SSN - Chapitre 1
SSN - Chapitre 3

Bonjour ! Bon bah ça se confirme, ça pue pour Woojin. J’ai décidé de faire un chapitre supplémentaire histoire de lancer un peu l’histoire. Je respecterai mon programme plus tard… Bonne lecture !

 

 

Chapitre 2 : Séoul, enfin ! 2/2

 

Les brutes se relevèrent en toussotant. Après avoir jeté un coup d’oeil aux alentours, ils se mirent à courir discrètement. Woojin avait bien pensé à les pourchasser, mais en l’absence de motif valable, il prit finalement la décision de les laisser.

« M… merci beaucoup. »

Tout en inclinant la tête, Do Jaemin s’approcha de lui. Il avait beau être étrangement vêtu, il l’avait aidé.

« Ah, c’est rien. Par contre, j’ai quelque chose à te demander. »

Jaemin commença à réfléchir à un récit, quand Woojin l’interrompit par ces mots. Puisqu’il l’avait secouru, il voudrait probablement lui demander la raison pour laquelle ils venaient de le rosser. À condition bien sûr qu’on parle d’un adulte normal…

« C’est quoi la date d’aujourd’hui ? »

« Oui ? »

« Je te demande la date du jour. »

« Ah. Le 10 novembre. »

« De quelle année ? »

« 2015. »

« Hein ? »

Woojin était tellement surpris qu’il ne prononça plus un mot pendant un moment. Il était parti sur Alphène en 2010, durant sa troisième année de lycée.

C’est quoi encore cette histoire…

Il avait bien passé vingt ans là-bas. Mais seules cinq années s’était déroulées sur terre. Woojin, une nouvelle fois, porta sa main contre sa tempe.

C’est peut-être mieux ainsi ?

Il lui aurait été compliqué de faire, de lui-même, une telle supposition. Il n’aurait de la même façon jamais pensé pouvoir retrouver sa famille. Mais dans ce contexte, après seulement cinq ans, peut-être vivaient-ils toujours dans la même maison. D’autant plus qu’à bien y réfléchir, ça l’arrangeait bien. Il chercha son reflet un instant, mais ne put trouver de glace adéquate. Son regard se porta alors à nouveau sur Jaemin.

« Eh, tu me donnerais quel âge ? »

« Quoi ? »

L’expression tomber de Charybde en Scylla pouvait-elle s’appliquer à cette situation ? Il venait certes d’être secouru, mais pour tomber sur un malade… Il se demanda quoi répondre, puis prit le parti de répondre tel qu’il le voyait.

« Je dirais 22 ans. »

« Ah, vraiment ? »

Mon corps a-t-il rajeuni ? Ou ai-je retrouvé la jeunesse en perdant la magie ? Ou est-ce dû à la restructuration corporelle ?

Il aurait bien continué à se creuser les méninges, mais il avait plus important à régler. Même si pour lui vingt années s’étaient écoulées, dans son monde, le compte s’arrêtait à cinq.

Sa priorité numéro 1 était de retrouver sa famille. Il ne se souvenait plus du numéro de téléphone fixe, et encore moins des portables des membres de sa famille. Heureusement, il se trouvait présentement à l’école où il allait, et se souvint ainsi comment retourner chez les siens. À condition, bien évidemment, que sa famille vive toujours dans la maison qu’il connaissait. Il demeurait cependant un problème : comment rentrer ?

La distance séparant son école de sa maison était suffisamment importante pour qu’il ne puisse le faire à pieds, équivalente à environ sept stations de métro. Il était en proie au doute.

« Prête-moi un peu d’argent. », lança d’un trait Woojin.

« Quoi ? »

« Laisse-moi t’emprunter de quoi me payer les transports en commun. »

Jaemin regretta de ne pas avoir, lui aussi, fuit. Il n’osa cependant pas refuser. S’il avait pu coucher ces brutes en un seul coup, qu’est-ce qu’il pourrait lui infliger…

Aussi, il porta la main à sa poche et en sortit toute sa monnaie.

Il y avait 7300 won. 1)un peu moins de 6€, et non, ça ne s’accorde pas

« Merci. Je vais te rembourser, c’est promis. »

« N-non. Pas besoin. »

« Si si. Tu me vois comme un type capable de prendre de l’argent à un gamin ? Je vais te rembourser. »

Woojin mit la main dans sa poche, puis réagit comme s’il oubliait quelque chose : « Ah, oui. Je n’ai pas de portable. Écris-moi ton numéro sur un bout de papier. »

Jaemin s’exécuta, et déchira le coin d’une page d’un de ses cahiers. Il écrivit un numéro. Il se questionna plusieurs fois, dans l’idée de déterminer s’il devait écrire son véritable numéro de téléphone ou un faux.

Eh, il en saura rien.

Il prit le parti d’en mettre un faux. Il ne voulait pas être appelé, au risque qu’on le rackette encore. Il voulait déguerpir de là le plus vite possible, avant d’être agressé pour de bon.

« Ok, super. J’te recontacte, et je vais te rembourser. »

« Oui. Bonne journée. »

Peu lui importait d’être remboursé, Jaemin voulait juste partir et ne plus jamais voir ce type. Woojin se retrouva à nouveau seul et quitta cet endroit, puis marcha un peu vers l’école.

