DNC Chapitre 205
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Et voici voilà le fourbe Chu Yang, vous n’lui échap’prez pas ! Hou hou ! Au nom de sa loi, lui il vous arrête… Il vous arrête làààààààà !

Voici votre dernier chapitre régulier de DNC de la semaine ! 😀 On se retrouve ce soir pour le bonus !

Bonne lecture !

Chapitre 206 – Se tenir la main et être amis

Gu Duxing marcha devant tandis que Chu Yang passa derrière lui. À chaque fois que l’épéiste vérifiait un chariot, il posait presque inconsciemment la main dessus avec précision et la trainait dessus sans y prêter attention.

Durant ce temps, Cheng Yunhe resta près des deux jeunes gens en marchant dans la neige.

À chaque fois qu’ils dépassaient un wagon, Gu Duxing échangeait un regard avec le jeune homme et secouait la tête.

Il n’y a rien.

Ils fouillèrent ainsi tout le convoi sans rien trouver.

L’adolescent s’immobilisa, éprouvant une certaine surprise.

Il n’y avait absolument aucun signe de vie dans ces chariots et au vu des blessures du Roi Martial, il était certain qu’il ne pouvait pas se déplacer tout seul… Alors s’il n’était pas dans cette caravane, où se trouvait-il ?

Est-il possible que ses blessures soient si sérieuses qu’il n’ait pas bougé et soit resté à la Citadelle ?

Cheng Yunhe sourit, les rattrapa et dit : « Que voulez-vous alors ? Je vous en prie, ne vous gênez pas, prenez-le ! »

Le Fourbe le regarda un long moment avant de dire lentement : « Vous devriez savoir ce que je veux. Les gens bien ne s’expriment avec ambiguïté, alors pourquoi jouez-vous encore la comédie devant moi ? »

Son interlocuteur sourit d’un air douloureux et répondit lentement : « Bien sûr que je sais, mais je ne peux rien dire… »

« Oh ? Est-il là ? » demanda sévèrement Chu Yang.

« Il est là… » Cheng Yunhe poussa un long soupir et dit : « Malheureusement, vous ne pouvez pas le tuer ! »

« Expliquez-vous, je vous prie ! » Le regard du jeune homme brilla tandis qu’il pensa doucement que cette coïncidence était un peu trop belle pour être honnête…

« Le chef de Roi martial a quitté ce monde ! » Les yeux de l’homme entre deux âges brillèrent de larmes irrésistibles. Il dit d’une voix rauque : « Nous ramenons ses restes au pays… »

« Il est mort ?! » marmonna l’adolescent. Le Roi Martial que Kong Shangxin a sauvé au péril de sa vie était mort, juste comme ça ?

Gu Duxing plissa les yeux : « Où est son corps ? »

« Le corps… » Cheng Yunhe dit rageusement : « Vous voulez manquer de respect au mort ? »

L’épéiste lui jeta un regard noir et dit d’un ton glacial : « Vous dites qu’il est mort et qu’il faudrait vous croire sur parole ; eh bien non, moi je ne vous crois pas. »

Tous les artistes martiaux autour d’eux posèrent leurs mains sur la poignée de leurs épées, l’air furieux. Ils ignoraient que Yin Wufa avait bu la solution Meng Hun, aussi pensaient-ils qu’il était réellement mort et éprouvaient-ils réellement du chagrin. Seul Cheng Yunhe connaissait la vérité. À présent que ce groupe voulait profaner le mort, ils ne purent s’empêcher d’éprouver de la colère.

Les yeux du Fourbe brillèrent, et il dit : « Il faut le voir pour le croire ; vous devriez savoir que nous ne pouvons pas croire vos paroles ; nous sommes des étrangers, nous ne pouvons pas avoir confiance en vous. Si vous ne nous le remettez pas, vous mourrez tous loin de chez vous dans cette neige ! »

« Soit ! » Les yeux de Cheng Yunhe furent traversés par une certaine lueur et il prit une décision audacieuse : « Suivez-moi ! »

Il marcha jusqu’au second wagon et dit : « Le Roi Martial Yin… est là. »

Il écarta la toile du chariot et dévoila une grande boîte de bois de deux mètres de long. Le couvercle fut enlevé et un air glacial souffla aussitôt sur leurs visages.

La boîte était pleine de glace, et un corps vêtu de noir était allongé sous une couche de glace. Il reposait là les yeux complètement clos, sans faire le moindre mouvement.

