DMS : Chapitre 29
DMS : Chapitre 31

Chapitre 30 – Politique (1)

 

Je repris connaissance à 7 h du matin.

Ouvrant paisiblement les yeux, je tendis les bras pour les étirer.

— Hmmmmm, bon. Qu’est-ce qui est prév…

Je m’arrêtai en plein milieu de ma phrase et ouvrit grand les yeux, oubliant de respirer l’espace d’une seconde.

— …Merde ! Mais quel connard !

Me levant d’un bond, je me maudissais de ne pas avoir remarqué toutes ces petites choses qui ne laissaient pourtant aucun doute quant à ma réincarnation. L’heure ; me réveiller au-dessus des draps, comme si mon corps avait été déposé sur mon lit et abandonné là ; cette sensation de vide léger, d’oubli, en ouvrant les yeux.

— Putain, il m’a vraiment plantée ! Mais il se prend pour qui ?!

— Hein ? Oh… Ah ? Tu es enfin rentrée ?

Une voix me tira de ma transe colérique. C’était celle de Friderik, que je vis émerger d’entre deux couches de draps au bout du lit. Voir ce petit slime à moitié assoupi me calma légèrement ; je ne pouvais pas ressentir de haine face à un truc aussi adorable, après tout.

— Comment ça, rentrée ? Je suis morte, hier soir !

— Morte ?

— Un abruti m’a planté un couteau dans le cœur. Je n’ai même pas eu le temps de l’insulter !

Friderik ne comprenait pas.

— Mais si tu es morte hier soir, où étais-tu entre temps ? …D’ailleurs, où réapparaissent les architectes, lorsqu’ils meurent ? Et à quelle heure es-tu rentrée ?

Il venait de réaliser que les architectes étaient différents des explorateurs. Et moi aussi. En fait, je l’avais déjà soupçonné auparavant, mais c’était le bon moment pour en avoir le cœur net.

— Lorsqu’un architecte meurt, il réapparait le lendemain matin à 7 h 00, dans son lit. C’est ce qui m’est arrivé à chaque fois, je me réveille tranquillement d’un sommeil… de mort, si je puis dire. Les explorateurs ne fonctionnent pas ainsi, je me trompe ?

— Quoi ? La réincarnation n’est pas immédiate ?

Sa surprise confirmait à demi-mot ce que je pensais déjà. Les explorateurs réapparaissaient immédiatement lorsqu’ils passaient l’arme à gauche. Et il me le dit clairement.

— Un explorateur qui meurt se retrouve immédiatement au temple le plus proche. Il y en a un à Roram, le village de débutants près de ton donjon…

— Je m’en doutais.

Friderik était resté là toute la nuit sans s’inquiéter outre mesure de l’endroit où je pouvais me trouver. C’était en tout cas ce qu’il me semblait puisqu’il était toujours dans mon lit lors de mon réveil.

J’en fus légèrement irritée.

— Mais dis-moi, tu as passé la nuit ici ? Tu ne t’es pas inquiété pour moi ?

— …Et tu voulais que je fasse quoi ? Que je parte en ville à ta recherche ? Pour aller où ?

— C’est vrai.

Il avait raison, il ne pouvait pas sortir sans moi. Mais quand même…

— …combien de temps as-tu mis avant de te rendre compte que je ne reviendrais pas ?

Il leva les yeux vers moi, d’un air moins acculé qu’indulgent.

— Je comprends ce que tu t’imagines. Mais j’ai très vite remarqué que tu ne revenais pas, tu sais.

— Ah oui ? Avec la tête plongée dans les draps, c’est ça ? Comment crois-tu que tu étais lorsque je suis partie ? Tu étais si obnubilé que tu aurais bien pu y passer la nuit.

Il esquissa un léger sourire, sur cette bouche que j’avais tant de mal à distinguer.

— Heh… Rapidement, je te dis. Les draps froids et ton odeur ne valent pas la chaleur de tes deux… 

— Si tu finis ta phrase, je te jette au feu.

