DNC Chapitre 248
DNC Chapitre 250

Et voilà la suite de DNC que vous attendiez avec impatience ! À tout à l’heure pour SW !

Bonne lecture !

Chapitre 249 – La supposition de Gu Duxing

Le ciel était couvert et le vent soufflait quand la neige se mit tout à coup à tomber. Elle tomba de plus en plus fort et rapidement, on eut l’impression que le ciel et la terre se fondaient en une seule couleur.

Meng Chaoran avait un air indifférent mais à ce moment, il ne put s’empêcher de penser à un doux visage qu’il aimait.

« Chu Chu… » Il continua sa poursuite éperdue mais son cœur se tordait de douleur. « Se peut-il que je ne te voie plus jamais… ? » Des souvenirs remontèrent soudainement dans son esprit.

« La pluie et le vent effacent difficilement les marques sur ton cœur ;

Une séparation ne pourra jamais détruire notre amour

Car nous ne prenons pas à la légère ce qui est éternel.

Ce n’est qu’avec des adieux que tout n’est plus que chagrin… »

Meng Chaoran se perdit complètement dans ses pensées. Il continuait de courir à toute vitesse et le blizzard le frappait au visage, mais il n’eut pas l’air de sentir quoi que ce soit…

« … Souvenirs de vœux d’amour éternel, suppliant de perdurer éternellement ;

Rêver de sa jeunesse pour voir une douce danse voler vers le ciel ;

Trois chances de vivre et de chanter l’amour ;

Une vie entière de souffrance, et tu la partages avec moi ;

Personne n’attend rien d’un cœur brisé ;

Dans les Neuf Cieux, nos âmes sont les mêmes… »

Bien qu’il soit perdu dans ses pensées, Meng Chaoran avait une expression de perte, de chagrin mais également… de résolution.

« La brume matinale disparut rapidement ;

Il nous sera difficile de nous retrouver, sur la terre comme dans les cieux ;

Je veux détruire les portes noires des Neuf Cieux,

Et te tenir dans mes bras dans la vie comme dans la mort !

Chu Chu, je n’ai pas encore brisé les portes noires des Neuf Cieux ; je ne peux pas mourir ! »

Il pensa tout à coup à la promesse qu’il avait faite il y a vingt ans, lorsqu’il fut forcé de se séparer de sa femme, et devint mauvais : Vous dites que je ne suis pas digne de votre maîtresse et vous nous avez séparés, clan Ye ! Je n’ai pas encore récupéré ma femme alors comment pourrais-je mourir maintenant ?

Vous seriez heureux que je meure, hein ?

Que fera Chu Chu à ma mort ?

Meng Chaoran se mit alors à rugir et accéléra une fois de plus, laissant ses poursuivants incrédules !

La culture de leur adversaire n’était pas bien différente de la leur, il était blessé et ses organes internes étaient secoués ! En plus, il portait une personne d’environ cinquante kilos, alors pourquoi ne le rattrapaient-ils pas ?!

C’était absolument illogique ! Il ne pouvait pas atteindre un tel niveau même en risquant sa vie !

Les poursuivants ne savaient quoi penser, mais ils continuèrent de le traquer.

Leurs silhouettes apparurent et disparurent dans la neige, qui couvraient les traces de pas et emplissaient l’horizon comme le ciel…

Chu Yang et Gu Duxing avancèrent sans jamais s’arrêter, et ils forcèrent leurs chevaux à galoper tout le long du trajet. Ça faisait déjà sept jours qu’ils chevauchaient… Chu Yang était renfrogné et ne parla que peu. Son frère et lui cultivèrent pendant le voyage, aussi le temps passa vite pour eux.

Trois jours plus tard encore, le jeune homme vit des traîneaux tirés par les chiens et trouva l’idée amusante. L’épéiste et lui en achetèrent donc un, s’y installèrent confortablement et laissèrent leurs chevaux le tirer follement. À leur grande surprise, ils progressèrent plus rapidement encore qu’en chevauchant, ce qui les fit crier d’excitation. De plus, la route était si lisse qu’ils purent se consacrer pleinement à leur culture.

Ils voyagèrent ainsi jusqu’à atteindre une étendue sauvage. La nuit tombant, ils choisirent une grotte dans la montagne et y firent entrer les chevaux et le traîneau. Gu Duxing utilisa alors de l’énergie de glace pour leur créer un coin isolé et, en y entrant, ils trouvèrent qu’ils y faisaient bien meilleur qu’à l’extérieur.

« Encore une journée et nous arriverons à ma secte Au-Delà des Cieux. » dit joyeusement le Fourbe en s’adossant contre un tas de neige.