Cette personne était dépourvue de toute trace de vie, et semblait être un cadavre selon toute vraisemblance ! La couche de glace servait apparemment à préserver le corps.

Même le visage du cadavre était recouvert d’une couche de givre. Eut-il été en vie qu’il aurait dû émettre un peu de chaleur…

Cette personne était trop familière aux yeux de Chu Yang ; c’était véritablement l’homme qui l’avait interrogé auparavant !

Est-il vraiment mort ?

Il sentit que quelque chose clochait dans cette histoire. Comment un Roi Martial pouvait mourir aussi facilement ?

Comme pour répondre à sa question, Cheng Yunhe dit tristement : « Il était déjà grièvement blessé, et nous n’avons pas eu le temps de le soigner avant d’être encerclés. Il avait alors recouvré moins de vingt pour cent de sa puissance ! Le temps qu’il s’échappe de la maison et arrive à notre rendez-vous, il était déjà complètement vidé… À sa mort, les autres ont nettoyé son cadavre et ont découvert… »

Son ton devint alors extrêmement sérieux : « Qu’il y avait cent trente-sept blessures sur son corps, de toutes les tailles ! »

Cent trente-sept blessures !

Le jeune homme fut surpris. Après la bataille, il avait convoqué toutes les personnes qui avaient vu et combattu Yin Wufa et, après avoir fait le compte, il détermina que le chef de niveau Roi devait avoir aux alentours d’une centaine de plaies.

Ce calcul fut confirmé à ce moment !

Les deux jeunes gens s’échangèrent des regards et virent les pensées de l’autre dans son regard : Il est vraiment mort !

La mort marquait la fin, c’était une règle éternelle et quiconque manquait de respect aux morts serait couvert de ridicule par le reste du monde !

Yin Wufa était mort, et ce voyage n’avait plus aucune utilité. L’adolescent ne sut plus quoi dire l’espace d’un instant ; il avait beau ne pas croire qu’un Roi Martial puisse mourir aussi facilement, il avait la vérité sous les yeux.

Gu Duxing fit soudain un pas en avant et posa la main sur le cadavre.

Partout autour, des gens crièrent : « Que crois-tu faire là ? »

L’épéiste renifla et tourna la tête pour regarder ces subordonnés émotifs. Il dit froidement : « La ferme ! »

Puis il attrapa la poignée de son épée de sa main droite et activa silencieusement son énergie martiale, avec un très léger mouvement bizarre. Une énergie invisible puissante sortit de lui et entra dans les deux pieds de Yin Wufa.

C’était la spécialité du clan Gu : le chi de l’épée invisible ! Gu Duxing s’en servait de crainte que le Roi Martial ne mette en scène sa propre mort.

C’était une sorte de technique secrète qu’il ne pouvait pas laisser voir aux autres.

Une personne en vie, consciente ou non, ne pouvait pas supporter de sentir ses deux jambes être endommagées ! Cependant, Yin Wufa continua de rester paisiblement allongé sans réagir.

Ensuite, Gu Duxing tint arrogamment son épée en marchant devant leurs adversaires et après un long moment, il afficha une certaine déception et dit : « Allons-y. »

Le Fourbe poussa un soupir mécontent et dit : « Cet homme est mort, c’est terminé, nous ne vous dérangerons plus. » Il se dirigea ensuite immédiatement et lui jeta un regard lourd de sens. « Nous voulions utiliser des herbes médicinales pour le soigner et nous lier ainsi d’amitié, et ainsi créer les fondations de notre futur au Grand Zhao… Nous ne nous attentions pas à ce que les choses se terminent ainsi.

« Vous voulez vous rendre au Grand Zhao ? » Bien qu’il ne crut pas du tout à cette histoire d’amitié, Cheng Yunhe était très intéressé par la seconde partie de son propos.

« Pas nécessairement ! Peut-être que oui, peut-être que non ! » Chu Yang sourit et dit nonchalamment : « Nous aimons relever des défis ; où n’oserions-nous pas aller ? »

Les yeux de Cheng Yunhe brillèrent, et il dit sincèrement : « Je m’y attendais. Si jamais vous passez au Grand Zhao, venez me trouver pour que je puisse vous recevoir ! » Il sortit ensuite immédiatement une carte de visite de jade et la lui donna : « Voici mon adresse au Grand Zhao. Prenez cette carte s’il vous plaît et si vous avez le temps, venez boire un verre avec moi. »

« Je ne sais toujours pas si j’irais, mais j’accepte votre gentillesse ! » Chu Yang rit et reçut joyeusement la carte. Au moment où il s’en saisit, la pointe de l’Épée des Neuf Calamités sortit soudainement de son dantian et remonta à toute vitesse ses méridiens pour arriver à la pointe du doigt reliant les deux hommes, et sauta dans le corps de Chen Yunhe.