— …

Là, il était soumis. Là, il me plaisait mieux. Je ne voulais pas d’un slime qui passait son temps à se moquer de moi ou à remettre en question ce que je disais. Pire, un slime qui ne m’appréciait que pour mon corps. Et jusqu’à présent, il ne faisait pas vraiment d’efforts pour ça, aussi adorable qu’il pouvait être.

Bon, je ne pouvais pas non plus lui en vouloir. C’est moi qui l’avais mis dans cette position, qui avais changé sa vie du tout au tout et puis… il faut dire que j’étais quand même sacrément sexy, alors je comprenais son point de vue.

— …Quels sont les plans, aujourd’hui ?

Il changea rapidement de sujet, comme s’il ne voulait pas que je réfléchisse trop à ce qui le concernait. Peut-être désirait-il simplement un peu de liberté. Je pouvais lui accorder ça si c’était ce qu’il voulait. Il était bien sûr libre de penser et de s’exprimer.

— Cet enfoiré m’a tuée. Tu crois que je vais laisser passer ça ? J’avais prévu d’attaquer des modifications dans le donjon, mais ça attendra.

— Alors tu vas faire quoi à son sujet ?

— …Aucune idée.

Je haussai les épaules en lui répondant.

 

**

 

— Porter plainte ? Pardon ?

Le garde que j’avais abordé dans la rue ne comprenait pas ma question.

— Je te demande si je peux porter plainte contre quelqu’un qui m’a tuée au sein de la cité.

— Ah ! Il fallait préciser tout de suite. Ce n’est pas exactement comme ça que ça se passe, mais…

— Alors je ne peux rien faire ? C’est ridic…

— Je n’ai pas dit ça, mademoiselle. Les règles sont faites pour être respectées. Mais ‘porter plainte’ n’est pas un concept qui a cours à Imperos.

— Comment est-ce que ça fonctionne, alors ?

— Eh bien… À chaque crime sa punition, et c’est tout. Il n’y a pas besoin de procès à Imperos. Un jugement est rapidement rendu selon les crimes et la réaction du coupable.

— Pas de procès ?

— Non.

Il secoua énergiquement la tête en me confirmant sa réponse.

— Puisque les architectes ne peuvent pas mourir définitivement, il existe un système leur permettant de dénoncer tout crime commis à leur encontre ; les personnes en charge de la loi à Imperos vérifient alors dans les souvenirs de différentes personnes la véracité de l’accusation et se chargent ensuite d’appliquer la sentence.

Un système sans faille… Effectivement, lorsque la victime peut s’exprimer dans tous les cas, et qu’on peut lire ses pensées afin de vérifier l’étendue de sa plainte, tout était si facile… Plus besoin d’avocats, plus besoin de jurés. Il ne fallait plus qu’un juge et un texte de loi.

— Où puis-je aller pour dénoncer un crime ?

J’allais de ce pas faire voir à Krahn de quel bois je me chauffais. Il avait osé s’en prendre à moi en se pensant tout-puissant, il allait maintenant en payer le prix, mégalomane qu’il était.

— Pour dénoncer un crime ? Près du Palais des Mille Miroirs que vous devez connaître se trouve un plus petit bâtiment, de forme circulaire. Il s’agit du haut lieu de gestion administrative de la cité. Vous trouverez votre bonheur là-bas. »

— Ok. Merci.

J’avais remercié un garde. Un type que je considérais comme un PNJ. Je ne leur prêtais habituellement pas la moindre importance, mais il m’avait réellement bien renseigné et j’étais de bonne humeur. Cela dit, il ne releva pas mon remerciement, pas plus que si je l’avais insulté avant de partir.

 

**

 

— Haut Lieu de l’Administration. Effectivement, c’est là.

J’avais trouvé l’endroit en question très facilement, et je me tenais maintenant face à ses deux grandes portes, réminiscences de celles des grands tribunaux sur Terre.

Je m’apprêtais à entrer lorsqu’un homme se mit en travers de mon chemin.

— Hep. Avant de faire ça, je réfléchirais à deux fois.

Mais quoi encore ?

— Pardon ?