« À quoi ressemble-t-elle ? » demanda Gu Duxing avec un rare intérêt. « On peut s’y rendre et la visiter ? J’aimerais en faire le tour ! »

Bien sûr, il n’avait pas vraiment envie de la visiter, mais il avait remarqué que son grand-frère avait le mal du pays, et c’est pourquoi il avait fait cette suggestion. Voir un vadrouilleur rentrer chez lui faisait chaud au cœur… Et Chu Yang voulait très certainement revoir son maître et son frère martial junior.

« D’accord, mais lorsque tu verras mon petit frère martial… Reste calme. » Il ne put s’empêcher de rire en pensant à Tantan.

L’épéiste prit une pose arrogante et dit : « J’ai une telle force mentale que peu de gens peuvent m’effrayer ! »

« Hmm, dis-moi Duxing, penses-tu que Ji Mo et les autres arriveront à remplir leur mission jusqu’au bout ? » demanda pensivement le jeune homme.

« En termes de stratégie et de débrouillardise, ils ne t’arrivent pas à la cheville mais rassure-toi, personne ne sait mieux semer le chaos que ces chers petits maîtres… » répondit Gu Duxing avec certitude. « Je suis prêt à parier qu’ils sont déjà en train de semer la pagaille sur la route vers la Citadelle Centrale du continent ! ».

Il fit une courte pause et rajouta : « Il fait encore froid mais dès que les beaux jours reviendront, ces quatre-là vont définitivement réveiller les morts. »

L’adolescent pencha la tête et réfléchit. « Tu as raison… Ji Mo et Luo Kedi, en particulier, sont des maîtres dans l’air de causer des ennuis. »

L’épéiste soupira : « Ces deux-là ne sont rien comparé à Rui Butong… Tu ne vois pas de quoi je parle, je pense. Il est parti avec une centaine de taels d’argent en poche, mais je veux bien me baigner dans des latrines s’il n’arrive pas à la Citadelle Centrale avec une fortune. »

Le Fourbe écarquilla les yeux : « Il est aussi monstrueux que ça ? »

Gu Duxing roula des yeux : « Il n’a rien volé dans la Citadelle du Nuage de Fer par respect à ton égard, mais il était presque malade de ne rien avoir piqué pendant deux mois… »

« Ah, je vois ! » Chu Yang rit, car il avait soudainement repensé à son arrivée à la Citadelle, quand il avait prétendu être le bandit Ma Tuozi. Ce souvenir l’amusait beaucoup.

« Quant à Dong Wushang… Il n’aime pas causer des ennuis mais une fois qu’il est lancé, il y a toujours des morts à la clef ! » L’épéiste soupira. « Il suffit qu’il dégaine son sabre pour qu’il n’y ait pas de survivants… Je trouve étrange que son père ait pu lui donner un nom pareil. Se peut-il que dès sa naissance, son père ait vu en lui des attributs meurtriers et l’ai appelé Wushang ? »

« Ah, il a du talent, oui. » soupira son frère aîné.

« Qui ça ? Dong Wushang ? »

« Non, son père ! Il a un talent de prophète extraordinaire pour lui donner un tel nom à sa naissance ! » répondit le jeune homme en soupirant.

« Donc une fois qu’il s’énervera, il ne s’arrêtera pas jusqu’à ce qu’il y ait des morts. » dit Gu Duxing d’un ton agacé.

« Tu en parles comme si ça serait la fin du monde… » dit l’adolescent, perplexe. « Puis-je demander à monsieur le Vénérable Épéiste combien de gens ont survécu sous sa lame ? »

Gu Duxing resta bouche bée, et ce n’est qu’un long moment plus tard qu’il répondit avec embarras : « Eh bien… Personne ne survit sous ma lame… »

Le Fourbe rit.

Durant leur voyage, l’épéiste était parvenu à percer au niveau de Vénérable Épéiste, ce dont il était assez fier. Il n’avait plus à cultiver la technique de l’épée de l’aïeul berserker.

Il était parvenu à percer grâce à une illumination de son frère aîné, qui était parvenu à mobiliser l’aura spirituelle du monde. Il parvint ainsi à s’en imprégner, et c’est ainsi que contre toute attente, il put percer jusqu’au sommet du premier rang de Vénérable Épéiste. Cela étant, l’illumination même laissa les deux hommes incrédules.

