DNC Chapitre 249
DNC Chapitre 251

Et voilà le dernier DNC de la semaine ! Les choses se corsent pour Meng Chaoran…

Le SW bonus arrivera dans la nuit !

Bonne lecture à tous !

Chapitre 250 – Ne le rabaissez pas constamment

Gu Duxing fut stupéfait : « La secte Au-Delà des Cieux a des ennuis ? »

Chu Yang fouetta les deux chevaux tirant le traîneau, qui hennirent et accélérèrent promptement sous le coup.

« Mon maître et mon petit frère martial doivent être la cible de cette attaque ! » dit le jeune homme avec une expression glaciale. Il grogna et dit avec un regard embrasé : « Ce sont les seuls à avoir le moindre impact sur moi dans la secte ! »

L’épéiste réalisa tout d’un coup : « Tu veux dire que c’est la revanche de Diwu Qingrou ? »

« Exactement ! » répondit l’adolescent avec anxiété. L’inquiétude brillait dans son regard, car Meng Chaoran et Tantan étaient des gens qu’il ne pouvait absolument pas perdre.

Gu Duxing l’attrapa par l’épaule : « Calme-toi ! Que peut-on faire à nous deux face à la vengeance de Diwu Qingrou ? Comment veux-tu qu’on l’empêche de s’en prendre à ton maître rien qu’à nous seuls ? »

Le Fourbe grogna : « Nous devons quand même y aller, même si nous ne pouvons rien faire ! » Il retrouva peu à peu son calme et son air songeur.

Son ami commença également à réfléchir : « Il nous faut un plan infaillible ! »

Cette fois, Chu Yang aura deux faiblesses : son maître et son frère junior martial ! Il ne peut pas garder son calme alors que sa secte est attaquée. 

Du coup, c’est à moi d’être calme ! Et je dois l’aider à mettre un plan au point ! Si je deviens émotif et impulsif comme lui, nous ne nous en sortirons pas !

Il fronça les sourcils, assis sur le traîneau qui glissait sur la neige comme s’il volait sur un ciel blanc. « On doit prendre en compte la secte, la tempête de neige, la montagne » Comment peut-on se sortir de cette situation dangereuse ?

« Il y a aussi le Jardin de Bambous Violets ! » ajouta Chu Yang à voix basse. Il avait l’air très sombre, comme si une tempête grondait en lui.

« Quoi qu’il en soit, tu ne peux pas y aller à visage découvert, et nous ne devons pas être téméraires face à l’ennemi ! » dit gravement Gu Duxing. « Enfin, nous devons aussi sauver les gens… »

Il avait beau faire une telle déclaration, la fumée s’échappant de la secte et emplissant le ciel prouvait la gravité de la situation.

« Tu as raison. » Le jeune homme sortit deux sets de vêtements blancs. « Enfile ça, ça nous permettra de passer inaperçu dans la tempête de neige. » Il sortit ensuite une bouteille, défit le chignon de son compagnon de l’autre main et répandit la poudre contenue dans la bouteille sur sa tête avec son énergie martiale.

Les cheveux de l’épéiste devinrent alors, contre toute attente, aussi blancs que ses vêtements.

« Passe-t’en sur tout le visage. » dit l’adolescent avant de verser la poudre sur sa tête et d’enfiler les vêtements blancs.

Les deux amis devinrent rapidement blancs comme neige, et se fondirent parfaitement dans la tempête.

Ensuite, le Fourbe sortit un sac de nulle part et commença à en sortir plein d’objets brillants avant de les dissimuler dans ses vêtements. C’était des armes cachées étranges qui ressemblaient à des yeux de démons brillants par une nuit froide.

« Tu… Tu as amené tellement d’armes bizarres… » Gu Duxing fut pris de vertige en les regardant. Toutes ces armes étaient sournoises et capables de tuer… Il n’arrivait pas à croire que son grand-frère en ait préparé autant.

« Tu ne sais pas te servir de ces trucs alors laisse-moi m’en occuper. » dit Chu Yang en glissant quelques dagues raffinées à sa taille. La lame de l’Épée des Neuf Calamités cliqueta soudainement depuis son dantian et, avec une intention de tuer furieuse, elle se dirigea vers l’épée qu’il tenait en main.

La pointe de l’épée refusa de se faire damer le pion et suivit le même chemin.

L’épée cliqueta soudainement depuis le fourreau : « Clang ! » C’était un son plein de furie signalant qu’ils étaient prêts !

Ce petit cliquètement suffit à surprendre Gu Duxing, qui ne put s’empêcher de fixer son frère aîné.

Il n’avait pas bougé d’un pouce, mais son épée avait tinté dans son fourreau ! C’était un phénomène normalement créé par l’aura d’un épéiste de niveau Empereur !

Comment peut-il avoir une force aussi énorme ?

De plus, il avait pu clairement sentir un moment auparavant une épée capable de percer les cieux !

Lui-même épéiste, il comprenait parfaitement qu’une telle aura d’épée était invincible ! Il n’y avait pas d’intention d’épée plus acérée que celle-là au monde !

