DNC Chapitre 204
DNC Chapitre 206

Et voilà le chapitre que vous attendiez tous, la suite des aventures de Chu Yang ! Attention, je vous préviens, vous allez éclater de rire !

Bonne lecture et à ce soir pour le TDG ^^

 

 

Chapitre 205 – Menace mortelle

 

Luo Kedi souffrait grandement quand il se décida à sortir son fouet. Il ne s’attendait pas à ce que, se faisant, il fasse naître de tels commentaires.

Il pouvait à peine tenir fermement son fouet à ce moment…

« Pang… »

Ce Vénérable Martial le frappa à la poitrine, et le jeune maître Luo recula d’un pas en laissant échapper un grand cri. Après quoi, plusieurs ‘pangs’ retentirent tandis qu’il se prenait des coups de pieds au cul à répétition. Il tomba aussitôt à terre et roula au sol comme une boule de neige.

« Ahwooh… Bande d’enfoirés ! » Luo Kedi était livide, et jura en roulant à terre. « Dépêchez-vous de venir m’aider ! »

« Stop ! » Ji Mo le rejoignit d’un bon et bloqua le Vénérable Martial. Il lui dit rageusement : « Tu es allé trop loin ! »

Trop loin ?

L’artiste martial était déconcerté. Il avait l’intention de détruire directement le vaurien qui s’était dressé sur leur chemin, mais il y avait cinq autre maîtres martiaux de son côté qui le regardaient comme des tigres affamés. Et comme ils avaient des doutes sur leur identité, il s’était déjà montré clément en affrontant Luo Kedi. Il ne s’attendait pas du tout à ce qu’un autre voyou intervienne et lui dise qu’il était allé trop loin.

« Je n’ai rien contre le fait que tu le cognes ! Même si tu le tues, ce sera de sa faute pour ne pas s’être assez entraîné ; personne ne te reprochera rien. » Ji Mo pointa furieusement du doigt et cria : « Mais pourquoi lui as-tu botté le cul ? »

« Son cul ? » Le Vénérable Martial jeta un regard au fessier du jeune maître Luo, abasourdi. Il releva la tête et demanda, confus : « Et alors ? »

« Et alors ? Tu me poses vraiment la question ? » Ji Mo hurla avec rage et chagrin : « Quand nous n’avons pas d’argent pour acheter à manger, on se nourrit sur les sous qu’il gagne en vendant son cul ! Tu… Tu.. Tu lui as botté le cul ! Ça revient à détruire notre gagne-pain ! Tu es vraiment allé trop loin !! »

« Ji Mo, je vais te tueeeeer ! » hurla furieusement Luo Kedi en se précipitant désespérément vers Ji Mo…

« Ha ha ha ha ha… » Dong Wushang éclata de rire et tomba de cheval.

Chu Yang se mit à rire incontrôlablement et avala accidentellement des flocons de neige.

Le visage du Vénérable Martial tressaillit et sa bouche se tordit. Une expression étrange apparut sur son visage, et il hocha la tête comme s’il comprenait quelque chose : « Je vois… »

« Par conséquent, je dois me battre contre toi ! » Ji Mo dégaina solennellement son épée. « Bien des gens dans la Citadelle aiment le cul de Luo Kedi… Je n’arrive pas à croire que tu l’aies insulté… Et en plus, tu n’as même pas payé… »

Luo Kedi lui fonça dessus comme un damné et l’attrapa. Il grinça des dents d’un air féroce et dit : « Ji Mo, espèce de fils de pute… Je vais t’ouvrir en deux… »

« Tu fais face à un adversaire formidable, et tu veux te battre contre moi ?! Tu… Tu …. Tu es un cas désespéré. » Ji Mo d’un air vertueux et cria : « Écarte-toi ! »

Ensuite, il botta aussi le cul de Luo Kedi et, après avoir insulté le fessier qu’il essayait tellement de protéger, il se précipita en avant avec son épée.

Au moment où le jeune maître Luo vola sous le coup de pied, Ji Mo était déjà nez-à-nez avec le Vénérable Martial. En se battant, il demanda fougueusement : « Pourquoi lui as-tu botté le cul ?