Ensuite, Chu Yang agaça et menaça l’esprit de l’épée un long moment avant de parvenir à lui arracher une technique de culture de Vénérable Épéiste. Il réfléchit alors à la façon de présenter crédiblement la technique à son ami… (NdT bah oui, on trouve pas ça à tous les coins de rue x) )

Il n’avait que des objets extraordinaires sur lui, et tout ce qu’il sortait de sa collection était capable de bouleverser le continent. Il ne pouvait pas facilement expliquer comment il parvenait toujours à sortir tout et n’importe quoi de son chapeau…

Gu Duxing ne parvint pas à dormir ce soir-là. On ne pouvait pas le lui reprocher, cela dit, il était trop excité. « Grand-frère, dis-moi à quoi ressemble ton petit frère martial. »

Le jeune homme fut heureux de lui en parler et dit joyeusement : « Ha ha, ce vaurien est… »

Après minuit, l’épéiste cultiva un moment puis il demanda tout à coup : « À ton avis, Chu Yang, est-ce que Ji Mo aura des problèmes à trouver cette personne une fois arrivé au Grand Zhao ? Je n’arrête pas d’avoir ce pressentiment… »

L’adolescent bondit aussitôt sur ses pieds : « Quel pressentiment ? »

« Je n’arrête pas penser que quelqu’un tire les ficelles derrière Diwu Qingrou ! » dit pensivement Gu Duxing en se frottant les tempes. « J’ai lu les rapports de ton Pavillon Butian sur les batailles menées contre le Hall des Cavaliers Dorés… Et plus j’y ai réfléchi, plus je trouvais que les stratégies qu’emploie Diwu Qingrou portent les caractéristiques d’un clan ! »

« Les caractéristiques d’un clan ? » L’expression du Fourbe devint très sérieuse. Il n’avait jamais pensé à cette possibilité et, si Gu Duxing lui en parlait, c’est que la situation devait être grave.

« Pour faire simple, Diwu Qingrou établit ses stratégies se focalisant sur le Nuage de Fer, comme s’il considérait le reste du monde comme sans importance. Il emploie les mêmes méthodes que les grands clans lorsqu’ils se battent contre d’autres ! C’est un effort de simplification ! »

Il continua d’un ton solennel : « Chaque famille a un groupe secret d’élite, qu’on pourrait comparer à une version miniature du Hall des Cavaliers Dorés, spécialisé dans les interventions sous couverture et autres sournoiseries. »

« Le Hall des Cavaliers Dorés est la preuve la plus évidente de mon hypothèse : il n’est pas contrôlé par l’Empereur, mais par lui ! » ajouta-t’il gravement. « Tu sais qu’en temps normal, n’importe quel empereur peut éliminer un premier ministre, et ce même s’il contrôle la cour… »

« Du coup, je ne vois qu’une seule explication possible : Diwu Qingrou est soutenu par une grande puissance ! Et ce n’est pas que l’Empereur ne peut pas s’attaquer à Diwu Qingrou, mais c’est plutôt qu’il ne peut pas aller à l’encontre de cette puissance ! »

« Enfin voilà, c’est ma théorie ! » conclut-il lentement.

Chu Yang fronça les sourcils et devint pensif.

Se peut-il que ce Diwu Qingrou vienne d’un clan et que la guerre pour les Trois Cieux Inférieurs soit contrôlée par quelqu’un ? Il n’avait jamais envisagé ces éventualités.

Gu Duxing y avait pensé parce qu’il venait d’un clan. Cependant, ce n’était pas ça qui lui avait permis de penser à cette possibilité. Toute autre personne venant d’un clan n’aurait pas eu cette idée.

L’épéiste s’était mis à la place de son frère et de sa position dangereuse. Il avait réfléchi à la situation de son point de vue, et c’était ce qui lui avait permis de suivre ce fil de réflexion inédit.

Le fourbe n’aurait pas pu envisager les choses de sa perspective, mais il trouva sa réflexion solide !

Cependant, il allait devoir attendre de pouvoir la vérifier par lui-même…

Le lendemain, tôt dans la matinée, ils reprirent la route sous un vent froid et un ciel couvert. La neige commença à tomber après qu’ils aient parcouru cent cinquante kilomètres. En fait, elle tomba de plus en plus lourdement, et couvrit tout le paysage en un instant.

Des rafales de vent et de flocons bombardèrent les visages des deux compères, et gelèrent presque leur nez et leur bouche.

Tout à coup, l’adolescent leva suspicieusement le nez et inspira plusieurs fois. « Euh ? Comment peut-il y avoir un feu dans une tempête de neige pareille ? »

Gu Duxing leva également le nez et dit pensivement : « La fumée doit probablement provenir d’une montagne à proximité. Hmm, d’après le vent, ça devrait venir de droit devant. Cette odeur… La fumée est très épaisse. Ce n’est pas un feu de forêt… On dirait un incendie de bâtiments… »

« Devant nous ? De bâtiments ? » Le jeune fronça les sourcils quand tout à coup, il blanchit comme un linge : « Se peut-il que quelque chose soit arrivé à la secte Au-Delà des Cieux ? »

Wazouille
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