DNC Chapitre 346
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Pfiou, et voici le DNC d’hier ! J’ai rarement mon frère à la maison, alors je voulais profiter de sa présence ^^

Merci de votre compréhension et à toute pour le OG !

 

 

Chapitre 347 – Rencontre fortuite

 

 

Tantan grimaça de douleur en se relevant, puis il cria furieusement : « E-e-espèce de tarée ! Pourquoi as-tu fait ça ? »

Xie Danfeng se couvrit le visage, toujours en larmes. Elle se retourna et se cacha derrière un roc, sous le regard idiot de son compagnon. Alors qu’il s’apprêtait à la rejoindre, il l’entendit hurler d’un ton à la fois honteux et furieux : « Reste où tu es ! Je me change… »

L’adolescent en fût surpris, et assez confus. Pourquoi changer de vêtements dans un moment pareil ? Pourquoi changer de vêtements sans raison ? Je suis sûr que tu réfléchis à une façon de refuser d’accepter ta défaite…

Il s’apprêtait à la rejoindre quand Meng Chaoran le rattrapa par-derrière, posa la main sur son épaule pour l’arrêter et lui demanda : « Que se passe-t-il ? » Il était tout aussi perplexe que son disciple. Tout allait bien entre eux jusque là, alors qu’a pu faire Tantan pour la faire pleurer ?

Vu le tempérament de la demoiselle… Il a vraiment dû y aller fort pour la faire pleurer ainsi… !

Le disciple répondit en se grattant la tête, l’air confondu. « J’en sais rien, aaaah… Elle s’est subitement mise à pleurer… »

Meng Chaoran se retourna en roulant des yeux. Il avait subitement envie de fesser ce gamin à mort. Tu l’as fait pleurer et tu me sors que tu ne sais même pas comment ?

Cela étant, Tantan ignorait vraiment ce qu’il avait pu faire pour qu’elle pleure, aussi son maître ne put que le fusiller du regard.

Au bout d’un long moment, Xie Danfeng sortit timidement de derrière le rocher. Elle était vêtue d’une robe vert d’eau et marchait avec une démarche étrange. Elle avait les joues rouge vif et se mordait les lèvres, mais il était difficile de déterminer la raison de son embarras…

Elle tourna la tête vers Tantan, puis elle la baissa pudiquement. Elle avait vraiment l’air d’une petite fille timide !

Meng Chaoran sentit ses yeux sur le point de sortir de leurs orbites face à ce spectacle.

Était-ce vraiment la demoiselle arrogante et suffisante que rien n’atteignait jusque là ? Elle marchait en faisant de petits pas, rougissait souvent, et elle parlait doucement comme une fille bien élevée… Était-ce vraiment la même femme que le Tyrannosaure femelle qui les accompagnait jusque là ?

Tantan fronça les sourcils, la fixa et lui demanda : « Tu as changé de vêtements, tout à coup ; pourquoi ? »

La jeune femme se mordit les lèvres, puis elle se retourna en poussant un ‘hmpf’.

Ça ne manqua pas d’agiter l’adolescent, qui dit furieusement : « Hmpf ? C’est ça ouais. Tu réalises que tu as perdu, hein ? File-moi vite le noyau interne ! »

La demoiselle sentit une étrange douleur l’étreindre. Ce type incroyablement insensible n’a vraiment rien d’autre à dire. Elle sortit le noyau et le jeta malicieusement dans sa direction, puis elle se mordit les lèvres avant de lui dire d’un ton plein de reproches : « Noyau interne par ci, noyau interne par là ! Tu ne t’intéresses à rien d’autre que tes foutus noyaux ! »

Tantan rayonna de bonheur en attrapant son dû. Il agita la main et dit, la tête haute et la poitrine bombée : « Allez, allons-y ! »

Xie Danfeng se mordit à nouveau les lèvres et le fixa, bouche bée. Son expression trahissait visiblement son chagrin et son indignation. Il ne va même pas me demander pourquoi je pleurais ?