Les types importuns avaient vraiment le chic pour apparaitre au pire moment.

— Et tu es qui, toi ?

— …Avant d’entrer ici, suis-moi.

Le suivre ? Hah ! Il y en avait un qui avait déjà essayé de jouer à ce jeu et il s’était fait ridiculiser devant ses sous-fifres. Et lui, il voulait vraiment s’y essayer aussi ? Je haussai les épaules.

— Et pour aller où ? Je ne bougerai pas si tu ne me dis pas où tu veux que j’aille.

— …Oui, je sais. Ne t’en fais pas, je sais ! L’histoire circule dans la secte, ha ha !

Il riait de bon cœur. Il avait entendu parler de Krahn ? La secte ?

— Tu fais partie de la secte de l’Eau trouble ?

Il s’arrêta de rire après quelques soubresauts de plus.

— Oui, ma petite demoiselle. Je suis Joa. Et notre Maître de Secte désire te voir.

— Le Maître de Secte ?! Il me veut quoi, lui ?

Il fronça les sourcils et me réprimanda.

— Ne parle pas de lui comme ça. Ne sais-tu pas qu’il est le plus proche de toute la ville de l’ascension divine ? Respecte-le.

— Le plus proche ? Je croyais qu’on ne savait pas quand et comment elle arrivait.

— …Bref. Tu ignores des choses, ne cherche pas à en savoir trop, ce pourrait être dangereux pour toi. Et je ne parle pas que de quelques morts. Maintenant, vas-tu me suivre ?

Quelque chose me disait qu’il allait me coller tant que je n’accéderais pas à sa demande. Et surtout, qu’il ne me laisserait pas entrer dans le bâtiment. Je soupirai ; ma dénonciation allait attendre, visiblement.

— …Haaa. Allez. Je te suis.

Fier de lui et souriant jusqu’aux oreilles, il entama la marche afin de me guider vers sa destination.

 

**

 

— Votre fils ?

J’étais quelque peu sidérée par ce que me disait ce grand type blond. Il prétendait que Krahn le sympathique était sa chair et son sang, sa progéniture.

— Mais ça n’a pas de sens. On ne fait pas d’enfants, ici ! On y vient après la mort !

Je n’en croyais pas un mot. Ou alors, se pouvait-il qu’il considérait ce mec comme son fils adoptif ?

Non. Il n’aurait pas employé ces mots.

— Si. Il est bien mon fils. Nous avons eu une chance phénoménale, voilà tout. Je suis mort dans un accident malheureux, et mon fils est mort quelques années après moi. Nous avons tous deux été choisi par le destin et par l’univers pour devenir architectes.

Bruh le Verni. Tel était son nom. Moins marrant que celui de son fils, mais leur sens artistique laissait vraiment à désirer. Il était grand, souriant et très poli ; il avait tenté de m’expliquer qu’il avait fondé la Secte de l’eau Trouble dès son arrivée ici, il y avait tout ce temps. Puis il était entré dans les détails de l’ascension de ce qui était aujourd’hui l’une des sectes les plus puissantes d’Imperos. Les plus respectées, les plus craintes, les plus désirées.

— Vous avez, tous les deux, été réincarnés ici ? Tu parles d’un hasard.

Il balaya l’air de la main.

— Hasard ? Il n’en est rien.

Il devait être sacrément puissant, parce que ce simple mouvement de main me fit sentir la pression provoquée par le déplacement d’air. Il était sans doute même plus fort que FeiLong, si j’en croyais ma maigre expérience.

— Ce n’est point du hasard. À ce niveau, le hasard n’existe plus. On ne gagne pas à un jeu de hasard à un contre des millions deux fois de suite par pur hasard. Non, je te l’affirme, ma lignée a été choisie par le destin et l’univers. Nous sommes élus, oui.

— Hein… ?

Et moi qui croyais que le fils se prenait pour un gourou de secte, le père en tient une sacrée couche aussi. C’est de famille ?

— Non mais, sérieusement, ok, ok. J’ai compris. Vous êtes le père, il est le fils, au nom du Saint-Esprit, comme on dit.

