtait à se déverser… Elle trembla de manière incontrôlable, une fois, puis elle se mit à trembler une paire de fois… Puis elle trembla violemment une dernière fois, avant de perdre subitement ses forces. Elle s’allongea doucement au sol, cachant son visage pour empêcher les autres de voir sa colère et sa honte. Et sans surprise, elle commença à pleurer…

Tantan paniqua alors tout à coup.

Il la relâcha hâtivement, s’écarta d’elle et demanda lentement en se frottant nerveusement les mains : « Tu, tu, tu… Pourquoi pleures-tu… Tu… Ne pleure pas… Tu… Hé, hé… Vraiment, aaaah… »

La jeune femme eut plus honte encore. Elle resta simplement à terre et se mit à brailler bruyamment.

« Que, que se passe-t-il ? Que… » Tantan se sentit impuissant. Je ne sais pas ce qu’a cette demoiselle arrogante. Elle n’était pas comme ça, pas vrai ? On s’est battu comme on le fait depuis deux jours… Alors pourquoi pleure-t-elle maintenant…

Xie Danfeng était tout aussi perdue, à le voir la fixer sans rien faire, et elle continua de pleurer puisqu’il ne venait pas la consoler.

Finalement, Tantan marcha lentement vers elle et se pencha…

La jeune femme se détendit enfin un peu. Ce bâtard est au moins venu. Humpf.

Elle sentit qu’il allait l’aider à la relever quand tout à coup, il se rapprocha soudainement d’elle et commença à la renifler. Il renifla çà et là, puis près d’elle… Il sembla avoir détecté une odeur étrange. Il se gratta alors la tête d’un air dubitatif et dit : « Cette odeur… Quelle odeur étrange est-ce donc… »

La demoiselle le regarda bouche bée une seconde, puis elle rougit soudainement, très embarrassée. Un regain de force apparut en elle lorsqu’elle le vit renifler et approcher de sa ‘zone critique’. Elle bondit férocement sur ses pieds, et lui donna un coup de pied impitoyable dans le ventre.

Ce coup de pied avait une puissance énorme.

Tantan, pris par surprise, poussa un cri bizarre et fut envoyé bouler…

Wazouille
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