Alors que Duxing s’apprêtait à lui en parler, le jeune homme ferma lentement les yeux.

L’aura d’épée ne cessa de s’agiter et d’exsuder de lui, avant d’être graduellement absorbée par l’épée encore dans son fourreau. Étonnamment, elle forma un halo d’intention d’épée arrogante et féroce dans l’air, qui parut capable de trancher la bise glaciale en pièces !

Une aura sanglante fit rage et devint de plus en plus féroce…

Affecté par cette aura, Gu Duxing sentit sa propre aura d’épée s’agiter. Son épée, Dragon Noir, résonna également et il eut soudainement l’impression de s’être juste réveillé. C’était comme si un petit ruisseau coulait à travers sa tête… En même temps, il sentit comme un éclair passer à côté de son oreille.

Boum !

Une explosion retentit tout à coup dans son esprit, et une aura d’épée dense surgit de son corps.

Épéiste !

À ce moment, il était officiellement devenu un épéiste !

Il profitait encore d’un coup de chance commode… et ça le laissait vraiment perplexe. Cependant, une telle aubaine le faisait brûler corps et âme d’esprit combatif.

Les chevaux galopèrent de toutes leurs forces et traversèrent une grande distance en un clin d’œil !

Les deux hommes sur le traîneau avaient l’air de deux épées dégainées, tournées droit vers la secte Au-Delà des Cieux ! Tous les gens qui les virent passer tremblèrent de la tête aux pieds !

Encore une heure de trajet et ils arriveraient à la secte !

Maître, vous devez tenir bon ! Il le faut ! cria le cœur du Fourbe. Il regrettait, à ce moment, de ne pas avoir d’ailes !

*****

Meng Chaoran respirait bruyamment. Il avait l’impression que sa gorge était brisée. Il avait beau toujours avoir un regard indifférent, son visage était cramoisi…

Grâce à sa connaissance du terrain, il avait fait tourner ses ennemis en rond dans la forêt pendant pas moins de quatre heures ! Malheureusement, la falaise qu’il désirait ardemment atteindre était inatteignable.

Ensuite, le Blizzard Céleste se mit à souffler et leur offrit une chance de survie !

Sous la falaise se trouvait une cave qui traversait la montagne, et dont l’entrée était indétectable par temps neigeux… Ce qui était encore plus vrai actuellement, vu que la crevasse était couverte par soixante mètres de neige. Il avait juste besoin d’arriver jusque-là et de sauter, sans craindre pour sa vie grâce au tapis de neige.

Tant qu’il restait en vie, il pourrait trouver l’entrée de la caverne sous la neige. À partir de là, il pourrait s’y cacher ou en profiter pour s’échapper : les deux options étaient sûres.

Cependant, ses ennemis semblaient s’être aperçus de son plan et l’encerclaient. Certains n’hésitèrent même pas à lancer leurs épées pour l’empêcher de sauter du haut de la falaise !

Ils ignoraient pourquoi il voulait sauter de là, mais puisque c’était son plan, ils ne pouvaient absolument pas le laisser faire !

Meng Chaoran était quadrillé par des douzaines de plaies après tant de batailles meurtrières !

Tantan était toujours inconscient dans ses bras, mais il n’avait pas la moindre blessure. Son maître avait veillé à ce que rien ne lui arrive.

N’importe qui d’autre aurait eu la chair de poule ne serait-ce qu’en regardant le visage de son disciple, mais son maître l’aimait énormément !

Tu m’es très précieux, même si le reste du monde te méprise et te rejette ! Tu ne souffriras pas avec moi à tes côtés !

Et il prouvait son amour en mettant sa vie en jeu !

Une silhouette apparut derrière lui en un éclair, mais Meng Chaoran resta calme. Il utilisa subitement le déplacement du nuage neigeux fugace, et sa silhouette se troubla tandis qu’il fila à toute vitesse. Chacun de ses mouvements surpassait ce à quoi s’attendaient ses adversaires, et son sabre se mouvait tel un serpent sans être limité par la neige.

Clang… Clang… Clang…

Meng Chaoran, l’épée en main, avait tenu plus de dix échanges contre son assaillant en reculant lentement.

Son adversaire, un Vénérable de sixième rang, n’était pas dans un meilleur état. La longue course poursuite avait épuisé une grande partie de son énergie et il haletait, le visage violet.

Contrairement à Meng Chaoran, il n’était pas habitué à un temps pareil. Au Grand Zhao, le climat était bien plus tempéré… Au début, le froid ne lui avait rien fait, mais après qu’il ait perdu beaucoup d’énergie, il pouvait sentir sa poitrine se comprimer de plus en plus !

Une voix moqueuse à la fois épuisée et excitée retentit : « Montre-nous comment tu comptes t’enfuir maintenant, Meng Chaoran ! »

Deux personnes en blanc venaient d’apparaître subitement derrière ce dernier, l’un à gauche et l’autre à droite… Et ils lui foncèrent dessus simultanément !