Alors qu’elle était perdue dans ses pensées, elle entendit le jeune homme dire : « Tiens d’ailleurs, pourquoi t’es-tu soudainement mise à pleurer quand je te suis montée dessus ? Quoi qu’il en soit, je ne vais pas négocier avec toi. D’ailleurs, je t’interdis d’utiliser ce truc à nouveau plus tard, compris ? »

La demoiselle le fixa d’un air absent.

« Tu as piqué une crise, mais ça ne marche pas avec moi ! » Déclara l’adolescent avec complaisance. « Par conséquent, cesse d’utiliser des trucs pareils avec moi. Quoi qu’il arrive, je récupérerai ce que je gagne. »

Xie Danfeng le fixa avec des yeux de merlan frit un moment, puis il piétina le sol en avançant sans un mot. Elle avait compris que c’était de sa faute d’avoir espéré que ce connard soit gentil et attentionné… Ce n’était qu’un rêve, et un rêve réveillé qui plus est.

Ce type était fort et avait une aptitude inégalée — celle de détruire la bonne humeur d’une personne, ou de détruire une atmosphère plaisante. À ce titre, c’était d’ailleurs une première au monde.

Xie Danfeng, les joues gonflées, baissa un regard où le pardon n’avait aucune place vers le sol. Elle était perdue dans ses pensées, où ne se trouvaient que la haine et l’indignation.

Tantan la suivit de près et arriva à ses côtés. Ils ne se disputèrent pas pendant un bon moment, ce qui était très inhabituel. Ensuite, il toussa une paire de fois et lui demanda : « Tu ne m’as toujours pas dit pourquoi tu t’es changée ? »

La jeune femme s’arrêta abruptement, puis elle posa les mains sur ses hanches et le fixa avec des yeux ardents. Elle leva alors la tête, bomba le torse et cria de façon tonitruante : « Je vais me faire un plaisir de te le dire ! Mais si tu allais d’abord apprendre à t’occuper d’une femme ? »

L’adolescent eut peur en voyant son expression froide et sévère. Il marmonna dans sa barbe : « Bordel, si tu n’as pas envie de me le dire, alors ne me le dis pas… »

Après ce rugissement furieux, la demoiselle se sentit beaucoup mieux ! Et en voyant son compagnon apeuré, elle fut même contente d’elle même. Elle renifla deux fois, se retourna et s’en alla.

Le jeune homme continua de la suivre, mais une question lui revenait constamment en tête, au point de l’agacer pas mal. Il tenta de la poser plusieurs fois sans pour autant arriver à s’y résoudre. Il rassembla enfin tout son courage, la rattrapa après quelques pas et lui murmura à l’oreille : « Eh bien euh, tu vois… Je voudrais te demander quelque chose… »

« Quoi ? Quelle connerie as-tu à dire cette fois ? » Répliqua Xie Danfeng, toujours aussi froide et intimidante. Son visage avait perdu toute sa tendresse précédente, et avait retrouvé sa vaillance originale.

« L’odeur étrange que j’ai sentie tout à l’heure… C’était quoi ? » Ces quelques mots réussirent à refouler le naturel courageux de la jeune femme, et à l’abasourdir instantanément.

Elle grinça des dents, s’approcha dangereusement de lui avec un regard féroce et lui demanda : « Que. Viens. Tu. De. Me. Demander ? »

Tantan recula diligemment pour éviter son ire, visiblement ébranlé, et il demanda d’un ton désemparé : « Je… Je veux dire, n’était-ce pas… n’était-ce pas… »

« Qu’était-ce ? Rien du tout ! » Rugit la jeune femme de façon tonitruante avant de se retourner. La meilleure manière de gérer ce sujet était de ne pas en parler.

Mais c’était trop tard.