Ce dernier ne sentit qu’un frisson soudain dans son bras, comme s’il était devenu un peu engourdi. Cela dit, il ne pratiquait aucun art martial et ne pouvait donc naturellement pas savoir de quoi il retournait. Il pensa que son adversaire le testait et rit : « Je suis vraiment un frêle érudit, ne vous moquez pas de moi, je vous prie. »

Cela dit, le jeune homme ne lui lâcha toujours pas la main. Il la tint fermement et dit chaleureusement : « Les hommes peuvent apporter leur contribution sans nécessairement utiliser la force ; ne vous en faites pas. »

Cheng Yunhe se dit avec ironie : Quand m’en suis-je fait à ce sujet ? C’est toi qui me retiens fermement et m’empêches de partir…

Sentant que la pointe de l’épée n’était pas encore revenue, l’adolescent n’eut d’autre choix que de continuer à lui tenir la patte et de gagner du temps : « Ah, je ne vous ai jamais demandé votre nom. »

« Mon nom est Cheng, ha ha ha… » C’était extrêmement étrange pour lui que de sentir un homme lui tenir la main de cette façon. Il demanda, en sentant ses poils se dresser : « Et vous êtes ? »

« Mon nom est Gu, et voici mon second frère. » Le Fourbe garda sa main dans la sienne et fut surpris par la souplesse de sa peau. Il en eut la nausée, mais ne pouvait pas la lâcher pour autant… Il la secoua une paire de fois et dit : « Haha, wow… On s’entend vraiment bien…. »

Cheng Yunhe pâlit davantage encore et tira sa main avec force, mais il s’aperçut que son adversaire la tenait trop bien. Vu qu’il ne pouvait pas se sauver, il prit peur et dit en souriant : « Ah, frère Gu, avant tout… Est-ce que vous pourriez me lâcher la main ? »

Chu Yang dit avec surprise : « Votre main ? Est-ce qu’elle va bien ? Laissez-moi voir… » Contre toute attente, il tint la main de l’homme entre deux âges dans les airs et la regarda avec attention. « Elle n’a rien. Votre peau est si douce et blanche… »

Cheng Yunhe s’assombrit complètement….

À ce moment, le jeune homme sentit sa main trembler tandis que la pointe de l’Épée des Neuf Calamités rentrait enfin. Elle se dirigea vers son dantian en émettant une sensation plaisante de satiété.

Le jeune homme, soulagé, relâcha alors hâtivement la main de Cheng Yunhe et dit : « Eh bien.. Ha ha ha… Nous vous avons déjà bien assez embêté comme ça. Au revoir. »

Cheng Yunhe retira inconsciemment sa main, et la plongea presque dans ses vêtements avant de réaliser que ce serait grossier. Il se força alors à joindre les mains et à le saluer pour lui dire au revoir : « Ce n’est rien, ce n’est rien… »

L’adolescent soupira et se retourna pour jeter un œil au corps de Yin Wufa. Enfin, il hocha la tête à l’attention de Gu Duxing et se retourna pour partir.

Bien qu’il ait déjà vécu une vie, il ignorait encore qu’il existait une chose comme la solution Meng Hun dans ce monde. Bien qu’il soit parvenu à traquer le Roi Martial, il ne pouvait rien faire en découvrant qu’il était déjà mort.

Cheng Yunhe l’avait prévu et avait très bien joué son coup ; il était même parvenu à le tromper. Cela dit, il n’avait jamais prévu qu’une personne aussi impitoyable que Gu Duxing se trouverait à ses côtés.

Sans que personne ne le remarque, il avait essentiellement asséné un coup d’épée invisible à Yin Wufa.

Et bien que tous les signes vitaux de ce dernier soient masqués par cette fameuse solution, face à un tel coup d’épée, c’était échec et mat…

 

Wazouille
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10 thoughts on “DNC Chapitre 206

  1. Merci pour le chapitre, je me demande ce que l’épée des calamité à fait dans le corps de Cheng

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