— Pardon ? Mais de quoi parles-tu, jeune fille ?

— …Laissez tomber.

Je soupirai. Décidément, personne n’avait le sens de l’humour ici. Ou alors… Se pouvait-il que ce fut moi ? Avais-je un sens de l’humour que personne ne pouvait saisir ? Des références que personne ne comprenait ? Oui, c’était sans doute ça. Il ne pouvait en être autrement.

— Enfin… Voilà. Il est mon fils. Il est le fils du Maître de l’une des Sectes les plus puissantes de la ville. Ne voudrais-tu point ne pas faire ce que tu t’apprêtais à faire ? Je crains vraiment pour son statut au sein d’Imperos s’il venait à être puni. Je te le demande, mets ça sur le coup d’une impétuosité et accepte mes excuses personnelles en son nom. Ne le fais pas punir.

Un Maître de Secte me présentait ses excuses personnelles, sans me ramener le mec en question pour qu’il s’excuse lui-même ? Et il ne s’inclinait même pas ; il ne sourcilla pas et le ton de sa voix ne changea pas le moins du monde.

En fait, il s’en fout. Ses excuses ne sont pas sincères, il veut juste sauver la face de son mioche.

— …Je refuse.

— …Quoi ?

Digne père du fils, il ne s’attendait pas à ce qu’on refuse l’une de ses demandes, qui tenait presque lieu d’ordre si on l’écoutait parler. Mais je m’en moquais. Son gosse était allé trop loin.

— S’il m’avait jeté un caillou en rigolant, ou s’il m’avait fait un croche-pied, j’aurais pu rire et laisser passer. Mais imaginez ça. Il m’a tuée. TUEE. La mort n’est pas définitive, mais la douleur est là, et l’humiliation aussi. Vous pensez qu’on peut pardonner comme ça à un meurtrier ? Si c’est ce que vous pensez, alors on ne vit vraiment pas dans le même monde.

Et bim. Ça, c’était dit. Je venais de rabattre le caquet à une des plus grandes figures auto-proclamées d’Imperos.

Ha ha, qu’est-ce que tu vas répondre à ça, grand con ?

— Bon, enfermez-la.

— …Hein ?!

Je me retournai rapidement, uniquement pour voir deux paires de mains m’attraper par les bras et me soulever du sol. J’eus beau me débattre et crier, tenter de mordre des mains dures comme du bois, rien n’y faisait. J’avais d’un seul coup comme une sensation de déjà-vu tandis que je me faisais traîner vers le sous-sol du bâtiment.

— Mais… Qu’est-ce que vous faites ?! Hé, vous, grand Maître bidon ! Où est-ce qu’ils m’emmènent ?!

Au loin, déjà peu intéressé par mon sort, il se retourna et lança quelques mots à mon attention.

— Là où tu ne pourras pas faire de mal à mon fils, jeune fille ! Reste donc enfermée quelques années en-bas, et on rediscutera des conditions de ta libération !

Merde ! Il veut me foutre en cage ? Quelques années ?! Il est fou ! 

— Lâchez-moi, bande de cons ! Grands cons ! Toutous à son pépère encore plus con !

J’insultais les deux types qui me tenaient entre eux, mais ils ne réagirent pas. Ils me menèrent bientôt dans une vieille cellule miteuse sans fenêtre, m’attachèrent bras, jambes et cou à des boucles métalliques fixées au mur et refermèrent la porte derrière eux avant de partir sans m’adresser mot ou regard. Ils m’avaient même arraché ma toge… Mais pourquoi ?

— Bande de pervers… Me foutre à poil…

J’avais envie de pleurer.

Merde… Merde, merde, merde !!! Mais pourquoi ?! Je pensais que cette vie allait être moins malchanceuse que la précédente !

C’était ma malédiction. À chaque fois qu’il m’arrivait quelque chose de bien, le destin me faisait tomber sur la tête trois malheurs de plus. Je ne pouvais jamais profiter de ce que la vie m’offrait sans me voir retirer tout mon bonheur. Et le pire de tout, on allait me voler des années ! Je n’avais même pas besoin de me nourrir, je ne pouvais même pas être sûr que quiconque allait descendre me voir avant longtemps !