Après un certain temps, il demanda à nouveau : « Pourquoi voulais-tu détruire son cul ? »

Les mouvements de Ji Mo étaient bien plus fluides que ceux de Luo Kedi. Le Vénérable était extrêmement ennuyé de devoir remuer frénétiquement les membres en écoutant les questions de son adversaire. Il finit par craquer et hurla : « Je ne savais que son cul avait une telle valeur… »

Luo Kedi, qui venait à peine de se relever, tomba à nouveau en entendant cette réponse. Il frappa le sol du poing et hurla : « Ji Mo, je vais te tuer ! Toi et moi ne pouvons vivre sous le même ciel… ! »

Rui Butong et Dong Wushang étaient en train de suffoquer de rire…

Un peu plus loin, Gu Duxing et Chu Yang riaient au point d’en trembler…

Cheng Yunhe ne put s’empêcher de sourire un peu en les entendant… Quand est-ce que ces grands malades vont cesser leur farce ?

En tout cas, ils n’ont pas l’air d’avoir d’intentions malicieuses à notre égard…

À ce moment-là, il entendit des bruits de sabots. Deux chevaux blancs approchèrent, et le jeune homme en tête demanda calmement : « Qui est le chef de cette caravane ? »

Cheng Yunhe évalua Chu Yang avec un regard suspicieux tout en demandant précipitamment d’un air jovial : « Que voulez-vous, jeune homme ? »

Ce dernier lui dit avec un sourire amical : « Ah, ce doit être difficile de voyager par un temps pareil, non ? »

Cheng Yunhe soupira et dit d’un air pitoyable : « En effet, en effet… Mais il faut bien gagner sa vie. Il est difficile de survivre, et encore plus hardu de vivre confortablement. »

« Difficile… En effet. » Le jeune homme hocha la tête avec empathie : « Et tout particulièrement lorsqu’on transporte des marchandises aussi lourdes ! Le Grand Zhao est encore bien loin ; vous devez terriblement souffrir… »

« C’est exact. » Cheng Yunhe soupira et dit : « Il est extrêmement difficile de trouver un peu d’argent pour nourrir sa famille… »

« Dans ce cas, je vais vous faire une grande faveur. » L’adolescent sourit : « Vous transportez tellement de richesses et de trésors, monsieur, ce doit être terriblement lourd. Je ne veux pas non plus subir une telle épreuve, mais je suis un homme plein de compassion et toujours prêt à aider. Je vais vous aider à traverser cette épreuve… » Il réfléchit : « Remettez-moi tout votre or ainsi que tout votre argent, s’il vous plaît… Gardez juste la marchandise. Je suis sûr que vous voyagerez bien plus confortablement ainsi. »

Cheng Yunhe en resta décontenancé.

Ce jeune homme semblait être très érudit, aussi ne s’attendait-il pas à ce qu’il soit encore plus impitoyable et veuille le dépouiller…

Tu veux que je te donne tout notre or et notre argent… Et qu’on garde juste notre marchandise ? À quoi ça nous servirait, putain de merde ? Tout aura pourri avant qu’on arrive au Grand Zhao…

Cheng Yunhe rit à haute voix et dit : « Monsieur, c’est un peu… exagéré. »

« Exagéré ? » Le Fourbe sourit légèrement et dit : « Nous voulons juste de quoi manger et puis, nous ne faisons que plaisanter. Nous cherchons juste à nous amuser un peu… Mais si vous nous rendez contrit, nous pouvons toujours parler de vous au Roi des Enfers Chu pour qu’il vienne vous saluer. Je suis sûr qu’il vous accueillera bien plus chaleureusement que nous ! »

Il ajouta nonchalamment : « Et il acceptera probablement de nous payer davantage que ce que nous offririez ! Pensez-vous que j’ai raison ? »

Cheng Yunhe fut surpris. Il demanda d’un air suspicieux, les yeux brillants : « Je n’apprécie pas ce que vous dites, monsieur. »

« Vraiment ? » L’expression de Chu Yang devint lentement glaciale. « Second frère, retourne immédiatement en ville et informe le Pavillon Butian que nous savons où se trouve le Hall des Cavaliers Dorés ! »

« D’accord ! » Gu Duxing se retourna aussitôt et frappa les flancs du cheval du talon : « Yah ! »

Un Vénérable Martial bondit et cria : « Reste là ! »

Gu Duxing sourit froidement et sauta de son cheval tout à coup. Son épée toucha celle de l’autre personne, et il rebondit aussitôt pour s’envoler comme un aigle. En un clin d’œil, il avait déjà traversé deux cent mètres. Ses mouvements étaient extrêmement agiles et rapides !

Le vénérable eut l’impression qu’on avait expulsé l’air de ses poumons et pâlit.

Les hommes de Cheng Yunhe furent tous choqués.

D’après ses mouvements, ils savaient que même s’ils se jetaient tous après lui, ils ne pourraient pas l’empêcher de partir !