Ah… Les souvenirs refont surface. J’ai donc 24 ans ? Mes parents doivent avoir la cinquantaine maintenant…

 

En pensant à sa famille, il se sentit ému. Il avait enduré les épreuves terribles d’Alphène avec le désir profond de pouvoir, un jour, enfin retrouver sa famille.

Je me demande si Sooah a grandi ?

Sa plus jeune soeur, Sooah, n’avait que deux ans à son départ. Elle devrait donc avoir sept ans, maintenant… Woojin pressa le pas en pensant à eux.

En quittant l’enceinte de l’école, tous les gens qu’il croisait sur le trottoir parlaient dans son dos. C’était compréhensible vu son accoutrement. Sans doute était-ce dû au voyage inter-dimensionnel, mais tout son équipement avait disparu. Woojin faisait peine à voir. Même ses chausses étaient de cuir, il avait donc nécessairement l’air étrange aux yeux des autres.

« Eh beh… »

Il était assez embarrassé, mais ça ne changeait rien à sa détermination. La force mentale de Woojin était parvenue à un tel niveau qu’il n’allait certainement pas s’encombrer de telles considérations. En plus, ça n’allait pas durer, il pourrait se changer chez lui. Woojin tenta donc d’ignorer les chuchotements derrière lui, et parvint à une station de métro proche.

Bah ? Qu’est-ce que font des militaires ici ? Y’a-t-il eu un incident ?

Des soldats étaient en effet stationnés autour de l’entrée. Ça ne ressemblait pas à un exercice. Il y avait même une clôture en fer.

La vache… c’est quoi ce bordel ?

Woojin interpela un passant : « Excusez-moi, puis-je vous poser une question ? »

« Ah, j’y crois pas… » lui répondit une femme d’une quarantaine d’années, visiblement ennuyée par la vision de cet énergumène.

Elle pressa le pas pour s’en éloigner. Que se passait-il ? Une atmosphère étrange régnait sur cette scène…

Il arrêta cette fois deux étudiantes, manifestement lycéennes : « Excusez-moi… »

« Laissez-nous tranquilles, on se moque de la religion ! »

Cette réponse agaça quelque peu Woojin, qui parvint toutefois à conserver son calme ; « Je ne vous demande pas ce que vous en pensez. Qu’est-ce que font ces soldats ? Ils s’entraînent ? »

« Ils gardent l’entrée du donjon, bien sûr. Bon allez, laissez-moi, je dois aller à l’école. » lui répondit l’étudiante avant de se libérer du bras de Woojin. Elle marcha un peu, tout en s’essuyant le bras comme s’il était sali.

« Malpolie… »

De cet échange lui vint la déduction que les gens devaient appeler les stations de métro donjons, désormais. Cinq années représentaient peut-être plus qu’il ne l’avait de prime abord imaginé.

Ça doit être la dernière expression à la mode…

Il connaissait bien cette manie des jeunes, qu’il avait aussi pratiqué. Les mots usuels et les expressions changeaient rapidement, surtout avec internet. Rien de très surprenant à ce qu’il ne les connaisse pas après cinq ans, donc.

Tiens ? Il n’y a pas de soldats ici…

Il traversa la route pour aller rejoindre l’autre entrée, qui n’était pas gardée. Toutefois, parvenu devant l’escalier, il s’aperçut qu’elle était bloquée par un rideau de fer.

Mais putain ? Pourquoi est-ce fermé ?

Il vit malgré tout de la lumière à l’intérieur. Le rideau était fermé par un gros cadenas. Il jeta un coup d’oeil autour de lui et vit une tente, similaire à celles qu’on voit sur les camps militaires. En vérifiant à l’intérieur, il remarqua la présence de clés, qu’il prit avant de retourner à la grille pour tenter de l’ouvrir.

*clic*

Les employés sont en grève ou quoi ?

Il alla rapidement reposer les clés puis de s’engouffrer dans le métro. Il n’y avait personne sous les néons blafards, mis-à-part une atmosphère sinistre.

Ils ont dû fermer la station, plutôt que de faire une grève.

Si la station de métro était fermée, il y avait peu de chances que le métro circule. Il allait faire demi-tour, quand un étrange événement se produisit :

〈Vous êtes entré dans le donjon de la station Gwachun.〉

« Hein ? C’est quoi ça ?! »

Nostra
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12 thoughts on “SSN – Chapitre 2

  1. Merci pour le chapitre !!!
    vraiment intéressant comme début on se pose déjà plein de question.
    Donc le prochain chapitre est pour demain c’est ca ^^.

  2. Merci pour le chapitre
    C’est étrange de passer des NDT de Wazouille plutôt basées sur son appréciation aux tiennes qui sont plutôt d’ordre culturelles mais change rien c’est très bien comme ça

  3. je dit chapeaux j’ai envie de tout cassé maintenant pour trouver une machine à voyager dans le temps et voir les prochains chapitres arhhhh suspense quand tu nous tient

  4. Je me demande si Sooah a grandi ?

    Sa plus jeune soeur, Sooah, n’avait que deux ans à son départ. Elle devrait donc avoir sept ans, maintenant…

    JE ME DEMANDE SI SOOAH A GRANDI

    WUUUT ?

    Nooon mec, elle a 7 and mais elle a pas grandi depuis ses 2 ans…

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