L’adolescent pensa qu’elle lui demandait de dire de quoi il s’agissait et du coup, il finit par déblatérer soudainement, alors qu’il n’en avait pas le courage précédemment : « N’était-ce pas de l’urine ? »

La demoiselle trembla, rougit jusqu’aux oreilles et tourna lentement la tête pour fusiller son camarade du regard.

Celui-ci, un peu paniqué, recula aussitôt de quelques pas en disant : « Ce que je veux dire, c’est… Tu as pissé dans ton pantalon, pas vrai ? » Il dit, comme s’il cherchait à établir la vérité depuis les faits : « J’ai reniflé ton entrejambe et ça sentait bizarre… De plus, tu es allée te changer juste après… »

Il pencha alors la tête sur le côté, l’air pensif. Il semblait fouiller dans sa mémoire, comme s’il tentait de comprendre quelque chose. Il dit alors avec incertitude : « Le truc, c’est que… Ça ne sentait pas l’urine… C’était une odeur assez particulière. Laisse-moi réfléchir davantage… »

Xie Danfeng se tint la tête entre les mains et hurla à gorge déployée, assez fort pour s’en épuiser. « Ah… Aaaaaaaaaaaaaaaaaah… Tantan ! Je vais te tuer ! Je vais définitivement te tuer ! Ce sabre mettra fin à ta vie, horrible bandit ! Voyou puant ! Racaille enrageante ! Tu n’es rien d’autre qu’un pervers obscène et sans honte aucune… »

Ses yeux se mirent alors à rougir tandis que son visage devint cramoisi, au point que même ses oreilles et son cou le soient. Elle serra les poings et se rua vers Tantan. C’était comme si sa force martiale avait subitement quintuplé. Elle se saisit de sa victime et commença à le cogner comme un sac de frappes. Elle le frappa férocement du poing comme du pied maintes et maintes fois…

Tantan cria et tituba sous ses coups, tombant à la renverse. Il ne tenta pas de se débattre, car il s’était souvenu de ce que Chu Yang lui avait appris : « Quand tu te retrouves face à un ennemi contre lequel tu ne peux pas te défendre… Quand tu réalises que tu n’es pas de taille face à lui et ne peux t’enfuir… Tu n’as qu’une chose à faire : protège ta tête, couvre tes couilles, et attends que ça passe… Tout ira bien tant que ces deux parties sont en un seul morceau ! »

Une idée merveilleuse lui vint alors à l’esprit. Il abandonna toute résistance, se roula en boule à terre en protégeant sa tête entre ses jambes, et se couvrit l’entrejambe de ses mains…

Frappe-moi, vas-y !

Un porc mort ne craint pas l’eau bouillante !

Cette raclée violente dura un quart d’heure, puis Xie Danfeng commença à perdre haleine et lui asséna un coup de pied qui l’envoya rouler le long d’une pente raide, comme une balle de caoutchouc. Il descendit ainsi la pente jusqu’à la moitié, où il perdit son élan. Il se mit alors à rebrousser chemin en continuant de rouler, jusqu’à revenir à son point de départ.

La jeune femme bouillait toujours de rage, mais ce spectacle la fit exploser de rire.

Cet enfoiré vous laisse vraiment entre le rire et les larmes.

Meng Chaoran les rattrapa peu après. Confus, il demanda en écarquillant les yeux. « Que s’est-il… Que se passe-t-il ici ? »

« Que s’est-il passé ? » La demoiselle lui répondit rageusement avec impatience. « Demandez à votre ‘bon’ disciple ! »

Elle se retourna alors et fila sans un regard en arrière. Tantan s’écria alors : « Maître… Père… Sauvez-moi… »

Une fois qu’il eut appris toute l’histoire, le maître eut beaucoup de mal à contenir son envie de gifler le jeune homme à son tour. C’était vraiment évident… Mais comment peux-tu être aussi stupide… Tout se passait parfaitement bien, mais tu as tout gâché. À quoi pensais-tu, sombre crétin ?