Trois Vénérables Martiaux, deux de sixième rang et un de neuvième rang, l’encerclaient dans une formation triangulaire. Il n’avait aucun moyen de s’échapper !

La situation était désespérée !

Meng Chaoran devint soudainement alerte !

Il n’essaya plus d’esquiver ou de fuir. Il planta alors ses deux jambes tout à coup dans la neige.

Ses habits étaient déchirés et son corps couvert de plaies, mais il avait l’air impressionnant et immuable, comme s’il était une montagne. Étonnamment, les trois Vénérables hésitèrent à s’approcher davantage… Ils parurent d’ailleurs anxieux et reculèrent même prudemment d’un pas.

Ils savaient pertinemment qu’au vu de la situation, Meng Chaoran allait enfin lancer sa dernière attaque désespérée !

Ils avaient affronté de adversaires calmes ou prétendant l’être, mais ils n’avaient jamais vu un homme restant de marbre du début à la fin comme lui. Il n’avait pas changé de regard depuis leur arrivée, et sa situation désespérée n’y changeait rien. Il avait toujours l’air parfaitement indifférent, comme si rien ne pouvait l’atteindre !

C’était une indifférence, un calme venant de la moelle de ses os ! C’était une arrogance et une solitude venant droit de son âme !

Les trois Vénérables pourraient parier qu’ils n’avaient jamais rencontré une personne pareille de toute leur vie ! Il s’apprêtait à lancer une attaque désespérée, mais il restait calme, indifférent et élégant ! Une telle prestance les fit frissonner tous les trois !

Meng Chaoran sourit calmement et leva les yeux vers le ciel. Les flocons de neige s’écrasèrent sur son visage brûlant, il poussa un soupir sous la sensation relaxante qu’ils provoquaient… Comme si un poids avait été enlevé de ses épaules.

Il relâcha ensuite doucement Tantan, qui tomba doucement à terre, et baissa lentement la tête pour regarder son épée d’un air tenace et affectueux. Au beau milieu de la tempête, sa silhouette silencieuse, droite et ferme paraissait aussi arrogante que solitaire…

Son apparence majestueuse venait du plus profond de son être, indépendamment de ses blessures et de ses habits déguenillés ! Il dégageait une noblesse qui persisterait même s’il devait être taillé en pièces !

Les trois assaillants qui l’encerclaient éprouvaient tous le même sentiment : de la honte.

Ils étaient certes certains de pouvoir le tuer à eux trois, mais une idée bizarre leur trottait en tête : Nous ne sommes pas dignes de le tuer !

L’épée de Meng Chaoran cligna d’une lueur blanche, puis sa lame brilla intensément. Elle était comme une entité vivante se liant à son âme tandis qu’ils se repoussaient l’un l’autre. L’homme et son arme étaient comme deux équipiers prêts à se battre à mort l’un pour l’autre, s’échangeant leurs âmes en se préparant à la confrontation finale.

Meng Chaoran sourit en donnant une petite pichenette à son épée, qui se mit à trembler dans un tintement qui ressemblait à un rugissement de prédateur et révélait ouvertement son intention de tuer !

Meng Chaoran se redressa alors subitement, comme une épée sortant de son fourreau. Toute trace de solitude ou de froideur avait disparu de son visage. Il ne restait plus en lui qu’une pure aura d’épée ; il ne faisait plus qu’un avec son arme.

Son corps tout entier dégagea cette aura d’épée dans toutes les directions. Il ne bougeait pas, mais il faisait l’effet d’une bombe prête à exploser. La neige sous lui fut repoussée dans tous les sens par son aura !

Ses cheveux voltigèrent follement sous la neige tombante. Il leva son épée et récita :  » La pluie et le vent effacent difficilement les marques sur ton cœur ; une séparation ne pourra jamais détruire notre amour… »

Tandis qu’il récitait froidement son poème, ses yeux luisirent sous ses larmes. Tout à coup, il bondit dans les airs et tourbillonna jusqu’à monter à plus de vingt mètres. Alors qu’il montait dans les airs comme un aigle, il se lamenta doucement : « Car nous ne prenons pas à la légère ce qui est éternel… »

Son corps et son épée se changèrent en un dragon volant dans les airs ; ils se mirent à briller quand un rayon jaillit de l’épée et perça les airs !

« Ce n’est qu’avec des adieux que tout n’est plus que chagrin… »

Ces quatre vers étaient la façon dont il faisait ses douloureux adieux à lui-même, sa vie et son amour…

Il n’avait pas envie de mourir, mais il ne survivrait pas à cette technique !

Son expression resta aussi calme qu’auparavant, mais une nostalgie pensive était apparue au fond de son regard. Cette nostalgie fut accompagnée par une sorte de solitude éternelle et de douleur mélangée, alors que l’épée plongeait dans le ciel !

C’était une technique de vie et de mort ! Mais elle entraînait une douleur insoutenable !

C’était par désespoir que Meng Chaoran l’avait utilisée !

Wazouille
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