« Attendez une minute ! » Cheng Yunhe sourit amèrement en son for intérieur. Je comprends mieux que nos adversaires n’aient pas du tout peur. Ils connaissaient notre identité avant même de venir nous menacer !

Je dois dire que c’est notre plus grande faiblesse ! Ils ont sûrement devinés que nous n’aurions pas le choix ! Ces six types sont des maîtres martiaux, alors nous ne pouvons pas être certains de pouvoir tous les vaincre.

Si un combat devait éclater, aucun d’entre nous ne pourrait rentrer au Grand Zhao ! Tant qu’ils ont ce levier sur nous, ils peuvent nous demander tout ce qu’ils veulent !

De plus, Diwu Qingrou n’a pas encore appris la nouvelle. J’ai la lourde responsabilité de rentrer au Grand Zhao la lui apprendre !

« Que voulez-vous ? » demanda franchement Cheng Yunhe sans se soucier de jouer davantage la comédie.

Chu Yang sourit arrogamment et dit : « Je veux juste qu’on devienne tous amis. »

Tandis qu’il approchait de l’homme entre deux âges, il pouvait sentir dans son dantian la pointe de l’Épée des Neuf Calamités s’agiter de plus en plus.

Cet homme devait certainement avoir sur lui un objet ou un métal précieux ; autrement, l’épée ne réagirait pas ainsi.

« Je veux également vraiment devenir ami avec vous tous ! » Cheng Yunhe grogna froidement et dit : « Dites-moi quelles sont vos intentions. »

« Je recherche quelque chose dans cette caravane… » dit froidement le jeune homme. « Ou plutôt… Une personne ! »

« Une personne ? » Cheng Yunhe poussa un soupir de soulagement en son for intérieur.

Leurs adversaires savaient qui ils étaient, mais ils ne voulaient pas tous les tuer. Ils voulaient juste une personne ; ce devait être Yin Wufa…

Mais à ce moment, il n’avait pas à s’inquiéter même s’ils le trouvaient !

« Fouillez-vous même si vous le voulez ! » Cheng Yunhe sourit. « Quoi que vous vouliez, je vous le remettrai ; je ne causerai pas le moindre problème ! »

L’adolescent se sentit vexé, et le regarda en éprouvant une sensation bizarre persistante.

Ce Roi Martial qui s’est échappé doit être dans cette caravane, mais ce type n’a pas l’air paniqué le moins du monde ? Pourquoi donc ? Il était certain d’avoir été parfaitement clair, pourtant.

Cheng Yunhe leva le bras et ordonna : « Que tout le monde s’écarte ! » Puis il se tourna vers le Fourbe et lui dit : « Je vous en prie ! »

À ce moment, Ji Mo et son adversaire avaient cessé de se battre et s’étaient approchés.

Il y avait quelque traces de sang sur le corps de cet experts, et les coins de ses yeux étaient également noirs. De son côté, Ji Mo était juste un peu tâché de boue et de neige ; il avait clairement eu l’avantage lors de leurs échanges.

Cheng Yunhe et les Vénérables Martiaux du Hall des Cavaliers Dorés regardèrent le groupe de Chu Yang, et ne purent s’empêcher de froncer les sourcils. À l’exception de ce dernier qui se tenait auprès du bras droit de Diwu Qingrou, tous les autres se tinrent à distance. Bien qu’ils ne puissent pas se protéger les uns les autres ainsi, ils pouvaient néanmoins s’échapper facilement en cas d’attaque !

Si les subordonnés de Cheng Yunhe devaient leurs tomber dessus, un seul d’entre eux avait besoin de s’échapper pour condamner tout le groupe de fuyards !

Cheng Yunhe fronça intensément les sourcils. Leurs adversaires avaient beau être jeunes, ils œuvraient ensemble de concerts et étaient si prudents qu’il ne trouvait pas de manière de les attaquer.

Chu Yang et Gu Duxing avancèrent et fouillèrent attentivement chaque chariot…

Wazouille
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12 thoughts on “DNC Chapitre 205

  1. Merci pour le chapitre. J’en peux plus, le « Je ne savais pas que son cul avait une telle valeur…» m’a tué, j’ai eu du mal à m’arrêter de rire ^^

  2. merci pour le chapitre.

    AHAHAHAHAHAHAHAH, enorme, en plus lui même lui botte le cul si « precieux » x)
    Et tous mdrr c’est enorme x)

  3. C’est sans doute l’un des meilleurs light novels, j’adore ce style ^^

    Merci pour le chapitre !

  4. Pourquoi ils disent qu’ils sont des maitre martiaux alors que depuis le debut ils sont censer etre des aïeul martiaux ?

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