Je vais rester ici, toute seule, pendant des années ?

Je ne pouvais plus bouger. J’étais attachée au mur, bâillonnée de façon impeccable et incapable de me suicider.

Merde, si j’avais pu avaler ma langue, ou me détacher et me servir de ma toge pour tenter une strangulation ou même, simplement me couper la circulation sanguine. J’aurais pu réapparaître chez moi. Ils ont vraiment pensé à tout. Je suis coincée ici pour autant de temps qu’ils le jugeront nécessaire… Enfoirés.

Je me retrouvais là, collée au mur, nue, bras et jambes écartés et à la merci du temps qui commençait à passer. Et du temps, j’allais en avoir, j’en étais certaine. Bon sang, le temps, je n’avais même pas le luxe de le tuer avec une main de libre, qui pourrait faire l’affaire lors de mes longues heures d’ennui dans l’obscurité.

— Hmpfffmmfpffff !!

Je tentai évidemment de crier, d’appeler à l’aide, mais les films de mon époque étaient tous catégoriques : ça ne servait à rien, il n’y avait jamais personne pour entendre la pauvre victime qui s’égosillait derrière un bâillon.

Le seul espoir qu’il me restait désormais, c’était l’arrivée d’un improbable héros sur son cheval blanc.

Raka
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15 thoughts on “DMS : Chapitre 30

  1. Merci pour ce chapitre 

    Même si ça fait mal il y a de nombreuses façons de se suicider, même nue.
    Pour ce qui est du prince sur son cheval blanc, ce sera sûrement un slime rocheux à la crête iroquoise.

    1. Nue et attachée au mur, bras cou et jambes entravés, immobile et baillonee ?

      A part retenir son souffle (ce qui n’est pas trop faisable en vrai) j’avoue que je ne vois pas trop.

      1. S’énerver et se débattre afin de consommer l’oxygène présent dans le sang et les muscles et de produire du CO2. Le bâillon entravant la respiration, le CO2 s’élimine difficilement et l’oxygène ne rentre plus dans le sang. On étouffe et il y a risque d emort si le bâillon n’est pas retiré. (Ce qui est la raison pour laquelle on ne peut pas laisser qqun de bâillonné sans surveillance)

        1. C’est quand même vachement hasardeux, ça. Parce qu’à partir d’un moment tu perds connaissance et tu respires au ralenti, ce qui permets d’éliminer le CO2 en excès.

          1. Le risque est grand mais pas certain.

            La panique lors de la suffocation peut entraîner des vomissements et une obturation des voies respiratoires.
            Et la respiration reste entravée par le bâillon. Ce qui empêche une bonne ventilation et la bonne élimination du CO2 qui peut attendre la %age mortel. Surtout si la personne à les bras entravés. Les bras fortement attachés gène la ventilation de la cage thoracique. Les personnes crucifiées se noient car la vapeur d’eau de la respiration se condense dans les poumons.

            J’ai essayé de retrouver un ancien article (des enfants avaient bâillonné un autre pour « faire une blague » et il en est mort) mais il n’y a que du BDSM.
            Internet n’existait pas encore à l’époque…

            Cela dit, la simple présence d’un geôlier qui peut intervenir et ça ne fonctionne pas.

      2. Même retenir son souffle, logiquement tu t’évanouis avant de mourrir et recommences à respirer du coup (si tu peux ^^)

        1. Mais non, elle à juste à passer en mode ultra instinct pour faire exploser ses veines 🙂

          merci pour le chapitre ! \o/

      3. On peut se mordre la langue suffisamment fort pour sa sectionner et mourir de manque d’oxygène avec la langue qui bloque la voie respiratoire ou se noyer dans le sang qui en coule.

  2. Je parie que le fils avait genre 10 ans quand il est mort, c’est pour ça qu’il est est comme ça.
    Merci pour le chap

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