Le fautif, lui, continua de se plaindre et de grogner.

Cet aparté toucha ainsi à sa fin. Mademoiselle Xie Danfeng, dans sa fureur, ne se rendit pas compte qu’elle avait dévié de la route à suivre. Elle se dirigeait à présent vers la région centrale du champ de bataille de Cang Lan…

Elle était née soupe au lait, et sa colère pouvait durer de longs moments. Cela étant, le temps qu’elle retrouve son calme, ils avaient déjà rencontré des gens.

Et par pure coïncidence, c’était des membres du clan Xie !

La jeune femme fut choquée par ce hasard et devint nerveuse. Elle ne put supporter de rester en tête davantage et revint au milieu.

Meng Chaoran et Tantan changèrent un peu de position en voyant la bataille féroce qui avait lieu trois cents mètres plus loin.

Plusieurs centaines d’hommes en noir étaient stationnés d’un côté, et un groupe imposant de lions cuirassés, des bêtes spirituelles, leur faisaient face. Il y avait cinq-six personnes au milieu de ces lions, des hommes vêtus de vêtements étranges…

Un bruit tonitruant résonna depuis l’abdomen de Meng Chaoren. Lui et Tantan échangèrent leurs positions, afin que celui-ci veille sur le poisson rassemblant le Qi. Celui-ci commença d’ailleurs à se coucher sur le flanc dans son bocal sans raison, et il se mit même à produire des bulles.

« Des membres du clan des Trois Étoiles Divines ? » S’exclamèrent le maître et le disciple, stupéfaits.

Soulagée de voir que son frère aîné et les membres de son clan n’étaient pas en danger immédiat, Xie Danfeng regarda avec curiosité les gens du clan des Trois Étoiles Divines et leurs fripes étranges. Elle dit alors, surprise : « Tantan, ils sont plus moches que toi ! »

Tantan lui demanda, ‘choqué’ : « Et maintenant ? »

La demoiselle éclata de rire : « Tu es très beau, là maintenant. »

Il maintint son expression et lui demanda : « Tu connais ces gens ? »

Au lieu de se moquer de lui, la jeune femme le regarda attentivement, un long moment. Elle acquiesça alors et dit : « Tu es plus agréable à regarder, comme ça. Je vais te dire un truc : le commandant au milieu — le type qui a non seulement l’élégance d’un général en chef, mais qui a également une sacrée allure —  est mon frère aîné. Il s’appelle Xie Danqiong ! »

Tantan fut réellement choqué ce coup-ci, et les traits de son visage changèrent instantanément. Il siffla entre ses dents comme s’il aspirait une grande goulée d’air frais, puis il dit d’un ton abasourdi : « Alors c’est lui, mon beau-frère ! »

Xie Danfeng rougit et lui botta le derrière : « Fous le camp ! »

Une grande force militaire attendait sur la ligne de touche, et jubilait en regardant les deux camps s’affronter. De toute évidence, ils attendaient de pouvoir profiter du malheur des autres.

Un lotus blanc comme neige était dessiné sur le drapeau qu’ils brandissaient, et le mot ‘Luo’ était écrit au centre du lotus. Le drapeau était battu par le vent, et deux jeunes hommes se tenaient côte à côte en dessous. Ils avaient tous les deux l’air solides ; il s’agissait de nul autre que Luo Kewu et Luo Kedi.

« Ahwoooooooooh… C’est tellement cool… » Dit Luo Kedi en riant, sans quitter la bataille des yeux. « Bordel, ce Xie Danqiong est toujours si arrogant… Je vais lui donner une bonne leçon, cette fois ! Merde ! Une belle opportunité comme ça n’apparaît qu’une fois tous les siècles. »

Wazouille
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5 thoughts on “DNC Chapitre 347

  1. Merci pour le chapitre !
    D’abord le frère wazouille puis le frère de Xie Danfeng, on est gâté !
    Merci à toute la fratrie des traducteurs !

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